1
is caché depuis le début qu’elle avait des visées
politiques
. La Suisse, pensant que les visées politiques, c’était de l’utopie ou
2
ées politiques. La Suisse, pensant que les visées
politiques
, c’était de l’utopie ou que c’était dangereux, a voulu se borner à l’
3
ique, elle doit être universitaire, scientifique,
politique
et culturelle. Car, en fait, si nos peuples ont une possibilité d’uni
4
vivre, que je connaisse. De toutes les doctrines
politiques
, c’est certainement la plus difficile à expliquer parce que, pour bie
5
proportionner ses interventions sur le plan de la
politique
étrangère à sa modeste importance… (entendant par là — je pense — le
6
u poids à ses interventions dans le domaine de la
politique
étrangère, de la politique générale, ce sont les initiatives, les exe
7
dans le domaine de la politique étrangère, de la
politique
générale, ce sont les initiatives, les exemples qu’il peut donner, le
8
s initiatives qu’il peut prendre. Si l’importance
politique
d’un pays était mesurée uniquement à sa taille, à l’importance de son
9
L’année 1969 a-t-elle marqué un tournant dans la
politique
suisse à l’égard de l’Europe ? Cette question, nous sommes en droit d
10
! D’abord parce que cette distinction est un prix
politique
qui fait suite, après un prix théologique, à une série de prix littér
11
ont valu ce prix, attribué jusqu’ici à des hommes
politiques
seulement : Jean Monnet, Joseph Bech, S. Mansholt et Walter Hallstein
12
s efforts d’union, parce qu’il paralyse la pensée
politique
non seulement des nationalistes et des jacobins en colère, mais de be
13
lustrent : 1) Le fédéralisme était une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages. Chateaubriand, Amérique
14
populaires ne sont point partagées par les hommes
politiques
responsables de ces pays. Comme on pourra s’en assurer en lisant les
15
liste suppose une conception d’ensemble de la vie
politique
selon laquelle un peuple souverain délègue, en vue de sa sauvegarde,
16
e, une part de sa souveraineté à une organisation
politique
ne possédant pas un centre unique de pouvoir, d’impulsion et de créat
17
incapacité de traduire ses exigences en termes de
politique
concrète sont causes des confusions de langage que j’ai citées et se
18
donc à bien parler, voilà le principe de la bonne
politique
. 1. Le Fédéralisme et la société canadienne, Paris, Robert Laffon
19
qu’il y a une pluralité d’allégeances, civiques,
politiques
, culturelles, idéologiques et religieuses, contre la prétention de l’
20
de la culture européenne. On parle souvent d’une
politique
européenne commune comme dénominateur commun : là aussi, je ne suis p
21
ur commun : là aussi, je ne suis pas d’accord. La
politique
ne doit pas être une activité séparée : c’est la vie dans la cité, «
22
débordante. Unir les États européens en un corps
politique
assez puissant pour sauvegarder et garantir l’autonomie de chacun de
23
de se faire ! On craint souvent en Suisse que la
politique
d’unification européenne vise à mêler les peuples pour éliminer peu à
24
moi, le mariage, si on veut faire une comparaison
politique
, est le type même d’un rapport fédéral : l’association de deux élémen
25
comment on peut traduire en termes de structures
politiques
cette unité de culture non unitaire et si hautement diversifiée, je r
26
rte un nom bien connu dans l’histoire des régimes
politiques
, c’est, de toute évidence : fédéralisme. Je ne vois pas d’autre répon
27
qui peut entraîner l’économique, ce n’est pas la
politique
. Celle-ci peut même le freiner, comme l’a démontré de Gaulle ! Les co
28
r, comme l’a démontré de Gaulle ! Les conceptions
politiques
de ce dernier reposent sur une certaine culture qui l’a marqué et qui
29
onomiques européennes ne fonctionneront que si le
politique
le permet et le politique présuppose un changement des esprits, une a
30
onctionneront que si le politique le permet et le
politique
présuppose un changement des esprits, une action au niveau de l’ensei
31
cologie, de nos jours, qui constitue la véritable
politique
. Des stages sont consacrés aussi à l’étude des stéréotypes nationaux,
32
, il a ces moyens, donc il est obligé d’avoir une
politique
. Il s’agit aujourd’hui de choisir entre mode de vie et niveau de vie,
33
nçons à nous réveiller de cette illusion. L’autre
politique
pour l’avenir est beaucoup plus européenne, par tradition : c’est l’a
34
telle qu’elle permettra d’envisager une véritable
politique
de production, qui tienne compte de certains buts généraux que l’on d
35
Ne touche-t-on pas là un problème de structures
politiques
et économiques, plutôt qu’un problème de dimension et d’organisation
36
à savoir si cela touche l’organisation sociale et
politique
? Oui, profondément. Ce que j’essaie de montrer depuis un certain tem
37
lle du Marché commun et les efforts d’intégration
politique
, financière, économique, qui sont faits ? Le Marché commun, à mes yeu
38
’économie car ce n’est pas encore une autorité de
politique
économique et cela ne couvre qu’une petite partie de l’Europe. Il fau
39
’avant-garde européenne. C’est donc un livre plus
politique
. Dans Le Cheminement des esprits , je me suis surtout attaché aux re
40
nombreux jeunes universitaires de toutes couleurs
politiques
. 65 % de la population des pays du Marché commun est favorable aux Ét
41
l’un par l’autre. Le fédéralisme est l’expression
politique
de l’harmonie qui naît de leur lutte créatrice. Le titre du second es
42
s sujets de la vie non seulement culturelle, mais
politique
. Aliénor d’Aquitaine — petite fille du premier troubadour, qui épousa
43
la base du refus des Suisses d’accorder l’égalité
politique
aux femmes ? Je crois que cela forme l’inconscient des Suisses, très
44
ore aux trop brèves années de notre collaboration
politique
et philosophique7. 5. Ce texte a paru dans l’excellente revue qu’ét
45
s manières d’aimer, je trouve la racine de mondes
politiques
différents. Ce n’est que peu à peu, d’ailleurs, que s’est révélé à mo
46
on, l’esclavage, non l’union de deux libertés. En
politique
, on appelle cela du totalitarisme. Depuis quand combattez-vous le tot
47
iste, égoïste, non communautaire, qui dominait la
politique
française de l’époque. On a dit que la contestation, surtout dans les
48
nt l’Europe, économistes du Marché commun, hommes
politiques
, universitaires, je crois vraiment que l’action du Centre européen de
49
t des gouvernements. Vous ne croyez pas à l’homme
politique
? C’est probablement une fonction à supprimer. Il faut des économiste
50
xandre VI. La Suisse est-elle pour vous un modèle
politique
idéal ? Vous savez, la vie politique en Suisse est très loin de la vi
51
us un modèle politique idéal ? Vous savez, la vie
politique
en Suisse est très loin de la vie politique en France : elle est parf
52
a vie politique en Suisse est très loin de la vie
politique
en France : elle est parfaitement ennuyeuse. Et c’est très bien comme
53
économie, l’état civil et l’idéologie ou religion
politique
— sommées de s’arrêter sur une ligne de barbelés électrifiés. Pour ac
54
en nouant entre elles, par-dessus les frontières
politiques
, des relations économiques et culturelles qui formeront peu à peu un
55
ire que l’économique entraînera nécessairement le
politique
. Nous sommes contraints de voir aujourd’hui que ce n’est pas ainsi qu
56
définition de fédération, qui suit, comme « union
politique
d’États », est défectueuse puisqu’elle ne mentionne que l’union et ne
57
n Amérique, selon Chateaubriand, « une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages », l’autre rappelant qu’
58
rt, l’État fédéral suisse limite à ses frontières
politiques
le processus de fédéralisation, si bien que, sauf pour sa neutralisat
59
en plus à l’attention des responsables de la vie
politique
de nos pays, qu’il s’agisse de régions économiques, ethniques, écolog
60
fut créée à Bruxelles la Direction générale de la
politique
régionale. On sait du reste que le débat sur les régions prend sans c
61
ans cesse plus d’ampleur et d’urgence dans la vie
politique
française, notamment. Quoi qu’il en soit, et hors de toute politique
62
, notamment. Quoi qu’il en soit, et hors de toute
politique
au sens étroit du terme, il est un fait que je crois indispensable de
63
xcellence, une « science humaine », une « science
politique
» et une recherche interdisciplinaire ou transdisciplinaire, selon le
64
applications prospectives, de la science et de la
politique
, de la pensée et de l’action, peut être fournie par la région. s.
65
ie renoue de la sorte avec l’aventure culturelle,
politique
et métaphysique, c’est une bonne nouvelle pour la science autant que
66
rapidement, et vous montrer aussi les conclusions
politiques
qui ne manqueront pas de résulter de ces mises au point. Et tout d’a
67
ecture, de musique, de philosophie et de doctrine
politique
ont été paneuropéennes, et non pas nationales : l’art roman et le got
68
, la Suisse. Si maintenant je transpose en termes
politiques
mon équation culturelle : Europe de la culture = courants continenta
69
entaux et foyers locaux cela va donner : Europe
politique
= fédération continentale et régions. La fédération au-dessus des nat
70
tres, sciences et techniques, idéaux et pratiques
politiques
, législations et codes de la cité, jugements moraux, esthétiques et c
71
, de systèmes religieux, cosmiques et monétaires,
politiques
ou métaphysiques, de monuments et de paysages. (Presque tout le paysa
72
et surtout à la droite et à la gauche dans le jeu
politique
de nos pays, ces deux partis qui n’arrivent plus à se définir autreme
73
nées. Hiroshima et Nagasaki en vertu de calculs «
politiques
» et « économiques » monstrueux, qui faisaient abstraction de l’humai
74
ait pas tombé du ciel. Je m’occupais de questions
politiques
depuis les années 1930, quand je suis arrivé à Paris et que j’ai tout
75
it pas l’individu isolé. Ce n’était pas le soldat
politique
qu’on nous montrait dans les pays totalitaires. Nous étions contre l’
76
ous faisions une traduction immédiate sur le plan
politique
de ce personnalisme en fédéralisme. C’est-à-dire une union librement
77
remier livre publié à Paris, en 1934, intitulé :
Politique
de la personne et qui réunissait des textes écrits au début des anné
78
n premier chapitre qui s’appelle : « L’engagement
politique
» ; un deuxième : « Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage ».
79
i été amené à me poser un tas de questions sur la
politique
, sur la formule politique de la Suisse : le fédéralisme. Et à transpo
80
tas de questions sur la politique, sur la formule
politique
de la Suisse : le fédéralisme. Et à transposer une fois de plus notre
81
is de plus notre doctrine personnaliste en termes
politiques
, ce qui donnait le fédéralisme. Alors que vous êtes Suisse, le fédéra
82
tivement, je ne m’étais jamais intéressé à la vie
politique
du pays. Parce que vous avez beaucoup vécu à l’étranger ? J’ai vécu à
83
e s’était jamais intéressé le moins du monde à la
politique
avant 1943-1944. Enfin, il s’est mis à parler d’engagement parce qu’i
84
ire, la religion dans certains cas, les croyances
politiques
dès que l’État est quelque peu totalitaire, bref toutes choses qui so
85
semble national, ni à l’ensemble linguistique, ni
politique
, ni économique mais à un ensemble mondial qui recouvre deux petites p
86
éricaine et nous risquons d’être colonisés par la
politique
russe. Vous comparez la région au couple. Or, on constate l’échec de
87
onde, indéfiniment. On n’avait donc pas besoin de
politique
de développement car on pensait que le progrès était infini, que tout
88
onde parle, heureusement, nous oblige à avoir une
politique
. C’est-à-dire avoir des finalités pour l’existence et régler les moye
89
es finalités. Or, jusqu’ici, il n’y avait d’autre
politique
que cette finalité générale qu’est le profit, la croissance, l’augmen
90
iotie. Vous ne semblez guère apprécier les hommes
politiques
? Je les trouve funestes. En tant qu’ils sont des représentants des p
91
ou des États-nations, ils ne sont pas des hommes
politiques
, ils sont des partisans ou des nationalistes. Mais j’ai le plus grand
92
grand respect pour des hommes qui ont une vision
politique
du développement de l’humanité. Jean Monnet, par exemple. Le fédérali
93
que « l’Europe va de Gibraltar à l’Oural ». Et sa
politique
étrangère se fondait en partie sur cette définition. Comment explique
94
qui n’en est pas un, puisqu’il n’a pas encore de
politique
commune et d’organes gouvernementaux ? Point d’Europe sans citoyens e
95
er leur torpeur, à faire des choix, à décider une
politique
de l’homme : — veut-on la Puissance à tout prix (celle de l’État-nati
96
rmais déterminer nos choix, et toutes nos options
politiques
, au sens de stratégie de l’humanité. Qu’il me suffise d’une phrase-im
97
ouvoir dans certaines villes, le centre de la vie
politique
et sociale descend du château dans la plaine, du burg où le seigneur
98
umeur frondeuse des cafés où naissent les rumeurs
politiques
(où plus tard s’écriront les journaux), sous les portiques où l’on di
99
és de valorisation (mythes, catéchismes, éthiques
politiques
et privées, théories scientifiques et théologies) et des langages (la
100
on a tout oublié », disait Édouard Herriot, homme
politique
bien oublié, mais qui reste, précisément, par cette seule phrase sur
101
es frontières ont peu de rapports avec la sagesse
politique
, aucun rapport avec les intérêts économiques ou les réalités géo-ethn
102
nalistiques, paragraphes de manuels. Conséquences
politiques
: il faut dissoudre et dépasser la formule jacobine et napoléonienne
103
cs d’Ionie — qui est théologique, cosmologique et
politique
d’un seul mouvement — une grande phrase d’Héraclite prophétise le com
104
ipation aux responsabilités sociales, civiques et
politiques
Participer (de pars, partie, et capere, prendre), c’est « prendre
105
t tel. Quant aux trois adjectifs social, civique,
politique
, il n’est guère possible de les distinguer théoriquement, car ils déf
106
é, c’est-à-dire dans la cité. Polis en grec donne
politique
, civitas en latin donne civique, donc point de différence à l’origine
107
une attitude de responsabilité dans la cité ; que
politique
évoque finalité, c’est-à-dire détermination des fins et adaptation de
108
aptation des moyens à ces fins (on parle ainsi de
politique
économique ou monétaire, de politique de la recherche, etc.) et que s
109
le ainsi de politique économique ou monétaire, de
politique
de la recherche, etc.) et que social est à la fois ce qui concerne la
110
ive (personnelle) à la vie sociale, tandis que la
politique
sera la définition et le choix des priorités, des options prospective
111
nement, législation sociale, recherches. Ainsi la
politique
n’est pas la fin dernière de l’homme, pas plus que ne le sont la cité
112
e l’humanité, telle qu’on vient de la définir, la
politique
prend désormais, en ce dernier tiers du xxe siècle, une importance d
113
nir et par là nous met en demeure de formuler une
politique
de l’humanité, science ou art de l’aménagement des relations humaines
114
rtout les buts ultimes que nous visons. Car toute
politique
implique une idée de l’homme, et par suite une vision des communautés
115
lles. 1. Antinomie entre science (objective) et
politique
(normative) La science se veut objective dans la prévision, la pol
116
a science se veut objective dans la prévision, la
politique
se veut normative. L’une se déclare indifférente aux fins ; toute pré
117
ique ou philosophique) et de changement du monde (
politique
, révolution) (Thèses sur Feuerbach, n° XI). Dans la mesure où le sava
118
rôle décisif quant à la participation civique et
politique
, s’il est vrai que l’information, dont elle fait partie, est une des
119
urs « irrationnels » de conduites et de décisions
politiques
, sociales et économiques. Le futurologue de 1900 cherchant les moyens
120
ar rapport à la participation sociale, civique et
politique
, quelques invariants doivent être reconnus, au titre de contraintes p
121
nt, les coutumes civiques et le climat des débats
politiques
n’ont guère changé pour l’essentiel et rappellent davantage la France
122
ute prévision quant à la participation civique et
politique
doit en tenir compte dès le départ. III. Les variables La prév
123
intéressant la participation sociale, civique et
politique
me paraissent être la dimension dans l’habitat ou le cadre urbain, le
124
destinée de toute communauté sociale, civique et
politique
digne du nom. Platon voulait une ville de 5000 citoyens (plus ou moin
125
dérivés de l’agora et du forum — ont été le lieu
politique
par excellence —, le Sénat et le Parlement n’étant qu’une dépendance
126
s bâtiments structuraient toute la vie proprement
politique
. Aujourd’hui se reproduit, aggravé, le phénomène de dissociation qu’o
127
sion dans la structure étatique Dans un régime
politique
pluraliste, fédéraliste, les niveaux de décision sont déterminés par
128
iques de participation des citoyens aux décisions
politiques
dépendent des niveaux communautaires existants : société, paroisse, c
129
urée d’ores et déjà auprès des responsables de la
politique
américaine par les conseillers privés de la Maison-Blanche. b) L’inf
130
atteinte à la liberté commence avec la propagande
politique
et la publicité commerciale, l’une empruntant le ton de l’instruction
131
à l’Ouest et au Nord. La participation civique et
politique
ne saurait être alors que minimale ou nulle, tout étant dirigé, progr
132
des facteurs On a vu que l’harmonie civique et
politique
résulterait pour une communauté donnée de la co-action ou de la conve
133
os facteurs en vue d’une participation civique et
politique
optimale s’articulerait en quatre phases ou degrés de relations d’imp
134
-nations délimités par les arbitraires frontières
politiques
actuelles de réseaux de régions qu’il s’agira d’abord d’organiser (et
135
tinentale. Citons au nombre de ces activités : la
politique
industrielle, agricole, commerciale et monétaire, les transports, la
136
nditions optimales de la participation civique et
politique
, dans la mesure où celle-ci dépend des dimensions de la communauté. I
137
très susceptibles de dominer la scène civique et
politique
d’ici deux ou trois décennies, vont peut-être rendre indispensable la
138
ons économiques, écologiques, socioculturelles et
politiques
, n’auront pas les mêmes aires de rayonnement et ne seront donc ni sup
139
La disparition progressive des frontières dites
politiques
et de l’appareil tentaculaire de l’État-nation libère le processus de
140
niveau de la région déjà, la co-action des forces
politiques
, économiques et culturelles devient le souci majeur et par suite la r
141
ristocraties culturelles (groupes de prestige) et
politiques
(groupes de pression) s’opposant à la majorité, toujours conservatric
142
Objectifs communs pour les activités civiques et
politiques
Les modes et degrés de la participation ne dépendent pas seulement
143
s communes qu’une cité ou un groupe tiennent pour
politiques
. Dans un État-nation centralisé d’aujourd’hui, la participation libre
144
tif. Mais dans aucune des décisions ou options de
politique
étrangère, économique, fiscale, culturelle, le citoyen ne dispose d’a
145
ons de participation se multiplient, la notion de
politique
ayant cessé de correspondre essentiellement aux « affaires étrangères
146
rivalités des partis d’autre part. Les objectifs
politiques
, dans une société dont les structures favorisent la participation à t
147
rmes variées du viol de la conscience de soi. Des
politiques
concernant ce « domaine réservé » de chaque citoyen doivent être disc
148
ture, soit le terme qui résume désormais civisme,
politique
et sagesse sociale. La question de savoir si l’obsession productivist
149
cains. Si c’est au bénéfice d’une concertation de
politiques
écologiques régionales et continentales, nos grappes d’hypothèses (ou
150
nt ruineuse des fondements mêmes de toute société
politique
. Celui qui ne révère plus rien, que fera-t-il pour son prochain ? San
151
ssance du droit à l’objection sociale, civique et
politique
est la condition même de toute participation authentique, c’est-à-dir
152
t le gendre de Marx, et de l’objection civique et
politique
: les hippies. Ce ne sont là que deux exemples pris au passé récent m
153
onal tombé en désuétude. Mais l’objecteur social,
politique
, économique, ou même civique, celui qui maintiendra le pouvoir de dir
154
ciété occidentale, avec les objecteurs sociaux et
politiques
. Il aura pour fonction civique de démontrer à longueur de journée que
155
ouvoir dans certaines villes, le centre de la vie
politique
et sociale descend du château dans la plaine, du burg où le seigneur
156
umeur frondeuse des cafés où naissent les rumeurs
politiques
(où plus tard s’écriront les journaux), sous les portiques où l’on di
157
lque autorité totalitaire, sociale ou religieuse,
politique
ou logique. Ou simplement, la conviction que la réalité n’est pas div
158
zogiorno, création d’une Direction générale de la
politique
régionale au Marché commun, bagarres entre Wallons et Flamands, rejet
159
égionalistes les plus diverses. Mais un phénomène
politique
très précis, dont les Européens ont pris conscience au lendemain de l
160
souverain et bardé de frontières, comme une forme
politique
déjà inadéquate, à la fois trop petite et trop grande par rapport aux
161
icipation réelle, civique, économique, sociale et
politique
, par quoi je veux dire : l’exercice de responsabilités réelles par le
162
outi à la création d’une Direction générale de la
politique
régionale. Là encore, on constate bien souvent que les tempéraments e
163
ontalières Toutefois, un problème d’une portée
politique
plus décisive se trouve posé par les régions « naturelles » coupées p
164
régions « naturelles » coupées par des frontières
politiques
nées du hasard des guerres et des traités, et qui ne correspondent pl
165
ontalières, partout où les conflits entre limites
politiques
et espaces économiques se révèlent intolérables ou « manifestement ab
166
rope, j’entends sa colonisation par une hégémonie
politique
à l’Est, une hégémonie économique à l’Ouest ? La réponse dépend de no
167
te, respectueuse des diversités et des autonomies
politiques
. Une Europe unitaire et uniformisée en vue de la puissance, deux homm
168
t, deux à cinq siècles au plus, selon les options
politiques
des historiens21. Mais si l’on peut admettre que l’État français exis
169
ecture, de musique, de philosophie et de doctrine
politique
ont été paneuropéennes, et non pas nationales : l’art roman et le got
170
s régions Si maintenant je transpose en termes
politiques
mon équation culturelle, soit : Europe de la culture = courants con
171
partir de foyers locaux cela va donner : Europe
politique
= fédération continentale à partir des régions L’Europe que nous de
172
de même aire territoriale ni de même appartenance
politique
, sociale, nationale. Un exemple personnel suffira pour l’illustrer :
173
on de la liberté des personnes dans la communauté
politique
. Fédéralisme et Œcuménisme La pluralité des allégeances impliqu
174
position en termes d’aménagement de la cité (i.e.
politique
) des principes mêmes de l’œcuménisme. Toutefois, une expérience sécul
175
ulement Suisse ? Au point de vue de ma communauté
politique
, je me sens complètement Suisse. Vous habitez en France. J’ai besoin
176
uit, en d’autres temps, vers une carrière d’homme
politique
… Le ministère pastoral le conduisit vers de plus humbles tâches, en D
177
’administrer et d’animer ces « grands ensembles »
politiques
, l’Allemagne se divise en Länder, l’Italie en régions à parlements él
178
et plus profond. Théoriciens et praticiens de la
politique
, de la sociologie, de l’économie et de la prospective en viennent aux
179
nt. Cette recherche fonde la région comme formule
politique
ou civique25 de demain. ⁂ Il se trouve que le sens commun joue dans l
180
(personne n’y croit). ⁂ Un problème d’une portée
politique
décisive se trouve posé par les régions « naturelles » coupées par de
181
régions « naturelles » coupées par des frontières
politiques
nées du hasard des guerres et des traités, et qui ne correspondent pl
182
ontalières, partout où les conflits entre limites
politiques
et espaces économiques se révèlent intolérables ou manifestement aber
183
nfessions depuis le xvie siècle. Et des systèmes
politiques
opposés, l’un centraliste, l’autre fédéraliste, l’un où tout vient d’
184
C’est un milieu commun de participation, civique,
politique
et social. C’est un espace culturel. C’est une école de voisinage, —
185
x mots de notre langue. 25. C’est le même mot :
politique
vient de polis, cité grecque, civisme de civitas, cité romaine. ao.
186
elques progrès en matière économique. Sur le plan
politique
, c’est plutôt le recul. Les États-nations ne veulent pas abandonner u
187
arcelle de leur souveraineté. La carence de toute
politique
énergétique européenne démontre que les États-nations sont incapables
188
ation sauvage, les problèmes de défense. Faute de
politique
commune, à cause de leurs prétentions à la souveraineté absolue, les
189
ersonnellement, c’est la renaissance d’assemblées
politiques
au vrai sens du mot, au niveau communal, au niveau des groupements de
190
congrès annuel : voilà l’origine d’une vraie vie
politique
européenne. Mais ce qui est important, c’est qu’il existe au-dessus d
191
régions et à leur service une fonction proprement
politique
, d’arbitrage et d’équilibre entre les différentes fonctions particuli
192
sont de cinq à dix ans, alors que nos frontières
politiques
ont été établies dans la plupart de nos pays au xixe siècle ou au dé
193
t structuré par régions, mais dans le cadre d’une
politique
commune à l’échelle continentale, la question se poserait en termes c
194
s sont parfaitement conscients que les frontières
politiques
n’existent pas pour la pollution. Les poissons sont les mêmes des deu