1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
1 trois ans8. Thomas, imbu de fine psychologie, et plein de méfiance pour le merveilleux, qu’il juge grossier, réduit autant q
2 st l’aiguillon de la sensualité. Elle aggrave, au plein sens du terme, le désir. Elle l’aggrave même parfois jusqu’au désir d
3 ut qu’il soit… » 12. Et qu’il avait conquise de plein droit pour lui-même en la délivrant du dragon — comme ne manque pas d
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
4 e a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire
5 cte (immatérielle) de Jésus, et semble-t-il, Juge plein de douceur des esprits délivrés. Les manichéens connaissaient depuis
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
6 et François s’enfuit dans la campagne, chantant à pleine voix des vers français… Le parfait dénuement avait fait de son corps
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
7 e de « notre foi » : Elle passe par le chemin, si pleine de grâce et de noblesse qu’elle abaisse l’orgueil de celui qu’elle sa
8 plus beaux poèmes ; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa jeunesse provocante et enivrée de rhétor
9 Wagner, d’un seul coup, dressera le mythe dans sa pleine stature et dans sa virulence totale : la musique seule pouvait dire l
10 ’on n’a plus d’illusions… On habite, avec un cœur plein , un monde vide. » Alors la femme elle-même cesse d’être le symbole in
11 n a fait la « sublimation » d’un pauvre secret du plein jour : l’attrait des sexes, la loi tout animale des corps — ce qu’il
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
12 n jour connaître, et que la vie ne saurait être à plein vécue que par ceux qui « ont passé par là ». Or la passion et le mari
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
13 ur chrétien, qui est Agapè, paraît enfin, dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’être en acte. Et c’est Éros, l’am