1 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
1 immédiats de nous unir sont d’ordre économique et politique , il n’est pas moins certain que l’unité de l’Europe est essentielleme
2 eloppement de l’industrie, ou de certaines visées politiques . Ce sont les chefs du parti au pouvoir, les dirigeants de l’économie
3 t la culture qui exprime le sens humain de la vie politique et de l’économie ; c’est elle qui vise à les influencer, et permet de
4 os patries incapable de sauvegarder son autonomie politique , ou d’assurer son existence économique. Cet individualisme national,
2 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
5 tions qui la composent se voit menacée d’annexion politique ou de colonisation économique, par l’un des deux empires qui se dispu
6 d’en faire une unité qui puisse peser sur le plan politique Cela « soulève », comme on dit, quelques difficultés. On nous dit : q
7 nité de l’Europe ? Est-ce que c’est culturel ? ou politique  ? ou économique ? Très bons sujets d’articles ou même de thèses, et j
8 e Kafka, et c’est aussi ces paysans ahuris par la politique qui vient des villes, ceux qu’ont décrit nos amis italiens Silone et
9 contradictoires, et je ne sais combien de partis politiques , de styles, d’écoles qui s’anathématisent, et d’expériences économiqu
10 nt d’une préalable mise au pas, intellectuelle ou politique , d’une unification des mœurs et des doctrines, ou du triomphe d’une i
11 s à défaut d’une idéologie, il existe une méthode politique , qui nous paraît prédestinée à surmonter la crise européenne : c’est
12 e composer en vivant équilibre. Ainsi sur le plan politique  : autonomie et solidarité, ou encore : libertés locales et pouvoir ce
13 la même. Qu’il s’agisse de contrats privés ou de politique générale, d’économie ou d’esthétique, le problème restera toujours d’
3 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
14 t transitoire dans la marche vers d’autres formes politiques et sociales, presque impossibles à prévoir aujourd’hui, mais dont il
15 Dans ce sens, il nous sera permis de dire que la politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, au sens l
16 a politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, au sens le plus légitime de ce mot. Elle est donc l’antit
17 nsciemment les principales décisions de notre vie politique pendant des siècles, et qu’elle a finalement pris forme et force de l
18 Comme la vie même — étant la vie de notre praxis politique — elle allait sans dire, jusqu’ici. La nécessité présente de l’afferm
19 oup plus efficace, dans les coutumes de notre vie politique et culturelle, où l’on voit la Suisse romande ou la Suisse italienne
20 . La Suisse est formée d’une multitude de groupes politiques , culturels, administratifs, linguistiques, religieux, qui n’ont pas l
21 alité civique d’un peuple qu’on écrase ainsi. Une politique fédéraliste, telle qu’on vient de la décrire, suppose infiniment plus
22 ourquoi je disais plus haut qu’elle représente la politique par excellence. Et c’est pourquoi je vois en elle le seul avenir poss
4 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
23 nt ou refusent d’imaginer beaucoup de nos meneurs politiques  : ils voient les conditions de leur victoire, mais non ses suites.2)
24 acceptable, tantôt se disperse entre vingt sectes politiques contradictoires, tantôt se crispe en tyrannies, qui sont des désordre
25 les visas, devises, affidavits, etc.) La passion politique draine et enflamme nos facultés irrationnelles, superstitions et préj
26 nt en friche le champ des passions (nationalisme, politique partisane). Les passions s’emparent de la technique et provoquent la
27 ondons au challenge des passions nationalistes et politiques par une organisation mondiale contrôlant effectivement les armes atom
5 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
28 tions qui la composent se voit menacée d’annexion politique ou de colonisation économique, par l’un des deux empires qui se dispu
29 d’en faire une unité qui puisse peser sur le plan politique . Cela « soulève », comme on dit, quelques difficultés. On nous dit :
30 nité de l’Europe ? Est-ce que c’est culturel ? ou politique  ? ou économique ? Très bons sujets d’articles ou même de thèses — et
31 e Kafka, et c’est aussi ces paysans ahuris par la politique qui vient des villes, ceux qu’ont décrit nos amis italiens Silone et
32 contradictoires, et je ne sais combien de partis politiques , de styles, d’écoles qui s’anathématisent, et d’expériences économiqu
33 nt d’une préalable mise au pas, intellectuelle ou politique , d’une unification des mœurs et des doctrines, ou du triomphe d’une i
34 s à défaut d’une idéologie, il existe une méthode politique , qui nous paraît prédestinée à surmonter la crise européenne : c’est
35 e composer en vivant équilibre. Ainsi sur le plan politique  : autonomie et solidarité, ou encore : libertés locales et pouvoir ce
36 la même. Qu’il s’agisse de contrats privés ou de politique générale, d’économie ou d’esthétique, le problème restera toujours d’
6 1949, Articles divers (1948-1950). Le Centre européen de la culture aura son siège en Suisse (7 juillet 1949)
37 rer sa survivance économique, et son indépendance politique et civique, déjà fortement compromise. Cette Europe sur la défensive,
38 toutes les constructions économiques, juridiques, politiques et sociales, dont chacun reconnaît l’urgence et que le Mouvement euro
39 e moment, notre pleine participation aux conseils politiques du continent. Et pourtant, nul ne songe à défendre un isolationnisme
40 rte ! Car à mesure que se réalisent les objectifs politiques du Mouvement (le Conseil de l’Europe étant acquis), à mesure que la f
7 1949, Articles divers (1948-1950). La liberté religieuse à l’école (2e semestre 1949)
41 uggère aucun élément passionnel, aucune idéologie politique , il m’a paru poser le plus clairement possible la question de princip
42 ire d’ajouter qu’il en va de même pour nos droits politiques et civiques ? On ne peut sauver la liberté, dans notre monde, qu’en s
8 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
43 que, de science pure ou d’industrie, de doctrines politiques ou de procédés de construction, le monde entier porte aujourd’hui les
44 toutes les constructions économiques, juridiques, politiques et sociales, dont chacun reconnaît l’urgence, et que le Mouvement eur
45 art d’action, assumer conjointement les décisions politiques , juridiques ou sociales, qui seront prises par nos comités, pour être
9 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
46 Tandis que s’esquissent, à Strasbourg, les cadres politiques de l’Europe unie, il est grand temps de définir la visée, la portée h
47 nnerai un projet d’Institut européen des sciences politiques et sociales ; et ce projet surtout d’un Fonds européen pour les reche
10 1950, Articles divers (1948-1950). Il est impossible de sauver l’Europe sans sauver sa culture (5 août 1950)
48 mmunauté. Si l’Europe est réduite à l’impuissance politique , si elle est colonisée par l’Amérique, ce qu’elle désire parfois, ou
49 ur eux cela signifie dictature. Pour nous liberté politique . p. « Il est impossible de sauver l’Europe sans sauver sa culture »
11 1950, Articles divers (1948-1950). Préface à Le Problème de l’union européenne d’Olivier Philip (1950)
50 e l’union économique du continent exige son union politique . Voilà, me semble-t-il, une manière implicite d’affirmer que l’Économ
51 bien que ce règne est né d’une réaction contre la politique de l’éloquence (qu’on appelle, par erreur, doctrinaire). Mais il tend
52 is il tend, si l’on n’y prend garde, à évacuer la politique , au sens légitime de ce terme. Il tend à substituer, en fait, les Pou
53 man, parce qu’il est né d’une décision proprement politique , pourra marquer, s’il aboutit, le point de renversement d’une attitud
54 mené la lutte pour le Pacte et pour une Autorité politique supranationale. S’ils sont parfois considérés comme des empêcheurs de