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res, que d’écoles philosophiques, que de théories
politiques
. Ainsi les mots n’ont plus le même sens pour les intellectuels et pou
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t des débats qui nous occupent, qu’il s’agisse de
politique
, de religion ou de littérature, nous offrent l’image d’un jeu dont le
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e. Voilà les instruments du jeu philosophique, ou
politique
que nous sommes en train de jouer, écrivains ou lecteurs, citoyens ou
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natale, clocher, etc. D’où l’embrouillamini de la
politique
et des partis, et la confusion meurtrière de termes dangereusement ch
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elle du langage. La presse, la radio, l’éloquence
politique
et les ouvrages populaires à grand tirage, voilà tout un domaine que
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mesure ! « Slogans » publicitaires, mots d’ordre
politiques
, tels sont les ersatz pitoyables que nous proposent l’Argent et l’Éta
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des masses européennes, quel que soit leur régime
politique
. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme réel et pers
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la conversation courante ; tandis que les débats
politiques
ou électoraux abondent en confusion de cette espèce et s’en nourrisse
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des dépendances financières ou des partisanneries
politiques
qui est celui de la presse française, rend à peu près impossibles une
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bulletin se divise en trois parties 1° une partie
politique
positive : documentation objective, condensée, sans commentaire, ni a
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sse d’opinion, en donnant chaque fois les raisons
politiques
ou financières de telle campagne et aussi de tel silence. Cette parti
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Ceux-ci n’entendent nullement impliquer la ligne
politique
propre des mouvements auxquels ils appartiennent, dans une entreprise
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que la culture fait le trottoir. Et que c’est la
politique
qui s’est chargée de réglementer à sa manière la prostitution des mot
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’état présent du langage, de la culture, et de la
politique
, on peut être à peu près certain que ces deux messieurs défendent en
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Alors qu’elles sont, en fait, l’un et l’autre. La
politique
actuelle s’occupe bien moins des faits que des mystiques dont on se s
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droite ; patrie, autorité et liberté à gauche. La
politique
a prostitué le langage. La culture n’a pas été assez forte pour inter
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r leur acception commune, se trouve ruinée par la
politique
. Et que la politique, qui a tourné en mystique, parle pour ne rien di
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une, se trouve ruinée par la politique. Et que la
politique
, qui a tourné en mystique, parle pour ne rien dire ou pour dire autre
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Écrivons pour montrer qu’il n’est pas de problème
politique
plus urgent que celui des mots ; et qu’il n’est pas de problème cultu
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est pas de problème culturel qui ne dépende de la
politique
. Cela revient à écrire, si l’on me comprend, pour éduquer la méfiance
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e déterminée, des intentions morales, sociales ou
politiques
. (J’excepte deux ou trois auteurs marxistes.) Et, cependant, leur inf
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gle le jeu des relations humaines et les opinions
politiques
). Le marxisme traite tout cela de nuances vaines, d’illusions, voire
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rale, un art et une métaphysique ! Problème de la
politique
actuelle : sera-t-elle l’affaire du meilleur statisticien, ou au cont
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role au Cercle d’hommes, citent des livres sur la
politique
. 12 novembre 1934 J’ai relevé quelques chiffres dans un ouvrage sur A
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arlé avec plusieurs jeunes gens. Quelles opinions
politiques
, dans ce cercle ? — Il y a de tout. Le quincaillier est royaliste, un
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croit plus ni à Dieu ni à diable et à peine à la
politique
, l’hiver est « pourri », la « pulmonie » fait des ravages, et ces coc
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ent, à entrer à l’Académie, voire à jouer un rôle
politique
: pour faire figure, pour acquérir une situation bien définie dans le
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ur moi, c’est un fasciste ! Toutes nos confusions
politiques
résumées dans cette petite phrase ! Je me dis : c’est bien ma faute.
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obisme antibourgeois ou prolétarien, de méfiances
politiques
, d’arrière-sentiments religieux, de rancunes, de souvenirs… On ne peu
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éactionnaire ». À la prochaine enquête sur l’état
politique
de la France, je me promets de répondre par cette simple déclaration
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s — bourgeois ou intellectuels — qui détestent la
politique
et la combine électorale. Au lieu de quoi on pervertit les révoltes l
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n peu partout dans la province). Et puis « leur »
politique
, parlez-moi de « leurs combines » — il n’y a rien à y comprendre. Dan
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’avais éprouvé un pareil plaisir, du point de vue
politique
et administratif. Dans son poème, il raille impitoyablement les réuni
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t penser de la poésie, mais pour ce qui est de la
politique
, je m’en porte garant, c’est parfaitement vrai. Voilà qui donne tout
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ages déjà remarqués : Penser avec les mains et
Politique
du personnalisme [sic], M. Denis de Rougemont vient d’illustrer ce q
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t je n’ai pas à porter, ici, un jugement d’allure
politique
. Mais ce qui est grave, c’est de voir tant d’intellectuels défendre c
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l’eût empêché de subir le sort fatal des révoltes
politiques
: il eût revêtu les formes du pouvoir déposé51 et renvoyant à des tem
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sme n’est justiciable, en soi, que d’une critique
politique
, économique, historique, etc.55 Et je ne vois pas que le chrétien com
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que le bien naît du parfait. D’une conséquence
politique
de la foi Je m’adresserai maintenant aux chrétiens déclarés. J’en
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ils ont un souci suffisant des suites sociales et
politiques
qu’implique en fait leur attitude ? Et je pense en particulier aux me
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ctiviste ». Pourquoi refusent-ils de s’occuper de
politique
? Comment se fait-il qu’un grand nombre d’entre eux s’en désintéresse
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es plans de l’activité humaine, y compris le plan
politique
, ils ne répondront pas au défi du marxisme, qui s’en trouvera justifi
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uvera justifié pour autant. Je ne crois pas à une
politique
chrétienne, déduite une fois pour toutes de la théologie. Mais je cro
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érité, entre en conflit avec certaines structures
politiques
, et contribue, par son action la plus intime, à la création d’autres
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n ne peut pas approuver, comme chrétien, la forme
politique
du communisme63. Il lui faut donc en préparer une autre, et prendre e
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ire sa spécialité, en vertu de notre carence : la
politique
, nos affaires, nos intérêts dits matériels, et ceux des autres ! Exem
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etc. Mais je dis qu’en tant qu’ils approuvent la
politique
de Staline et ses moyens, connus de tous, ils approuvent le mensonge
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tes les œuvres d’une nation, tant matérielles que
politiques
et spirituelles65. L’histoire des civilisations nous offre certes d’a
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réduit à leurs justes proportions les thèses des
politiques
nationalistes. Le drame est bien plus vaste que ne peuvent le concevo
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a jamais à « utiliser » Kierkegaard pour des fins
politiques
et temporelles. Il se dresse, au seuil de l’époque comme la plus form