1 er l’État pour instituer l’an-archie juridique et politique  ; et les activistes, tel un Netchaïev, lequel prônait la violence au

2 pond déjà le terrorisme des groupes qui se disent politiques et des gangs, de plus en plus indiscernables, je sens monter de toute

3 s parts une contamination d’allure épidémique des politiques de chantage collectif, traduites en style californien ou sicilien, pa

4 ujourd’hui conclure. Herbert Marcuse, en analyste politique , y a évoqué, premièrement, l’aberration stratégique que représente l’

5 Dépolitiser la politique (janvier 1978)c Que voulez-vous dire lorsque vous écrivez dans L’

6 e fédérée serait, selon le sens courant du terme “ politique ”, radicalement dépolitisée » ? Dépolitisé veut dire pour moi « qui ne

7 gens ont tort de prendre cela pour de l’activité politique  ; c’est faire de la politique comme les gens qui regardent les matchs

8 pour de l’activité politique ; c’est faire de la politique comme les gens qui regardent les matchs de football à la télé et se c

9 pas ?), il faut absolument leur apprendre que la politique , c’est l’art de l’aménagement des relations elles-mêmes dans la cité

10 st la cité. Alors, tout le monde doit faire de la politique , dans ce sens. C’est, par exemple, les choix. Quelles options est-ce

11 des personnes par exemple ? Ça, c’est la question politique fondamentale. Est-ce que c’est la puissance collective ou est-ce que

12 s options qu’on peut avoir. Ça, c’est faire de la politique , c’est-à-dire du pilotage, du gouvernement d’une communauté dans une

13 l elles pourront s’exprimer mieux qu’à travers la politique de partis traditionnelle ? J’en suis persuadé. Les femmes, ayant pour

14 ve, un peu comme du papier. c. « Dépolitiser la politique  », Le Sauvage, Paris, n° 49, janvier 1978, p. 44. Propos recueillis p

15 ’est pas nouvelle. Je l’ai déjà exprimée dans la Politique de la personne paru en 1934, où j’esquissais le cas d’une société po

16 aru en 1934, où j’esquissais le cas d’une société politique fondée sur une certaine idée de l’homme que j’appelle la « personne »

17 s d’aimer que se trouve aussi la racine de mondes politiques différents. J’ai d’ailleurs souvent insisté sur le principe de cohére

18 n de deux libertés, ne vous paraît-il pas être en politique l’équivalent du totalitarisme ? En un sens, dans le couple, l’amour-p

19 prise avec mes étudiants8. 2. En affirmant qu’une politique globale partant de l’autogestion politique des régions et du personna

20 qu’une politique globale partant de l’autogestion politique des régions et du personnalisme pourrait tout sauver, vous vous lance

21 Vous ne tenez pas en grande estime les mouvements politiques , qu’ils soient de droite ou de gauche… Ils ont prouvé que, pour l’ess

22 ner par ces fariboles d’impératifs économiques ou politiques . Le monde dans lequel nous vivons, c’est nous qui l’avons fait. Il fa

23 vous ne croyez pas aux gouvernements, aux partis politiques , à la jeunesse en tant que telle, ni aux masses au sens marxiste du t

24 nes aussi diverses que la science, l’économie, la politique , l’histoire, la sociologie, la futurologie et j’en passe… On est un p

25 es, l’emploi des énergies douces et l’autogestion politique … Comment s’étonner de ce que les écologistes aient salué en Denis de

26 comme a écrit Marx — et à la conception du soldat politique comme on disait du côté des nazis, des fascistes italiens, voire des

27 cette conception, nous tirerons cette conséquence politique  : un antiétatisme décidé et conséquent. Anarchistes ? Pas anarchistes

28 . Personne ni au gouvernement, ni dans les partis politiques , ni dans les syndicats n’ose dire : « Messieurs, vous êtes fous ! D’i

29 à la réflexion sur l’importance de l’autogestion politique . Il nous a également rappelé ce qu’écrivait Paul Valéry au lendemain

30 l Valéry au lendemain de la dernière guerre : “la politique fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regar

31 de choses conduise à la plus terrible catastrophe politique , économique et culturelle ?… Si les peuples de l’Europe le veulent, l

32 succès. Mais je suis sûr aussi qu’au point de vue politique , au point de vue social, le lien fédéral, sans toucher à la souverain

33 et surtout dans l’espoir. Dès 1941, des internés politiques de l’île de Ventotene, près des côtes italiennes, rédigent un manifes

34 reprise des militants fédéralistes et à la classe politique au pouvoir. Voici ces phrases capitales : Au sort misérable de l’Eur

35 le mouvement fédéraliste et les clubs de notables politiques et industriels patronnés par Churchill. Et c’est ce « compromis histo

36 ssociés à nos destinées, la plus grande formation politique et le plus vaste ensemble économique de notre temps. Jamais l’histoir

37 ion, ainsi que le libre exercice d’une opposition politique . 3) Nous voulons une Cour de justice, capable d’appliquer les sanctio

38 des droits de l’homme, seul fondement d’une union politique conforme au vrai génie européen et à la culture commune de nos peuple

39 ctif du Conseil de l’Europe de créer une autorité politique européenne dotée de fonctions limitées mais de pouvoirs réels. Vingt

40 nes du social, de la culture, et finalement de la politique commune des pays membres ; on voit bien que dans ses publications, el

41 ruxelles à décider des grandes options morales et politiques de l’Europe tout entière. J’en vois la preuve dans le récent Rapport

42 noch verstehen ? » — « Les Neuf divisés sur leur politique énergétique » — « Conseil européen : l’enlisement » — « Les Neuf ont

43 Neuf ont étalé divergences et absence de volonté politique  » — « Europa auf der Flucht ». La lecture de ces titres pose une ques

44 de ne jamais s’en servir… Enfin, former un corps politique capable à la fois de se défendre et de se faire entendre à l’échelle

45 il n’y a pas, dans aucun domaine fondamental, de politique commune des États de l’Europe : non, pas même pour les Neuf de la Com

46 aux crises énergétiques comme celle de 1973 ; ni politique commune contre l’inflation sans augmenter le chômage, ou contre le ch

47 a, de ne jamais abuser de cet avantage à des fins politiques , d’autant que l’URSS restera le client le plus important pour le blé

48 faut donc s’attendre que le pouvoir économique et politique des USA devienne toujours plus dominant. Mais d’autre part, la propor

49 conomie était devenue vulnérable à des événements politiques lointains sur lesquels nous n’exerçons aucun contrôle, et qui nous tr

50 aucun plan de premiers secours mutuels, ni aucune politique commune à moyen et à long terme. Toutes ces tensions, lourdes de conf

51 existence économique d’abord, puis d’indépendance politique , et finalement de survie pure et simple. Déséquilibres démographiques

52 formes diverses d’asservissement économique, puis politique , crise de civilisation laissant prévoir des désastres désormais calcu

53 uste place » réservée selon Lénine à l’opposition politique , à savoir la prison. La première Europe a créé et nourri les idées de

54 seul moyen de résister à l’emprise économique ou politique des Super-Grands, mais plus encore : seul moyen de résister à la cata

55 l’auront fait élire : écologie, énergie, régions, politique à l’égard du tiers-monde, et défense locale « à la suisse »… Mais la

56 de tant pour cent par an ? » Question de doctrine politique fondamentale au xxe siècle (mais qui paraîtra ridicule au xxie et l

57 ste, pour l’ouvrier qui l’utilise ? » Question de politique énergétique : « Si les centrales nucléaires ne présentent réellement

58 transporter le kilowattheure ? » Question sur la politique des transports : « Quand l’essence coûtera 25 francs le litre, que fe

59 chose de plus généralement humain que l’ensemble politique , religieux et intellectuel bien défini qui se nomme la Suisse. À trav

60 d’une profonde méfiance à l’endroit de l’écologie politique — si lucidement anticipée par Marx dans cette page. Ils n’y veulent v

61 ous ensemble, et quelles que soient nos tendances politiques , nous allons enfin tenter de réaliser, autrement que par la force, un

62 Denis de Rougemont (novembre 1978)x Les partis politiques constituent l’un des piliers du système démocratique suisse ; ont-ils

63 toute mon œuvre débouche sur des choix proprement politiques et suppose l’engagement civique de la personne dans la communauté, je

64 tance à l’avenir ? Les vrais acteurs de notre vie politique ne sont pas les partis socialistes mais les syndicats ; ne sont pas l

65 e si elles ne sont pas majoritaires) de notre vie politique . Ces formations ne sont ni de gauche, ni de droite ; elles sont tourn

66 r plus responsables de leur destin. L’autogestion politique des régions est la solution que vous proposez. Pourriez-vous nous pré

67 is de Rougemont », Dialogue : revue d’information politique destinée à la jeunesse, Lutry, n° 1, novembre 1978, p. 22-23.

68 ôtés : le choix des formes d’énergie est un choix politique par excellence. Je le tiens même pour le choix du siècle. Car selon q

69 tive de mise au point se voyant aussitôt taxée de politique et interdite au nom de la « neutralité scolaire ». Montrer où est

70 sonne, et la volonté, je cite : « d’harmoniser la politique économique avec l’image de l’homme à laquelle nous aspirons et les co

71 ’homme à laquelle nous aspirons et les conditions politiques que nous souhaitons ». Le seul espoir, pour notre société occidentale

72 réclame un cadre et des institutions. Or, au plan politique et social, c’est le monde romain qui existe seul en Occident et à ce

73 m et de la Romania a consisté surtout en coutumes politiques et sociales, fédératives et communautaires, ou « libertés ». L’apport

74 le de progrès, enfin à nos structures sociales et politiques . Voici, très brièvement suggérée, la généalogie de ces caractères dis

75 monde. Un dernier fait : la structure sociale et politique de l’Occident est la seule qui repose sur les communes fédérées et le

76 entités permanentes délimitées par les frontières politiques et administratives de tel ou tel État-nation. Les États totalitaires

77 États souverains. On demandait à l’un des hommes politiques les plus adroits de la France actuelle : — Devant un problème sans is

78 tait à prévoir qu’elle affecterait les « unités » politiques constituées aux siècles précédents non point par libre adhésion et co

79 el ordre dans les relations civiques, sociales et politiques .) Or il advint que le mariage « arrangé » du Jura et de Berne s’aigri

80 lle représente par rapport à l’évolution sociale, politique et même économique de cette fin du xxe siècle, quelque chose de rela

81 t d’uniformité (tant culturelle et coutumière que politique ) et sur la volonté d’imposer à autrui sa propre loi, cette victoire n

82 s le cadre européen par les nécessités de l’union politique , du libre essor culturel des régions, de l’économie industrielle en p

83 e existe ou non. Dans le cas de l’Europe, l’union politique librement nouée entre les peuples de la péninsule ne pourra s’instaur

84 contraires. La Grèce invente la cité (polis, d’où politique , dans toutes nos langues : Politik, policy, politica, etc.) et elle l

85 culturelle imposée, comme préalable à toute union politique . Formés par les manuels scolaires et leurs stéréotypes nationalistes

86 e pour servir de fondement à une éventuelle union politique . Sur quoi, tout en restant sur le plan de la culture, on peut observe

87 oisième rang parmi les producteurs de pétrole. La politique du shah va consister à négocier des milliards de barils contre l’indu

88 ole mondial. Telles sont les données économiques, politiques et militaires du problème aux yeux des dirigeants occidentaux. Tout c

89 aux fidèles des directives éthiques, sociales et politiques et jouent ainsi un rôle comparable à celui du clergé orthodoxe en Grè

90 ans les pays anglo-saxons), ou certaines opinions politiques même non déclarées publiquement. Nous sommes loin des sociétés qui la

91 les Américains d’user de cet avantage à des fins politiques , d’autant plus que l’URSS restera leur client le plus important, les

92 plus jouer leur rôle. Je veux bien que des hommes politiques continuent d’aller, répétant que l’État-nation est sacré. Alors, qu’i

93 nt que cet État-nation fonctionne ! » L’Europe politique est déjà en marche Ceux-là, précisément, rétorquent : « Et l’Europ

94 l’essentiel reste à faire… C’est-à-dire l’Europe politique . Sur ce point non plus, il n’y a pas lieu d’être tellement pessimiste

95 t plus possible. Certes, il est encore des hommes politiques pour prétendre que l’Allemagne pourrait attaquer la France mais ces h

96 violentes, économiques, énergétiques, sociales ou politiques , voire religieuses. À ces crises et à ces défis, parfois mortels, auc

97 Communauté. Voilà qui suffit bien à décider d’une politique , car le budget, contrairement aux discours, dit la vérité vraie quant

98 violentes, économiques, énergétiques, sociales ou politiques , voire religieuses. ⁂ À ces crises et à ces défis, parfois mortels, a

99 Communauté. Voilà qui suffit bien à décider d’une politique , car le budget, contrairement aux discours, dit la vérité quant aux c

100 confidences de responsables et boutades d’hommes politiques .) Mais ce sont là phénomènes d’inertie de la masse qui retarde toujo

101 ment, voire d’interdire l’intervention du pouvoir politique , étatique, gouvernemental. 3. Définitions opérationnelles À par

102 ire dans la sécurité de l’orthodoxie (religieuse, politique ou scientifique) mais le conduire vers son autonomie, vers le libre e

103 médiats de notre union sont d’ordre économique et politique , il n’est pas moins certain que l’unité de l’Europe est essentielleme

104 nos frontières nationales, l’union économique et politique de nos peuples peut et doit aujourd’hui s’édifier. Résumons-nous : l’

105 e. 4. Éthique, morales religieuses, idéologiques, politiques , professionnelles, etc. 5. Valeur de la vie et attitudes devant la mo

106 omme. 10. Histoire, source, enseignement, usages politiques , archéologie. 11. Géographie, limnologie, océanographie, vulcanologie

107 2. Bibliothèque, édition, librairie. 33. Économie politique (théories historiques et contemporaines), économie écologique, économ

108 ences dangereuses ou intolérables entre morale et politique , entre production industrielle et équilibres écologiques, entre produ

109 chniques au service de la paix psychique d’abord, politique ensuite, entre Croix-Rouge et croix gammée, etc. Toutes ces activités

110 ndépendance par rapport à l’État et aux pressions politiques . La mobilité des étudiants et des professeurs, l’équivalence des dipl

111 erre). Il est grand temps d’établir en Europe une politique de la culture et des recherches, dominée par des vues d’ensemble et t

112 et une dépendance trop étroite soit de puissances politiques , soit de ressources incontrôlables. Post-scriptum Tout ce qui p

113 (1979)z I. Émergence des régions dans la vie politique Lorsque parut, il y a onze ans, le premier numéro de notre publica

114 en Grande-Bretagne, comme une espèce de nuisance politique , accidentelle, qu’on ne peut plus nier mais qu’il est difficile de ré

115 s est en moyenne millénaire, celui des frontières politiques centenaires21, et celui des espaces économiques au mieux décennal. Vo

116 le nous amènera vite à la question cruciale de la politique régionale proprement dite, à celle des arbitrages, des orientations g

117 ur les secteurs mentionnés. IV. Développements politiques ultérieurs S’il est vrai que le problème des régions ne s’est posé

118 européennes constituées (Direction générale de la politique régionale, à la CEE, Commission des pouvoirs locaux et régionaux au C

119 t que cette prise au sérieux posera des problèmes politiques inhabituels : en admettant que chaque fonction régionale (écologique,

120 ent, et des transports ? Il y faudra une instance politique , au sens originel du terme, de compétences locales, mais agissant dan

121 ions hebdomadaires, afin de concerter les options politiques propres à sauvegarder les mouvants équilibres entre l’homme, la cité

122 ns l’ensemble de nos pays. Dans le cadre de cette politique générale, rien n’empêchera, bien au contraire, que les conclusions de

123 rtu : le respect du réel Toutes les idéologies politiques , depuis la Renaissance, se proclament réalistes et ne tendent en fait

124 formules sont celles de la participation au débat politique par excellence, celui qui porte sur la conformité des mesures, trop f

125 des choses et non par la logique des « discours » politiques , idéologiques ou uniquement publicitaires. C’est dans ce sens que le

126 us respecté ; que les forces morales, sociales et politiques ne sont nullement proportionnelles aux masses ; et que le respect de

127 uspétance du citoyen — que dans sa vie proprement politique — farce des partis — et vous obtiendrez au terme de l’opération, si e

128 issent néanmoins si désarmés devant le terrorisme politique , voire devant la contestation des étudiants, comme l’a montré Mai 68.

129 nt des positions, à la détérioration d’équilibres politiques précaires. On pourrait en conclure, de façon désabusée, simpliste mêm

130 e veuille sociale, ou scientifique, économique ou politique , implique que l’on s’entende sur la nature des besoins humains, leur

131 t tenir compte de ce préalable, et repenser notre politique à partir de ce seuil, de cette limite inférieure très peu modifiable

132 s se fait aujourd’hui, pratiquement, en termes de politique économique, plutôt que sur la base d’enquêtes scientifiques. Elle ten

133 aîtrise sociale des besoins, Développement rural, Politique de l’emploi et Contrats de solidarité. Nous publions l’introduction a

134 Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)bc Denis de Rougemont, votre assertion que « l’homme

135 publique, à l’existence communautaire, voire à la politique , constituait en fait une critique générale de la culture au xxe sièc

136 s idées, mais également sur le plan historique et politique puisque cet ouvrage nous révèle la mentalité occidentale. C’est une p

137 philosophiques, religieuses et littéraires, mais politiques , dans lesquelles se fonde ce qui deviendra, après la guerre, mon acti

138 ité de l’individu et pour finalité l’organisation politique de la cité ou mieux : l’arrangement des relations humaines dans la co

139 me, au mépris de toute espèce d’action sociale ou politique . C’est un peu le fou de Dieu. Le fou opposé au sage. Et ces deux aute

140 peu dormir… bc. « Un précurseur de l’engagement politique  », Le Magazine littéraire, Paris, n° 161, 1er mai 1980, p. 54-56. Pro

141 hommes de notre temps, dont dépendent leurs choix politiques et, conjointement, le choix qu’ils font entre les types d’énergie qu’

142 ans un excellent petit livre intitulé Écologie et politique , Michel Bosquet, auquel j’emprunte cette citation, ou plutôt cet aveu

143 nergie nucléaire est la conséquence logique d’une politique technologique plaçant brutalement la croissance de la production au-d

144 ation, dans l’industrie comme dans les structures politiques . Car il apparaît de plus en plus clairement à tous les responsables d

145 tive de mise au point se voyant aussitôt taxée de politique et interdite au nom de la « neutralité scolaire ». On présente les éc

146 etentissait à ses oreilles, si une idée morale ou politique surtout… vibrait dans son âme, sa belle physionomie revivait tout à c

147 r contrepoint discordant : les femmes, le jeu, la politique , et par-dessus tout « le travail », entendons la préparation et l’écr

148 tion et l’écriture de ses ouvrages de philosophie politique , d’histoire des religions, et de fiction autobiographique. Les femmes

149 le jeu furent pour lui tyranniques. Dans l’action politique et l’écriture, il rechercha en revanche l’exercice de son libre choix

150 xercice de son libre choix. Mais il fut joueur en politique aussi, et dans l’amour, quêta la liberté, celle de l’aimée non moins

151 rent la conception, la rédaction et les retombées politiques de l’ouvrage qui nous occupe, comment ces passions se succèdent, se c

152 mbée, du 25 juin au 10 avril, puis plus rien). La politique paraît absente. 1812 et 1813 (vie en Allemagne). Les notes quotidienn

153 une troisième « en pensée » seulement. Quant à la politique , elle revient en force, solidement alliée au travail, dès la fin de 1

154 ée d’écrire L’Esprit de conquête. 1814. Intrigues politiques avec Bernadotte, en Allemagne puis en Belgique, jusqu’au retour à Par

155 ris en avril. Travail intermittent sur des écrits politiques . Mais, à partir de l’été, les femmes dominent tout : on assiste aux p

156 vie de Benjamin Constant est dominé par l’action politique . L’apothéose posthume de 1830 sera celle d’un chef de l’opposition li

157 ournal « le Béarnais ». L’ambition d’une carrière politique revient en force occuper le terrain laissé en friche par la passion d

158 Et soudain : 22 novembre. Repris un ouvrage de politique . Tâtonnement. Misère. 24 novembre. Plan d’ouvrage politique meilleur

159 Tâtonnement. Misère. 24 novembre. Plan d’ouvrage politique meilleur que les autres. Je m’y tiens. Il est rare que l’on puisse s

160 plan du petit ouvrage. 28 novembre. Mon ouvrage politique prend figure. Soirée chez le Duc. 29 novembre. Pas bien travaillé. J

161 e cela ira. 2 décembre. Je risquerai ma brochure politique telle quelle. 6 décembre. Travaillons à ma brochure pour laisser au

162 r suivre le Béarnais et tenter avec lui sa chance politique  : Mme de Staël l’y pousse, elle imagine une régence que Paris confier

163 t, n’a nullement empêché le retour en force de la politique dans la vie de Constant : elle aura plutôt contribué à en dramatiser

164 ois pas d’autre exemple dans l’histoire de la vie politique en Europe. 14 avril. Entrevue avec l’empereur. Longue conversation.

165 esclave qu’il fut de ses amours ; mais la liberté politique mieux que personne de son temps. D’où le malentendu profond entre lui

166 D’où le malentendu profond entre lui et la classe politique . Il a servi la liberté, dans un pays et un siècle où l’on servait de

167 le, sort qu’il partage avec la plupart des écrits politiques  ; mais, cas plus rare, il n’a pas affecté la vie de son auteur, qui c

168 « La discipline militaire implique la discipline politique  », dira plus tard Mussolini. C’est pourquoi Bonaparte instaure la lec

169 ’il est le premier à nommer dans ses Principes de politique publiés à Paris pendant les Cent-Jours : Je n’hésite pas à le dire :

170 s’alarme, et brise le germe prêt à éclore… Quelle politique déplorable que celle qui en fait de la rébellion. On pense aux Gallo

171 tuelle, et ne tenaient ensemble que par des liens politiques extérieurs. Cette institution est singulièrement vicieuse. Les États

172 suite de L’Esprit de conquête. 45. Principes de politique , in Œuvres de Benjamin Constant, Bibl. de la Pléiade, p. 1191. Une bo

173 , qu’on n’a pas encore réfuté. 47. Principes de politique , op. cit., p. 1191. ax. « Actualité de Benjamin Constant », préface

174 ante à Saint-John Perse en passant par Hugo ; des politiques imaginatifs, du roi Georges Podiebrad à William Penn et du duc de Sul

175 e le premier manifeste européen, philosophique et politique . C’est un appel à l’empereur Henri VII, qui vient se faire sacrer à R

176 ont il détaille les conditions ecclésiastiques et politiques , économiques et sociales, nous dirions aujourd’hui : culturelles au s

177 entre la culture et l’Europe : celle des penseurs politiques imaginatifs. Elle va du roi de Bohême Georges Podiebrad, contemporain

178 r ou seulement à influencer si peu que ce soit la politique des États-nations n’en apparaît que plus décourageante. La génération

179 e l’Esprit européen. Un an plus tard, le problème politique numéro un, sujet du congrès de Montreux, sera l’union fédérale de nos

180 ongrès, à côté de ses deux autres commissions, la politique et l’économique. J’ai demandé qu’on me donne une preuve que l’on pren

181 vocat, hommes de lettres, David Rousset, Écrivain politique , Louis Salleron, Professeur à l’Institut catholique de Paris, préside

182 lus profond pour réaliser une unité économique et politique de l’Europe. Quelques années plus tard, tout a changé diamétralement

183 le détail, des actions doctrinales, pratiques et politiques , qu’on peut attendre d’un intellectuel engagé. Ceux qui viennent appu

184 du patriotisme, sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fatalement une simple politique d’entracte — (…) on m

185 r politique de désunion est fatalement une simple politique d’entracte — (…) on méconnaît et on déforme mensongèrement les signes

186 out perceptible. 36. D’abord paru en entier dans Politique étrangère, 1948. 37. Préface aux Damnés de la Terre de Frantz Fanon.

187 Je dénonçais — déjà — les égarements de la grande politique nucléaire suivie par la plupart des pays avancés… et la marche vers l

188 n retrouve la plupart de ces mêmes idées dans les politiques nucléaires annoncées par Carter en 1977 ; bien entendu…, je n’en avai

189 e poésie et de pensée — philosophique, éthique et politique . (Seule absente de la fête : la musique à laquelle j’ai pu vérifier q

190 urde dans la société d’aujourd’hui ; l’engagement politique de l’intellectuel et de l’artiste ; et surtout la prétention à la « s

191 leurs préoccupations philosophiques, éthiques et politiques , aux drames de Sartre et de Camus. Certes, Sartre et Camus, Ionesco e

192 clament d’aucune doctrine philosophique, attitude politique , angoisse ou ironie métaphysique, et qui se bornent à montrer l’homme

193 e de l’Ouest : il sert la propagande d’un système politique qui s’affirme lui-même comme le contraire et l’antidote de l’absurde 

194 8 à Paris : la grande fête, la représentation, la politique devenue spectacle — le théâtre « vécu par tous ». La fin de cette deu

195 de la parole — intellectuelle, morale, civique ou politique — au nom de ce que les États nomment protection de l’ordre. La jeunes

196 surtout — hélas — de pratique morale, sociale ou politique — ou poétique… La décennie 1970-1980 aura été celle du « discours »,

197 Cioran tirent à 5000, cependant que les pamphlets politiques à prétentions socioreligieuses d’un B.-H. Lévy ou d’un Roger Garaudy,

198 sique, verbale, musicale et morale. Mais quand la politique devient spectacle, le citoyen devient spectateur, donc passif, et le

199 ion de la guerre, les médias, les mentalités, les politiques et toute notre industrie se mettent en place peu à peu, comme poussés

200 ulement adaptée à nos conditions géographiques et politiques particulières, mais s’inscrirait dans la tradition du civisme helvéti

201 ans la bataille pour la paix, si elle suivait une politique cohérente, radicale, de refus de la guerre atomique, allant jusqu’à s

202 depuis mes tout premiers écrits sur des questions politiques , un pessimiste actif. Je ne pense pas que les choses soient disposées

203 is traités dans mon livre, parce que la situation politique s’est beaucoup dégradée (Afghanistan, Pologne). Le seul ennemi à redo

204 des plus belles églises de la région. L’évolution politique qui s’amorce en France ne pouvait le laisser indifférent. Oh, il n’a

205 mai et de juin. Je ne suis guère passionné par la politique des partis. Je répète volontiers : ni droite, ni gauche mais plutôt e

206 révolution » au sens métaphysique, devenu surtout politique depuis la fin du xviiie siècle français, peut être vue de deux maniè

207 cutions des complexités effarantes auxquelles une politique fédéraliste aurait à faire face — au niveau national ou paneuropéen,

208 cientifique, dans leurs prévisions économiques et politiques . Qu’il s’agisse de la crise de l’auto, du pétrole ou de l’énergie, de

209 des problèmes de plus en plus inextricables, tant politiques que techniques.) La situation ne paraît pas encore aussi sérieuse dan

210 ar une dépendance trop étroite soit de puissances politiques nationales, soit de ressources naturelles épuisables que l’on ne cont

211 ies délirantes » (c’est-à-dire du non-conformisme politique ou social dans certains régimes), mais aussi du lyrisme et de la poés

212 onrouge devant l’Académie des sciences morales et politiques , le 13 octobre 1969. 89. Denis de rougemont, Lettres sur la bombe a

213 révolution » au sens métaphysique, devenu surtout politique depuis la fin du xviiie siècle français, peut être vue de deux maniè

214 cutions des complexités effarantes auxquelles une politique fédéraliste aurait à faire face — au niveau national ou paneuropéen,

215 scientifique dans leurs prévisions économiques et politiques . Qu’il s’agisse de l’auto, du pétrole ou de l’énergie, de la percée j

216 des problèmes de plus en plus inextricables, tant politiques que techniques. La situation ne paraît pas encore aussi sérieuse dans

217 ar une dépendance trop étroite soit de puissances politiques nationales, soit de ressources naturelles épuisables que l’on ne cont

218 ies délirantes » (c’est-à-dire du non-conformisme politique ou social dans certains régimes), mais aussi du lyrisme et de la poés

219 onrouge devant l’Académie des sciences morales et politiques , le 13 octobre 1969. 78. D. de Rougemont : Lettres sur la bombe ato

220 e neuchâteloise. Et c’est ainsi que le jeu de la politique et des mouvances de dynasties amenèrent ma famille et plusieurs autre

221 ouvée en faisant une somme d’hérésies. Du conflit politique et économique, résultent pratiquement la guerre et la révolution. Du

222 tout d’abord, il faut se la représenter. La santé politique et économique s’appelle fédéralisme. La santé morale et civique s’app

223 osophie de la personne dont l’application est une politique du fédéralisme. 1. Théologie de l’œcuménisme Écartons d’abord le

224 e n’est plus qu’une fonction sociale, un « soldat politique  », dirait-on de nos jours. Et l’esprit périclite, faute de liberté. L

225 erme, entre l’individu trop flottant et le soldat politique trop ligoté. Elle est l’homme intégral, dont les deux autres termes n

226 us reste à développer maintenant les implications politiques de cette théologie et de cette philosophie. 3. Politique du fédéra

227 de cette théologie et de cette philosophie. 3. Politique du fédéralisme Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais f

228 ut correspondre que l’organisation fédéraliste en politique . Quant à la philosophie de la personne, elle sera normalement celle d

229 ligieux, l’autre social, le troisième culturel ou politique , ou professionnel. Cette pluralité d’appartenances — qui trouverait s

230 ter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation politique de ses fondements spirituels. Mais accepter l’œcuménisme sans vouloir

231 nt souvent précédé et prédéterminé les structures politiques d’une nation. J’indiquerai trois groupes d’exemples de cette précéden

232 s été mis au-dessus des devoirs envers le Pouvoir politique . Lors donc que la loi s’est affaiblie dans ces pays, cette carence ne

233 s dans ces mêmes pays, cette fois-ci dans l’ordre politique et social. Les cadres traditionnels subsistent — royauté, hiérarchies

234 ions ecclésiastiques devait trouver sa traduction politique dans un fédéralisme plus ou moins accentué selon les nations : Conféd

235 dans un pays donné fournit une clé des processus politiques qui s’y manifesteront tôt ou tard ; 2° que l’action que le mouvement

236 s religieux, préparera le terrain pour une action politique réaliste, c’est-à-dire tenant compte des données empiriques et des di

237 xxe siècle, les Internationales idéologiques et politiques s’étant désintégrées au cours des dernières décennies. 4. La renaissa

238 l’œcuménisme, la philosophie de la personne et la politique du fédéralisme sont seules en mesure aujourd’hui, de synthétiser les

239 unissant cet arrière-plan aux réalités morales et politiques (personnalisme). Point d’action constructive sans idéologie. Mais poi

240 olice à la nation dans tous ses ordres, mythique, politique , quotidien, triomphaient en Russie soviétique, en Italie fasciste en

241 ntériorité mystique mais non l’éthique sociale ou politique , le catholicisme tridentin (comme aujourd’hui le communisme « orthodo

242 nt encore, c’est le refus général, par les hommes politiques et les économistes « sérieux », de regarder en face les conséquences

243 930, et où j’allais vivre ma jeunesse littéraire, politique et spirituelle. Je le revois dans ces années décisives, où les ombres

244 utant et rapide, et beaucoup de présence d’esprit politique . Il m’intriguait. Mais bien que nous ayons vécu ensemble l’aventure d

245 ortir ». Et il se tourne vers la réalité, qui est politique autant que spirituelle. C’est à ce moment qu’une rencontre fortuite a

246 né juif. « Spirituel d’abord, économique ensuite, politique à leur service », disait l’une des premières devises de l’Ordre nouve

247 rêvait d’une « prise de pouvoir » au sens du jeu politique habituel, ni même au sens léniniste. Nul d’entre nous n’entendait « f

248 niste. Nul d’entre nous n’entendait « faire de la politique  », et les rares qui se présentèrent aux élections se virent immédiate

249 ons de cet axiome les conséquences économiques et politiques  : abolition de la condition prolétarienne par l’institution d’un serv

250 férieure à ce qu’elle est dans le monde social et politique … Autre facteur de la très lente pénétration des idées de l’Ordre nouv

251 tenons le signe annonciateur. Ainsi les prémisses politiques de l’Ordre nouveau s’épanouissent tout naturellement dans les efforts

252 en Grande-Bretagne, comme une espèce de nuisance politique , accidentelle, qu’on ne peut plus nier mais qu’il est difficile de « 

253 Les Travailleurs frontaliers en Europe : essai de politique sociale et régionale, Paris, Éditions Anthropos, 1981, p. IX-XI.