1
petits États souverains, très variés par la forme
politique
, l’économie, la confession, la langue. Elle dépendait ainsi, à des ti
2
ensembles culturels, religieux, linguistiques ou
politiques
dépassant largement les frontières de ce que l’on nommait les ligues
3
yles qui ne connaissaient ni péages ni frontières
politiques
; et par des traditions communes à tous nos peuples, la grecque, la r
4
, initiateurs l’un de l’économie et l’autre de la
politique
libérales qui allaient marquer tout le xixe siècle. Cinquante ans pl
5
la peinture et le roman. Sommets : la philosophie
politique
et historique, la théologie, la psychologie et la pédagogie, la litté
6
ecins praticiens, guérisseurs d’âme, réformateurs
politiques
ou religieux, négociateurs de grande affaires publiques, théologiens
7
nception d’un but lointain, la vision d’un avenir
politique
au sens large : et ce sont le besoin de puissance et le besoin de lib
8
initiateurs des mouvements de pensée et d’action
politique
, des dispositions dominantes qui déterminent nettement leur type. Pou
9
ette idée de l’homo europaeus dans la conjoncture
politique
d’où allait naître le Mouvement européen. S’agissant de reprendre ici
10
dans les catégories concrètes du présent. Toute
politique
implique une certaine idée de l’homme, et contribue à promouvoir un c
11
et les staliniens que l’homme n’est qu’un soldat
politique
, totalement absorbé par le service de la communauté. Car alors nous s
12
qui favorisent trois types différents de régimes
politiques
, et sont en retour favorisés par eux. À l’homme considéré comme pur i
13
urs la tyrannie. À l’homme considéré comme soldat
politique
, totalement engagé mais non libre, correspond le régime totalitaire.
14
entre l’individu sans responsabilité et le soldat
politique
sans liberté. Car la personne, c’est l’homme réel, et les deux autres
15
n’étant que la projection de la première au plan
politique
, en ce sens précis que les éléments antagonistes qui trouvent leur co
16
onnel, anarchie ou mise au pas tyrannique au plan
politique
; et enfin les vertus sont les mêmes dans les deux cas : liberté et r
17
qu’il faudrait appliquer aux réalités humaines et
politiques
, toujours « mal compassées » comme dit Descartes. C’est un art de com
18
it, observons des exemples réussis de fédérations
politiques
— les États-Unis et la Suisse. Bien que ces régimes se soient formés
19
ou l’État, ou la communauté d’États, ou le parti
politique
, qui agit comme catalyseur de volontés libres, comme maître de sagess
20
elles, religieuses, linguistiques, les traditions
politiques
; et c’est les arranger selon leurs caractères particuliers, qu’il s’
21
aucoup plus efficace, dans les coutumes de la vie
politique
et culturelle, où l’on voit la Suisse romande et la Suisse italienne
22
formée d’une multitude de groupes et d’organismes
politiques
, administratifs, culturels, linguistiques, religieux, qui n’ont pas l
23
écrase ainsi, c’est la vitalité d’un peuple. Une
politique
fédéraliste soucieuse de se mouler sur la réalité, toujours complexe,
24
administre. Elle exige beaucoup plus de vrai sens
politique
. Finalement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique fédé
25
lement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la
politique
fédéraliste n’est rien d’autre que la politique par excellence, c’est
26
a politique fédéraliste n’est rien d’autre que la
politique
par excellence, c’est-à-dire l’art d’organiser la cité au bénéfice de
27
et en même temps, la reconnaissance des capacités
politiques
, économiques et culturelles ménagées par l’union virtuelle, ont réuss
28
n malentendu fondamental, que l’exemple de la vie
politique
suisse illustre très clairement. En effet, les mots fédération et féd
29
isme nous apparaît maintenant comme la traduction
politique
. Ayant défini de la sorte la santé de l’Europe à construire, je ne pe
30
omme européen peut et doit projeter au plan de la
politique
et de l’organisation du continent, pour les décennies à venir ? Et de
31
es relations intercollectives (qui relèvent de la
politique
). Moyens. Union (économie d’énergies) capable de surmonter les tend
32
e complexité sans espoir aux praticiens de la vie
politique
qui se contentent des routines et recettes « réalistes » héritées du
33
rminer conjointement toute vision digne du nom de
politique
, dans l’ère d’universelle interaction inaugurée par la technique occi
34
r à voir maintenant quelles formes d’organisation
politique
seront capables de satisfaire aux doubles exigences que l’on vient d’
35
fédération ait désormais, en tant que telle, une
politique
étrangère commune, signifie que les citoyens d’un de nos petits États
36
de nos petits États ne sont plus à la merci de la
politique
d’un de nos grands États, les entraînant dans une guerre ou une ruine
37
.) La vocation culturelle, sociale, économique et
politique
de l’ensemble européen s’exprime désormais par des décisions fédérale
38
déclaré qu’elle renonçait à la guerre comme moyen
politique
. Pour sa police interne et pour garantir ses membres contre l’extérie
39
n. Il en résulte immédiatement que l’organisation
politique
de l’Europe ne saurait être l’État-nation unifié, ni un système d’all
40
absolument nouvelle, fait l’objet des discussions
politiques
, juridiques, économiques et culturelles les plus vivantes et les plus
41
envisager les divers modes possibles d’une union
politique
, et à supputer les conséquences probables qu’entraînerait une fédérat
42
ope réelle bien différente de celle de nos cartes
politiques
actuelles, avec leurs taches de couleurs strictement emboîtées quoiqu
43
fédérale des régions autonomes se constitue. Une
politique
fédérale de production et de distribution tend à prévoir et régularis
44
. Le citoyen, naguère « démuni de toute influence
politique
appréciable » (Tocqueville) dans le cadre trop vaste et trop rigide d
45
ral s’exercent donc d’abord dans le domaine de la
politique
étrangère, et de la défense. Aucun État membre ne pouvant plus conclu
46
plus restreints ou plus vastes que la communauté
politique
(État ou région) où il est né ; et enfin le libre jeu dans la fédérat
47
e, mais aussi à la rendre incapable d’exercer une
politique
agressive. Un tel ensemble de diversités ne saurait être impérialiste
48
le renonçait à la guerre comme moyen d’imposer sa
politique
commune. Le problème des États neutres, adhérant à la fédération, se
49
dministre les douanes fédérales. Elle élabore une
politique
de production, de répartition intérieure, et d’échanges à l’échelle m
50
écessité de représenter l’ensemble européen. À la
politique
des grands travaux continentaux correspond une politique des « grande
51
ue des grands travaux continentaux correspond une
politique
des « grandes recherches » : le CERN à Genève, dès 1959, « l’Opératio
52
les pays du monde, ont montré la nécessité d’une
politique
commune des Européens dans le domaine de la culture. Débattue et déci
53
rches et de l’enseignement (voir plus loin) cette
politique
est représentée dans le monde par des Relations culturelles européenn
54
e demeurer, en tant qu’État, à l’écart des luttes
politiques
qui se jouent à l’échelle du continent. Ces conditions idéales se tro
55
blèmes. 1. Le fédéralisme est une forme de pensée
politique
spécifiquement européenne qui prend ses sources dans la théologie chr
56
rt, le fédéralisme est une méthode d’organisation
politique
qui a fait ses preuves notamment en Suisse et aux États-Unis et qui e
57
», sinon pour les « idéologues » des vieux partis
politiques
, espèce en régression rapide, d’ailleurs. 3. Les catholiques qui pren
58
les : — unification économique transposée au plan
politique
, — alliance d’États souverains, — fédération ou confédération. Ces pr
59
otre colonialisme ; nécessité, à cet égard, d’une
politique
commune des Européens ; désuétude des souverainetés nationales absolu
60
ern, appliquée à la stratégie, à l’économie, à la
politique
. 4. Cette organisation uniforme et centralisée pouvant d’ailleurs re
61
is qu’à la différence de tous les autres systèmes
politiques
ou philosophiques, il ne cherche pas à les résoudre, à les neutralise
62
le, d’un État, d’un parti, d’un pouvoir clérical,
politique
, ou économique. Il est donc le contraire absolu de tout régime totali
63
en réalité, ceux qui n’admettent aucune diversité
politique
ou culturelle dans la nation, manifestent le même état d’esprit que c
64
passes dans lesquelles se fourvoie l’organisation
politique
du monde moderne proviennent du fait que l’on oublie ces évidences. J
65
alisme n’est pas seulement un mode d’organisation
politique
, le seul régime de coexistence digne du nom. C’est aussi, et c’est mê
66
aucune peine à me traduire en termes d’expérience
politique
très concrète —, tout est dit en principe de ce que nous aurions à di
67
cités ne dépend pas de réalités nationales, donc
politiques
, mais se rattache directement à l’ensemble culturel européen : elle e
68
’une unité bien évidente, à la fois culturelle et
politique
, comme le furent la Sérénissime, les états généraux de Hollande, l’An
69
gue, de confession et de coutumes, mais de régime
politique
, pendant des siècles. C’est ce système, ou pour mieux dire, cette pra
70
édératif. — « Le fédéralisme était une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amériq
71
is qu’à la différence de tous les autres systèmes
politiques
ou philosophiques, il ne cherche pas à les résoudre, à les neutralise
72
capitale ou d’un parti, d’un pouvoir clérical ou
politique
. Il est donc le contraire absolu de tout régime totalitaire, de tout
73
en réalité, ceux qui n’admettent aucune diversité
politique
ou culturelle dans une nation manifestent le même état d’esprit que c
74
passes dans lesquelles se fourvoie l’organisation
politique
du monde moderne proviennent du fait que l’on oublie ces évidences. J
75
alisme n’est pas seulement un mode d’organisation
politique
, le seul « régime de coexistence » digne du nom. C’est aussi, et c’es
76
ar rapport au déroulement des faits et à l’action
politique
militante, la distance nécessaire à la réflexion critique et à la rec
77
e des militants ? Question globale, économique et
politique
au premier chef, elle implique en réalité, quantité de problèmes mora
78
les années 1945 à 1950 va donc aux grandes unités
politiques
, de 200 à 600 millions d’hommes. Dans un tel monde, quel peut être l’
79
t sa prospérité économique ; ni de poursuivre une
politique
étrangère autonome. Que deviennent, dans ces conditions de fait, leur
80
préparé la voie dans les esprits. Puis des hommes
politiques
se proposent pour diriger ce mouvement naissant, qui a peut-être le v
81
de les armements, surtout au prix où ils sont. La
politique
en dépend donc aussi étroitement qu’elle dépend par ailleurs de l’opi
82
ncer, c’est virtuellement modifier les conditions
politiques
de toute l’Europe. Le problème de l’union politique se trouve donc po
83
itiques de toute l’Europe. Le problème de l’union
politique
se trouve donc posé, inéluctablement, à tous nos pays, ne fût-ce que
84
êts et l’opinion, elle débouche enfin sur le plan
politique
. Mais il serait excessif de dire qu’elle y débouche en pleine clarté.
85
n claire et convaincante des solutions proprement
politiques
, qu’il faudra bien donner un jour prochain à la question européenne.
86
e, la solution qui consisterait à étendre au plan
politique
les règles et méthodes de l’intégration déjà réalisée au plan économi
87
est vrai, de « donner forme à la volonté d’union
politique
déjà implicite dans les traités qui ont institué les Communautés euro
88
un jour ou l’autre ce passage de l’économique au
politique
. Ni cette déclaration, ni le traité lui-même, ne fournissent d’indica
89
e fournissent d’indications sur le type de régime
politique
dont l’intégration économique pourrait être la préfigure, ou l’amorce
90
demment la plus conforme à l’expérience de la vie
politique
et civique du pays où nous sommes, et dont je suis, pays que l’on a s
91
s études de méthode et d’évaluation des tendances
politiques
vers l’intégration, réunies dans le nouvel ouvrage qu’il publie ces j
92
s jours-ci : Dimensions européennes de la science
politique
. Enfin, je me propose, pour ma part, d’aborder le problème sur le pla
93
nt que méthode, et pas seulement comme un système
politique
. La plupart nous renvoient de fédéralisme à fédératif et à fédération
94
fédératif. « Le fédéralisme était une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amériq
95
st autre chose qu’une simple recette juridique ou
politique
: il est un des grands types d’aménagement du rapport politique, et p
96
est un des grands types d’aménagement du rapport
politique
, et peut-être plus encore, un des grands styles de vie et de civilisa
97
uelques lumières sur le rôle effectif des utopies
politiques
. La plupart de ces plans sont restés peu connus, voire inconnus de le
98
ve-Kalergi, publié en 1923, n’a entraîné d’action
politique
concrète, et moins encore de résultats. Cependant, ce n’est pas une h
99
s avortés les étymologies vivantes du vocabulaire
politique
européen de la plupart de ses termes de base, tels que : unité, union
100
e nous conduit au cœur des débats idéologiques et
politiques
de l’Europe actuelle. J’inscris donc sur son seuil : nostra res agitu
101
e considérée comme le point de départ de l’action
politique
européenne. En effet, c’est au cours du congrès de Montreux que germe
102
éralisée sur les formes que devra prendre l’union
politique
de l’Europe… Impossible d’omettre, dans ce bref historique, les aspec
103
dominait, et comme on tient pour « réaliste » en
politique
les partis pris de la majorité, le projet d’union de l’Europe passait
104
l un de nos plus célèbres professeurs de sciences
politiques
déclara au sujet du « pool charbon-acier », comme on appelait à l’épo
105
ués par les partisans de l’abstention. Arguments
politiques
. — La neutralité intégrale reste la base de notre indépendance et « l
106
dance et « l’étoile fixe sur laquelle se règle la
politique
étrangère de la Confédération »15. Adhérer à l’union européenne serai
107
re initiative visant à l’union européenne au plan
politique
. Elle ne pourrait qu’y perdre son prestige international. Arguments
108
t distinguer dans les projets d’Europe unie « une
politique
d’unification qui vise à mêler les peuples d’Europe pour éliminer peu
109
uisse dans une Europe unie ou fédérée. Arguments
politiques
. — La neutralité suisse a été garantie « dans les intérêts de l’Europ
110
fois, depuis qu’au xvie siècle ses circonstances
politiques
intérieures l’ont contrainte à se retirer du jeu des puissances milit
111
commun économique en refusant son « prolongement
politique
» — pour rester neutres à tout prix — serait « illusoire » (F. Wahlen
112
La situation internationale actuelle, économique,
politique
et militaire a, en fait, complètement transformé le sens, la portée e
113
ocratie directe », mais uniquement par des motifs
politiques
, qu’elle reste libre d’avancer18. Et ceci nous renvoie au groupe d’ar
114
porte-parole des industriels suisses accuse la «
politique
d’unification » de vouloir « mêler les peuples d’Europe ». Je rappela
115
éraliste, qui renoncerait à la guerre comme moyen
politique
. Une telle Europe reprendrait à son compte ce qui demeure valable et
116
: L’auteur n’hésite pas à parler « d’introversion
politique
» (p. 7) à propos de l’attitude de la Suisse pendant « l’époque de l’
117
es enjeux idéologiques et démystifie les passions
politiques
. C’est donc bien à la technique, en dernière analyse, que nous devons
118
es ancêtres en redingote, qui ne parlaient que de
politique
. Un peu de technique industrielle rudimentaire nous avait écartés de
119
blèmes qui appelleraient en réalité des décisions
politiques
ou morales, tantôt mise en accusation parce qu’elle aurait produit le
120
omposantes aussi désespérément hétérogènes que la
politique
et la morale, l’histoire, et la psychologie d’une vingtaine de peuple
121
tant, un historien mais qui ait été mêlé à la vie
politique
, un idéaliste non exempt de cynisme pour avoir fréquenté les organism
122
ade va loin, elle symbolise toute une philosophie
politique
et sociale. Et j’ai aimé qu’après vingt ans ce meeting de la salle Pl
123
ement civique se borne à décrire les institutions
politiques
prévues par la constitution. C’est à peine si l’on parle de leur fonc
124
européenne se déroberont sous les pas des hommes
politiques
et des économistes. Car avant de « faire l’Europe », il faut « faire
125
êts devait paver le chemin menant à la Communauté
politique
». Il marquait ainsi le passage de l’Idée à l’Action européennes, en
126
nion ou de la fédération, qui est essentiellement
politique
, n’est pas encore abordé par les Six, et n’est même pas posé par les
127
ernements décidés à poursuivre coûte que coûte la
politique
d’hégémonie de leur pays (ou bien celle d’équilibre des « Puissances
128
ofesseurs et commentateurs qui tiennent encore la
politique
pour l’art du possible — quand elle est l’art de créer le possible au
129
partir de ces nations comme des « seules réalités
politiques
existantes » (ainsi que le répète volontiers le général de Gaulle), i
130
leur région, mais de tout un mouvement de pensée
politique
, déjà beaucoup plus large et solidement fondé que je n’osais l’espére
131
spectives qu’il nous invite à explorer, notamment
politiques
et institutionnelles. Des réalisations à ce niveau ne sauraient être
132
donna même son nom à cette forme d’activité : la
politique
! De même que la polis — avec ses autorités collégiales — s’opposa du
133
cole, de la presse, de l’armée, et de l’éloquence
politique
, le dogme de la sacro-sainteté et de l’immortalité de ma nation, et d
134
à ce triomphe verbal. D’autres diront les apports
politiques
, sociaux, économiques et culturels de ce congrès sans précédent : je
135
Haye — conduirait progressivement à l’unification
politique
de l’Europe. Cet espoir, ils l’ont reporté ensuite sur les Communauté
136
ments nationaux pour « faire l’Europe » ? L’union
politique
de l’Europe n’a pas progressé d’un centimètre depuis que Churchill (e
137
t, loin d’amorcer un processus quelconque d’union
politique
, n’atteignent même pas l’objectif minimum de la chute réelle des barr
138
ire remarquer que, entre ce qui a été dit sur une
politique
d’option, et ce qui vient d’être dit sur une politique de dimension,
139
ique d’option, et ce qui vient d’être dit sur une
politique
de dimension, il est facile de retrouver des éléments d’unité. Ce son
140
nie ? Autre chose est de constater que la réalité
politique
de notre temps est encore la nation, autre chose est de s’en félicite
141
nadaptation morbide de l’État-nation aux réalités
politiques
, économiques, techniques et démographiques de notre temps. Ils ne me
142
m d’histoire générale de l’humanité et des formes
politiques
, assez pour rappeler d’où viennent la nation, l’État, et l’État-natio
143
ses du sous-sol, monnaie et programmes scolaires,
politique
et industrie, et les régir à partir d’un centre unique de décision, p
144
leurs citoyens une participation réelle à la vie
politique
. Le problème du petit État dans le monde des grands (titre de la séri
145
onde, et surtout pour résister à la satellisation
politique
ou économique. Mais en même temps, les États-nations unitaires sont t
146
t la plus grave maladie qui puisse miner un corps
politique
. Telle étant la crise présente de l’État-nation, le régime à prescrir
147
seul pas effectif en direction de leur fédération
politique
. Force m’est donc de penser qu’il y a quelque chose d’essentiel dans
148
leur région, mais de tout un mouvement de pensée
politique
, déjà beaucoup plus large et solidement fondé que je n’osais l’espére
149
is aussi à des responsables du Plan, à des hommes
politiques
comme Mendès-France, Pleven, Debré. Parmi les titres caractéristiques
150
éveloppe un véritable mouvement de revendications
politiques
. Les candidats de l’opposition et un parti au moins, le PSU, demanden
151
s de recevoir le manifeste d’un nouveau mouvement
politique
« pour le fédéralisme et le progrès social », où je lis ces quelques
152
donna même son nom à cette forme d’activité : la
politique
! De même que la polis — avec ses autorités collégiales et son régime
153
soins de l’école, de la presse, et de l’éloquence
politique
, le dogme de l’immortalité non seulement de ma nation, mais de la for
154
inculquées tous les classiques de la philosophie
politique
. Catégories de pensée non seulement invétérées jusqu’à se confondre a
155
les de ces mutations de concepts et de catégories
politiques
qu’exige la prise de conscience du phénomène régional opposé au stato
156
tache du territoire, elle « décolle » ; une unité
politique
se définit non plus en termes de limites, mais en termes de rayonneme
157
que cela servirait nos intérêts ». Assez de cette
politique
fondée en fait sur la morale à courte vue qu’illustre l’anecdote du p
158
vie sur deux principes : Méfiance ! Méfiance ! »
Politique
bien typique de la paysannerie, et qui d’ailleurs a contribué à la ré
159
ultiver sa vocation particulière, qui est d’ordre
politique
et culturel, rien ne pourrait empêcher les Suisses de toutes les régi
160
ée qui est capable d’ouvrir les voies de l’avenir
politique
pour l’Europe et le monde, mais mieux que cela : un exemple vécu. 2
161
il pas justement trop difficile de faire l’Europe
politique
sur la base des États-nations ? Pour quelles raisons ne l’a-t-on pas
162
e, dès qu’on aborde le problème de leur structure
politique
. C’est donc ce dernier groupe d’arguments que l’on va tenter d’analys
163
— Tout ce qui relève du domaine public (économie,
politique
, enseignement, fiscalité, défense, tourisme, etc.) doit dépendre d’un
164
l’idée que l’économie est au service des desseins
politiques
d’un État et non de la prospérité de ses citoyens. Aujourd’hui, cette
165
ue et s’exerçant dans tous les domaines clés : le
politique
, l’économique, le social et le culturel — aurait sans doute plus de c
166
provinces et les communes : faute de quoi la vie
politique
abandonne les extrémités pour le centre, et le marasme gagne la natio
167
urope). Il faut aller plus loin. 1° Les pouvoirs
politiques
peuvent très bien adopter la structure proudhonienne, sans que soit p
168
et culturelles. 2° Les modules ou unités de base
politiques
et leurs structures ne sont pas, en principe, superposables aux modul
169
obés l’un par l’autre. Il se peut que les régions
politiques
soient définies demain comme les intersections de « classes » de fait
170
pouvoir économique, doit-il entretenir des visées
politiques
, ou laisser cela à des organes diversifiés fédérant des régions polit
171
la à des organes diversifiés fédérant des régions
politiques
, ou ethniques, ou culturelles d’aires différentes ?52 Savoir quelles
172
de renouer librement des liens du type national,
politique
; non exclusifs, bien entendu, de liens économiques, sociaux ou cultu
173
et ne se seront pas dessaisis, en tant qu’entités
politiques
, des « droits » économiques qu’ils s’arrogent en barons pillards ; et
174
n’y aura pas, au niveau continental, une autorité
politique
fédérale. aa. « Les résistances mentales à l’Europe des régions », L
175
ais au contraire osmose complète entre mon action
politique
et mes livres. Au-delà, donc, de cette diversité des thèmes, il y a c
176
alisme, ouvrage malheureusement assez mal connu,
Politique
de la personne . On peut y lire, en effet, un article qui avait déjà
177
imement, que ce soit d’un point de vue religieux,
politique
ou philosophique. La contestation On ne peut manquer d’être fra
178
t suivant qu’il s’agirait de régions économiques,
politiques
, culturelles. Cela paraît certes compliqué, mais le problème se résou
179
u’un Conseil fédéral établira les grandes options
politiques
. Si vous voulez avoir une vision fédéraliste du monde, nous dit M. de
180
Vous savez sans doute que le Canada a un régime
politique
fédéral ? Est-ce que vous avez étudié le fédéralisme canadien ? Un pe
181
voulez : il y a deux manières de concevoir la vie
politique
et la vie publique. Une vise à la puissance collective ou d’un homme,
182
humaines — que ce soit des réalités religieuses,
politiques
, monétaires, économiques, d’état civil, commerciales, tout ce que vou
183
aits à Luxembourg par Jean Monnet, et des efforts
politiques
qui étaient faits par le Conseil de l’Europe à Strasbourg. Il nous se
184
tudes d’intérêt largement européen : économiques,
politiques
, culturelles. Depuis la fondation de ces centres, est-ce que l’idée d
185
onialisme. Il est certain que la prétention à une
politique
indépendante, au plein sens du terme, ne saurait être soutenue à la r
186
s de l’ère scientifico-technique. Cet échec de la
politique
centralisatrice et unitaire, secrètement obsédée par un rêve d’autarc
187
omies régionales et les diversités religieuses et
politiques
qui sont opprimées par l’État central dont un parti unique s’est empa
188
sa formule. Or je ne vois pas de terme du langage
politique
qui prête à pires malentendus ! Un Français cultivé qui demande à son
189
strent : 1) « Le fédéralisme était une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages. Chateaubriand, Amérique
190
es dans les domaines les plus variés et les moins
politiques
au sens étroit du mot. ⁂ Tout d’abord, trois définitions. Je propose
191
ns ainsi définies constitue ce que je nommerai la
politique
fédéraliste, au sens le plus large du terme. Avant de chercher à quel
192
chercher à quel type d’homme correspond une telle
politique
, et quel type d’homme elle entend préparer ou éduquer, constatons qu’
193
alités métaphysiques ou physiques, esthétiques ou
politiques
. « Ce qui s’oppose coopère et de la lutte des contraires procède la p
194
type de relations, posent donc une société et une
politique
. De même que le modèle trinitaire des conciles sera utilisé par Keple
195
al, Kierkegaard ou Nietzsche, et aux doctrinaires
politiques
comme Rousseau, Tocqueville et Proudhon, mais aussi aux écoles récent
196
vec les autres. 3° Au niveau de la vie civique et
politique
, tout le problème revient à concilier les besoins contraires, mais vi
197
municipale. C’est au niveau de la vie civique ou
politique
— c’est le même mot, selon l’étymologie — que nous allons enfin retro
198
les que la défense, les affaires étrangères et la
politique
économique ou certaines recherches scientifiques) sans léser les droi
199
e siècle. On s’aperçoit alors que le fédéralisme
politique
(intra ou interétatique), seul pris en considération par les auteurs
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st autre chose qu’une simple recette juridique ou
politique
: il est un des grands types d’aménagement du rapport politique et pe
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est un des grands types d’aménagement du rapport
politique
et peut-être plus encore, un des grands styles de vie et de civilisat
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rtance historique40. Nous voici loin de la forme
politique
bonne pour les sauvages dont parlait Littré. Mais loin aussi des défi
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lle doit nécessairement coïncider avec une région
politique
. Pas du tout, ni avec une région linguistique. On peut très bien cont
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miques, linguistiques, universitaires, finalement
politiques
. Les dimensions des diverses régions correspondant à ces divers nivea
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des travaux de l’Académie des sciences morales et
politiques
et comptes rendus de ses séances, Paris, 1969, p. 141-153. Discours p
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pays d’Europe, une indéniable école d’immoralité
politique
. » On y apprend à ne voir « rien de plus beau, rien de plus grand, ri
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s commettent ces crimes qu’ils décorent du nom de
politique
coloniale ». Or ce n’est pas la vraie civilisation qu’on apporte aux