1 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
1 controverses théologiques mêlées à des questions politiques . Exemples : La poésie des troubadours, née dans la seconde partie du
2 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
2 ent donc relégués dans une opposition sans portée politique , spectateurs irrités de la vie américaine, disciples réticents de nos
3 rire des textes d’information et des commentaires politiques , diffusés par ondes courtes vers la France et retransmis de Londres p
3 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
4 , par conséquent, dont tiennent compte nos débats politiques . Ces derniers sont centrés sur des questions de partis et de partis p
5 t parfaitement naturel que nous aimions parler de politique . Il est parfaitement naturel que nos discussions se passionnent dans
6 vies : s’en occuper serait s’occuper vraiment de politique . Car il n’y a plus à proprement parler de politique pratique, sérieus
7 litique. Car il n’y a plus à proprement parler de politique pratique, sérieuse et efficace, sinon dans le cadre planétaire. Hitle
8 bases spirituelles aux États-Unis, manque d’ordre politique en Asie, manque de foi et d’espoir en Europe. Je dis bien que notre p
9 ermés dans les cloisons étanches de leur autarcie politique  ; parce que l’Europe sans elle s’enfoncerait encore plus dans sa névr
4 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
10 définitions. Il est vain de parler des problèmes politiques , si l’on ne s’est pas entendu d’abord sur une certaine idée de l’homm
11 abord sur une certaine idée de l’homme. Car toute politique implique une certaine idée de l’homme, et contribue à promouvoir un c
12 nsions avec Hitler que l’homme n’est qu’un soldat politique totalement absorbé par le service de la communauté. Car alors, nous i
13 qui favorisent trois types différents de régimes politiques , et sont en retour favorisés par eux. À l’homme considéré comme pur i
14 urs la tyrannie. À l’homme considéré comme soldat politique , totalement engagé mais non libre, correspond le régime totalitaire.
15 entre l’individu sans responsabilité et le soldat politique sans liberté. Car la personne, c’est l’homme réel, et les deux autres
16 n malentendu fondamental, que l’exemple de la vie politique suisse illustre très clairement. En effet, les mots fédération et féd
17 évenait de rationaliser les principes de leur vie politique . Il est incontestable, en effet, que l’idée fédéraliste n’a pas cessé
18  ; elle était la vie du civisme et de la pratique politique des Suisses. C’est le défi que représente l’esprit totalitaire, qui l
19 fédéraliste fut promptement détourné au profit de politiques d’hégémonie. Toutefois ce sentiment ne cessait pas de croître et de s
20 nations, les régions économiques, les traditions politiques  ; et c’est les arranger selon leurs caractères particuliers, qu’il s’
21 aucoup plus efficace, dans les coutumes de la vie politique et culturelle, où l’on voit la Suisse romande et la Suisse italienne
22 formée d’une multitude de groupes et d’organismes politiques , administratifs, culturels, linguistiques, religieux, qui n’ont pas l
23 ainsi, c’est la vitalité civique d’un peuple. Une politique fédéraliste soucieuse de se mouler sur la réalité toujours complexe,
24 e gouverne. Elle exige beaucoup plus de vrai sens politique . Finalement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique fédé
25 lement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, la politi
26 a politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, la politique par excellence — c’est-à-dire l’art d’organi
27 ’est rien d’autre que la politique tout court, la politique par excellence — c’est-à-dire l’art d’organiser la cité au bénéfice d
28 ans le monde du xxe siècle, que deux camps, deux politiques , deux attitudes humaines possibles. Ce ne sont pas la gauche et la dr
29 es par une fiche de mobilisation professionnelle, politique , et finalement militaire. Le totalitarisme est simple et rigide, comm
30 prise de position générale, aussi bien en matière politique qu’en matière philosophique. Cette conception du fédéralisme intégral
5 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
31 pas Truman qui s’occupe d’autre chose, et dont la politique a autant de rapports avec les vomissements décrits par un Miller, que
32 e fait de la volonté du peuple américain et de la politique de ses chefs. p. « La balance n’est pas égale entre les États-Unis
6 1947, Articles divers (1946-1948). La liberté dans l’amour [Réponse à une enquête] (novembre 1947)
33 imaginons pour le réaliser — religions, éthiques, politiques , puis sciences — se confondent un beau jour avec une tyrannie. De mêm
34 de vivre à leur guise, jouissent des mêmes droits politiques et économiques que les autres. D’une manière générale, les sanctions
35 l’armée, la fraude fiscale, ou certaines opinions politiques même non déclarées publiquement. Nous sommes loin des sociétés qui la
7 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
36 eufs de ce siècle, les uns techniques, les autres politiques . Si tout le monde ne le voit pas d’un coup d’œil, c’est que « l’homme
37 ces faits matériels vient s’ajouter le grand fait politique des deux empires, qui ont un air de vouloir se partager le monde. En
38 s libertés américaines. Un régime qui traduise en politique , dans l’économie et les mœurs, l’idée de l’homme commune aux peuples
39 ’Europe : ni l’individu sans devoirs ni le soldat politique sans droits, mais la personne à la fois libre et engagée, l’homme qui
40 ocratique. Le refus sur deux fronts n’est pas une politique . Quand il est autre chose que l’effet naturel d’une grande affirmatio
41 ger sans les tuer, les diversités de tous ordres ( politiques aussi bien qu’économiques) dans un corps, non dans un carcan. Ce qui
42 dans un corps, non dans un carcan. Ce qui est la politique par excellence, n’en déplaise aux sectaires de tous bords. La véritab
8 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
43 combattaient, passée dans notre siècle à l’action politique au lendemain de la révolution russe, puis sous le régime hitlérien, e
44 n parti. Tout ce qu’a perdu la religion, c’est la politique qui le gagne. Admirable libération ! Insistons fortement sur ce trait
45 anatisme d’aujourd’hui n’est plus religieux, mais politique . L’idée que « la fin justifie les moyens » n’est plus jésuite, mais l
46 x de l’avant-garde ou qui se donnent pour tels en politique . Ce qui est nouveau, c’est de le voir défendu par ceux-là mêmes dont
47 rtant le capitalisme industriel et le libéralisme politique , qui ont fait fortune en Amérique, venaient d’Europe ; comme en venai
48 s la vie de la culture, comme dans les structures politiques , les mêmes tensions fondamentales, je les nommerai : fédéralistes. Ic
49 isins soviétiques leur sens aigu des implications politiques de toute pensée, même gratuite d’apparence. Demandons-nous ce que nou
50 s autrement sur le plan de la communauté et de la politique des nations. Ici, l’équilibre vivant doit s’établir entre les groupes
51 notre second office est l’invention de structures politiques du type fédéraliste, seules créatrices de paix et seules capables de
52 ns une certaine mesure, qui est celle du réalisme politique , et il fallait tout de même que ce fût dit ici, la question de l’aven
9 1947, Articles divers (1946-1948). L’opportunité chrétienne (1947)
53 entée. Il s’agit que nos théologiens adoptent une politique d’intervention, et non de vertueuse indignation, à l’égard des écoles
54 Que l’Église affirme avec force, dans le domaine politique , la Transcendance de son chef, contre tous les absolutismes nationaux
55 de ce qui transcende nos attachements nationaux, politiques et raciaux. Et c’est pourquoi le mouvement œcuménique revêt une impor
56 quoi le mouvement œcuménique revêt une importance politique capitale dans notre siècle : il peut offrir le modèle même d’une unio
10 1948, Articles divers (1946-1948). Les deux blocs ? Il n’en existe qu’un (9 janvier 1948)
57 ts, elle a ses troupes disciplinées, elle fait sa politique jusque dans nos communes : tandis que les USA n’ont que des sympathie
58 s’est penché, dès sa maturité, sur les problèmes politiques de notre temps. Auteur de plusieurs ouvrages politico-philosophiques 
59 de plusieurs ouvrages politico-philosophiques : Politique de la personne , Penser avec les mains (1933), L’Amour et l’Occide
11 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
60 ersonne humaine ; ne voulut-il pas instaurer une Politique de la personne  ? Et, pour mieux préciser encore sa position, ne nous