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immédiats de nous unir sont d’ordre économique et
politique
, il n’est pas moins certain que l’unité de l’Europe est essentielleme
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eloppement de l’industrie, ou de certaines visées
politiques
. Ce sont les chefs du parti au pouvoir, les dirigeants de l’économie
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t la culture qui exprime le sens humain de la vie
politique
et de l’économie ; c’est elle qui vise à les influencer, et permet de
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os patries incapable de sauvegarder son autonomie
politique
, ou d’assurer son existence économique. Cet individualisme national,
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tions qui la composent se voit menacée d’annexion
politique
ou de colonisation économique, par l’un des deux empires qui se dispu
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d’en faire une unité qui puisse peser sur le plan
politique
Cela « soulève », comme on dit, quelques difficultés. On nous dit : q
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nité de l’Europe ? Est-ce que c’est culturel ? ou
politique
? ou économique ? Très bons sujets d’articles ou même de thèses, et j
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e Kafka, et c’est aussi ces paysans ahuris par la
politique
qui vient des villes, ceux qu’ont décrit nos amis italiens Silone et
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contradictoires, et je ne sais combien de partis
politiques
, de styles, d’écoles qui s’anathématisent, et d’expériences économiqu
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nt d’une préalable mise au pas, intellectuelle ou
politique
, d’une unification des mœurs et des doctrines, ou du triomphe d’une i
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s à défaut d’une idéologie, il existe une méthode
politique
, qui nous paraît prédestinée à surmonter la crise européenne : c’est
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e composer en vivant équilibre. Ainsi sur le plan
politique
: autonomie et solidarité, ou encore : libertés locales et pouvoir ce
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la même. Qu’il s’agisse de contrats privés ou de
politique
générale, d’économie ou d’esthétique, le problème restera toujours d’
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t transitoire dans la marche vers d’autres formes
politiques
et sociales, presque impossibles à prévoir aujourd’hui, mais dont il
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Dans ce sens, il nous sera permis de dire que la
politique
fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, au sens l
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a politique fédéraliste n’est rien d’autre que la
politique
tout court, au sens le plus légitime de ce mot. Elle est donc l’antit
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nsciemment les principales décisions de notre vie
politique
pendant des siècles, et qu’elle a finalement pris forme et force de l
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Comme la vie même — étant la vie de notre praxis
politique
— elle allait sans dire, jusqu’ici. La nécessité présente de l’afferm
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oup plus efficace, dans les coutumes de notre vie
politique
et culturelle, où l’on voit la Suisse romande ou la Suisse italienne
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. La Suisse est formée d’une multitude de groupes
politiques
, culturels, administratifs, linguistiques, religieux, qui n’ont pas l
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alité civique d’un peuple qu’on écrase ainsi. Une
politique
fédéraliste, telle qu’on vient de la décrire, suppose infiniment plus
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ourquoi je disais plus haut qu’elle représente la
politique
par excellence. Et c’est pourquoi je vois en elle le seul avenir poss
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nt ou refusent d’imaginer beaucoup de nos meneurs
politiques
: ils voient les conditions de leur victoire, mais non ses suites.2)
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acceptable, tantôt se disperse entre vingt sectes
politiques
contradictoires, tantôt se crispe en tyrannies, qui sont des désordre
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les visas, devises, affidavits, etc.) La passion
politique
draine et enflamme nos facultés irrationnelles, superstitions et préj
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nt en friche le champ des passions (nationalisme,
politique
partisane). Les passions s’emparent de la technique et provoquent la
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ondons au challenge des passions nationalistes et
politiques
par une organisation mondiale contrôlant effectivement les armes atom
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tions qui la composent se voit menacée d’annexion
politique
ou de colonisation économique, par l’un des deux empires qui se dispu
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d’en faire une unité qui puisse peser sur le plan
politique
. Cela « soulève », comme on dit, quelques difficultés. On nous dit :
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nité de l’Europe ? Est-ce que c’est culturel ? ou
politique
? ou économique ? Très bons sujets d’articles ou même de thèses — et
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e Kafka, et c’est aussi ces paysans ahuris par la
politique
qui vient des villes, ceux qu’ont décrit nos amis italiens Silone et
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contradictoires, et je ne sais combien de partis
politiques
, de styles, d’écoles qui s’anathématisent, et d’expériences économiqu
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nt d’une préalable mise au pas, intellectuelle ou
politique
, d’une unification des mœurs et des doctrines, ou du triomphe d’une i
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s à défaut d’une idéologie, il existe une méthode
politique
, qui nous paraît prédestinée à surmonter la crise européenne : c’est
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e composer en vivant équilibre. Ainsi sur le plan
politique
: autonomie et solidarité, ou encore : libertés locales et pouvoir ce
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la même. Qu’il s’agisse de contrats privés ou de
politique
générale, d’économie ou d’esthétique, le problème restera toujours d’
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rer sa survivance économique, et son indépendance
politique
et civique, déjà fortement compromise. Cette Europe sur la défensive,
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toutes les constructions économiques, juridiques,
politiques
et sociales, dont chacun reconnaît l’urgence et que le Mouvement euro
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e moment, notre pleine participation aux conseils
politiques
du continent. Et pourtant, nul ne songe à défendre un isolationnisme
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rte ! Car à mesure que se réalisent les objectifs
politiques
du Mouvement (le Conseil de l’Europe étant acquis), à mesure que la f
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uggère aucun élément passionnel, aucune idéologie
politique
, il m’a paru poser le plus clairement possible la question de princip
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ire d’ajouter qu’il en va de même pour nos droits
politiques
et civiques ? On ne peut sauver la liberté, dans notre monde, qu’en s
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que, de science pure ou d’industrie, de doctrines
politiques
ou de procédés de construction, le monde entier porte aujourd’hui les
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toutes les constructions économiques, juridiques,
politiques
et sociales, dont chacun reconnaît l’urgence, et que le Mouvement eur
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art d’action, assumer conjointement les décisions
politiques
, juridiques ou sociales, qui seront prises par nos comités, pour être
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Tandis que s’esquissent, à Strasbourg, les cadres
politiques
de l’Europe unie, il est grand temps de définir la visée, la portée h
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nnerai un projet d’Institut européen des sciences
politiques
et sociales ; et ce projet surtout d’un Fonds européen pour les reche
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mmunauté. Si l’Europe est réduite à l’impuissance
politique
, si elle est colonisée par l’Amérique, ce qu’elle désire parfois, ou
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ur eux cela signifie dictature. Pour nous liberté
politique
. p. « Il est impossible de sauver l’Europe sans sauver sa culture »
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e l’union économique du continent exige son union
politique
. Voilà, me semble-t-il, une manière implicite d’affirmer que l’Économ
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bien que ce règne est né d’une réaction contre la
politique
de l’éloquence (qu’on appelle, par erreur, doctrinaire). Mais il tend
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is il tend, si l’on n’y prend garde, à évacuer la
politique
, au sens légitime de ce terme. Il tend à substituer, en fait, les Pou
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man, parce qu’il est né d’une décision proprement
politique
, pourra marquer, s’il aboutit, le point de renversement d’une attitud
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mené la lutte pour le Pacte et pour une Autorité
politique
supranationale. S’ils sont parfois considérés comme des empêcheurs de