1 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
1 chercher des structures sociales, économiques et politiques , adaptées aux réalités et aux finalités européennes. En second lieu,
2 out, de s’occuper ; non plus seulement des moyens politiques , économiques ou culturels d’unir l’Europe ; et non plus seulement des
3 ir, et par là nous met en demeure de formuler une politique de l’homme et de l’humanité. J’insiste : ce succès même se traduit pa
4 sir librement son avenir veut dire : élaborer une politique , une conduite de gouvernement, ou de gérance de la cité, en vue et au
5 années… Comment, dans ces conditions, arrêter une politique du pétrole ? ou du cuivre ? Ce n’est pas tout. Une troisième sorte de
6 tifs techniques », on nous empêche d’élaborer une politique responsable, et d’agir sur nos gouvernants pour qu’ils l’appliquent.
7 t. De fait, les détenteurs des moyens de décision politiques et économiques s’inspirent tantôt des pessimistes tantôt des optimist
8 s irresponsables, quand il s’agit de formuler une politique . Or nous voyons que dans leur majorité, les futurologues calculent un
9 l s’agit de déterminer un optimum, de définir une politique , d’évaluer ses répercussions… Car le même processus se répète dans to
10 seront faites dans ce temps, et les conséquences politiques qu’elles entraîneront. Sans vouloir entreprendre ici la critique d’un
11 ent et parfois se veulent, d’indiquer des remèdes politiques aux maux qu’ils ont calculés, et de se référer à des finalités humain
12 vons subir, ils demeurent incapables de fonder la politique de notre avenir prochain, soit parce qu’ils ne veulent pas choisir se
13 e est détenu à 80 % par les pays arabes, voilà la politique mondiale et l’existence même d’Israël, par exemple, subordonnées en f
14 ue aux ressources de pétrole, qui dépendent de la politique des Arabes, laquelle est déterminée par l’existence d’Israël, qui a é
15 éfinir par nos frontières, et qu’aucune frontière politique ou économique n’a jamais arrêté ni tempête, ni virus, ni pollution de
2 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
16 s sérieux ? Attention, j’ai dit cela dans un sens politique uniquement. Parce que l’on ne peut pas faire une région sur une seule
17 ent totalement impuissant sur tous les mécanismes politiques , économiques, militaires, techniques, et à tous les degrés de sa vie.
18 nir notre affaire. Alors, cela c’est la situation politique la plus grave que la civilisation puisse affronter, car cela mène à l
19 faire pression sur eux et finalement diriger leur politique . Ou bien, si la politique d’un État à un moment donné paraît contrair
20 finalement diriger leur politique. Ou bien, si la politique d’un État à un moment donné paraît contraire à leurs intérêts, [elles
21 les produits annexes n’a aucune espèce d’intérêt politique dans les pays où elle opère ; elle s’intègre à la coutume agricole, e
22 est pas une mesure humaine qui puisse diriger une politique , il faut absolument abandonner ça, et nous nous apercevons très vite
23 ne minorité de Genevois. Chose étrange, les mœurs politiques sont restées les mêmes à Genève à travers les siècles. La composition
24 es de l’architecture expriment certaines réalités politiques et sociales et en interdisent d’autres. Si l’on prenait la ville comm
25 s l’architecture d’une ville, quel est le système politique qu’elle représente. Dans le développement de quel système politique
26 eprésente. Dans le développement de quel système politique voyez-vous ? Eh bien c’est la caserne, comme tout le monde l’a dit, e
27 éro. Cela ne correspond peut-être pas à un régime politique déterminé. Cela correspond à une manière de juger la vie où l’homme e
28 s domaines, elle doit surtout s’exercer au niveau politique , au niveau de l’administration de la commune. J’appelle « politique »
29 au de l’administration de la commune. J’appelle «  politique  » l’aménagement des rapports humains, dans une communauté donnée, l’é
30 re entre la hiérarchie des besoins… c’est cela la politique véritable, ce n’est pas de savoir si l’on est de gauche ou de droite.
31 de savoir si l’on est de gauche ou de droite. La politique qui doit être à la base de la région, doit être la politique d’autoge
32 ui doit être à la base de la région, doit être la politique d’autogestion de la commune — ce qui n’existe pas non plus (pas de re
3 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
33 uelles bases d’unité culturelle édifier son union politique  ? La deuxième table ronde, que nous inaugurons, se demande plutôt : o
34 u’elle devait entraîner nécessairement des effets politiques (mais c’est l’inverse qui s’est produit). Celle d’aujourd’hui veut af
35 la carence totale de réalisations de notre union politique . Or, la cause de cette carence est en interaction précise avec les ca
36 sance illimitée. La crise mondiale, et la carence politique des Européens s’originent l’une et l’autre dans nos attitudes devant
37 éens qui ont sans doute orienté l’action d’hommes politiques tels que De Gasperi, Robert Schuman, Paul-Henri Spaak, pour ne citer
38 rope a fait un acte qui mérite d’être qualifié de politique , au sens du terme le plus éminent, le plus large et aussi le plus pré
39 en de moins, dans cette affaire, que de fonder la politique européenne, et de la fonder, comme il se doit, beaucoup moins sur les
40 re de notre crise : l’équivalent moral, social et politique du célèbre Rapport sur Les Limites à la croissance (matérielle) reste
41 hématiques. Et c’est aussi, au plan de la théorie politique , le modèle du fédéralisme, c’est-à-dire de la coexistence en perpétue
42 oyons maintenant se constituer les éléments d’une politique communautaire. Morale et politique, soulignons-le, qui se déduisent i
43 éléments d’une politique communautaire. Morale et politique , soulignons-le, qui se déduisent immédiatement de la structure bipola
44 responsabilité. Or, il se trouve que toute vraie politique de la personne appelle la création de petites communautés qui, pour d
45 ndra seule possible cette union. Tout le problème politique , social, culturel, économique, écologique de l’Europe — et de l’Occid
46 uvre d’art ? En termes d’organisation pratique et politique , cela signifie : créer des régions et les fédérer, avec tout ce que c
4 1974, Articles divers (1974-1977). Alexandre Marc et l’invention du personnalisme (1974)
47 andre Marc fut pour moi l’initiateur à la réalité politique . (Avant cela, mes options politiques s’étaient bornées à d’acerbes di
48 à la réalité politique. (Avant cela, mes options politiques s’étaient bornées à d’acerbes discussions avec les maurrassiens de Su
49 ues. Au demeurant, des mieux armé pour les luttes politiques et intellectuelles où notre génération se voyait jetée. Formé par l’U
50 cussions religieuses et une section de recherches politiques . Je n’ai souvenir que de la première. Nous étions une trentaine dans
51 un article de L’ON cette phrase de moi : « Une politique à hauteur d’homme », et en 1948 paraît son livre intitulé À hauteur d
52 constate que la plupart des thèmes juridiques et politiques de la pensée personnaliste ont été proposés, formulés et souvent déve
53 oque). Il n’est pas « la Société », ni « la forme politique que tend à revêtit toute nation civilisée » (Esmein). Il n’est pas la
54 pas fait à l’échelle de ces immenses conglomérats politiques que l’on essaie de lui faire prendre pour « sa patrie » : ils sont be
55 lieu, et par le fédéralisme intégral, expression politique de « l’élan des personnes considérées comme supérieures à tout ». On
5 1974, Articles divers (1974-1977). Quelques-unes des choses curieuses qui me sont arrivées (1974)
56 rine détient probablement l’avenir de l’Occident, politique et social. 5 mai 1941 J’étais allé passer le week-end à Long Island,
57 rire des textes d’information et des commentaires politiques destinés à la France, diffusés par ondes courtes et retransmis de Lon
6 1974, Articles divers (1974-1977). Un modèle pour l’Europe ? (1974)
58 spectables. Elle consiste à juger d’une situation politique ou économique en termes de morale courante, j’entends de modestie ou
59 ise ou d’orgueil. Or il s’agit ici de choisir une politique , il s’agit donc de rigueur : penser juste devient plus important que
60 e déduirai maintenant deux séries de conséquences politiques . A) Nous avons à réformer de toute urgence, en Suisse, nos conceptio
61 onaux qui ne tiennent aucun compte des frontières politiques . Il en va de même pour les réalités écologiques : la pollution indust
62 européen. Enfin, pour assurer la cohérence d’une politique européenne, l’établissement des priorités qui l’expriment et la juste
63 étences sectorielles subordonnées à la compétence politique , qui s’exprime dans la collégialité. Je demeure convaincu que l’expér
64 ner eux-mêmes. C’est là le but dernier du progrès politique et sa mesure la moins trompeuse. 10. Richard Feller, Rektoratsrede,
7 1974, Articles divers (1974-1977). Philosophie du prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco (1974)
65 en aux dimensions territoriales ni à la puissance politique des grands États-nations modernes. En revanche la langue, qui est l’â
66 e de toute culture, ne connaît pas les frontières politiques nées du hasard des guerres et des traités : la langue française moins
67 ilà qui fait sentir à quel point la culture et la politique des États vivent dans des mondes sans commune mesure. Mais si la poli
68 t dans des mondes sans commune mesure. Mais si la politique , l’économie, les langues n’ont de toute évidence aucune frontière com
8 1975, Articles divers (1974-1977). « Le sort des écrivains emprisonnés constitue un drame et un avertissement » (juin 1975)
69 Mais ces gens représentaient peut-être un danger politique pour Staline. Ils connaissaient les rouages de l’État. Ils avaient ap
70 crivains emprisonnés ne représentent aucun danger politique . Ils représentent un danger différent : celui de changer les mœurs pa
9 1975, Articles divers (1974-1977). « L’État-nation, voilà l’ennemi » (1er juillet 1975)
71 ur la simple raison que la langue, les frontières politiques et l’économie ont des rythmes de fluctuation non comparables : d’ordr
10 1975, Articles divers (1974-1977). Notre complexe de culpabilité (1975)
72 ocrates, des grands marchés, des grands ensembles politiques en formation, est-ce que nos libertés, et la Suisse elle-même, en tan
73 ts hongrois sur l’attitude du croyant dans la vie politique , a cette réponse courageuse mais en même temps révélatrice de la mani
74 agesse. Ce sont, par nature, des pharisiens de la politique , qui remercient Dieu de ce qu’ils ne sont pas comme les autres. Le Su
75 extrême, et par suite, aucun parti extrémiste. La politique suisse vit de compromis. Le Suisse est un bourgeois qui place au prem
76 t une vertu, mais pas en soi. Elle est une mesure politique — expédient rendu nécessaire par l’absence de pouvoir unifié dans les
77 toutes ses dimensions non seulement morales mais politiques , et non seulement économiques mais spirituelles. Fédéralisme, seul ré
11 1975, Articles divers (1974-1977). Au-delà de la société industrielle (1975)
78 lques émirs de droit divin, avec des conséquences poli­tiques qui relèvent du carambolage non calculé et peuvent à tout instant dev
12 1975, Articles divers (1974-1977). Suisse 1975 (1975)
79 le conseiller fédéral Max Petitpierre définit la politique suisse dès 1946 : Neutralité et solidarité. Où l’on voit bien que la
80 d’adhérer à l’ONU, alors simple instrument de la politique des puissances victorieuses, en attendant de devenir le champ clos de
81 n’est plus par les dimensions, mais par le régime politique , c’est-à-dire par le fédéralisme, dont le corollaire est la neutralit
82 e part, et selon la taille des groupes sociaux et politiques qui peuvent s’en charger, d’autre part. À la commune, les chemins vic
83 ime traditionnel résultent certaines conséquences politiques des plus nouvelles et virtuellement novatrices, quant aux relations e
84 siècle l’article principal du catéchisme de notre politique étrangère. Dans les années 1960 déjà, et dans la présente décennie bi
85 er neutre entre le microbe et le malade. Toute la politique étrangère — et d’abord européenne — de la Suisse, de 1945 à 1975, s’e
86 . Mais cela ne saurait la dispenser de choisir sa politique mondiale, et ce choix se pose entre la solidarité et l’égoïsme. Un ég
87 n des peuples de l’Europe ; parce que cette union politique serait seule capable de faire face aux problèmes qui se posent à l’éc
88 it-elle pas de perdre son originalité, sa formule politique spécifique, et sans nul doute, les bénéfices moraux de sa neutralité 
13 1975, Articles divers (1974-1977). Le Morgarten du xxe siècle (1975)
89 nne encore trop souvent en fonction de catégories politiques sclérosées, comme celles de la gauche et de la droite. Or, je trouve
90 ion d’attitude, de mentalité, et non pas de choix politique traditionnel, parce que cela correspond à des réalités du xxe siècle
91 ouve, chez les partisans de l’autogestion au sens politique , juridique et administratif — et non limité au cadre de l’entreprise,
14 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
92 s ne sont plus objets d’adoration. Elles ont leur politique , leur stratégie subtile. « Les femmes de ce temps n’aiment pas avec l
15 1976, Articles divers (1974-1977). Changer de cap (novembre 1976)
93 de cap (novembre 1976)v Ce que l’on appelle «  politique  » n’est en général qu’une tactique partisane, mais ce qui m’intéresse
16 1976, Articles divers (1974-1977). Message de M. Denis de Rougemont (1976)
94 ui, loin d’être marginale par rapport à son œuvre politique , pourrait bien en être la source. Personnellement, je vois la preuve
95 e Bernhard des Pays-Bas. Dans quel esprit l’homme politique de premier plan qu’était devenu Robert Schuman jugeait-il la fonction
96 avant d’être une alliance militaire ou une entité politique , doit être une communauté culturelle. Et dans ce même chapitre, je s
17 1976, Articles divers (1974-1977). L’Europe, l’été [préface] (1976)
97 n’aidera pas à résoudre les problèmes de l’union politique de nos peuples, mais elle atteste mieux que la science — autre produi
98 s domaines les plus variés de notre existence, le politique et l’institutionnel, l’économique et l’artistique, nous retrouverons
18 1976, Articles divers (1974-1977). Histoire et prospective de l’identité européenne (1976)
99 e aux gouvernements — pour les parties proprement politiques de mon enseignement, cours et travaux de séminaires, tout ce qui touc
100 tesquieu, Locke et Rousseau, ou l’idée de liberté politique  ; Bach et Mozart, les deux Faust, Kepler et Galilée, Bacon, Descartes
101 ulement en histoire, mais en économie, en science politique , en anthropologie philosophique, sur les problèmes de l’Europe, est-c
102 l’économie libérale ou marxiste, ou de la science politique en soi, soit à mille lieues de soupçonner le caractère spécifiquement
103 ent à des considérations d’utilité, d’opportunité politique , au sens large du mot, bien entendu. Que faites-vous du savoir désint
19 1977, Articles divers (1974-1977). La puissance et les choix (mai 1977)
104 l’exerce « librement ». Mais le choix proprement politique au sens le plus large du mot, est le choix d’une finalité. Il désigne
105 lations humaines dans la communauté (polis, donne politique , civitas donne civisme), d’autre part l’art de piloter, c’est-à-dire
106 s après une libre discussion. Le choix proprement politique n’exclut pas telle partie du réel, mais déclare une priorité, une fin
107 rtance virtuelle, non seulement quantitative mais politique , non seulement mesurées en gigawatts mais en conséquences pratiques a
108 la société et de l’État. Ce sont les implications politiques de ce qu’il nomme « le Choix du siècle » que l’auteur de L’Avenir es
20 1977, Articles divers (1974-1977). Du passé à l’avenir d’une région (27 juin 1977)
109 la Suisse fédérale, en 1848 (phénomène proprement politique ) qui a créé la Suisse romande, bien plutôt que la géographie (point d
110 des siècles), ou encore que l’analogie de régime politique (une Principauté héréditaire, une principauté épiscopale31, un pays s
111 se confédérale, donc en fonction d’un libre choix politique , d’un choix d’avenir. Elle va constituer en quelques décennies son id
112 sance à un complexe de philosophie et de doctrine politique qu’illustreront au cœur même de l’Europe, successivement, Jean-Jacque
113 tion sur la TVA. « L’esprit romand » implique une politique , je veux dire une certaine approche des problèmes de la cité. Il impl
21 1977, Articles divers (1974-1977). « Il faut changer de cap » (27 septembre 1977)
114 e but général de la civilisation et de la société politique n’est pas la puissance des collectivités, mais la liberté des personn
22 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
115 milité en ce sens. Il se trouve que des manœuvres politiques ont empêché ce vaste mouvement d’aboutir. Ce fut un rendez-vous manqu
116 de l’Europe, ce fut pour des raisons strictement politiques ou culturelles. On a alors pu constater combien celles-ci étaient eff
117 l’Europe, ils invoqueraient, d’abord, des raisons politiques et culturelles. À partir de là, l’intendance suivrait… L’économie, c’
118 celle-ci ne pourrait voir le jour que si l’Europe politique devenait une réalité. J’étais ravi. Or, peu de temps après, Sartre de
119 it. Au fond, vous ne cessiez pas de jouer avec la politique sans jamais choisir votre camp. C’était une position délicate, inconf
120 ie de vous engager plus directement dans l’action politique  ? Étant suisse, je ne pouvais pas prétendre à une carrière politique
121 uisse, je ne pouvais pas prétendre à une carrière politique en France. De plus, j’ai toujours eu horreur des partis. Ce qui ne m’
122 où l’ambiguïté fondamentale de votre rapport à la politique … Pourquoi parler d’ambiguïté ? Fidèle à mes premières intuitions, je
123 , et de toute mon énergie, à la possibilité d’une politique de la personne et de l’individu qui sont les seuls pôles de résistanc
124 re que l’État-nation accomplit dans l’ordre de la politique des ravages comparables à ceux de la passion dans l’ordre de l’amour.
23 1977, Articles divers (1974-1977). L’Avenir est votre affaire (11 octobre 1977)
125 dont il faudra bien un jour s’aviser : le pouvoir politique n’existe plus, le pouvoir n’est pas à prendre, comme le croient les r
126 endre leurs désirs pour nos fatalités ». La vraie politique de l’énergie n’est pas celle qui se calculera en fonction du produit
24 1977, Articles divers (1974-1977). « Je suis un pessimiste actif » (17 octobre 1977)
127 blèmes ne sont pas du tout abordés par les hommes politiques . Regardez la France : les positions de la droite et de la gauche en m
25 1977, Articles divers (1974-1977). « L’avenir, c’est notre affaire ! » (18 octobre 1977)
128 litaires un dérivatif aux tensions intérieures… Politique de la personne (1934), Penser avec les mains (1936), Lettre ouver
129 e communauté véritable conduirait à des désastres politiques . Nous avons pris le parti de l’homme, multiple et libre, face aux « s
26 1977, Articles divers (1974-1977). Demain le soleil (20 décembre 1977)
130 d’eux-mêmes les réalités sociales, culturelles et politiques , d’où résulteraient tôt ou tard de grands événements. Hitler et l’
27 1977, Articles divers (1974-1977). Écologie, régionalisme, fédéralisme : l’avenir selon Denis de Rougemont (30 décembre 1977)
131 me pour les ressources naturelles ? Et les hommes politiques le savent bien qui l’avouent en privé et qui, en public, prêchent la
132 système de Rougemont est fondé sur l’autogestion politique à partir des régions, nécessaires pour l’aménagement du territoire et
28 1977, Articles divers (1974-1977). La fonction et la structure de la ville future (décembre 1977)
133 e — dérivée de l’agora et du forum, a été le lieu politique par excellence — le sénat et le parlement n’étaient que délégations d
29 1977, Articles divers (1974-1977). Les débuts de la construction européenne (1977)
134 opéenne des fédéralistes ; Un ensemble de projets politiques plus ou moins pragmatiques, dont Churchill sera le porte-parole le pl
135 s revenir. Mais on imagine bien que les positions politiques , sociales et économiques, définies à Montreux, et qui marquent une ét
136 atholiques) et trois groupements de personnalités politiques ou économiques, auxquels vint s’ajouter le mouvement paneuropéen de C
137 t au long des débats dans les trois commissions — politique , économique, culturelle — et durant les séances plénières tenues dans
138 européen, ou de ses organisations membres, hommes politiques et intellectuels, hauts fonctionnaires et députés de seize parlements
139 créateurs sur les domaines que les souverainetés politiques stato-nationales et les compétences économiques de l’OECE lui ménagea
140 unissait à Bruxelles, en février 1949, un congrès politique qui ne marqua pas de grands progrès sur La Haye, mais lui valut l’adh
141 ux mis en place et honnêtement pratiqués, l’union politique de l’Europe. Le choc produit sur l’opinion par les images de trains e
142 conomie d’abord, sur un plan supranational, et la politique suivra. L’efficacité de la méthode apparut très vite évidente, et d’a
143 nseil de l’Europe, dont les capacités de décision politiques autant qu’économiques étaient sinon nulles, du moins annulables en to
144 sidait dans l’hypothèse de base selon laquelle le politique suivrait l’économique, comme les superstructures reflètent l’infrastr
145 raînerait nécessairement l’avènement d’un pouvoir politique , en vertu de la méthode qui veut que « la création d’une situation dé
146 t l’objectif de leur action dans le domaine de la politique économique ». Les négociations vont bon train — Bruxelles, La Haye, P
147 inq ans après la formation de la CECA nul progrès politique n’ait été accompli, paraît de nature à confirmer le diagnostic des fé
30 1977, Articles divers (1974-1977). Robert Schuman (1886-1963) : l’homme de la frontière (1977)
148 nté dans l’art de la tactique et de l’opportunité politique . Jusqu’à la guerre de 1939, constamment réélu à la Chambre, il s’y c
149 c’est le parti qui affirme le plus clairement une politique extérieure certes « résolument française » mais opposée aux prétentio
150 ’un des premiers à proposer, à la Libération, une politique de réconciliation franco-allemande dont même la démence hitlérienne n
151 sont les étapes d’une brillante carrière d’homme politique français, mais vingt autres l’auront aussi bien parcourue sans avoir
152 tienne = Région / Fédération continentale Car la politique qu’exprime le second membre ne résulte nullement de l’évaluation plus
153 re » et en engageant sur lui le sort de sa propre politique européenne, Robert Schuman a transformé un texte en acte et une épure
154 iner quatre ou cinq cas célèbres de coopération «  politique  » plus ou moins comparables dans leurs différences et dans leurs ress
155 preuve expérimentale, le problème de la paternité politique de ce qui allait devenir l’Europe des Six, puis des Neuf, en attendan
156 transférée à Amsterdam. Dans quel esprit l’homme politique de premier plan qu’était devenu Robert Schuman jugeait-il la fonction
157 avant d’être une alliance militaire ou une entité politique , doit être une Communauté culturelle. Et dans ce même chapitre, je s
31 1977, Articles divers (1974-1977). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous ! (1977)
158 olice à la nation dans tous ses ordres, mythique, politique , quotidien, triomphaient en Russie soviétique, en Italie fasciste, en
159 ntériorité mystique mais non l’éthique sociale ou politique , le catholicisme tridentin (comme aujourd’hui le communisme « orthodo
32 1977, Articles divers (1974-1977). La nature du pouvoir (9 octobre 1977)
160 uteur le pensait ainsi — des leçons de modération politique , leçon dont un des éléments importants était la notion de limite deve
161 omme, Jeanne Hersch a fait un peu comme cet homme politique français qui, quand on lui demandait, un jour : « Que faites-vous dev
162 marquer beaucoup plus fermement les conséquences politiques de ces vues justes. À un État-nation centralisé, né de la guerre, pré