1 1970, Articles divers (1970-1973). Ce que la Suisse peut apporter à l’Europe (19 mars 1970)
1 is caché depuis le début qu’elle avait des visées politiques . La Suisse, pensant que les visées politiques, c’était de l’utopie ou
2 ées politiques. La Suisse, pensant que les visées politiques , c’était de l’utopie ou que c’était dangereux, a voulu se borner à l’
3 ique, elle doit être universitaire, scientifique, politique et culturelle. Car, en fait, si nos peuples ont une possibilité d’uni
4 vivre, que je connaisse. De toutes les doctrines politiques , c’est certainement la plus difficile à expliquer parce que, pour bie
5 proportionner ses interventions sur le plan de la politique étrangère à sa modeste importance… (entendant par là — je pense — le
6 u poids à ses interventions dans le domaine de la politique étrangère, de la politique générale, ce sont les initiatives, les exe
7 dans le domaine de la politique étrangère, de la politique générale, ce sont les initiatives, les exemples qu’il peut donner, le
8 s initiatives qu’il peut prendre. Si l’importance politique d’un pays était mesurée uniquement à sa taille, à l’importance de son
9  L’année 1969 a-t-elle marqué un tournant dans la politique suisse à l’égard de l’Europe ? Cette question, nous sommes en droit d
2 1970, Articles divers (1970-1973). « Un acte de reconnaissance » [à propos du prix Robert Schuman] (24 mars 1970)
10 ! D’abord parce que cette distinction est un prix politique qui fait suite, après un prix théologique, à une série de prix littér
11 ont valu ce prix, attribué jusqu’ici à des hommes politiques seulement : Jean Monnet, Joseph Bech, S. Mansholt et Walter Hallstein
3 1970, Articles divers (1970-1973). Deux en un, ou le fédéralisme (mars 1970)
12 s efforts d’union, parce qu’il paralyse la pensée politique non seulement des nationalistes et des jacobins en colère, mais de be
13 lustrent : 1) Le fédéralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages. Chateaubriand, Amérique
14 populaires ne sont point partagées par les hommes politiques responsables de ces pays. Comme on pourra s’en assurer en lisant les
15 liste suppose une conception d’ensemble de la vie politique selon laquelle un peuple souverain délègue, en vue de sa sauvegarde,
16 e, une part de sa souveraineté à une organisation politique ne possédant pas un centre unique de pouvoir, d’impulsion et de créat
17 incapacité de traduire ses exigences en termes de politique concrète sont causes des confusions de langage que j’ai citées et se
18 donc à bien parler, voilà le principe de la bonne politique . 1. Le Fédéralisme et la société canadienne, Paris, Robert Laffon
4 1970, Articles divers (1970-1973). « S’unir, au-delà de nos fausses souverainetés, pour préserver nos vraies diversités » (mai-juin 1970)
19 qu’il y a une pluralité d’allégeances, civiques, politiques , culturelles, idéologiques et religieuses, contre la prétention de l’
20 de la culture européenne. On parle souvent d’une politique européenne commune comme dénominateur commun : là aussi, je ne suis p
21 ur commun : là aussi, je ne suis pas d’accord. La politique ne doit pas être une activité séparée : c’est la vie dans la cité, « 
22 débordante. Unir les États européens en un corps politique assez puissant pour sauvegarder et garantir l’autonomie de chacun de
23 de se faire ! On craint souvent en Suisse que la politique d’unification européenne vise à mêler les peuples pour éliminer peu à
5 1970, Articles divers (1970-1973). La passion en 1970, est-ce possible ? (mai 1970)
24 moi, le mariage, si on veut faire une comparaison politique , est le type même d’un rapport fédéral : l’association de deux élémen
6 1970, Articles divers (1970-1973). Qu’est-ce que la culture européenne ? (juin 1970)
25 comment on peut traduire en termes de structures politiques cette unité de culture non unitaire et si hautement diversifiée, je r
26 rte un nom bien connu dans l’histoire des régimes politiques , c’est, de toute évidence : fédéralisme. Je ne vois pas d’autre répon
7 1970, Articles divers (1970-1973). « L’Europe ? Une révolution culturelle ! » (15 octobre 1970)
27 qui peut entraîner l’économique, ce n’est pas la politique . Celle-ci peut même le freiner, comme l’a démontré de Gaulle ! Les co
28 r, comme l’a démontré de Gaulle ! Les conceptions politiques de ce dernier reposent sur une certaine culture qui l’a marqué et qui
29 onomiques européennes ne fonctionneront que si le politique le permet et le politique présuppose un changement des esprits, une a
30 onctionneront que si le politique le permet et le politique présuppose un changement des esprits, une action au niveau de l’ensei
31 cologie, de nos jours, qui constitue la véritable politique . Des stages sont consacrés aussi à l’étude des stéréotypes nationaux,
8 1970, Articles divers (1970-1973). L’Europe à l’heure de ses choix I : Niveau de vie ou mode de vie ? (15 novembre 1970)
32 , il a ces moyens, donc il est obligé d’avoir une politique . Il s’agit aujourd’hui de choisir entre mode de vie et niveau de vie,
33 nçons à nous réveiller de cette illusion. L’autre politique pour l’avenir est beaucoup plus européenne, par tradition : c’est l’a
34 telle qu’elle permettra d’envisager une véritable politique de production, qui tienne compte de certains buts généraux que l’on d
35 Ne touche-t-on pas là un problème de structures politiques et économiques, plutôt qu’un problème de dimension et d’organisation
36 à savoir si cela touche l’organisation sociale et politique  ? Oui, profondément. Ce que j’essaie de montrer depuis un certain tem
9 1970, Articles divers (1970-1973). L’Europe à l’heure de ses choix II : Se rallier à l’idée suisse (22 novembre 1970)
37 lle du Marché commun et les efforts d’intégration politique , financière, économique, qui sont faits ? Le Marché commun, à mes yeu
38 ’économie car ce n’est pas encore une autorité de politique économique et cela ne couvre qu’une petite partie de l’Europe. Il fau
10 1970, Articles divers (1970-1973). Denis de Rougemont, propos recueillis par E. Liard (décembre 1970)
39 ’avant-garde européenne. C’est donc un livre plus politique . Dans Le Cheminement des esprits , je me suis surtout attaché aux re
40 nombreux jeunes universitaires de toutes couleurs politiques . 65 % de la population des pays du Marché commun est favorable aux Ét
41 l’un par l’autre. Le fédéralisme est l’expression politique de l’harmonie qui naît de leur lutte créatrice. Le titre du second es
11 1971, Articles divers (1970-1973). 6 et 7 février, vote sur le suffrage féminin : supprimer un anachronisme et une injustice (4 février 1971)
42 s sujets de la vie non seulement culturelle, mais politique . Aliénor d’Aquitaine — petite fille du premier troubadour, qui épousa
43 la base du refus des Suisses d’accorder l’égalité politique aux femmes ? Je crois que cela forme l’inconscient des Suisses, très
12 1971, Articles divers (1970-1973). Arnaud Dandieu, la révolution et les régions (mars 1971)
44 ore aux trop brèves années de notre collaboration politique et philosophique7. 5. Ce texte a paru dans l’excellente revue qu’ét
13 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
45 s manières d’aimer, je trouve la racine de mondes politiques différents. Ce n’est que peu à peu, d’ailleurs, que s’est révélé à mo
46 on, l’esclavage, non l’union de deux libertés. En politique , on appelle cela du totalitarisme. Depuis quand combattez-vous le tot
47 iste, égoïste, non communautaire, qui dominait la politique française de l’époque. On a dit que la contestation, surtout dans les
48 nt l’Europe, économistes du Marché commun, hommes politiques , universitaires, je crois vraiment que l’action du Centre européen de
49 t des gouvernements. Vous ne croyez pas à l’homme politique  ? C’est probablement une fonction à supprimer. Il faut des économiste
50 xandre VI. La Suisse est-elle pour vous un modèle politique idéal ? Vous savez, la vie politique en Suisse est très loin de la vi
51 us un modèle politique idéal ? Vous savez, la vie politique en Suisse est très loin de la vie politique en France : elle est parf
52 a vie politique en Suisse est très loin de la vie politique en France : elle est parfaitement ennuyeuse. Et c’est très bien comme
53 économie, l’état civil et l’idéologie ou religion politique — sommées de s’arrêter sur une ligne de barbelés électrifiés. Pour ac
54 en nouant entre elles, par-dessus les frontières politiques , des relations économiques et culturelles qui formeront peu à peu un
55 ire que l’économique entraînera nécessairement le politique . Nous sommes contraints de voir aujourd’hui que ce n’est pas ainsi qu
14 1971, Articles divers (1970-1973). Fédération ou confédération ? (juillet-août 1971)
56 définition de fédération, qui suit, comme « union politique d’États », est défectueuse puisqu’elle ne mentionne que l’union et ne
57 n Amérique, selon Chateaubriand, « une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages », l’autre rappelant qu’
58 rt, l’État fédéral suisse limite à ses frontières politiques le processus de fédéralisation, si bien que, sauf pour sa neutralisat
15 1971, Articles divers (1970-1973). Les régions et la civilisation (mars 1971)
59 en plus à l’attention des responsables de la vie politique de nos pays, qu’il s’agisse de régions économiques, ethniques, écolog
60 fut créée à Bruxelles la Direction générale de la politique régionale. On sait du reste que le débat sur les régions prend sans c
61 ans cesse plus d’ampleur et d’urgence dans la vie politique française, notamment. Quoi qu’il en soit, et hors de toute politique
62 , notamment. Quoi qu’il en soit, et hors de toute politique au sens étroit du terme, il est un fait que je crois indispensable de
63 xcellence, une « science humaine », une « science politique  » et une recherche interdisciplinaire ou transdisciplinaire, selon le
64 applications prospectives, de la science et de la politique , de la pensée et de l’action, peut être fournie par la région. s.
16 1971, Articles divers (1970-1973). L’ingénieur dans la cité (1971-1972)
65 ie renoue de la sorte avec l’aventure culturelle, politique et métaphysique, c’est une bonne nouvelle pour la science autant que
17 1971, Articles divers (1970-1973). L’Europe est d’abord une unité de culture (1971)
66 rapidement, et vous montrer aussi les conclusions politiques qui ne manqueront pas de résulter de ces mises au point. Et tout d’a
67 ecture, de musique, de philosophie et de doctrine politique ont été paneuropéennes, et non pas nationales : l’art roman et le got
68 , la Suisse. Si maintenant je transpose en termes politiques mon équation culturelle : Europe de la culture = courants continenta
69 entaux et foyers locaux cela va donner : Europe politique = fédération continentale et régions. La fédération au-dessus des nat
18 1971, Articles divers (1970-1973). L’héritage culturel de l’Europe (1971)
70 tres, sciences et techniques, idéaux et pratiques politiques , législations et codes de la cité, jugements moraux, esthétiques et c
71 , de systèmes religieux, cosmiques et monétaires, politiques ou métaphysiques, de monuments et de paysages. (Presque tout le paysa
72 et surtout à la droite et à la gauche dans le jeu politique de nos pays, ces deux partis qui n’arrivent plus à se définir autreme
73 nées. Hiroshima et Nagasaki en vertu de calculs «  politiques  » et « économiques » monstrueux, qui faisaient abstraction de l’humai
19 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
74 ait pas tombé du ciel. Je m’occupais de questions politiques depuis les années 1930, quand je suis arrivé à Paris et que j’ai tout
75 it pas l’individu isolé. Ce n’était pas le soldat politique qu’on nous montrait dans les pays totalitaires. Nous étions contre l’
76 ous faisions une traduction immédiate sur le plan politique de ce personnalisme en fédéralisme. C’est-à-dire une union librement
77 remier livre publié à Paris, en 1934, intitulé : Politique de la personne et qui réunissait des textes écrits au début des anné
78 n premier chapitre qui s’appelle : « L’engagement politique  » ; un deuxième : « Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage ».
79 i été amené à me poser un tas de questions sur la politique , sur la formule politique de la Suisse : le fédéralisme. Et à transpo
80 tas de questions sur la politique, sur la formule politique de la Suisse : le fédéralisme. Et à transposer une fois de plus notre
81 is de plus notre doctrine personnaliste en termes politiques , ce qui donnait le fédéralisme. Alors que vous êtes Suisse, le fédéra
82 tivement, je ne m’étais jamais intéressé à la vie politique du pays. Parce que vous avez beaucoup vécu à l’étranger ? J’ai vécu à
83 e s’était jamais intéressé le moins du monde à la politique avant 1943-1944. Enfin, il s’est mis à parler d’engagement parce qu’i
84 ire, la religion dans certains cas, les croyances politiques dès que l’État est quelque peu totalitaire, bref toutes choses qui so
85 semble national, ni à l’ensemble linguistique, ni politique , ni économique mais à un ensemble mondial qui recouvre deux petites p
86 éricaine et nous risquons d’être colonisés par la politique russe. Vous comparez la région au couple. Or, on constate l’échec de
87 onde, indéfiniment. On n’avait donc pas besoin de politique de développement car on pensait que le progrès était infini, que tout
88 onde parle, heureusement, nous oblige à avoir une politique . C’est-à-dire avoir des finalités pour l’existence et régler les moye
89 es finalités. Or, jusqu’ici, il n’y avait d’autre politique que cette finalité générale qu’est le profit, la croissance, l’augmen
90 iotie. Vous ne semblez guère apprécier les hommes politiques  ? Je les trouve funestes. En tant qu’ils sont des représentants des p
91 ou des États-nations, ils ne sont pas des hommes politiques , ils sont des partisans ou des nationalistes. Mais j’ai le plus grand
92 grand respect pour des hommes qui ont une vision politique du développement de l’humanité. Jean Monnet, par exemple. Le fédérali
20 1972, Articles divers (1970-1973). Le sort de l’an 2000 se joue dans nos écoles (mars 1972)
93 que « l’Europe va de Gibraltar à l’Oural ». Et sa politique étrangère se fondait en partie sur cette définition. Comment explique
94 qui n’en est pas un, puisqu’il n’a pas encore de politique commune et d’organes gouvernementaux ? Point d’Europe sans citoyens e
95 er leur torpeur, à faire des choix, à décider une politique de l’homme : — veut-on la Puissance à tout prix (celle de l’État-nati
96 rmais déterminer nos choix, et toutes nos options politiques , au sens de stratégie de l’humanité. Qu’il me suffise d’une phrase-im
21 1972, Articles divers (1970-1973). Je rentrais de l’espace… (27-28 mai 1972)
97 ouvoir dans certaines villes, le centre de la vie politique et sociale descend du château dans la plaine, du burg où le seigneur
98 umeur frondeuse des cafés où naissent les rumeurs politiques (où plus tard s’écriront les journaux), sous les portiques où l’on di
22 1972, Articles divers (1970-1973). Qu’est-ce que la culture ? : quatre thèses et une hypothèse (juin 1972)
99 és de valorisation (mythes, catéchismes, éthiques politiques et privées, théories scientifiques et théologies) et des langages (la
100 on a tout oublié », disait Édouard Herriot, homme politique bien oublié, mais qui reste, précisément, par cette seule phrase sur
101 es frontières ont peu de rapports avec la sagesse politique , aucun rapport avec les intérêts économiques ou les réalités géo-ethn
102 nalistiques, paragraphes de manuels. Conséquences politiques  : il faut dissoudre et dépasser la formule jacobine et napoléonienne
103 cs d’Ionie — qui est théologique, cosmologique et politique d’un seul mouvement — une grande phrase d’Héraclite prophétise le com
23 1972, Articles divers (1970-1973). Europe divisée ou Europe fédérée ? (1972)
104 ipation aux responsabilités sociales, civiques et politiques Participer (de pars, partie, et capere, prendre), c’est « prendre
105 t tel. Quant aux trois adjectifs social, civique, politique , il n’est guère possible de les distinguer théoriquement, car ils déf
106 é, c’est-à-dire dans la cité. Polis en grec donne politique , civitas en latin donne civique, donc point de différence à l’origine
107 une attitude de responsabilité dans la cité ; que politique évoque finalité, c’est-à-dire détermination des fins et adaptation de
108 aptation des moyens à ces fins (on parle ainsi de politique économique ou monétaire, de politique de la recherche, etc.) et que s
109 le ainsi de politique économique ou monétaire, de politique de la recherche, etc.) et que social est à la fois ce qui concerne la
110 ive (personnelle) à la vie sociale, tandis que la politique sera la définition et le choix des priorités, des options prospective
111 nement, législation sociale, recherches. Ainsi la politique n’est pas la fin dernière de l’homme, pas plus que ne le sont la cité
112 e l’humanité, telle qu’on vient de la définir, la politique prend désormais, en ce dernier tiers du xxe siècle, une importance d
113 nir et par là nous met en demeure de formuler une politique de l’humanité, science ou art de l’aménagement des relations humaines
114 rtout les buts ultimes que nous visons. Car toute politique implique une idée de l’homme, et par suite une vision des communautés
115 lles. 1. Antinomie entre science (objective) et politique (normative) La science se veut objective dans la prévision, la pol
116 a science se veut objective dans la prévision, la politique se veut normative. L’une se déclare indifférente aux fins ; toute pré
117 ique ou philosophique) et de changement du monde ( politique , révolution) (Thèses sur Feuerbach, n° XI). Dans la mesure où le sava
118 rôle décisif quant à la participation civique et politique , s’il est vrai que l’information, dont elle fait partie, est une des
119 urs « irrationnels » de conduites et de décisions politiques , sociales et économiques. Le futurologue de 1900 cherchant les moyens
120 ar rapport à la participation sociale, civique et politique , quelques invariants doivent être reconnus, au titre de contraintes p
121 nt, les coutumes civiques et le climat des débats politiques n’ont guère changé pour l’essentiel et rappellent davantage la France
122 ute prévision quant à la participation civique et politique doit en tenir compte dès le départ. III. Les variables La prév
123 intéressant la participation sociale, civique et politique me paraissent être la dimension dans l’habitat ou le cadre urbain, le
124 destinée de toute communauté sociale, civique et politique digne du nom. Platon voulait une ville de 5000 citoyens (plus ou moin
125 dérivés de l’agora et du forum — ont été le lieu politique par excellence —, le Sénat et le Parlement n’étant qu’une dépendance
126 s bâtiments structuraient toute la vie proprement politique . Aujourd’hui se reproduit, aggravé, le phénomène de dissociation qu’o
127 sion dans la structure étatique Dans un régime politique pluraliste, fédéraliste, les niveaux de décision sont déterminés par
128 iques de participation des citoyens aux décisions politiques dépendent des niveaux communautaires existants : société, paroisse, c
129 urée d’ores et déjà auprès des responsables de la politique américaine par les conseillers privés de la Maison-Blanche. b) L’inf
130 atteinte à la liberté commence avec la propagande politique et la publicité commerciale, l’une empruntant le ton de l’instruction
131 à l’Ouest et au Nord. La participation civique et politique ne saurait être alors que minimale ou nulle, tout étant dirigé, progr
132 des facteurs On a vu que l’harmonie civique et politique résulterait pour une communauté donnée de la co-action ou de la conve
133 os facteurs en vue d’une participation civique et politique optimale s’articulerait en quatre phases ou degrés de relations d’imp
134 -nations délimités par les arbitraires frontières politiques actuelles de réseaux de régions qu’il s’agira d’abord d’organiser (et
135 tinentale. Citons au nombre de ces activités : la politique industrielle, agricole, commerciale et monétaire, les transports, la
136 nditions optimales de la participation civique et politique , dans la mesure où celle-ci dépend des dimensions de la communauté. I
137 très susceptibles de dominer la scène civique et politique d’ici deux ou trois décennies, vont peut-être rendre indispensable la
138 ons économiques, écologiques, socioculturelles et politiques , n’auront pas les mêmes aires de rayonnement et ne seront donc ni sup
139 La disparition progressive des frontières dites politiques et de l’appareil tentaculaire de l’État-nation libère le processus de
140 niveau de la région déjà, la co-action des forces politiques , économiques et culturelles devient le souci majeur et par suite la r
141 ristocraties culturelles (groupes de prestige) et politiques (groupes de pression) s’opposant à la majorité, toujours conservatric
142 Objectifs communs pour les activités civiques et politiques Les modes et degrés de la participation ne dépendent pas seulement
143 s communes qu’une cité ou un groupe tiennent pour politiques . Dans un État-nation centralisé d’aujourd’hui, la participation libre
144 tif. Mais dans aucune des décisions ou options de politique étrangère, économique, fiscale, culturelle, le citoyen ne dispose d’a
145 ons de participation se multiplient, la notion de politique ayant cessé de correspondre essentiellement aux « affaires étrangères
146 rivalités des partis d’autre part. Les objectifs politiques , dans une société dont les structures favorisent la participation à t
147 rmes variées du viol de la conscience de soi. Des politiques concernant ce « domaine réservé » de chaque citoyen doivent être disc
148 ture, soit le terme qui résume désormais civisme, politique et sagesse sociale. La question de savoir si l’obsession productivist
149 cains. Si c’est au bénéfice d’une concertation de politiques écologiques régionales et continentales, nos grappes d’hypothèses (ou
150 nt ruineuse des fondements mêmes de toute société politique . Celui qui ne révère plus rien, que fera-t-il pour son prochain ? San
151 ssance du droit à l’objection sociale, civique et politique est la condition même de toute participation authentique, c’est-à-dir
152 t le gendre de Marx, et de l’objection civique et politique  : les hippies. Ce ne sont là que deux exemples pris au passé récent m
153 onal tombé en désuétude. Mais l’objecteur social, politique , économique, ou même civique, celui qui maintiendra le pouvoir de dir
154 ciété occidentale, avec les objecteurs sociaux et politiques . Il aura pour fonction civique de démontrer à longueur de journée que
24 1972, Articles divers (1970-1973). Forteresse au centre de l’Europe : la Suisse (1972)
155 ouvoir dans certaines villes, le centre de la vie politique et sociale descend du château dans la plaine, du burg où le seigneur
156 umeur frondeuse des cafés où naissent les rumeurs politiques (où plus tard s’écriront les journaux), sous les portiques où l’on di
25 1973, Articles divers (1970-1973). Université et universalité (janvier 1973)
157 lque autorité totalitaire, sociale ou religieuse, politique ou logique. Ou simplement, la conviction que la réalité n’est pas div
26 1973, Articles divers (1970-1973). De Genève à l’Europe par les régions (mars 1973)
158 zogiorno, création d’une Direction générale de la politique régionale au Marché commun, bagarres entre Wallons et Flamands, rejet
159 égionalistes les plus diverses. Mais un phénomène politique très précis, dont les Européens ont pris conscience au lendemain de l
160 souverain et bardé de frontières, comme une forme politique déjà inadéquate, à la fois trop petite et trop grande par rapport aux
161 icipation réelle, civique, économique, sociale et politique , par quoi je veux dire : l’exercice de responsabilités réelles par le
162 outi à la création d’une Direction générale de la politique régionale. Là encore, on constate bien souvent que les tempéraments e
163 ontalières Toutefois, un problème d’une portée politique plus décisive se trouve posé par les régions « naturelles » coupées p
164 régions « naturelles » coupées par des frontières politiques nées du hasard des guerres et des traités, et qui ne correspondent pl
165 ontalières, partout où les conflits entre limites politiques et espaces économiques se révèlent intolérables ou « manifestement ab
166 rope, j’entends sa colonisation par une hégémonie politique à l’Est, une hégémonie économique à l’Ouest ? La réponse dépend de no
27 1973, Articles divers (1970-1973). L’Europe, c’est d’abord une culture (juillet-août 1973)
167 te, respectueuse des diversités et des autonomies politiques . Une Europe unitaire et uniformisée en vue de la puissance, deux homm
168 t, deux à cinq siècles au plus, selon les options politiques des historiens21. Mais si l’on peut admettre que l’État français exis
169 ecture, de musique, de philosophie et de doctrine politique ont été paneuropéennes, et non pas nationales : l’art roman et le got
170 s régions Si maintenant je transpose en termes politiques mon équation culturelle, soit : Europe de la culture = courants con
171 partir de foyers locaux cela va donner : Europe politique = fédération continentale à partir des régions L’Europe que nous de
172 de même aire territoriale ni de même appartenance politique , sociale, nationale. Un exemple personnel suffira pour l’illustrer :
173 on de la liberté des personnes dans la communauté politique . Fédéralisme et Œcuménisme La pluralité des allégeances impliqu
174 position en termes d’aménagement de la cité (i.e. politique ) des principes mêmes de l’œcuménisme. Toutefois, une expérience sécul
28 1973, Articles divers (1970-1973). « La famille est devenue un choix » (23 septembre 1973)
175 ulement Suisse ? Au point de vue de ma communauté politique , je me sens complètement Suisse. Vous habitez en France. J’ai besoin
176 uit, en d’autres temps, vers une carrière d’homme politique … Le ministère pastoral le conduisit vers de plus humbles tâches, en D
29 1973, Articles divers (1970-1973). Sur la taille des régions (octobre 1973)
177 ’administrer et d’animer ces « grands ensembles » politiques , l’Allemagne se divise en Länder, l’Italie en régions à parlements él
178 et plus profond. Théoriciens et praticiens de la politique , de la sociologie, de l’économie et de la prospective en viennent aux
30 1973, Articles divers (1970-1973). Une possibilité européenne : la région genevoise (novembre 1973)
179 nt. Cette recherche fonde la région comme formule politique ou civique25 de demain. ⁂ Il se trouve que le sens commun joue dans l
180 (personne n’y croit). ⁂ Un problème d’une portée politique décisive se trouve posé par les régions « naturelles » coupées par de
181 régions « naturelles » coupées par des frontières politiques nées du hasard des guerres et des traités, et qui ne correspondent pl
182 ontalières, partout où les conflits entre limites politiques et espaces économiques se révèlent intolérables ou manifestement aber
183 nfessions depuis le xvie siècle. Et des systèmes politiques opposés, l’un centraliste, l’autre fédéraliste, l’un où tout vient d’
184 C’est un milieu commun de participation, civique, politique et social. C’est un espace culturel. C’est une école de voisinage, — 
185 x mots de notre langue. 25. C’est le même mot : politique vient de polis, cité grecque, civisme de civitas, cité romaine. ao.
31 1973, Articles divers (1970-1973). Face à la crise de notre continent, l’utopie de Denis de Rougemont : l’Europe des régions (1er-2 décembre 1973)
186 elques progrès en matière économique. Sur le plan politique , c’est plutôt le recul. Les États-nations ne veulent pas abandonner u
187 arcelle de leur souveraineté. La carence de toute politique énergétique européenne démontre que les États-nations sont incapables
188 ation sauvage, les problèmes de défense. Faute de politique commune, à cause de leurs prétentions à la souveraineté absolue, les
189 ersonnellement, c’est la renaissance d’assemblées politiques au vrai sens du mot, au niveau communal, au niveau des groupements de
190 congrès annuel : voilà l’origine d’une vraie vie politique européenne. Mais ce qui est important, c’est qu’il existe au-dessus d
191 régions et à leur service une fonction proprement politique , d’arbitrage et d’équilibre entre les différentes fonctions particuli
192 sont de cinq à dix ans, alors que nos frontières politiques ont été établies dans la plupart de nos pays au xixe siècle ou au dé
193 t structuré par régions, mais dans le cadre d’une politique commune à l’échelle continentale, la question se poserait en termes c
194 s sont parfaitement conscients que les frontières politiques n’existent pas pour la pollution. Les poissons sont les mêmes des deu