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de nous désarmer. Si vous n’êtes pas dans le camp
politique
qui s’est emparé du mot « paix », vous êtes, nous dit-on, pour la gue
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changes économiques, voire même le jeu des partis
politiques
. L’été dernier, à Strasbourg, un ancien ministre français, déplorant,
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critique et de recherche sans droits civiques et
politiques
et point de paix digne de ce nom sans, à la base et avant tout, un es
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civilisation, de valeurs spirituelles, de formes
politiques
, et même de mœurs. Les conceptions de l’amour, de la révolution, des
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se fussent-ils résignés, dans leur pays, à l’état
politique
existant. Byron, à cet égard, serait l’exemple extrême, qui meurt pou
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de feu, et qui demandent bien moins de conviction
politique
que d’audace ou de discipline, de goût du sacrifice ou de volonté de
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entente profonde : ils entrent en conflit avec la
politique
des pouvoirs établis dans leur patrie (ou en son nom), ceux-là mêmes
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tous les faux-fuyants que nous offrent les causes
politiques
, le romantisme religieux, et les grands mots tels que Révolte et Conf
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nt aussi son alibi. Du point de vue de nos débats
politiques
, pour se borner à un problème brûlant, qu’est-il possible d’inférer d
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’autorité, tout l’opposait à la dictature et à la
politique
collectiviste. Que reste-t-il à faire pour un tel homme ? Je le cite
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el homme ? Je le cite encore : « Les idéaux d’une
politique
sont de ces choses qui vous montent à la tête : leur traduction en te
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encontré de plus honnête et dévoué que nos hommes
politiques
— mais je me ferais plutôt balayeur. Un nihilisme décent, c’est ce qu
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ne voie pas là une dérobade devant le grand choix
politique
de ce siècle : démocratie ou totalitarisme. Ces petites phrases d’un
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pas un pamphlétaire irresponsable, c’est un homme
politique
avisé et mieux averti que quiconque, Paul-Henri Spaak en l’occurrence
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out le reste est affaire d’ingénieurs ou d’hommes
politiques
et ne nous intéresse pas ici. ⁂ Je voudrais maintenant vous présenter
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ent pas des professeurs d’éloquence ni des hommes
politiques
, mais des écrivains, des explorateurs, des cinéastes, des pédagogues,
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ent toujours à travers l’histoire nos grands amis
politiques
, nous risquons fort de perdre notre autonomie extérieure ? Quels sont
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nt toujours à travers l’histoire, nos grands amis
politiques
» ? Certes non ! Ce serait, pour le coup, renoncer à notre neutralité
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et la longue conclusion forment ensemble un essai
politique
dont je ne vois pas encore l’égal dans notre époque. Il en est de plu
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e la soumettre » et à la Russie « dont le système
politique
comporte une destruction du sien », mais encore « à elle-même… aux id
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aincu n’était pas de l’espèce des militants d’une
politique
. Ce moraliste voulait d’abord comprendre : pudeur ou foi dans la seul
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n d’une doctrine personnaliste dont la traduction
politique
est, à mes yeux, le fédéralisme. J’ai participé au lancement des revu
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poser à Hegel, préférant, en philosophie comme en
politique
, la tension et le drame au système et à la synthèse. En 1938, j’ai pu
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Comme j’hésitais à intervenir dans une situation
politique
que je n’avais pu suivre que de très loin, il me dit : « Vous n’avez
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française. Je pense non seulement à l’instabilité
politique
de la France, mais aussi aux difficultés qu’elle éprouve à liquider l
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e que vous êtes partisan des efforts pour l’union
politique
qui se poursuivent à Strasbourg et à Luxembourg ? Naturellement. Je s
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la mer, le ciel, des autos, des livres d’économie
politique
ou le sort des masses, l’énergie nucléaire non seulement n’eût jamais
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ans l’Histoire, ou encore dans nos préoccupations
politiques
, économiques et sociales. Puisqu’il n’est sensible qu’au cœur, c’est-
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langues, de religions, de nationalités, de partis
politiques
et d’intérêts, dans une espèce d’espéranto totalitaire… Cette vision
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. Nos modèles d’organisation de la vie sociale ou
politique
dérivent tous de Rome et de l’Église : au commencement furent la paro
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ression et de nos types d’organisation sociale et
politique
, nos divisions présentes perdent leur profondeur et se révèlent éphém
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ention mondiale qu’ils se sont emparés, et du jeu
politique
, et de l’initiative, et du calendrier de nos propres décisions, nous
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lle ses suites et ses implications, la Communauté
politique
et son élargissement rapide de toute l’Europe. L’enchaînement de ces
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ure interne autant que par la nature des pouvoirs
politiques
qui la contrôlent, l’Armée européenne ne pourra donc servir qu’à des
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e temps, les voici privés sous peine de « nullité
politique
» de la permission de vivre en paix, de « végéter », précise Hegel, d
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ces réelles du siècle, techniques, économiques et
politiques
. Il en résulte que la souveraineté nationale, vis-à-vis de l’extérieu
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suite, l’État est une structure administrative et
politique
, artificielle par définition, rarement influencée et jamais déterminé
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xe siècle, deux types d’esprit et de sensibilité
politique
: les nationalistes (dont les plus conséquents se nomment totalitaire
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ue le sentiment patriotique dénaturé et l’égoïsme
politique
mal compris opposent à l’union de l’Europe ; il est devenu au surplus
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eur contour. Elle conçoit les rapports humains et
politiques
comme un complexe de tensions normales entre des pôles opposés mais v
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a théorie des jeux appliquée par von Neumann à la
politique
et à l’économie, ou de l’organisation technique des entreprises, la s
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e et le pluralisme. Le pluralisme des allégeances
politiques
et spirituelles a toujours été la condition des libertés personnelles
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à une telle école de pensée, d’art ou de doctrine
politique
, proche ou lointaine dans le temps ou l’espace, selon ses goûts et sa
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ns ou des collectivités. Les plus grands penseurs
politiques
du catholicisme et du calvinisme sont unanimes à condamner le nationa
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gerai trois exemples typiques, l’un concernant la
politique
, le second l’économie, le troisième la culture. 1° — Il y a d’abord l
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soulever d’objections. Chacun sait que son régime
politique
est l’un des plus stables du monde, depuis un siècle. Ce que l’on sai
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u régional. Ici, comme sur le plan des structures
politiques
, le fédéralisme va du local à l’européen, non point du national à l’i
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reste à faire (janvier 1955)x Deux événements
politiques
ont absorbé l’attention des Européens et des militants de l’Europe un
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représenté l’exigence immédiate d’une fédération
politique
. C’était pratiquement se rallier à la méthode britannique, dite « fon
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ent qu’il est impossible de résister au fanatisme
politique
sans devenir soi-même fanatique, de lutter contre le fascisme sans ad
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de la paix », qui sont ceux d’une armée et de sa
politique
. L’action du Congrès pour la liberté de la culture, depuis cinq ans,
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orique », L’Information financière, économique et
politique
, Paris, n° 1633, 4 février 1956, p. 6. Propos recueillis par Guy Bech
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é à Genève et s’occupe essentiellement d’économie
politique
. La semaine dernière, il a toutefois retrouvé Paris pour quelques jou
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r d’objections. Tout le monde sait que son régime
politique
est l’un des plus stables au monde, depuis plus d’un siècle. Les part
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ais combien savent comment ce modèle d’un système
politique
fédéral a pris naissance en 1848 ? Une fédération qui garantit leur
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ts, leur impuissance à adopter en temps utile une
politique
commune expliquent la chute soudaine de l’ancienne Confédération deva
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lacables circonstances techniques, économiques et
politiques
. Il en résulte que la souveraineté nationale n’a plus guère d’autre e
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: « Dans les domaines militaires, économiques et
politiques
, les organisations internationales existantes (telles que l’OTAN) pre
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ment fédéraliste : Le Paysan du Danube (1932),
Politique
de la personne (1934), Penser avec les mains (1936), Journal d’un