1
e mal. Ils n’ont pas grande confiance dans le jeu
politique
des États souverains et des partis, quand il s’agit de surmonter les
2
ltiples manifestations, qu’il s’agisse des partis
politiques
proprement dits, ou des nationalismes hérités d’un autre âge. On répè
3
dent ce que l’on fait pour elle en dehors du plan
politique
. Nous avons attendu plus d’un an, avant de publier ce bulletin. Nous
4
e de l’Europe. Sans elle, les constructions de la
politique
resteront lettre morte, ou pire : s’édifieront sans tenir compte de c
5
plus subordonnées à des nécessités économiques et
politiques
, voire militaires, et donc aux mécanismes de l’État. À la limite, on
6
éfendre ni subsister seul, au triple point de vue
politique
, économique et militaire, cela est vrai plus encore au point de vue d
7
e disposait — à l’appui de sa culture comme de sa
politique
— d’une puissance matérielle qui fascine les esprits de la plupart de
8
t purement utilitaires. Tout cela corsé de griefs
politiques
, tels que « l’impérialisme de Wall Street » et le danger d’une guerre
9
uctivité », à des économistes d’établir des plans
politiques
, à des politiciens d’inspirer des entreprises d’éducation, et d’une m
10
dont la réflexion dépasse le plan des expédients
politiques
et militaires en prennent conscience. Nous en voyons une preuve nouve
11
Culture et
politique
européenne (octobre 1952)f 1. Je poserai tout d’abord une question
12
culture dans un congrès rassemblant des jeunesses
politiques
? Les hommes politiques qui se préoccupent du problème de l’union de
13
rassemblant des jeunesses politiques ? Les hommes
politiques
qui se préoccupent du problème de l’union de nos pays considèrent que
14
rent que l’Europe doit être unie pour des raisons
politiques
et économiques. Ces raisons, bien connues désormais, sont la menace r
15
a Pré-Constituante, qui doit coiffer d’un pouvoir
politique
l’armée européenne non encore ratifiée par les parlements : — et tout
16
lors d’un congrès des jeunesses (ou des aînesses)
politiques
. L’intérêt électoral de la culture est nul. Par suite, si l’on veut c
17
n veut construire l’Europe sur la base des partis
politiques
, il faut renvoyer les « problèmes culturels » à plus tard. 2. Mais d’
18
dre forte par le moyen de son union économique et
politique
, est une réalité de civilisation, une réalité culturelle, — s’il est
19
es siècles non point par la réalité de ses partis
politiques
mais bien par la vertu de ses inventions, non seulement politiques et
20
ien par la vertu de ses inventions, non seulement
politiques
et sociales, mais d’abord religieuses, métaphysiques, éthiques — d’où
21
res.) 5. La jeunesse montre peu d’intérêt pour la
politique
des partis, moins encore pour la politique européenne. Elle cherche a
22
our la politique des partis, moins encore pour la
politique
européenne. Elle cherche ailleurs. Si elle trouve la culture, elle ne
23
u’elle verra la nécessité de certains engagements
politiques
. Une politique vraiment européenne, c’est-à-dire méritant cet adjecti
24
nécessité de certains engagements politiques. Une
politique
vraiment européenne, c’est-à-dire méritant cet adjectif, commencera d
25
e à perdre avant de s’y mettre. f. « Culture et
politique
européenne », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, n° 6
26
7. Rapport présenté à la Conférence des Jeunesses
politiques
européennes.
27
ratique. Le CEC n’est donc nullement un organisme
politique
, nous ne saurions trop le répéter. Mais par rapport aux autres instan
28
ntons dans certains milieux, officiels ou privés,
politiques
ou même « européens » d’étiquette. Parfois, nous découvrons que ces r
29
arce que nous nous occupons de culture, et non de
politique
. Passons à l’actif. J’y rangerai d’abord trois entreprises qui ont dé
30
une crise des Nations unies, par conséquent de la
politique
mondiale. Survenant peu de jours après, la démission de M. Torrès-Bod
31
pe même des organismes culturels dépendants de la
politique
. À ce titre, elle mérite un examen, que presque toutes les revues ont
32
tel projet « sert le pays », c’est-à-dire sert sa
politique
ou son tourisme, ses industries du cinéma ou de l’édition, ses labora
33
vu d’instructions de son État, donc de directives
politiques
. Si le produit qui émerge de leurs débats a par miracle forme humaine
34
es partis, de l’économie, de la défense, et de la
politique
générale, — il est bien clair qu’on leur donnera toujours le moins po
35
culture comme but en soi, non comme annexe d’une
politique
. Et nous venons de voir pourquoi c’est impossible : non point à cause
36
ns même à la bureaucratie comme aux interférences
politiques
. Le travail culturel est par nature fédéraliste, donc décentralisé. I
37
ver les entreprises de culture de toute ingérence
politique
. 2. Sur la base des initiatives émanant des intéressés, que les gouve
38
onner une formulation définitive) : 1. Musique et
politique
. 2. La fonction musicale crée-t-elle encore ses organes ? 3. Techniqu
39
rêve. Toute tentative de s’organiser comme force
politique
cohérente lui serait fatale. Elle n’en représente pas moins un très s
40
es pires sottises : elles représentent un facteur
politique
qui, pour peu qu’on le néglige, peut devenir décisif. Expliquons-nous
41
nception européenne de l’homme et de ses libertés
politiques
et sociales n’a pas varié, que l’on sache, n’est pas moins menacée de
42
le point de vue de M. Vychinski, à savoir que la
politique
d’intégration repose uniquement sur la crainte, suivront comme des en
43
décidé de nous rassurer, l’Europe doit changer de
politique
. Le sentiment d’urgence et de danger qui poussait un grand nombre d’e
44
ement des hommes, et leurs groupes. La Communauté
politique
sera donc notre but prochain, la condition certainement nécessaire, s
45
viction qu’il n’est pas un des responsables de la
politique
mondiale des États-Unis qui souhaite nous réduire à l’état de satelli
46
t, je dirais que d’une part il a créé l’animation
politique
nécessaire à la vie de la Constitution, tandis que d’autre part il fi
47
duire les mêmes effets, cette page nous dicte une
politique
. Regardons-nous dans ce miroir. k. « Aller et retour », Courrier fé
48
andes nations traversent une période de paralysie
politique
. Les Russes en profitent pour pousser leur tactique de « détente » vi
49
ion de lâcheté ou de courage, mais de simple sens
politique
, qui est le sens de la hiérarchie des problèmes. Si chaque nation pou
50
qui est l’Europe. Trop de gens pensent encore la
politique
en termes périmés de puissance nationale, quand il s’agit de penser d
51
plusieurs de nos pays européens, aujourd’hui, la
politique
signifie la lutte des partis et non pas la volonté de puissance et en
52
ou de l’application d’un idéal. On fait à cette «
politique
» un honneur immérité en la traitant de byzantine. Elle est tout simp
53
c ces pays pourtant, malgré leur conception de la
politique
, — avec leurs drames accidentels ou essentiels, avec leurs vertus et
54
ère les combats de coqs politiciens à l’existence
politique
dans le monde du xxe siècle, et fait défaut. Comment faire l’Europe
55
enne de défense n’est pas ratifiée. La Communauté
politique
est rejetée, presque sans examen. La Haute Autorité voit son fonction
56
pas des choses, mais des esprits. Que nos élites
politiques
reprennent soudain de la tenue, que des hommes d’État dignes du nom r
57
pe de discussion, réunissant juristes et penseurs
politiques
d’écoles et de tendances variées, qu’anime un idéal précis : l’union
58
ral. C’est assez pour rendre possible l’existence
politique
de l’Europe. C’est assez pour ouvrir les voies de la fédération néces
59
us vous demandons de lancer l’idée d’une Autorité
politique
. Nous vous demandons, en somme, d’accepter le Projet dans une perspec
60
rammes embrassant les trois grands domaines de la
politique
, de l’économie et de la culture. Et c’était sa section culturelle qui
61
: hâter la ratification d’un Statut de Communauté
politique
par les six pays du plan Schuman. Dès le lendemain s’ouvrait à Rome u
62
Le second congrès de La Haye fut donc strictement
politique
. Son motto semblait être : la parole est aux actes ! Il ne recherchai
63
suppose à la fois la constitution d’une puissance
politique
et la chute de barrières idéologiques. La chute de ces barrières supp
64
uccès final et total de notre union économique et
politique
consiste donc dans la vitalité de l’idée d’une Europe unie. Or, c’est
65
plus que dans « les faits ». Il faut des congrès
politiques
. Il faut des plans économiques. Mais il faut en même temps des foyers
66
travaux du second congrès de La Haye. Les hommes
politiques
, en retour, voudront-ils apporter à notre effort certains appuis conc
67
at, grâce à la participation de six personnalités
politiques
et culturelles de premier plan, entourées de quinze publicistes influ
68
ières positions dans le monde, notre indépendance
politique
, économique et peut-être morale. Et certes, nous perdrons tout cela,
69
e l’Europe avançait, mais lentement : économique,
politique
, militaire. Et les résistances croissaient à la mesure des gains déjà
70
on des Six. De l’unité culturelle à la communauté
politique
Mon dessein n’est pas de résumer les péripéties des débats qui se dér
71
pêle-mêle de nos idéaux religieux, de nos formes
politiques
, aussi, et enfin des secrets techniques de notre puissance chez tous
72
à la nécessité d’instaurer tout d’abord une union
politique
, condition préalable à toute restauration des cadres d’une culture no
73
qui ont pour fin de donner un sens à la vie. — La
politique
fait-elle partie de ces activités ? — Oui, en tant qu’elle implique u
74
nion propre à favoriser nos libertés. Non, si par
politique
on entend simplement l’action des politiciens d’aujourd’hui et ses pé
75
classes. Dans ce sens, le CEC ne s’occupe pas de
politique
. — Le Centre veut-il être producteur de culture ou simplement organis
76
Mais le problème de l’Union n’est-il pas surtout
politique
et économique ? Et la crise que subit aujourd’hui l’effort d’intégrat
77
rise que subit aujourd’hui l’effort d’intégration
politique
de l’Europe ne va-t-elle pas rendre vaines vos activités culturelles
78
rande presse, les députés et même certains hommes
politiques
ont cru qu’elle dépendrait des conférences de Berlin et de Genève. Bi
79
tiel, qui était, et qui reste à nos yeux, l’union
politique
de l’Europe, c’est-à-dire sa fédération. La Russie à Berlin, ou l’E
80
é formulés, parmi lesquels celui d’une Communauté
politique
qui doit et peut passer prochainement au premier rang. La Hollande a
81
lle ses suites et ses implications, la Communauté
politique
et son élargissement rapide à toute l’Europe. Ainsi le sort de 330 mi
82
r d’objections. Tout le monde sait que son régime
politique
est l’un des plus stables du monde, depuis plus d’un siècle. Les part
83
ais combien savent comment ce modèle d’un système
politique
fédéral a pris naissance en 1848 ? Jusqu’à cette date, la Suisse n’ét
84
ts, leur impuissance à adopter en temps utile une
politique
commune, expliquent la chute soudaine de l’ancienne confédération dev
85
lacables circonstances techniques, économiques et
politiques
. Il en résulte que la souveraineté nationale n’a plus guère d’autre e
86
grec : Dans les domaines militaire, économique et
politique
, les organisations internationales existantes (telles que l’OTAN) pre
87
’est perdu, tout reste à faire Deux événements
politiques
ont absorbé l’attention des Européens et des militants de l’Europe un
88
représenté l’exigence immédiate d’une fédération
politique
. C’était pratiquement se rallier à la méthode britannique, dite « fon
89
t l’on entend ou sous-entend par là : de l’action
politique
, bien sûr. L’une des faiblesses les plus graves de l’Occident contemp
90
s un siècle où, très visiblement, ce n’est pas la
politique
qui fait l’histoire ; mais une doctrine, une foi, une folie, une pers
91
union proposées par les économistes et les hommes
politiques
. Il s’agit là de forer des canaux collecteurs, qui transforment ces e
92
d’autre part, minent la résistance spirituelle et
politique
, préparant ainsi les voies de la tyrannie collectiviste. Celle-ci s’a
93
ières positions dans le monde, notre indépendance
politique
, économique, et par suite morale. Tout ce qui fait le sens même de no
94
endre seul plus de quelques heures ; — sectarisme
politique
, égoïsme à courte vue, qui empêchent les gouvernants autant que les m
95
stée dans des milieux aussi variés que possible :
politiques
, économiques, intellectuels, sociaux, nationaux ou internationaux. Ch
96
ine de personnes — industriels, banquiers, hommes
politiques
et intellectuels — qui se réunirent le 14 novembre 1953 au Pavillon H
97
culture vivante, non des slogans de la propagande
politique
. C’est dire qu’il doit se produire entre personnes privées. De notre
98
le 5 août 1955 que « l’établissement de relations
politiques
, économiques et culturelles plus larges entre les pays, indépendammen
99
les pays, indépendamment de leur régime social et
politique
, sur la base du respect des droits de souveraineté, de la non-ingéren
100
’affaires ou de plaisir, mais un instrument de la
politique
étrangère des Soviets, destiné à apporter certains avantages à l’État
101
les propositions qui pourraient contenir un piège
politique
ou cacher une manœuvre de propagande, comme : renoncer au brouillage
102
us indépendants et des représentants de tendances
politiques
ou d’écoles de pensée diverses en URSS : rien de tel n’existe chez eu
103
uivre indépendamment des a priori idéologiques ou
politiques
, — quitte à ce que chaque partie tire ensuite, des informations objec
104
à juste titre qu’on ne les « utilise » à des fins
politiques
ou artistiquement subversives26. Nous autres démocrates européens pou
105
adhésion, à son tour, n’entraîne des conclusions
politiques
absurdes. C’est pourquoi nous proposons des expositions discrètes (ma
106
els rattachant tel aspect d’une œuvre à tel dogme
politique
régnant en URSS. Ceci appartient en effet à la définition de la cultu
107
ulois. Les Scandinaves apportent une organisation
politique
étrangère au peuple ; Byzance, une culture et des formes religieuses
108
straites. Mais dans le domaine de l’organisation
politique
, ce n’est pas l’Encyclopédie, c’est l’Allemagne, c’est la Prusse de F
109
Tchaadaïev dans un asile de fous, et les penseurs
politiques
en exil20, et si elle contraint les idées sociales à se réfugier dans
110
coup, par une révolution d’ordre essentiellement
politique
. Ses partisans demandent l’élection au suffrage universel d’une Const
111
nt et un parlement supranationaux. Cet extrémisme
politique
correspond à un certain tempérament latin, voire jacobin. On enregist
112
imposer à nos pays le cadre abstrait d’États-Unis
politiques
. Elle cherche à construire une union qui serait l’expression organiqu
113
l’agitation pour une Constituante essentiellement
politique
; et celle du fédéralisme, sociologique. Les trois méthodes peuvent ê
114
clarait : Les organes juridiques, économiques et
politiques
que devra se donner l’Union ne sauraient fonctionner au bénéfice des
115
ans son ensemble et dans ses contextes sociaux et
politiques
. Il en vient à s’imaginer que l’École actuelle aurait existé « de tou
116
oins qu’on ne qualifie ainsi les cours de science
politique
, c’est-à-dire de marxisme-léninisme et de propagande du Parti, qui n’
117
ais fermes, le sens de la communauté (culturelle,
politique
et sociale) au sein de laquelle sa vocation s’exercera. Trop de liber
118
’exercice des responsabilités civiques, sociales,
politiques
, etc., réside au xxe siècle dans le fait bien connu que le monde où
119
et qui déterminent ses structures économiques et
politiques
; — comment ces forces se manifestent ou agissent à son échelle, dans
120
orces et d’intérêts, à des structures sociales et
politiques
plus vastes, à des courants de pensée plus généraux. De proche en pro
121
stes, un grand espoir ! Elle n’est plus un slogan
politique
et abstrait, mais une aventure personnelle, à la mesure des jeunes le
122
que par rapport à tel prix spécialisé, ou telle «
politique
» à la mode. Le nombre des écrivains de quelque talent qui ne sont pa
123
nissent à la presse des nouvelles sur les crimes (
politiques
et privés), sur les déplacements des hommes d’État, sur les projets s
124
que ne le furent jusqu’ici les nouvelles purement
politiques
. Le CEC se devait d’anticiper sur cette évolution inévitable, déjà se
125
de conduites morales et sociales, d’institutions
politiques
, de traditions et de créations communes. Sur cette base d’unité, l’un
126
e (février 1957)as La preuve est faite La
politique
d’union européenne est la seule politique dont le Centre s’occupe, et
127
e La politique d’union européenne est la seule
politique
dont le Centre s’occupe, et dont il doit se préoccuper pour des raiso
128
s : l’avenir de notre culture étant lié à l’union
politique
et économique de nos peuples, comme l’âme est liée au corps ; ni plus
129
est ont alerté les plus indifférents aux affaires
politiques
. La jeunesse se réveille dans les villes qui préparent l’élection d’u
130
e pourra faire l’Europe, et la doter d’un pouvoir
politique
et d’un marché commun, que si l’on surmonte les obstacles qui s’oppos
131
é de crier victoire. La construction d’une Europe
politique
reste à faire ou à reprendre à la base ; elle attend encore sa « rela
132
tre à lire les journaux, à discuter les problèmes
politiques
avec les aînés qui s’y connaissent, ou à lire pour son compte des ouv
133
is et l’URSS, se partagent désormais la puissance
politique
, économique et militaire qui était autrefois celle de l’Europe. Les R
134
se trouve ainsi appauvrie, divisée, privée d’une
politique
commune à tous ses États, soumise à l’influence des États-Unis dans s
135
x pressions extérieures, assurer son indépendance
politique
et retrouver sa prospérité économique. Si l’Europe s’unissait, disent
136
opper. Il pourrait aboutir à une vaste fédération
politique
groupant tous les États européens, de la même manière que la Confédér
137
et organisme, craignant d’être entraînée dans une
politique
contraire à son statut de neutralité. Cependant, les nécessités écono
138
n’aidera pas à résoudre les problèmes de l’union
politique
de nos peuples, mais elle atteste mieux que la science — autre produi
139
s domaines les plus variés de notre existence, le
politique
et l’institutionnel, l’économique et l’artistique, nous retrouverons
140
Marché commun, dans la perspective générale d’une
politique
de civilisation — souci majeur du Centre européen de la culture. M. R
141
sée. À l’heure où les institutions économiques et
politiques
de l’Europe naissante proclament leur volonté de concentrer autant qu
142
es sciences (économie incluse) que pour les idées
politiques
, sociales, morales et philosophiques. Elle le doit pour le reste du M
143
fficultés sont d’ordre culturel bien avant d’être
politiques
. C’est ici la nécessité de Relations culturelles européennes qui se f
144
l, de la Chambre italienne, de l’OECE, des partis
politiques
, de plusieurs rédactions de revues et de deux instituts de sociologie
145
de l’histoire et sur le vocabulaire de la science
politique
, qui seront fournis par le Conseil de l’Europe. La publication du pre
146
tom, assemblée commune) ; la tactique de pression
politique
(mouvements de militants, propagande) ; la stratégie de l’éducation,
147
ela non point par des appels à quelque engagement
politique
, mais en leur proposant des tâches concrètes à résoudre en commun dan
148
la nature du sous-sol, la culture et l’allégeance
politique
, à l’intérieur d’un même cordon douanier. (D’où le bassin Ruhr-Lorrai
149
lexes psychologiques et par certaines propagandes
politiques
.) — La communauté d’origines et de buts qui définit la culture, la ci
150
mot) le besoin de coordination des efforts et des
politiques
suivies dans tel domaine particulier devient toujours plus évident. L
151
rine pour « orienter » progressivement les hommes
politiques
nationaux et l’opinion, tandis que l’autre appelle la force d’une rév
152
sion requis, c’est risquer d’être inefficace, non
politique
, et à l’extrême : de perdre au nom de nos raisons de vivre la vie mêm
153
urtant la situation du siècle, tant militaire que
politique
. Or la bombe H est née d’une méthode de pensée et de calcul antinomiq
154
er la réalité physique, sociale, psychologique et
politique
, par paires ou pluralités d’antinomies valables, on ne concevra jamai
155
et souvent mieux avertis des pièges tendus par la
politique
officielle de nos États que la moyenne des adhérents de bonne volonté
156
ste, elle apporte à mon sens la seule philosophie
politique
nouvelle depuis Marx ; et l’on espère que les mouvements qui s’en réc
157
rades de naguère. Du point de vue de l’efficacité
politique
, l’avenir jugera, c’est entendu. Mais il devra tenir compte de ce peu
158
ction de l’Assemblée chargée d’élaborer le statut
politique
des peuples fédérés de toute l’Europe. On trouvera ci-après (page 41)
159
ous veulent que cette Assemblée élabore le statut
politique
ou la Constitution de l’Europe fédérée. On pourrait donc penser que t
160
i les fédéralistes dominaient l’opinion et la vie
politique
. Deux équipes font un match, deux camps une politique, dans une démoc
161
tique. Deux équipes font un match, deux camps une
politique
, dans une démocratie qui « joue ». Mais ce sont vingt partis, dix-hui
162
iliations représentant la somme européenne de nos
politiques
nationales. Cette somme égale zéro dans le meilleur cas. Il n’y a pas
163
égale zéro dans le meilleur cas. Il n’y a pas de
politique
européenne. Pour un pacte de salut public Désunion de l’Europe
164
urd’hui. Une Europe fédérée, capable de mener une
politique
commune au plan mondial, pourrait seule négocier avec force et succès
165
ns les générations montantes, mais la seule union
politique
du continent. C’est à ce résultat prochain, seul suffisant, que doive
166
opéenne chargée de doter nos peuples d’un pouvoir
politique
commun. Le problème de l’union politique domine tout. Or c’est là jus
167
pouvoir politique commun. Le problème de l’union
politique
domine tout. Or c’est là justement que nous sommes le plus faibles, e
168
s tout peut être compromis par l’échec de l’union
politique
. C’est dans cette perspective d’urgence mondiale que les fédéralistes
169
ux tiers aux questions européennes : historiques,
politiques
, économiques, culturelles. De même, l’Institut prévu par l’art. 9 du
170
t vie intellectuelle). Les considérations d’ordre
politique
, évidemment valables quand il s’agit de choisir une capitale administ
171
n peut les convaincre de ne pas fonder toute leur
politique
de production et de distribution sur le seul intérêt commercial. Le d
172
pourra contribuer à l’élaboration d’une véritable
politique
de l’édition « européenne ». 44. Voici la liste des maisons d’éditi
173
Bossuet ou d’un Fénelon, pourvoyeuse de conseils
politiques
. Car il voit bien que l’on appelle « hardies ou téméraires, généreuse
174
e, sans même parler des désastreuses conséquences
politiques
qu’elle entraîna. Ici Brugmans pose trois questions : Premièrement
175
e doctrine les écrivains, philosophes et penseurs
politiques
allemands du xviiie et de la première moitié du xixe siècle pouvaie
176
is plus réalistes, les écrivains, savants, hommes
politiques
, historiens, philosophes et poètes de presque toutes nos langues. On
177
utres, une histoire de l’Europe dans ses réalités
politiques
ou économiques. Il entend seulement nous donner une histoire des pris
178
e l’ouvrage, que de solides études sociologiques,
politiques
et esthétiques en constituent le corps : sur « l’expropriation de la
179
liée par les règles du sacré ou les décrets de la
politique
, est un concept typiquement européen. Et cela seul peut expliquer ce
180
nos frontières nationales, l’union économique et
politique
de nos peuples peut et doit aujourd’hui s’édifier. On nous demande :
181
ifficile de leur union, dépend d’un jeu de forces
politiques
sur lequel nous sommes sans pouvoir, mais dont nous devons anticiper
182
sée. À l’heure où les institutions économiques et
politiques
de l’Europe naissante proclament leur volonté de concentrer autant qu
183
es sciences (économie incluse) que pour les idées
politiques
, sociales, morales et philosophiques. Elle le doit pour le reste du M
184
fficultés sont d’ordre culturel bien avant d’être
politiques
. Et l’avenir de l’économie, désormais mondiale, que l’Europe seule pe
185
ns nouvelles. On l’a dit et on l’a répété : toute
politique
implique une définition de l’homme. De même, et a fortiori, toute mét
186
oins qu’on ne qualifie ainsi les cours de science
politique
, c’est-à-dire de marxisme-léninisme et de propagande du Parti, qui n’
187
ais fermes, le sens de la communauté (culturelle,
politique
et sociale) au sein de laquelle sa vocation s’exercera. Trop de liber
188
rochain : la tendance axiale, normative, de notre
politique
est l’unité dans la diversité (que nous appelons en Suisse fédéralism
189
té ». En Grande-Bretagne enfin, point d’idéologie
politique
, de principes abstraits, de « sentiment national » à cultiver comme v
190
magne, et encore — on se plaint de l’indifférence
politique
des élèves et de leur apathie civique. Cette constatation signifie qu
191
limité à la description formelle des institutions
politiques
nationales et de leur fonctionnement. (On y ajoute parfois quelques d
192
même vise expressément à détruire ses fondements
politiques
et économiques. Cette difficulté et cette déficience, communes à nos
193
nt comprendre la société où l’on vit, juger de sa
politique
et voter intelligemment ? 2° Les faits présentés ne sont pas suffisam
194
ois déterminées… Les idées sociales, les opinions
politiques
, les théories et les institutions sont le reflet de l’existence matér
195
ction civique, 5 sont consacrées aux « fondements
politiques
de notre État », 6 aux « organes publics », 3 à « l’élection des repr
196
éen seulement que les perspectives économiques et
politiques
de notre siècle peuvent être vues dans leurs vraies dimensions et que
197
erra dans l’Europe non plus seulement un problème
politique
, mais le pays de son avenir, quelque chose à aimer si l’on aime l’ave
198
us tard. Puis il s’inscrit à l’École des sciences
politiques
, et il entreprend une Histoire de la littérature française, du romant
199
duchesse de Rutland récoltant de précieux appuis
politiques
pour ses premières campagnes en faveur de l’indépendance polonaise. O
200
ieuses et brillantes. Pour la Pologne : débuts
politiques
Essayons de nous représenter la situation d’un patriote polonais v
201
uis le partage de 1795. Elle n’a plus d’existence
politique
, ni sur le plan international ni sur le plan domestique. La partie ru
202
il ne suffit pas à inspirer et diriger une action
politique
commune, surtout lorsqu’il s’agit de regagner l’indépendance non poin
203
. L’archevêque Bilczewski et les chefs des partis
politiques
lui demandent de gagner au plus vite la France et l’Angleterre, pour
204
alliés. Voilà donc Retinger chargé d’une mission
politique
de première importance pour sa patrie. Mais cette mission, il devra l
205
es fonds nécessaires, ni de l’appui d’une machine
politique
, ni même de l’aide de ses compatriotes en Angleterre, généralement pa
206
ait polonais peut revêtir une certaine importance
politique
, voire militaire, dans la poursuite de la guerre. Le grand argument q
207
t, la Pologne redevient un facteur stratégique et
politique
sur le plan international. En novembre 1914, Asquith charge Retinger
208
connaissance insuffisante du pays et de ses mœurs
politiques
, trop peu d’attention donnée à la variété des forces animant la vie p
209
pter de même. Je ne comprenais pas comment la vie
politique
et les nécessités économiques interfèrent avec les principes et l’idé
210
ique de la Pologne (1917). Son Petit Manuel de la
politique
anglaise, publié à Paris sans nom d’auteur mais préfacé par Stephen P
211
nd dandy de la Belle Époque ne manque pas d’idées
politiques
originales. Il propose à Retinger de participer à des négociations se
212
expansion russe. Pour ces raisons patriotiques et
politiques
, et par goût de l’aventure sans doute, Retinger accepte d’entrer dans
213
il en Espagne Cependant, ces activités d’agent
politique
privé ne sauraient plaire à tout le monde. Les ambassadeurs russes à
214
els un Mexicain qui allait devenir l’un des chefs
politiques
de son pays, Luis Negrete Morones. Pourquoi ce voyage ? se demande-t-
215
— qu’il a connu sur le cargo — dans les intrigues
politiques
et sociales d’une extrême violence qui devaient aboutir ultérieuremen
216
s locales, grèves, meurtres et sauvages intrigues
politiques
. On comprend donc pourquoi, lorsque Retinger fut pour la première foi
217
est alors seulement qu’il entreprend une activité
politique
proprement dite dans ce pays. À la veille de Noël 1921, le président
218
au besoin, secourir les victimes des persécutions
politiques
. C’est ainsi que Retinger organise le premier congrès des unions synd
219
fur et à mesure de ses divers engagements dans la
politique
internationale, de 1916 à 1924. En 1924, il tente pour la première fo
220
mettre enfin de sortir de cette période de bohème
politique
et d’accéder au niveau où l’histoire non seulement se prépare, mais s
221
eté absolue, en ses dons de chef, en son instinct
politique
. Le général est redevenu président du Conseil en exil. Retinger sera
222
Pologne occupée, pour y expliquer de vive voix la
politique
suivie par le gouvernement en exil, et pour se familiariser davantage
223
la capitale et en province avec les responsables
politiques
et les chefs militaires — dont le fameux général Bor qui, de son peti
224
pouvait faire pour son pays, dans le cadre de la
politique
nationale intérieure, et il jugeait inefficace toute action menée en
225
ce toute action menée en exil pour modifier cette
politique
. L’ultime salut de la Pologne ne pouvait venir, à ses yeux, que d’une
226
e et radicale les rendit vite suspects aux hommes
politiques
formés avant la guerre. Ceux qui admettaient la nécessité non d’une f
227
la résolution économique de La Haye. Le programme
politique
, le programme culturel et éducatif, le programme social enfin, fixés
228
dire les gouvernements et parlements, les milieux
politiques
et financiers. C’est Retinger en étroite coopération avec Duncan Sand
229
ent européen, qui met sur pied les grands congrès
politique
de Bruxelles, économique de Westminster, social de Rome, et culturel
230
evanche, ce sont les conditions psychologiques et
politiques
qui ont permis la mise en place de ces institutions, et de bien d’aut
231
onseil, il ajouta : « Vous ne voulez pas faire de
politique
internationale, mais vous en avez fait avec la Croix-Rouge, et c’est
232
5 heures, il lisait de gros livres d’histoire, de
politique
, ou de philosophie religieuse. Mais son travail réel ne commençait qu
233
ée, c’est-à-dire non gouvernementale, et que sa «
politique
» — j’entends sa policy, au sens anglais —- est ainsi définie par ses
234
au nom d’une seule nation, ou d’un État, ou d’une
politique
nationale ou partisane. Il est tout naturel que cette « voix de l’Eur
235
n dialogue des cultures, et non pas d’un débat de
politique
mondiale. On me dira peut-être que les tensions les plus graves entre
236
e prendre que ces trois exemples — sont de nature
politique
avant tout. Et que, par conséquent, le dialogue des cultures n’est gu
237
daire et probablement vaine tant que les tensions
politiques
subsistent. S’il en était vraiment ainsi, le dialogue des cultures ne
238
s avoir lieu, car il y aura toujours des tensions
politiques
, et elles seront d’autant plus graves qu’une base d’entente fondament
239
eure manière de résoudre telle ou telle situation
politique
concrète (l’Algérie, Cuba, Berlin, Bizerte, le Laos, etc.). Nous ne c
240
nous ne le faisons pas. 2° Derrière nos conflits
politiques
et nos inégalités économiques, il y a des réalités beaucoup plus dura
241
malentendus qui opposent nos régions sur le plan
politique
, économique et social. La méconnaissance de ces réalités « culturelle
242
c nous voulons contribuer à une meilleure entente
politique
—· et même économique — nous ne pourrons le faire qu’en travaillant à
243
pour leur poser des questions ennuyeuses sur leur
politique
, tout se passe très bien. La chose est parfaitement admise et considé
244
ature spirituelle) qui compromettent les ententes
politiques
et même économiques. Ils peuvent provoquer des heurts violents, une d
245
erche d’une éthique commune ; examen de problèmes
politiques
et sociaux replacés dans le contexte spirituel d’une culture donnée ;
246
onnelles, estudiantines, syndicales, religieuses,
politiques
, etc. permettent des échanges d’idées entre régions. IV. Trois gr
247
— et d’autre part les responsables des relations
politiques
, économiques, techniques, il y a aujourd’hui un grand vide. Il n’y a
248
sions de nations isolées (qui ont en vue des buts
politiques
d’abord) ; ou d’organismes purement économiques (qui négligent les as
249
a ruiner par deux fois, et n’a donc pas encore de
politique
commune, répondant à sa vocation, à l’égard des régions différentes d
250
lturelle à l’emprise stérilisante des propagandes
politiques
, et de faire face avec des moyens plus amples aux vrais problèmes du
251
isposition des responsables de l’éducation, de la
politique
et de l’économie ; — servir enfin d’instruments efficaces pour anime
252
les pays de la région : intégration économique ou
politique
; manuels et enseignement de l’histoire et du civisme ; formation tec
253
istes, assistants techniques, industriels, hommes
politiques
, etc. Ils combleraient une des lacunes les plus frappantes que nous a
254
t linguistique — Religion — Éducation — Problèmes
politiques
de l’Union — Aspects juridiques — Institutions — Fédéralisme — Économ
255
l’histoire, de la philosophie, du droit et de la
politique
, etc. Nous avons pris pour guide, dans ce classement, l’utilité pédag
256
et qui soutient les constructions économiques et
politiques
, lesquelles servent de sujet à la plupart des thèses soutenues dans t
257
res de l’intégration économique et du fédéralisme
politique
. Mais quoi ! le succès d’une idée se mesure aussi au grand nombre de
258
e à faire la leçon à ses initiateurs. Pour une
politique
des publications européennes Certes, il ne faut décourager personn
259
endent d’être traités. Ils pourraient établir une
politique
des publications sur l’Europe : sujets, auteurs, séries d’études, col
260
mie et du droit économique. Il semble donc qu’une
politique
de l’édition « européiste » n’est pas seulement souhaitable mais poss
261
avoir pu qu’effleurer les aspects administratifs,
politiques
et civiques du problème des métropoles. Fort heureusement, un autre c
262
ur J.-L. Quermonne sur « La région et ses aspects
politiques
et sociaux ». La valeur de témoignage vivant et authentique du colloq
263
s un, puisqu’il n’a pas encore d’institutions, de
politique
commune et de gouvernement ? Point d’Europe sans civisme européen. Ma
264
ières suivantes : histoire, géographie, éducation
politique
, arts, sciences, littérature, langues. Pour organiser ces stages, on
265
r les retourner contre l’Europe, de ses doctrines
politiques
et sociales et de certaines de ses valeurs — en même temps se manifes
266
lement celui de l’Université, mais celui de notre
politique
d’intégration européenne, dans sa forme fédéraliste, non unitaire, qu
267
eurs mesures sociales et la coordination de leurs
politiques
économiques. Ce qui nous manque encore, c’est une étude quasi ethnogr
268
tres corps », c’est-à-dire la Cour de Justice des
politiques
et le Consistoire des religieux. 65. O. Costa de Beauregard, Le Sec
269
ant l’impossibilité d’aller plus loin sur le plan
politique
, un nouveau motif d’union passa au premier rang : rétablir la prospér
270
avait perdu ses positions mondiales de puissance
politique
et militaire, mais sa culture faisait le tour du monde — ou du moins
271
s fondamentales et se concertent pour adopter une
politique
commune. Les uns nous mettent en garde contre notre orgueil, notre im
272
ssion va s’occuper des doctrines et formes de vie
politique
de l’Europe, et de leur transposition dans d’autres contextes culture
273
l’histoire et de la géographie, des institutions
politiques
et de l’économie, dans le cadre d’une Campagne d’éducation civique, v
274
servé à une élite disposant de loisirs, et la vie
politique
, économique et sociale d’autre part, qu’ils considèrent comme le soli
275
mettre l’esthétique à quelque doctrine sociale et
politique
dictant sa loi aux artistes et aux écrivains, selon l’ambition qui ca
276
aintenant la faire exister au niveau des réalités
politiques
, afin que l’Europe puisse tenir sa juste place dans la communauté glo
277
ire dans la sécurité de l’orthodoxie (religieuse,
politique
ou scientifique), mais le conduire vers son autonomie, vers le libre
278
éen et non pas national, 2° littéraire et non pas
politique
. Ce qu’il s’agit ici d’inspirer à l’élève, c’est le respect des auteu
279
a rejetée, ou ses prises de parti idéologiques et
politiques
, ou encore sa formation professionnelle, etc. Que ceci soit donc bien
280
’enseignement un moyen de propagande pour l’union
politique
de l’Europe : ce serait contraire à notre idée de l’Europe autant qu’
281
Juan, qui en est le négatif. Les thèmes sociaux,
politiques
, économiques, qu’on retrouve dans nos littératures dès le début du xi
282
trairement à l’unité qu’institue une organisation
politique
, ne nous oblige nullement à ne plus avoir qu’une seule allégeance com
283
e » ? Autre chose est de constater que la réalité
politique
de notre temps est encore la nation, autre chose est d’affirmer qu’on
284
nadaptation morbide de l’État-nation aux réalités
politiques
, économiques, techniques et démographiques de notre temps. Ils ne me
285
m d’histoire générale de l’humanité et des formes
politiques
, assez pour rappeler d’où viennent la nation, l’État, et l’État-natio
286
monnaie, programmes scolaires et fiscalité, idéal
politique
et réalités industrielles, et les régir à partir d’un centre unique d
287
leurs citoyens une participation réelle à la vie
politique
qu’ils prétendent monopoliser. Le problème du petit État dans le mond
288
onde, et surtout pour résister à la satellisation
politique
ou économique. Par quoi ils manquent doublement à la fonction de tou
289
t la plus grave maladie qui puisse miner un corps
politique
. Double dilemme Telle étant la crise présente de l’État-nation,
290
seul pas effectif en direction de leur fédération
politique
. Force est donc de penser qu’il y a quelque chose d’essentiel dans le
291
de demain, libérée de la tyrannie des frontières
politiques
et administratives imposées aux réalités ethniques et économiques, le
292
e majeur de l’Europe de la fin du xxe siècle. La
politique
d’union européenne, désormais, doit consister à effacer nos divisions
293
leur région, mais de tout un mouvement de pensée
politique
, déjà beaucoup plus large et solidement fondé que je n’osais l’espére
294
is aussi à des responsables du Plan, à des hommes
politiques
comme Mendès-France, Pleven, Giscard d’Estaing, Debré. Au-delà de ce
295
éveloppe un véritable mouvement de revendications
politiques
. Les candidats de l’opposition et deux partis, le PSU à gauche, les I
296
ngt ans. Dans le manifeste d’un nouveau mouvement
politique
« Pour le fédéralisme et le progrès social », je lis ces quelques phr
297
donna même son nom à cette forme d’activité : la
politique
87. De même que la polis, avec ses autorités collégiales et son régim
298
soins de l’école, de la presse, et de l’éloquence
politique
, le dogme de l’immortalité non seulement de ma nation, mais de la for
299
inculquées tous les classiques de la philosophie
politique
, de Bodin et Hobbes à Hegel. Catégories de pensée non seulement invét
300
les de ces mutations de concepts et de catégories
politiques
qu’exige la prise de conscience du phénomène régional opposé au stato
301
tache du territoire, elle « décolle » ; une unité
politique
se définit non plus en termes de limites, mais en termes de rayonneme
302
ique : symptôme d’une grave névrose (ou psychose)
politique
, qu’on nommera le complexe de Procuste. Au contraire, dans le monde d
303
ables d’enracinement et de nomadisme. Vers une
politique
des régions On a vu que la notion de région s’est imposée à l’atte
304
CEE, dès ses débuts, a reconnu la nécessité d’une
politique
de « développement harmonieux des régions » au sein des six nations m
305
mondiales). II apparaît ainsi que le fédéralisme
politique
— cas particulier d’un processus général d’optimisation des maxima co
306
bjections : a) La vitesse du progrès vers l’union
politique
à partir des États-nations souverains étant demeurée nulle au cours d
307
tel tableau ferait apparaître aux yeux des hommes
politiques
et des citoyens alertés une Europe des réalités, insoupçonnée, et par
308
e, Administration, n° 59, 1966. 87. Polis donne
politique
et civitas donne civisme, synonymes réels qui devraient être perçus e
309
il pas justement trop difficile de faire l’Europe
politique
sur la base des États-nations ? Sinon, pour quelle raison ne l’a-t-on
310
e, dès qu’on aborde le problème de leur structure
politique
. C’est donc ce dernier groupe d’arguments que l’on va tenter d’analys
311
— Tout ce qui relève du domaine public (économie,
politique
, transports, enseignement, fiscalité, défense, tourisme, etc.) doit d
312
l’idée que l’économie est au service des desseins
politiques
d’un État et non pas de la prospérité de ses citoyens. Aujourd’hui, c
313
ue et s’exerçant dans tous les domaines clés : le
politique
, l’économique, le social et le culturel — aurait sans doute plus de c
314
provinces et les communes : faute de quoi la vie
politique
abandonne les extrémités pour le centre, et le marasme gagne la natio
315
Europe). Il faut aller plus loin. 1° Les pouvoirs
politiques
peuvent très bien adopter la structure proudhonienne, sans que soit p
316
ns sociales et culturelles. 2° Les unités de base
politiques
et leurs structures ne sont pas, en principe, superposables aux unité
317
ées l’une par l’autre. Il se peut que les régions
politiques
soient définies demain comme les intersections de « classes » de fait
318
pouvoir économique, doit-il entretenir des visées
politiques
, ou laisser ce soin soit à une autre agence fédérale constituée sur l
319
le constituée sur la base de régions à définition
politique
(ou ethnique ou culturelle), soit à la réunion de toutes les agences
320
de renouer librement des liens de type national,
politique
, non exclusifs, bien entendu, de liens économiques, sociaux ou cultur
321
ni, Staline. 95. Du point de vue de la stratégie
politique
de la fédération européenne, il est probable que le chemin conduisant
322
et ne se seront pas dessaisis, en tant qu’entités
politiques
, des « droits » économiques qu’ils s’arrogent en barons pillards. Tan
323
n’y aura pas, au niveau continental, une autorité
politique
fédérale, la Commission et le Parlement de la CEE devront s’efforcer
324
Dépolitiser la
politique
(printemps 1971)cf Dans Le Monde du 16 juin 1971, à propos d’élect
325
… ». Voilà pris en flagrant délit l’abus du terme
politique
et de l’adjectif politisé, devenu courant dans nos journaux, à la TV
326
nos journaux, à la TV et dans tous nos débats. La
politique
, dans cette acception ridicule mais de très loin la plus courante du
327
ivalité des sectes ou factions dénommées « partis
politiques
», et n’a strictement rien à voir avec la définition correcte — dériv
328
tion correcte — dérivée de polis, la cité — de la
politique
comme stratégie des affaires publiques. Politiser une campagne signi
329
l’idée de souveraineté revendiquée par une entité
politique
. Au reste, l’État totalitaire n’est que le stade ultime du stato-nat
330
l’État, tel Guillaume Tell. 4. Le seul problème
politique
sérieux d’aujourd’hui est de défaire l’État-nation. Défaire l’État-na
331
de conscience, peine de mort pour les objecteurs
politiques
et les émigrants virtuels, etc.), l’Europe unie ne sera qu’une maling
332
ans le monde du xxe siècle, que deux camps, deux
politiques
, deux attitudes humaines possibles. Ce ne sont pas la gauche et la dr
333
olétarienne pour mieux nourrir sa lutte, et cette
politique
du pire s’opposerait donc nécessairement au progrès technique, dans l
334
de déterminer les phénomènes de la superstructure
politique
, religieuse ou culturelle. Mao maintenant prétend le contraire, et so
335
lez donc dépolitiser les problèmes ? » Oui, si la
politique
est le jeu des partis et des États-nations étiquetés de gauche et de
336
stes. Mais ce n’est pas là notre définition de la
politique
. Quand on parle d’« élargir la CEE pour englober la politique », que
337
uand on parle d’« élargir la CEE pour englober la
politique
», que veut-on dire ? Que l’économie, qui est le domaine propre des C
338
propre des Communautés, ne fait pas partie de la
politique
? Que celle-ci serait donc « autre chose » ? Mais quelle chose ? On p
339
autre chose » ? Mais quelle chose ? On parle de «
politique
» dans les journaux comme s’il allait de soi que c’est une activité d
340
de l’économie, de la culture… Or, en dehors de la
politique
industrielle et commerciale, de la politique sociale, de la politique
341
e la politique industrielle et commerciale, de la
politique
sociale, de la politique agricole, ou des transports, ou de l’éducati
342
le et commerciale, de la politique sociale, de la
politique
agricole, ou des transports, ou de l’éducation, ou de la recherche, e
343
l’éducation, ou de la recherche, et surtout de la
politique
écologique — quelle politique en soi est-elle imaginable ? Toutes les
344
e, et surtout de la politique écologique — quelle
politique
en soi est-elle imaginable ? Toutes les réalités sérieuses une fois d
345
fédérée serait, selon le sens courant du terme «
politique
», radicalement dépolitisée. (Je note ici que la politique au sens de
346
», radicalement dépolitisée. (Je note ici que la
politique
au sens des relations entre États-nations n’est pas démocratique et n
347
ociales d’aujourd’hui. L’agent souverain de cette
politique
-là n’est jamais le Peuple mais l’État, substitut du roi qu’il fallait
348
En revanche, si l’on admet avec Aristote que la
politique
est l’aménagement des relations humaines dans la cité (polis), elle d
349
sent ces options générales — et c’est le civisme.
Politique
veut dire stratégie, et civisme tactique — les deux énoncés impliquan
350
aline, Hitler et le Duce. D’où l’on voit que le «
politique
d’abord » de Maurras ne veut rien dire, car il n’y a pas de politique
351
de Maurras ne veut rien dire, car il n’y a pas de
politique
à priori, ni de stratégie dans le vide ; il y faut une finalité (ou c
352
nimer. Ou, s’il faut le redire autrement : L’acte
politique
ne consiste nullement à décider en son âme et conscience et au plus p
353
et nul sur les actions et les réalités proprement
politiques
d’aujourd’hui. Prenons l’exemple des réalités écologiques. Dès lors q
354
e survie du genre humain. Dans ce domaine, l’acte
politique
tel que je l’ai défini, qui est le choix des priorités108 en vertu d’
355
venu dans le rite des émeutes parisiennes. L’acte
politique
par excellence va consister à prendre, au nom de l’humanité, un ensem
356
e ce nom. g) Personne, communauté, et leur lien
politique
. « Une révolution sociale… possède un caractère d’universalité, parce
357
ce et ses étapes, à déplacer le centre du système
politique
, non seulement de la nation vers l’Europe, mais encore vers l’humanit
358
len Press, Cambridge, Mass. cf. « Dépolitiser la
politique
», Bulletin du Centre européen de la culture : « Remises en question
359
s selon des critères non économiques (militaires,
politiques
, linguistiques, prétendument historiques, etc.). Les régions ethnique
360
es frontières stato-nationales. C’est la division
politique
ou administrative des régions ethniques et socioéconomiques qui crée
361
cisément absence de vraie pensée, pur conformisme
politique
, et ce faisant, il s’est lui-même dénaturé : au lieu d’être au servic
362
ve que les relais ne sont installés qu’à des fins
politiques
: le Val d’Aoste naguère encore à majorité francophone se plaint de n
363
phie par l’histoire »115, ou de l’écologie par la
politique
, ou de la culture par les intérêts économiques et des raisons de pres
364
tère indiscutablement pathogène de nos frontières
politiques
est celui du lit de Procuste qu’on nomme État-nation. Il procède de l
365
des régions : l’économie, l’ethnie et la volonté
politique
. Relevons ce paradoxe : les ethnies sont des communautés de langues s
366
ions économiques est décennal ; mais la frontière
politique
unique et omnivalente que l’État-nation prétend imposer tant aux ethn
367
ase et « les désavantages sociaux » et « tensions
politiques
dangereuses » mentionnées dans son introduction. Il n’y a pas de « ju
368
ie, de littérature et de doctrine sociologique ou
politique
, ont été paneuropéennes, et non pas nationales. Les grands courants e
369
: que la pollution ne connaisse pas de frontières
politiques
, voilà un fait que tout élève du degré primaire ou secondaire saisit
370
citoyen deviennent alors par excellence des choix
politiques
. Le civisme commence au respect des forêts. VII. De la commune à
371
téléphone.) Si maintenant je transpose en termes
politiques
mon équation : Europe de la culture = foyers locaux de création init
372
es courants continentaux cela va donner : Europe
politique
= régions autonomes composant une fédération continentale. Voici donc
373
s novateurs, autrement dit les politiciens et les
politiques
— les premiers reprochant aux seconds de ne pas tenir compte des « po
374
doux rêveurs et de dangereux utopistes. Pour les
politiques
au contraire, la souveraineté absolue de l’État-nation n’est qu’un my
375
ral exige en particulier dans chaque région ; les
politiques
, au contraire, proposent aux régions de prendre en main leurs destiné
376
péenne s’élabore au moment précis où la situation
politique
l’appelle dans toute l’Europe, c’est-à-dire au moment précis où l’imp
377
à la fin du xviiie siècle. Victoria Curzon : La
Politique
commerciale des Communautés. Enfin, nous prévoyons la publication dès
378
x et monétaires, lesquels devaient conduire à une
politique
économique commune à tous nos pays, et pas seulement à ceux de la CEE
379
e survie du genre humain. Dans ce domaine, l’acte
politique
par excellence, qui consiste à traduire les finalités d’une société e
380
e la pollution. Si l’Occident pouvait imposer la
politique
de réduction simultanée des facteurs de croissance dans les deux déce
381
ir fédéral, est incapable de s’imposer la moindre
politique
d’ensemble. Et voilà bien, n’est-ce pas, un motif formidable, écrasan
382
voulions purement tactique avec les grands hommes
politiques
groupés autour du prestigieux Winston Churchill. Nous avons cru que,
383
des manuels scolaires, n’est en fait qu’une forme
politique
récente, et cette forme se révèle déjà inadéquate, à la fois trop pet
384
aux, économiques ou linguistiques, écologiques ou
politiques
. Mais si l’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit s
385
éation à Bruxelles d’une Direction générale de la
politique
régionale. Mais un problème d’une portée politique beaucoup plus déci
386
olitique régionale. Mais un problème d’une portée
politique
beaucoup plus décisive est posé par les régions naturelles ou économi
387
miques qui se trouvent coupées par des frontières
politiques
nées du hasard des guerres et des traités, et qui ne correspondent pl
388
ontalières, partout où les conflits entre limites
politiques
et espaces économiques se révèlent intolérables ou « manifestement ab
389
écologiques qui ne connaissent pas de frontières
politiques
, et qui appellent des solutions régionales dans un cadre continental.
390
e xixe siècle par les jeux de la guerre ou de la
politique
. Toute l’écologie est à refaire sur la base des régions, dans le cadr
391
dans le cadre du continent. Jamais une frontière
politique
n’a arrêté la pollution de l’air et des eaux, ni celle des esprits pa
392
on, et plus encore, des régions. Tout le problème
politique
, social, culturel, économique, écologique de l’Europe — et de l’Occid
393
uvre d’art ? En termes d’organisation pratique et
politique
, cela signifie : créer des régions et les fédérer, avec tout ce que c
394
eux, me semble-t-il. Entre certains comportements
politiques
et certaines attitudes de pensée que l’on observe dans le même temps,
395
causes de sa crise aboutissent à des conclusions
politiques
non seulement contraires à celles des politiciens, mais situées sur u
396
ts-nations éclatés pourrait former une communauté
politique
plus effective que le système actuel. Traduisons : les États-nations
397
rivain et professeur, historien des grandes têtes
politiques
du passé ou acteur de l’histoire vivante comme dans le cyclone de Dan
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et aux situations qu’aux systèmes, d’où son sens
politique
intuitif et ses vues parfois prophétiques : C.J.B. ajoutait à la Suis
399
e sont pas un problème scientifique d’abord, mais
politique
. Pas un problème logique, théorique, économétrique d’abord, mais un p
400
es. Ces guerres ont ruiné le prestige de l’Europe
politique
(d’où la décolonisation opérée dans la haine et le mépris du tiers-mo
401
ou farfelus qui occupent le devant de notre scène
politique
, ou pour mieux dire, de notre guignol partisan. Or, les Européens ne
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de l’obstacle majeur à toute union. Le programme
politique
du siècle finissant m’apparaît clair : il faut défaire et dépasser l’
403
s la définition de l’homme même en tant qu’animal
politique
à la fois distinct et relié — c’est-à-dire en tant que personne. Je
404
savions pas cela, il serait superflu d’avoir une
politique
et d’en parler — la politique étant définie en ce point comme l’ensem
405
uperflu d’avoir une politique et d’en parler — la
politique
étant définie en ce point comme l’ensemble des mesures à prendre pour
406
is, qu’il revient à l’ordinateur d’orienter notre
politique
. La prospective doit nous montrer la nécessité de choisir, et non pas
407
us faisant découvrir le système des répercussions
politiques
et sociales de tous ordres d’un projet qui nous paraissait « purement
408
ontre la liberté du choix moral et de la décision
politique
. Car quelles que soient ses intentions conscientes, ce discours pouss
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lendrier, n’est pas d’un grand secours pour notre
politique
, car les effets de ces techniques, nous le voyons bien aujourd’hui, s
410
e et passionnée des phénomènes en jeu, sociaux ou
politiques
. Mais c’est surtout dans la mentalité de l’homme de leur temps, dans
411
te et n’a d’intérêt qu’à seule fin d’orienter une
politique
, mais il n’y aurait plus de politique possible dans un monde soumis a
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rienter une politique, mais il n’y aurait plus de
politique
possible dans un monde soumis aux seuls « impératifs » de la technolo
413
r tous moyens dont l’emploi non réglé par quelque
politique
conduirait d’une manière calculable à une croissance exponentielle ;
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recherche créatrice, élaborante, des moyens d’une
politique
, nullement la prévision donnée pour objective d’un avenir qui serait
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et quart-monde) est traité d’ordinaire en termes
politiques
de puissances comparées (économiques, démographiques, militaires). Et
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tés de l’économie d’une société, dont dépendra sa
politique
et l’usage de ses armements. Or ces forces sont religieuses à l’origi
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r les relations sexuelles, économiques, sociales,
politiques
, comme en possèdent les autres religions « universelles », de Sumer a
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la tradition, les intérêts de la communauté et sa
politique
; — annonce la destruction totale et irrémédiable de l’actuel ordre d
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e multiplier et d’aggraver les causes de conflits
politiques
et militaires. Trois exemples nous permettront d’illustrer le princip
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tre les « ingérences étrangères ». C’est la forme
politique
de la paranoïa. Elle ne se pose qu’en s’opposant aux voisins et aux «
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a criminalité internationale à « justifications »
politiques
, — la possession par une centaine d’États-nations de centrales nucléa
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re est désormais à la portée de toutes les mafias
politiques
. Il est donc fatal, dans ces conditions, qu’une guerre atomique, même
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à des écrivains, à des théologiens, à des hommes
politiques
, à des philosophes, à des juristes, à un ethnographe, etc. On y trouv
424
er, c’est-à-dire à Penser avec les mains cette
Politique
de la personne dont nous sommes tous d’accord, ici, pour affirmer qu