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: centralisation de l’économie et des structures
politiques
mais aussi de l’éducation ; uniformisation forcée des cultures et des
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plus brillantes aberrations de leurs théoriciens
politiques
: la formule de l’État-nation a conquis le monde en moins de deux siè
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cher avec 1789. Paul Valéry disait déjà que toute
politique
se base sur une certaine conception de l’homme. Je suis pour la régio
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ce qu’il a nommé « le libéralisme ». Pour lui, la
politique
devait être faite par des gens payés pour cela, comme des domestiques
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culture commune dans nos différents pays : usage
politique
, usage d’éléments formateurs de communautés, ou mainteneurs de commun
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élément formateur, c’est une sorte de philosophie
politique
qui est le fédéralisme. La décision de se mettre ensemble dans la mes
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fférents, autonomes. Peut-on parler d’une culture
politique
? Oui, c’est sans doute la seule manière de parler d’une culture nati
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la culture, et non pas sur l’économie, ni sur la
politique
. C’est cela seul qui permettra le langage commun, condition de tout d
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aîtrisait les relations économiques en Europe, la
politique
et le reste suivraient, mais le général de Gaulle lui a bien fait voi
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NSDAP, selon le sigle allemand). Mais le désordre
politique
s’aggrave. Les élections législatives de juillet amènent 230 députés
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te que les hippies de demain… Toutes les théories
politiques
, marxistes ou capitalistes, ont échoué depuis un demi-siècle dans l’a
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s à un meeting de masses, à quelque manifestation
politique
. Mais c’est leur culte qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui s
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e « Suisse » sans qualificatif, répond l’illusion
politique
: elle explique que l’on puisse nommer « Parlement européen » l’assem
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de l’Europe de l’Ouest sur vingt-deux. L’illusion
politique
consiste surtout à croire qu’à partir de ces mesures économiques, et
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s exclu de le proposer dans le domaine des formes
politiques
depuis l’avènement de l’État-nation en 1792, il y aura bientôt deux s
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’autres secteurs, jusqu’à en faire une Communauté
politique
par exemple, le problème change de nature, radicalement. Car il serai
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lopper l’union sociale, écologique, culturelle et
politique
des peuples du continent sur la base du traité de Rome, c’est-à-dire
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légiférer sur le développement culturel, social,
politique
et nécessairement militaire des vingt-deux pays du continent, et sur
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elle d’une création sui generis, d’une innovation
politique
, pour laquelle j’ai proposé le nom d’Europe des régions. 4. État f
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e recourir à la guerre pour régler aucun problème
politique
, social ou économique, refus de préparer la guerre et de coopérer aux
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déralisme, c’est-à-dire le système d’organisation
politique
qui permet de distribuer les pouvoirs de décision aux communautés don
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ues et politologues européens, et nombre d’hommes
politiques
responsables aux USA ; la décentralisation du gouvernement, de l’écon
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ès complexe des risques et des avantages de cette
politique
typiquement suisse depuis les débuts du xvie siècle, je me bornerai
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ruxelles, et de faire face au problème proprement
politique
de l’union européenne, pourquoi s’interdire de supputer les effets d’
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édéral suisse, et recevant ses grandes directives
politiques
de l’Assemblée de Strasbourg et du Sénat des régions. 6. Possibili
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l’exerce « librement ». Mais le choix, proprement
politique
au sens le plus large du mot, est le choix d’une finalité. Il désigne
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s après une libre discussion. Le choix proprement
politique
est le choix d’une priorité, à laquelle les moyens ont pour devoir de
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ce ouvert voué aux activités publiques — palabres
politiques
ou étalages de marché — rectangulaire en général, parfois ovale (beau
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ont été formulées par Aristote, notamment dans sa
politique
. La première règle est celle de la dimension, que nous avons signalée
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oit pas dépasser celle qui permet à la communauté
politique
tout entière (donc aux hommes libres, nous dirions : aux électeurs) d
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nt de la Pologne, il ne cesse de rappeler l’idéal
politique
que représente pour lui le peuple genevois assemblé dans le « Temple
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tes dimensions, gages et conditions de la liberté
politique
. L’agora reste donc à mes yeux le symbole et même la définition du li
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revivre l’esprit européen et le traduire en union
politique
de nos peuples. Je suis retourné pour quelques mois aux États-Unis, p
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loin du quotidien, du monde des valeurs morales,
politiques
, culturelles et spirituelles, et qui ne concernait que le seul secteu
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tences générales, non seulement économiques, mais
politiques
et culturelles, par exemple. Or, je ne vois pas en quoi et pourquoi d
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e vers cette synthèse d’économie, d’éthique et de
politique
européenne, à résultante culturelle, devenue après quelques années de
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ion possible, qu’elle soit civique, économique ou
politique
. Il ne faut donc pas vouloir imposer un modèle de régions qui serait
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plifie), le Val d’Aoste, le Québec, et les élites
politiques
et culturelles de nombreux pays du Maghreb et de l’Afrique noire. Imp
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s, notamment la question : « Où situer le pouvoir
politique
dans une région à géométrie variable ? » Si l’on dit que le pouvoir e
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aux facteurs que l’on évoque dans la construction
politique
de l’Europe. Il y a les questions ethniques — de langues — il y a les
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ons ethniques — de langues — il y a les questions
politiques
— comme les frontières — et les questions économiques, pour n’en pren
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peu près centenaire des frontières, des divisions
politiques
. Quant au rythme des variations économiques, il n’est même pas de dix
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Chaban-Delmas, deux Français très engagés dans la
politique
de leur pays. On pourrait imaginer quelque chose de plus fonctionnel…
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examen de ces objets des conclusions économiques,
politiques
et éducatives prenant force de loi dans tous les pays membres serait
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ité. X. De la « cybernétisation » du processus
politique
et des obstacles y relatifs À ce sujet, une note que je ne peux qu
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du fédéralisme n’est pas la technocratie, mais la
politique
. » Il m’est arrivé un jour, au cours d’une conversation avec Louis Ar
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meurs « gringes » et son humour, alliés à un sens
politique
qui a permis que nous devenions Suisses. L’arrière-grand-mère Philipp
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ivre publié à Paris en 1934, et qui s’intitulait
Politique
de la personne . En 1935, Mounier lançait dans Esprit une rubrique
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e, Paul Ramadier, R. Mackay et René Courtin de la
politique
. Dans une série de réunions que j’avais convoquées à Paris, à Genève,
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e à l’appui constant et efficace de personnalités
politiques
, financières, économiques, telles que Robert Schuman, ancien présiden
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nne ne serait sauvée, à son tour, que par l’union
politique
et économique de l’Europe. Bien, très bien même. Quelques années plus
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ce principale dans nos conversations, discussions
politiques
, échanges d’arguments et de clichés, tous suggérés par les médias, TV
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la centralisation étatique, économique autant que
politique
. Pour ma part, je le vois et le veux surtout fait pour favoriser la d
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suivent. ⁂ III. Du point de vue des traditions
politiques
suisses Le choix des centrales nucléaires — et des usines de retra
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ntretenir le dialogue entre ce que les polémiques
politiques
baptisent l’Est totalitaire et l’Ouest ploutocratique, mais que nous
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de constater que la nécessité moderne des régions
politiques
, civiques, économiques, écologiques, paraît de plus en plus généralem
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du patriotisme sans soupçonner à quel point leur
politique
de désunion est fatalement une simple politique d’entracte, on méconn
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r politique de désunion est fatalement une simple
politique
d’entracte, on méconnaît et on déforme mensongèrement les signes qui
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lle est le modèle encore inégalé d’une communauté
politique
née de la libre agrégation — vers le milieu du xiiie siècle — de gro
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ens du romantisme et du libéralisme économique et
politique
, et ceci par l’intermédiaire d’un Italien devenu Genevois, Sismondi ;
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e capitalisme, contre le productivisme, contre la
politique
des partis et des trusts à l’Ouest. Mais aussi contre toutes les form
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te par Mussolini, qui venait de faire sa carrière
politique
comme chef de l’extrême gauche du parti socialiste italien ; que Hitl
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4 un recueil d’essais et de conférences intitulé
Politique
de la personne , la Pravda de Moscou a déclaré que « toutes les posit
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rte l’acte de naissance d’une nouvelle génération
politique
, face aux slogans inlassablement réitérés des communistes. C’en est t
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rêt à ressentir tout autre chose qu’une sympathie
politique
: une amitié humaine directe et spontanée. Je voudrais dire à John He
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halcédoine, formule aussi de mon éthique et de ma
politique
fédéraliste. Le bonheur de trouver en Montaigne un précurseur du pers
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écurseur du personnalisme et de ses prolongements
politiques
, je le dois à ce livre de Staro. Mais il y a plus. Dans les vingt der
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Un demi-siècle plus tard, les grandes idéologies
politiques
paraissent, en France, sur le déclin. On proclame que Marx est mort,
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ar tous les politologues, quel que soit leur bord
politique
. Même si on est d’extrême droite on ne peut pas nier l’existence de l
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ssus. J’y reviens sans cesse dans tous mes écrits
politiques
. Tout dépend des dimensions des tâches dont on est responsable ; c’es
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oi, je redécouvrais le calvinisme, sa théorie, sa
politique
, son sens du civisme. J’avais fait, comme tout un chacun, ma révolte
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tendent toutes les créations proprement humaines,
politiques
, civiques… Ce terme de dialectique allait devenir le mot clé pour tou
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ée, mais décris mes relations avec la société, la
politique
, l’action dans la communauté… Tout de suite après, je me mettrai à L
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condensera l’essentiel de mon œuvre non seulement
politique
, mais aussi théologique, métaphysique, et — pourquoi pas — littéraire
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. Peu à peu je me suis mis à connaître des hommes
politiques
, mais je ne les ai jamais admirés ou vénérés de la même manière que d
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s après sa première édition. 17. En particulier
Politique
de la personne (Paris : Éditions « Je sers », 1934), réédité en 1946
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e « Le protestantisme créateur de personnes », in
Politique
de la personne, p. 193-222. 24. L’article de Denis de Rougemont, int
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27. Voir en particulier la quatrième partie de
Politique
de la personne , « Problèmes de la révolution personnaliste ». aj. «
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ant est meilleur dans Adolphe que dans ses écrits
politiques
. Paul Valéry me paraît en revanche plus créateur dans sa prose que da
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ul Valéry nous avait convaincus de ce que « toute
politique
suppose une certaine idée de l’homme ». Nous en déduisions que le com
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rouvions l’idéal d’Aristote, qu’il décrit dans sa
Politique
, l’idéal de Calvin du même coup, et le modèle de cité idéale que Rous
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sibilités de persévérer en son être. La situation
politique
mondiale est en train de faire des Européens, jadis maîtres des trois
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ce ouvert voué aux activités publiques — palabres
politiques
ou étalages de marché — rectangulaires en général (beaucoup plus tard
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ont été formulées par Aristote, notamment dans sa
Politique
. La première règle est celle de la dimension. Il s’agit de trouver un
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oit pas dépasser celle qui permet à la communauté
politique
tout entière (donc aux hommes libres, nous dirions : aux électeurs) d
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’hommes en contact. Bibliographie Aristote, La
Politique
, Paris, Vrin, 1989. Mumford Lewis, La Cité à travers l’histoire, Par
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par Marx, elle donne la primauté à la révolution
politique
sur l’économique. Elle organise « la République des soviets de député
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liste des ouvriers et des paysans, dont « la base
politique
est constituée par les soviets [conseils] de députés des travailleurs
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oviétique, c’est l’élément central de son système
politique
». Certes, le droit de « quitter librement l’Union » est maintenu pou
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onçais dans mon premier article traitant du sujet
politique
: « Politique du pessimisme actif ». (Encore une expression qu’on a b
91
n premier article traitant du sujet politique : «
Politique
du pessimisme actif ». (Encore une expression qu’on a beaucoup repris
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ant, c’est dans ses chromosomes. Tout le problème
politique
est de l’empêcher de faire de grandes bêtises. Vous êtes bête et méch
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nds États. Autrement dit, ils peuvent faire de la
politique
, c’est-à-dire aménager eux-mêmes les relations humaines de la cité au
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ntendre. Vous savez que c’est le plus vieil idéal
politique
de l’Europe. Aristote voulait que la ville ne soit pas plus grande qu
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porté quelque chose de nouveau au débat des idées
politiques
du siècle, c’est bien cela : une synthèse des trois thèmes les plus m