1 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
1 vait pas encore trouvé, à cette époque, une forme politique adéquate. Cette « civilisation quantitative » telle que M. Guglielmo
2 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
2 étendu à tous les ordres de l’activité humaine : politique , économique et culturel. Telle est la base de notre ordre. Cet ordre
3 sous son vrai jour, comme le conservatoire de la politique bourgeoise, avec ses monarchistes et ses communistes, figurants indis
4 deux indications très générales : Dans le domaine politique , nous revendiquons une organisation régionaliste de l’Europe. Cela su
5 rontières douanières, et du centre administratif, politique , financier et policier où viennent se congestionner les énergies du p
6 . Ce que nous voulons, c’est rétablir sur le plan politique la tension nécessaire et créatrice entre la petite patrie décentralis
7 e de répartition, tout à fait distinct du pouvoir politique . Ainsi se trouve sauvegardée la tension nécessaire, et assuré, en fon
8 cte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique  : la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrin
3 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
9 tions philosophiques et leurs conclusions d’ordre politique et social. Ces conclusions ne manqueront pas d’impressionner certain
10 thèse, qui justifie en philosophie le monisme, en politique les tyrannies abstraites, Dandieu reprend l’argumentation que Proudho
11 s l’identité, à vrai dire surprenante, des thèses politiques de Proudhon, et de celles, philosophiques, de Kierkegaard, vis-à-vis
4 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
12 Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)l Y a-t-il des jeunes protestants ? Cette enquê
13 rable aux nombreux groupements catholiques à fins politiques ou sociales15. Si les faits sont pauvres, profitons-en pour porter un
14 ’est la conception réactionnaire, ou statique, la politique de la contrainte armée, de l’ordre immuable, de la mesure (ou hiérarc
15 ciale imposée. C’est une doctrine pessimiste, une politique de la camisole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conceptio
16 t la conception révolutionnaire, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, do
17 e présent injuste, mais dans le futur libérateur. Politique millénariste. À droite, on dit que l’homme est une bête, que c’est là
18 xe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une politique qui mérite le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par deux tra
19 ici le malentendu qui s’institue partout entre la politique et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt l
20 itue partout entre la politique et notre foi : la politique s’occupe des moyens, et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens
21 ent à dévaloriser les moyens. Ou encore : pour le politique pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Po
22 s l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une politique est dans l’histoire, dans la durée. Mais il faut que l’ordre reçu s’i
23 e chrétien prenne position en présence des partis politiques . S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau
24 la promesse d’être sauvés de son empire. L’action politique nous est nécessaire, comme manger, travailler et penser, mais jamais
25 ger, travailler et penser, mais jamais un système politique ni aucune synthèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que perso
26 en tant que vocations. Surtout, jamais un succès politique ne pourra, pour nous, se confondre avec un progrès de salut. Principe
27 onfondre avec un progrès de salut. Principe d’une politique du pessimisme actif. Une phrase de Kierkegaard résume, à mon sens, le
28 fondement et la seule direction possible de toute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collect
29 et devra collaborer avec tous les « mouvements » politiques qui revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l
30 voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en politique  : une révolution sans illusions. II. Qu’avons-nous fait ? Le le
31 émoignent avec évidence. Mais, d’autre part, le «  politique d’abord » de Maurras, l’insistance mise sur la forme de l’État, parai
32 réalisme ? La plupart des tentatives sociales ou politiques que je vois s’esquisser parmi nous me paraissent pécher par une visio
33 vocation particulière, elle tend à échapper à la politique et sort du domaine de cette enquête. Dans la mesure où elle devient l
34 ici : elle marque le pôle du refus, dans notre «  politique du pessimisme actif ». Je voudrais décrire maintenant une attitude co
35 i contre le préjugé le plus nocif de la mentalité politique française. C’est un volume entier qu’il faudrait consacrer à la criti
36 de base : Spirituel d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile d’indiquer rapidement le principe de co
37 t d’autre part à une conception de l’organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste, ou mieux communaliste. L’assi
38 uer un rôle de plus en plus important dans la vie politique et intellectuelle de la France et, par là même, à influencer toutes n
39 ves, et ce n’est pas l’affirmation d’une position politique qui permettra de « faire la France protestante ». Je croirais davanta
40 organe La Revue du siècle, etc. 16. Illustration politique  : à tout système qui tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’
41 Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques  », Le christianisme social, Paris, n° 6, juillet-août 1934, p. 49-58.
5 1935, Articles divers (1932-1935). Lettre à la rédaction de Commune (mai 1935)
42 re vous sauriez : 1° que je combats violemment la politique de l’Église (chap. 7) ; 2° que je suis protestant. (Pour vos « curés 
43 , p. 1059. Publiée en réponse à une recension de Politique de la personne parue dans la livraison de mars 1935 de la même revue