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intellectuel, mais civique, mais moral, et enfin
politique
. Devant ce défi, certains sont tentés de fuir, de se dérober et de pl
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le, comme ceux qui ont une fonction économique ou
politique
bien définie, précisément à cause de cela, l’écrivain représente un é
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de réduire la littérature au témoignage social et
politique
, mais bien de prendre conscience de ses implications réelles dans la
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ire, découverte du monde, sciences et techniques,
politiques
, religions3… C’est dire que nous multiplions déjà — comme en vue de l
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elles, les « lois » économiques, les remous de la
politique
, le cinéma, ou l’Art lui-même. Quant à savoir si cela représentera un
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ne, ont produit le mot décisif. Mais les réalités
politiques
et sociales élaborées par ces trois mondes sont entrées elles aussi e
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er de l’état d’arriération économique, sociale et
politique
des régions qui devinrent pour un temps colonies, et qui prennent sou
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he (ce très lucide antichrétien) et nos principes
politiques
en dérivent. Or notre idée de la science et nos principes d’égalité,
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ut le début de l’expansion séculaire, économique,
politique
et religieuse, d’un petit cap de l’Asie rongé de mers et de Turcs, qu
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uête militaire, la prise du pouvoir économique ou
politique
, enfin la colonisation. De siècle en siècle, les continents découvert
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e sociale d’un village. Elle y joue un grand rôle
politique
et civique. Mais c’est peut-être aux dépens de la rigueur d’une doctr
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seulement à ses problèmes — éducatifs, sociaux et
politiques
— mais aussi aux nouvelles tâches mondiales que lui impose la diffusi
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s, et l’autre par la mise en place d’institutions
politiques
communes. Coïncidence très remarquable, et qui mériterait de susciter
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aradoxal, qui domine notre situation : le retrait
politique
de l’Europe coïncide avec l’adoption accélérée de notre civilisation
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grable hors du contexte de ses origines raciales,
politiques
et religieuses. Nous savons tous aussi comment s’est opérée sa diffus
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les plus diverses : missionnaires, commerciales,
politiques
, ou simplement aventurières, les Européens, en désordre, et sans le m
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e les Anglais n’avaient jamais touché. Les partis
politiques
prolifèrent, l’industrie lourde se développe, le contrôle des naissan
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que soit décrétée l’adoption immédiate de mesures
politiques
et sociales, hygiéniques, urbanistes, techniques, industrielles, tout
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a Hayek, l’adoration de la puissance militaire et
politique
, une bureaucratie qu’on ne pourra plus extirper, la multiplication de
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dans son ensemble et vue de loin, des agitateurs
politiques
, des commerçants incultes et nos plus mauvais films. Nous exportons p
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te notre faute, car nous n’avons jamais conçu une
politique
de civilisation répondant à l’ampleur des exigences du siècle et de n
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osent encore quand il s’agit d’en venir à l’union
politique
. Celle de l’alliance des États, celle de l’intégration totale, et cel
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istoire tous les vingt-cinq ans pour justifier la
politique
du souverain ou du parti au pouvoir ; à quoi s’ajoutent 50 % de marxi
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piques des débats philosophiques, théologiques et
politiques
qui définissent l’esprit européen au xixe siècle. Ce sont donc des v
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ès du chauvinisme et à des mesures économiques ou
politiques
visiblement indéfendables du point de vue de leurs propres intérêts,
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e parfois de la mode et n’engage pas toujours une
politique
morale — les cours d’éducation sexuelle dans les écoles, enfin les gr