1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
1 e mal. Ils n’ont pas grande confiance dans le jeu politique des États souverains et des partis, quand il s’agit de surmonter les
2 ltiples manifestations, qu’il s’agisse des partis politiques proprement dits, ou des nationalismes hérités d’un autre âge. On répè
3 dent ce que l’on fait pour elle en dehors du plan politique . Nous avons attendu plus d’un an, avant de publier ce bulletin. Nous
4 e de l’Europe. Sans elle, les constructions de la politique resteront lettre morte, ou pire : s’édifieront sans tenir compte de c
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
5 plus subordonnées à des nécessités économiques et politiques , voire militaires, et donc aux mécanismes de l’État. À la limite, on
6 éfendre ni subsister seul, au triple point de vue politique , économique et militaire, cela est vrai plus encore au point de vue d
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
7 e disposait — à l’appui de sa culture comme de sa politique — d’une puissance matérielle qui fascine les esprits de la plupart de
8 t purement utilitaires. Tout cela corsé de griefs politiques , tels que « l’impérialisme de Wall Street » et le danger d’une guerre
9 uctivité », à des économistes d’établir des plans politiques , à des politiciens d’inspirer des entreprises d’éducation, et d’une m
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-USA (août-septembre 1952)
10 dont la réflexion dépasse le plan des expédients politiques et militaires en prennent conscience. Nous en voyons une preuve nouve
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
11 Culture et politique européenne (octobre 1952)f 1. Je poserai tout d’abord une question
12 culture dans un congrès rassemblant des jeunesses politiques  ? Les hommes politiques qui se préoccupent du problème de l’union de
13 rassemblant des jeunesses politiques ? Les hommes politiques qui se préoccupent du problème de l’union de nos pays considèrent que
14 rent que l’Europe doit être unie pour des raisons politiques et économiques. Ces raisons, bien connues désormais, sont la menace r
15 a Pré-Constituante, qui doit coiffer d’un pouvoir politique l’armée européenne non encore ratifiée par les parlements : — et tout
16 lors d’un congrès des jeunesses (ou des aînesses) politiques . L’intérêt électoral de la culture est nul. Par suite, si l’on veut c
17 n veut construire l’Europe sur la base des partis politiques , il faut renvoyer les « problèmes culturels » à plus tard. 2. Mais d’
18 dre forte par le moyen de son union économique et politique , est une réalité de civilisation, une réalité culturelle, — s’il est
19 es siècles non point par la réalité de ses partis politiques mais bien par la vertu de ses inventions, non seulement politiques et
20 ien par la vertu de ses inventions, non seulement politiques et sociales, mais d’abord religieuses, métaphysiques, éthiques — d’où
21 res.) 5. La jeunesse montre peu d’intérêt pour la politique des partis, moins encore pour la politique européenne. Elle cherche a
22 our la politique des partis, moins encore pour la politique européenne. Elle cherche ailleurs. Si elle trouve la culture, elle ne
23 u’elle verra la nécessité de certains engagements politiques . Une politique vraiment européenne, c’est-à-dire méritant cet adjecti
24 nécessité de certains engagements politiques. Une politique vraiment européenne, c’est-à-dire méritant cet adjectif, commencera d
25 e à perdre avant de s’y mettre. f. « Culture et politique européenne », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, n° 6
26 7. Rapport présenté à la Conférence des Jeunesses politiques européennes.
6 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
27 ratique. Le CEC n’est donc nullement un organisme politique , nous ne saurions trop le répéter. Mais par rapport aux autres instan
28 ntons dans certains milieux, officiels ou privés, politiques ou même « européens » d’étiquette. Parfois, nous découvrons que ces r
29 arce que nous nous occupons de culture, et non de politique . Passons à l’actif. J’y rangerai d’abord trois entreprises qui ont dé
7 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
30 une crise des Nations unies, par conséquent de la politique mondiale. Survenant peu de jours après, la démission de M. Torrès-Bod
31 pe même des organismes culturels dépendants de la politique . À ce titre, elle mérite un examen, que presque toutes les revues ont
32 tel projet « sert le pays », c’est-à-dire sert sa politique ou son tourisme, ses industries du cinéma ou de l’édition, ses labora
33 vu d’instructions de son État, donc de directives politiques . Si le produit qui émerge de leurs débats a par miracle forme humaine
34 es partis, de l’économie, de la défense, et de la politique générale, — il est bien clair qu’on leur donnera toujours le moins po
35 culture comme but en soi, non comme annexe d’une politique . Et nous venons de voir pourquoi c’est impossible : non point à cause
36 ns même à la bureaucratie comme aux interférences politiques . Le travail culturel est par nature fédéraliste, donc décentralisé. I
37 ver les entreprises de culture de toute ingérence politique . 2. Sur la base des initiatives émanant des intéressés, que les gouve
8 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
38 onner une formulation définitive) : 1. Musique et politique . 2. La fonction musicale crée-t-elle encore ses organes ? 3. Techniqu
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
39 rêve. Toute tentative de s’organiser comme force politique cohérente lui serait fatale. Elle n’en représente pas moins un très s
40 es pires sottises : elles représentent un facteur politique qui, pour peu qu’on le néglige, peut devenir décisif. Expliquons-nous
41 nception européenne de l’homme et de ses libertés politiques et sociales n’a pas varié, que l’on sache, n’est pas moins menacée de
42 le point de vue de M. Vychinski, à savoir que la politique d’intégration repose uniquement sur la crainte, suivront comme des en
43 décidé de nous rassurer, l’Europe doit changer de politique . Le sentiment d’urgence et de danger qui poussait un grand nombre d’e
44 ement des hommes, et leurs groupes. La Communauté politique sera donc notre but prochain, la condition certainement nécessaire, s
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
45 viction qu’il n’est pas un des responsables de la politique mondiale des États-Unis qui souhaite nous réduire à l’état de satelli
46 t, je dirais que d’une part il a créé l’animation politique nécessaire à la vie de la Constitution, tandis que d’autre part il fi
47 duire les mêmes effets, cette page nous dicte une politique . Regardons-nous dans ce miroir. k. « Aller et retour », Courrier fé
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
48 andes nations traversent une période de paralysie politique . Les Russes en profitent pour pousser leur tactique de « détente » vi
49 ion de lâcheté ou de courage, mais de simple sens politique , qui est le sens de la hiérarchie des problèmes. Si chaque nation pou
50 qui est l’Europe. Trop de gens pensent encore la politique en termes périmés de puissance nationale, quand il s’agit de penser d
51 plusieurs de nos pays européens, aujourd’hui, la politique signifie la lutte des partis et non pas la volonté de puissance et en
52 ou de l’application d’un idéal. On fait à cette «  politique  » un honneur immérité en la traitant de byzantine. Elle est tout simp
53 c ces pays pourtant, malgré leur conception de la politique , — avec leurs drames accidentels ou essentiels, avec leurs vertus et
54 ère les combats de coqs politiciens à l’existence politique dans le monde du xxe siècle, et fait défaut. Comment faire l’Europe
55 enne de défense n’est pas ratifiée. La Communauté politique est rejetée, presque sans examen. La Haute Autorité voit son fonction
56 pas des choses, mais des esprits. Que nos élites politiques reprennent soudain de la tenue, que des hommes d’État dignes du nom r
12 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
57 pe de discussion, réunissant juristes et penseurs politiques d’écoles et de tendances variées, qu’anime un idéal précis : l’union
58 ral. C’est assez pour rendre possible l’existence politique de l’Europe. C’est assez pour ouvrir les voies de la fédération néces
59 us vous demandons de lancer l’idée d’une Autorité politique . Nous vous demandons, en somme, d’accepter le Projet dans une perspec
13 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
60 rammes embrassant les trois grands domaines de la politique , de l’économie et de la culture. Et c’était sa section culturelle qui
61 : hâter la ratification d’un Statut de Communauté politique par les six pays du plan Schuman. Dès le lendemain s’ouvrait à Rome u
62 Le second congrès de La Haye fut donc strictement politique . Son motto semblait être : la parole est aux actes ! Il ne recherchai
63 suppose à la fois la constitution d’une puissance politique et la chute de barrières idéologiques. La chute de ces barrières supp
64 uccès final et total de notre union économique et politique consiste donc dans la vitalité de l’idée d’une Europe unie. Or, c’est
65 plus que dans « les faits ». Il faut des congrès politiques . Il faut des plans économiques. Mais il faut en même temps des foyers
66 travaux du second congrès de La Haye. Les hommes politiques , en retour, voudront-ils apporter à notre effort certains appuis conc
67 at, grâce à la participation de six personnalités politiques et culturelles de premier plan, entourées de quinze publicistes influ
14 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
68 ières positions dans le monde, notre indépendance politique , économique et peut-être morale. Et certes, nous perdrons tout cela,
69 e l’Europe avançait, mais lentement : économique, politique , militaire. Et les résistances croissaient à la mesure des gains déjà
70 on des Six. De l’unité culturelle à la communauté politique Mon dessein n’est pas de résumer les péripéties des débats qui se dér
71 pêle-mêle de nos idéaux religieux, de nos formes politiques , aussi, et enfin des secrets techniques de notre puissance chez tous
72 à la nécessité d’instaurer tout d’abord une union politique , condition préalable à toute restauration des cadres d’une culture no
15 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
73 qui ont pour fin de donner un sens à la vie. — La politique fait-elle partie de ces activités ? — Oui, en tant qu’elle implique u
74 nion propre à favoriser nos libertés. Non, si par politique on entend simplement l’action des politiciens d’aujourd’hui et ses pé
75 classes. Dans ce sens, le CEC ne s’occupe pas de politique . — Le Centre veut-il être producteur de culture ou simplement organis
76 Mais le problème de l’Union n’est-il pas surtout politique et économique ? Et la crise que subit aujourd’hui l’effort d’intégrat
77 rise que subit aujourd’hui l’effort d’intégration politique de l’Europe ne va-t-elle pas rendre vaines vos activités culturelles 
16 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
78 rande presse, les députés et même certains hommes politiques ont cru qu’elle dépendrait des conférences de Berlin et de Genève. Bi
79 tiel, qui était, et qui reste à nos yeux, l’union politique de l’Europe, c’est-à-dire sa fédération. La Russie à Berlin, ou l’E
80 é formulés, parmi lesquels celui d’une Communauté politique qui doit et peut passer prochainement au premier rang. La Hollande a
81 lle ses suites et ses implications, la Communauté politique et son élargissement rapide à toute l’Europe. Ainsi le sort de 330 mi
17 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
82 r d’objections. Tout le monde sait que son régime politique est l’un des plus stables du monde, depuis plus d’un siècle. Les part
83 ais combien savent comment ce modèle d’un système politique fédéral a pris naissance en 1848 ? Jusqu’à cette date, la Suisse n’ét
84 ts, leur impuissance à adopter en temps utile une politique commune, expliquent la chute soudaine de l’ancienne confédération dev
85 lacables circonstances techniques, économiques et politiques . Il en résulte que la souveraineté nationale n’a plus guère d’autre e
86 grec : Dans les domaines militaire, économique et politique , les organisations internationales existantes (telles que l’OTAN) pre
18 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
87 ’est perdu, tout reste à faire Deux événements politiques ont absorbé l’attention des Européens et des militants de l’Europe un
88 représenté l’exigence immédiate d’une fédération politique . C’était pratiquement se rallier à la méthode britannique, dite « fon
89 t l’on entend ou sous-entend par là : de l’action politique , bien sûr. L’une des faiblesses les plus graves de l’Occident contemp
19 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
90 s un siècle où, très visiblement, ce n’est pas la politique qui fait l’histoire ; mais une doctrine, une foi, une folie, une pers
91 union proposées par les économistes et les hommes politiques . Il s’agit là de forer des canaux collecteurs, qui transforment ces e
20 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
92 d’autre part, minent la résistance spirituelle et politique , préparant ainsi les voies de la tyrannie collectiviste. Celle-ci s’a
93 ières positions dans le monde, notre indépendance politique , économique, et par suite morale. Tout ce qui fait le sens même de no
94 endre seul plus de quelques heures ; — sectarisme politique , égoïsme à courte vue, qui empêchent les gouvernants autant que les m
95 stée dans des milieux aussi variés que possible : politiques , économiques, intellectuels, sociaux, nationaux ou internationaux. Ch
96 ine de personnes — industriels, banquiers, hommes politiques et intellectuels — qui se réunirent le 14 novembre 1953 au Pavillon H
21 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
97 culture vivante, non des slogans de la propagande politique . C’est dire qu’il doit se produire entre personnes privées. De notre
22 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
98 le 5 août 1955 que « l’établissement de relations politiques , économiques et culturelles plus larges entre les pays, indépendammen
99 les pays, indépendamment de leur régime social et politique , sur la base du respect des droits de souveraineté, de la non-ingéren
100 ’affaires ou de plaisir, mais un instrument de la politique étrangère des Soviets, destiné à apporter certains avantages à l’État
23 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
101 les propositions qui pourraient contenir un piège politique ou cacher une manœuvre de propagande, comme : renoncer au brouillage
102 us indépendants et des représentants de tendances politiques ou d’écoles de pensée diverses en URSS : rien de tel n’existe chez eu
103 uivre indépendamment des a priori idéologiques ou politiques , — quitte à ce que chaque partie tire ensuite, des informations objec
104 à juste titre qu’on ne les « utilise » à des fins politiques ou artistiquement subversives26. Nous autres démocrates européens pou
105 adhésion, à son tour, n’entraîne des conclusions politiques absurdes. C’est pourquoi nous proposons des expositions discrètes (ma
106 els rattachant tel aspect d’une œuvre à tel dogme politique régnant en URSS. Ceci appartient en effet à la définition de la cultu
24 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
107 ulois. Les Scandinaves apportent une organisation politique étrangère au peuple ; Byzance, une culture et des formes religieuses
108 straites. Mais dans le domaine de l’organisation politique , ce n’est pas l’Encyclopédie, c’est l’Allemagne, c’est la Prusse de F
109 Tchaadaïev dans un asile de fous, et les penseurs politiques en exil20, et si elle contraint les idées sociales à se réfugier dans
25 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
110 coup, par une révolution d’ordre essentiellement politique . Ses partisans demandent l’élection au suffrage universel d’une Const
111 nt et un parlement supranationaux. Cet extrémisme politique correspond à un certain tempérament latin, voire jacobin. On enregist
112 imposer à nos pays le cadre abstrait d’États-Unis politiques . Elle cherche à construire une union qui serait l’expression organiqu
113 l’agitation pour une Constituante essentiellement politique  ; et celle du fédéralisme, sociologique. Les trois méthodes peuvent ê
26 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À pied d’œuvre (avril-mai 1956)
114 clarait : Les organes juridiques, économiques et politiques que devra se donner l’Union ne sauraient fonctionner au bénéfice des
115 ans son ensemble et dans ses contextes sociaux et politiques . Il en vient à s’imaginer que l’École actuelle aurait existé « de tou
27 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
116 oins qu’on ne qualifie ainsi les cours de science politique , c’est-à-dire de marxisme-léninisme et de propagande du Parti, qui n’
117 ais fermes, le sens de la communauté (culturelle, politique et sociale) au sein de laquelle sa vocation s’exercera. Trop de liber
118 ’exercice des responsabilités civiques, sociales, politiques , etc., réside au xxe siècle dans le fait bien connu que le monde où
119 et qui déterminent ses structures économiques et politiques  ; — comment ces forces se manifestent ou agissent à son échelle, dans
120 orces et d’intérêts, à des structures sociales et politiques plus vastes, à des courants de pensée plus généraux. De proche en pro
121 stes, un grand espoir ! Elle n’est plus un slogan politique et abstrait, mais une aventure personnelle, à la mesure des jeunes le
28 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Prix européen de littérature n’a pas été donné en 1956 (juin-juillet 1956)
122 que par rapport à tel prix spécialisé, ou telle «  politique  » à la mode. Le nombre des écrivains de quelque talent qui ne sont pa
29 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouvelles culturelles européennes (août-septembre 1956)
123 nissent à la presse des nouvelles sur les crimes ( politiques et privés), sur les déplacements des hommes d’État, sur les projets s
124 que ne le furent jusqu’ici les nouvelles purement politiques . Le CEC se devait d’anticiper sur cette évolution inévitable, déjà se
30 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956)
125 de conduites morales et sociales, d’institutions politiques , de traditions et de créations communes. Sur cette base d’unité, l’un
31 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
126 e (février 1957)as La preuve est faite La politique d’union européenne est la seule politique dont le Centre s’occupe, et
127 e La politique d’union européenne est la seule politique dont le Centre s’occupe, et dont il doit se préoccuper pour des raiso
128 s : l’avenir de notre culture étant lié à l’union politique et économique de nos peuples, comme l’âme est liée au corps ; ni plus
129 est ont alerté les plus indifférents aux affaires politiques . La jeunesse se réveille dans les villes qui préparent l’élection d’u
130 e pourra faire l’Europe, et la doter d’un pouvoir politique et d’un marché commun, que si l’on surmonte les obstacles qui s’oppos
131 é de crier victoire. La construction d’une Europe politique reste à faire ou à reprendre à la base ; elle attend encore sa « rela
32 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
132 tre à lire les journaux, à discuter les problèmes politiques avec les aînés qui s’y connaissent, ou à lire pour son compte des ouv
33 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
133 is et l’URSS, se partagent désormais la puissance politique , économique et militaire qui était autrefois celle de l’Europe. Les R
134 se trouve ainsi appauvrie, divisée, privée d’une politique commune à tous ses États, soumise à l’influence des États-Unis dans s
135 x pressions extérieures, assurer son indépendance politique et retrouver sa prospérité économique. Si l’Europe s’unissait, disent
136 opper. Il pourrait aboutir à une vaste fédération politique groupant tous les États européens, de la même manière que la Confédér
137 et organisme, craignant d’être entraînée dans une politique contraire à son statut de neutralité. Cependant, les nécessités écono
34 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
138 n’aidera pas à résoudre les problèmes de l’union politique de nos peuples, mais elle atteste mieux que la science — autre produi
139 s domaines les plus variés de notre existence, le politique et l’institutionnel, l’économique et l’artistique, nous retrouverons
35 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Promesses du Marché commun [Avant-propos] (décembre 1957)
140 Marché commun, dans la perspective générale d’une politique de civilisation — souci majeur du Centre européen de la culture. M. R
36 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
141 sée. À l’heure où les institutions économiques et politiques de l’Europe naissante proclament leur volonté de concentrer autant qu
142 es sciences (économie incluse) que pour les idées politiques , sociales, morales et philosophiques. Elle le doit pour le reste du M
143 fficultés sont d’ordre culturel bien avant d’être politiques . C’est ici la nécessité de Relations culturelles européennes qui se f
37 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
144 l, de la Chambre italienne, de l’OECE, des partis politiques , de plusieurs rédactions de revues et de deux instituts de sociologie
38 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pool européen d’éditeurs (février 1958)
145 de l’histoire et sur le vocabulaire de la science politique , qui seront fournis par le Conseil de l’Europe. La publication du pre
39 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
146 tom, assemblée commune) ; la tactique de pression politique (mouvements de militants, propagande) ; la stratégie de l’éducation,
40 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
147 ela non point par des appels à quelque engagement politique , mais en leur proposant des tâches concrètes à résoudre en commun dan
148 la nature du sous-sol, la culture et l’allégeance politique , à l’intérieur d’un même cordon douanier. (D’où le bassin Ruhr-Lorrai
149 lexes psychologiques et par certaines propagandes politiques .) — La communauté d’origines et de buts qui définit la culture, la ci
150 mot) le besoin de coordination des efforts et des politiques suivies dans tel domaine particulier devient toujours plus évident. L
41 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
151 rine pour « orienter » progressivement les hommes politiques nationaux et l’opinion, tandis que l’autre appelle la force d’une rév
152 sion requis, c’est risquer d’être inefficace, non politique , et à l’extrême : de perdre au nom de nos raisons de vivre la vie mêm
153 urtant la situation du siècle, tant militaire que politique . Or la bombe H est née d’une méthode de pensée et de calcul antinomiq
154 er la réalité physique, sociale, psychologique et politique , par paires ou pluralités d’antinomies valables, on ne concevra jamai
155 et souvent mieux avertis des pièges tendus par la politique officielle de nos États que la moyenne des adhérents de bonne volonté
156 ste, elle apporte à mon sens la seule philosophie politique nouvelle depuis Marx ; et l’on espère que les mouvements qui s’en réc
157 rades de naguère. Du point de vue de l’efficacité politique , l’avenir jugera, c’est entendu. Mais il devra tenir compte de ce peu
158 ction de l’Assemblée chargée d’élaborer le statut politique des peuples fédérés de toute l’Europe. On trouvera ci-après (page 41)
159 ous veulent que cette Assemblée élabore le statut politique ou la Constitution de l’Europe fédérée. On pourrait donc penser que t
160 i les fédéralistes dominaient l’opinion et la vie politique . Deux équipes font un match, deux camps une politique, dans une démoc
161 tique. Deux équipes font un match, deux camps une politique , dans une démocratie qui « joue ». Mais ce sont vingt partis, dix-hui
162 iliations représentant la somme européenne de nos politiques nationales. Cette somme égale zéro dans le meilleur cas. Il n’y a pas
163 égale zéro dans le meilleur cas. Il n’y a pas de politique européenne. Pour un pacte de salut public Désunion de l’Europe
164 urd’hui. Une Europe fédérée, capable de mener une politique commune au plan mondial, pourrait seule négocier avec force et succès
165 ns les générations montantes, mais la seule union politique du continent. C’est à ce résultat prochain, seul suffisant, que doive
166 opéenne chargée de doter nos peuples d’un pouvoir politique commun. Le problème de l’union politique domine tout. Or c’est là jus
167 pouvoir politique commun. Le problème de l’union politique domine tout. Or c’est là justement que nous sommes le plus faibles, e
168 s tout peut être compromis par l’échec de l’union politique . C’est dans cette perspective d’urgence mondiale que les fédéralistes
42 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La création d’un Centre européen d’enseignement postuniversitaire (juillet 1958)
169 ux tiers aux questions européennes : historiques, politiques , économiques, culturelles. De même, l’Institut prévu par l’art. 9 du
170 t vie intellectuelle). Les considérations d’ordre politique , évidemment valables quand il s’agit de choisir une capitale administ
43 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
171 n peut les convaincre de ne pas fonder toute leur politique de production et de distribution sur le seul intérêt commercial. Le d
44 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
172 pourra contribuer à l’élaboration d’une véritable politique de l’édition « européenne ». 44. Voici la liste des maisons d’éditi
45 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
173 Bossuet ou d’un Fénelon, pourvoyeuse de conseils politiques . Car il voit bien que l’on appelle « hardies ou téméraires, généreuse
174 e, sans même parler des désastreuses conséquences politiques qu’elle entraîna. Ici Brugmans pose trois questions : Premièrement
46 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Heinz Gollwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959)
175 e doctrine les écrivains, philosophes et penseurs politiques allemands du xviiie et de la première moitié du xixe siècle pouvaie
47 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
176 is plus réalistes, les écrivains, savants, hommes politiques , historiens, philosophes et poètes de presque toutes nos langues. On
177 utres, une histoire de l’Europe dans ses réalités politiques ou économiques. Il entend seulement nous donner une histoire des pris
48 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
178 e l’ouvrage, que de solides études sociologiques, politiques et esthétiques en constituent le corps : sur « l’expropriation de la
49 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
179 liée par les règles du sacré ou les décrets de la politique , est un concept typiquement européen. Et cela seul peut expliquer ce
180 nos frontières nationales, l’union économique et politique de nos peuples peut et doit aujourd’hui s’édifier. On nous demande :
181 ifficile de leur union, dépend d’un jeu de forces politiques sur lequel nous sommes sans pouvoir, mais dont nous devons anticiper
182 sée. À l’heure où les institutions économiques et politiques de l’Europe naissante proclament leur volonté de concentrer autant qu
183 es sciences (économie incluse) que pour les idées politiques , sociales, morales et philosophiques. Elle le doit pour le reste du M
184 fficultés sont d’ordre culturel bien avant d’être politiques . Et l’avenir de l’économie, désormais mondiale, que l’Europe seule pe
50 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
185 ns nouvelles. On l’a dit et on l’a répété : toute politique implique une définition de l’homme. De même, et a fortiori, toute mét
186 oins qu’on ne qualifie ainsi les cours de science politique , c’est-à-dire de marxisme-léninisme et de propagande du Parti, qui n’
187 ais fermes, le sens de la communauté (culturelle, politique et sociale) au sein de laquelle sa vocation s’exercera. Trop de liber
188 rochain : la tendance axiale, normative, de notre politique est l’unité dans la diversité (que nous appelons en Suisse fédéralism
51 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
189 té ». En Grande-Bretagne enfin, point d’idéologie politique , de principes abstraits, de « sentiment national » à cultiver comme v
190 magne, et encore — on se plaint de l’indifférence politique des élèves et de leur apathie civique. Cette constatation signifie qu
191 limité à la description formelle des institutions politiques nationales et de leur fonctionnement. (On y ajoute parfois quelques d
192 même vise expressément à détruire ses fondements politiques et économiques. Cette difficulté et cette déficience, communes à nos
193 nt comprendre la société où l’on vit, juger de sa politique et voter intelligemment ? 2° Les faits présentés ne sont pas suffisam
194 ois déterminées… Les idées sociales, les opinions politiques , les théories et les institutions sont le reflet de l’existence matér
195 ction civique, 5 sont consacrées aux « fondements politiques de notre État », 6 aux « organes publics », 3 à « l’élection des repr
196 éen seulement que les perspectives économiques et politiques de notre siècle peuvent être vues dans leurs vraies dimensions et que
197 erra dans l’Europe non plus seulement un problème politique , mais le pays de son avenir, quelque chose à aimer si l’on aime l’ave
52 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
198 us tard. Puis il s’inscrit à l’École des sciences politiques , et il entreprend une Histoire de la littérature française, du romant
199 duchesse de Rutland récoltant de précieux appuis politiques pour ses premières campagnes en faveur de l’indépendance polonaise. O
200 ieuses et brillantes. Pour la Pologne : débuts politiques Essayons de nous représenter la situation d’un patriote polonais v
201 uis le partage de 1795. Elle n’a plus d’existence politique , ni sur le plan international ni sur le plan domestique. La partie ru
202 il ne suffit pas à inspirer et diriger une action politique commune, surtout lorsqu’il s’agit de regagner l’indépendance non poin
203 . L’archevêque Bilczewski et les chefs des partis politiques lui demandent de gagner au plus vite la France et l’Angleterre, pour
204 alliés. Voilà donc Retinger chargé d’une mission politique de première importance pour sa patrie. Mais cette mission, il devra l
205 es fonds nécessaires, ni de l’appui d’une machine politique , ni même de l’aide de ses compatriotes en Angleterre, généralement pa
206 ait polonais peut revêtir une certaine importance politique , voire militaire, dans la poursuite de la guerre. Le grand argument q
207 t, la Pologne redevient un facteur stratégique et politique sur le plan international. En novembre 1914, Asquith charge Retinger
208 connaissance insuffisante du pays et de ses mœurs politiques , trop peu d’attention donnée à la variété des forces animant la vie p
209 pter de même. Je ne comprenais pas comment la vie politique et les nécessités économiques interfèrent avec les principes et l’idé
210 ique de la Pologne (1917). Son Petit Manuel de la politique anglaise, publié à Paris sans nom d’auteur mais préfacé par Stephen P
211 nd dandy de la Belle Époque ne manque pas d’idées politiques originales. Il propose à Retinger de participer à des négociations se
212 expansion russe. Pour ces raisons patriotiques et politiques , et par goût de l’aventure sans doute, Retinger accepte d’entrer dans
213 il en Espagne Cependant, ces activités d’agent politique privé ne sauraient plaire à tout le monde. Les ambassadeurs russes à
214 els un Mexicain qui allait devenir l’un des chefs politiques de son pays, Luis Negrete Morones. Pourquoi ce voyage ? se demande-t-
215 — qu’il a connu sur le cargo — dans les intrigues politiques et sociales d’une extrême violence qui devaient aboutir ultérieuremen
216 s locales, grèves, meurtres et sauvages intrigues politiques . On comprend donc pourquoi, lorsque Retinger fut pour la première foi
217 est alors seulement qu’il entreprend une activité politique proprement dite dans ce pays. À la veille de Noël 1921, le président
218 au besoin, secourir les victimes des persécutions politiques . C’est ainsi que Retinger organise le premier congrès des unions synd
219 fur et à mesure de ses divers engagements dans la politique internationale, de 1916 à 1924. En 1924, il tente pour la première fo
220 mettre enfin de sortir de cette période de bohème politique et d’accéder au niveau où l’histoire non seulement se prépare, mais s
221 eté absolue, en ses dons de chef, en son instinct politique . Le général est redevenu président du Conseil en exil. Retinger sera
222 Pologne occupée, pour y expliquer de vive voix la politique suivie par le gouvernement en exil, et pour se familiariser davantage
223 la capitale et en province avec les responsables politiques et les chefs militaires — dont le fameux général Bor qui, de son peti
224 pouvait faire pour son pays, dans le cadre de la politique nationale intérieure, et il jugeait inefficace toute action menée en
225 ce toute action menée en exil pour modifier cette politique . L’ultime salut de la Pologne ne pouvait venir, à ses yeux, que d’une
226 e et radicale les rendit vite suspects aux hommes politiques formés avant la guerre. Ceux qui admettaient la nécessité non d’une f
227 la résolution économique de La Haye. Le programme politique , le programme culturel et éducatif, le programme social enfin, fixés
228 dire les gouvernements et parlements, les milieux politiques et financiers. C’est Retinger en étroite coopération avec Duncan Sand
229 ent européen, qui met sur pied les grands congrès politique de Bruxelles, économique de Westminster, social de Rome, et culturel
230 evanche, ce sont les conditions psychologiques et politiques qui ont permis la mise en place de ces institutions, et de bien d’aut
231 onseil, il ajouta : « Vous ne voulez pas faire de politique internationale, mais vous en avez fait avec la Croix-Rouge, et c’est
232 5 heures, il lisait de gros livres d’histoire, de politique , ou de philosophie religieuse. Mais son travail réel ne commençait qu
53 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
233 ée, c’est-à-dire non gouvernementale, et que sa «  politique  » — j’entends sa policy, au sens anglais —- est ainsi définie par ses
234 au nom d’une seule nation, ou d’un État, ou d’une politique nationale ou partisane. Il est tout naturel que cette « voix de l’Eur
235 n dialogue des cultures, et non pas d’un débat de politique mondiale. On me dira peut-être que les tensions les plus graves entre
236 e prendre que ces trois exemples — sont de nature politique avant tout. Et que, par conséquent, le dialogue des cultures n’est gu
237 daire et probablement vaine tant que les tensions politiques subsistent. S’il en était vraiment ainsi, le dialogue des cultures ne
238 s avoir lieu, car il y aura toujours des tensions politiques , et elles seront d’autant plus graves qu’une base d’entente fondament
239 eure manière de résoudre telle ou telle situation politique concrète (l’Algérie, Cuba, Berlin, Bizerte, le Laos, etc.). Nous ne c
240 nous ne le faisons pas. 2° Derrière nos conflits politiques et nos inégalités économiques, il y a des réalités beaucoup plus dura
241 malentendus qui opposent nos régions sur le plan politique , économique et social. La méconnaissance de ces réalités « culturelle
242 c nous voulons contribuer à une meilleure entente politique —· et même économique — nous ne pourrons le faire qu’en travaillant à
54 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
243 pour leur poser des questions ennuyeuses sur leur politique , tout se passe très bien. La chose est parfaitement admise et considé
55 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
244 ature spirituelle) qui compromettent les ententes politiques et même économiques. Ils peuvent provoquer des heurts violents, une d
245 erche d’une éthique commune ; examen de problèmes politiques et sociaux replacés dans le contexte spirituel d’une culture donnée ;
246 onnelles, estudiantines, syndicales, religieuses, politiques , etc. permettent des échanges d’idées entre régions. IV. Trois gr
247 — et d’autre part les responsables des relations politiques , économiques, techniques, il y a aujourd’hui un grand vide. Il n’y a
248 sions de nations isolées (qui ont en vue des buts politiques d’abord) ; ou d’organismes purement économiques (qui négligent les as
249 a ruiner par deux fois, et n’a donc pas encore de politique commune, répondant à sa vocation, à l’égard des régions différentes d
250 lturelle à l’emprise stérilisante des propagandes politiques , et de faire face avec des moyens plus amples aux vrais problèmes du
251 isposition des responsables de l’éducation, de la politique et de l’économie ; — servir enfin d’instruments efficaces pour anime
252 les pays de la région : intégration économique ou politique  ; manuels et enseignement de l’histoire et du civisme ; formation tec
253 istes, assistants techniques, industriels, hommes politiques , etc. Ils combleraient une des lacunes les plus frappantes que nous a
56 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
254 t linguistique — Religion — Éducation — Problèmes politiques de l’Union — Aspects juridiques — Institutions — Fédéralisme — Économ
255 l’histoire, de la philosophie, du droit et de la politique , etc. Nous avons pris pour guide, dans ce classement, l’utilité pédag
256 et qui soutient les constructions économiques et politiques , lesquelles servent de sujet à la plupart des thèses soutenues dans t
257 res de l’intégration économique et du fédéralisme politique . Mais quoi ! le succès d’une idée se mesure aussi au grand nombre de
258 e à faire la leçon à ses initiateurs. Pour une politique des publications européennes Certes, il ne faut décourager personn
259 endent d’être traités. Ils pourraient établir une politique des publications sur l’Europe : sujets, auteurs, séries d’études, col
260 mie et du droit économique. Il semble donc qu’une politique de l’édition « européiste » n’est pas seulement souhaitable mais poss
57 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (juillet 1963)
261 avoir pu qu’effleurer les aspects administratifs, politiques et civiques du problème des métropoles. Fort heureusement, un autre c
262 ur J.-L. Quermonne sur « La région et ses aspects politiques et sociaux ». La valeur de témoignage vivant et authentique du colloq
58 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
263 s un, puisqu’il n’a pas encore d’institutions, de politique commune et de gouvernement ? Point d’Europe sans civisme européen. Ma
264 ières suivantes : histoire, géographie, éducation politique , arts, sciences, littérature, langues. Pour organiser ces stages, on
59 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
265 r les retourner contre l’Europe, de ses doctrines politiques et sociales et de certaines de ses valeurs — en même temps se manifes
266 lement celui de l’Université, mais celui de notre politique d’intégration européenne, dans sa forme fédéraliste, non unitaire, qu
267 eurs mesures sociales et la coordination de leurs politiques économiques. Ce qui nous manque encore, c’est une étude quasi ethnogr
268 tres corps », c’est-à-dire la Cour de Justice des politiques et le Consistoire des religieux. 65. O. Costa de Beauregard, Le Sec
60 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
269 ant l’impossibilité d’aller plus loin sur le plan politique , un nouveau motif d’union passa au premier rang : rétablir la prospér
270 avait perdu ses positions mondiales de puissance politique et militaire, mais sa culture faisait le tour du monde — ou du moins
271 s fondamentales et se concertent pour adopter une politique commune. Les uns nous mettent en garde contre notre orgueil, notre im
272 ssion va s’occuper des doctrines et formes de vie politique de l’Europe, et de leur transposition dans d’autres contextes culture
61 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
273 l’histoire et de la géographie, des institutions politiques et de l’économie, dans le cadre d’une Campagne d’éducation civique, v
274 servé à une élite disposant de loisirs, et la vie politique , économique et sociale d’autre part, qu’ils considèrent comme le soli
275 mettre l’esthétique à quelque doctrine sociale et politique dictant sa loi aux artistes et aux écrivains, selon l’ambition qui ca
276 aintenant la faire exister au niveau des réalités politiques , afin que l’Europe puisse tenir sa juste place dans la communauté glo
277 ire dans la sécurité de l’orthodoxie (religieuse, politique ou scientifique), mais le conduire vers son autonomie, vers le libre
62 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
278 éen et non pas national, 2° littéraire et non pas politique . Ce qu’il s’agit ici d’inspirer à l’élève, c’est le respect des auteu
279 a rejetée, ou ses prises de parti idéologiques et politiques , ou encore sa formation professionnelle, etc. Que ceci soit donc bien
280 ’enseignement un moyen de propagande pour l’union politique de l’Europe : ce serait contraire à notre idée de l’Europe autant qu’
281 Juan, qui en est le négatif. Les thèmes sociaux, politiques , économiques, qu’on retrouve dans nos littératures dès le début du xi
282 trairement à l’unité qu’institue une organisation politique , ne nous oblige nullement à ne plus avoir qu’une seule allégeance com
63 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
283 e » ? Autre chose est de constater que la réalité politique de notre temps est encore la nation, autre chose est d’affirmer qu’on
284 nadaptation morbide de l’État-nation aux réalités politiques , économiques, techniques et démographiques de notre temps. Ils ne me
285 m d’histoire générale de l’humanité et des formes politiques , assez pour rappeler d’où viennent la nation, l’État, et l’État-natio
286 monnaie, programmes scolaires et fiscalité, idéal politique et réalités industrielles, et les régir à partir d’un centre unique d
287 leurs citoyens une participation réelle à la vie politique qu’ils prétendent monopoliser. Le problème du petit État dans le mond
288 onde, et surtout pour résister à la satellisation politique ou économique. Par quoi ils manquent doublement à la fonction de tou
289 t la plus grave maladie qui puisse miner un corps politique . Double dilemme Telle étant la crise présente de l’État-nation,
290 seul pas effectif en direction de leur fédération politique . Force est donc de penser qu’il y a quelque chose d’essentiel dans le
291 de demain, libérée de la tyrannie des frontières politiques et administratives imposées aux réalités ethniques et économiques, le
292 e majeur de l’Europe de la fin du xxe siècle. La politique d’union européenne, désormais, doit consister à effacer nos divisions
293 leur région, mais de tout un mouvement de pensée politique , déjà beaucoup plus large et solidement fondé que je n’osais l’espére
294 is aussi à des responsables du Plan, à des hommes politiques comme Mendès-France, Pleven, Giscard d’Estaing, Debré. Au-delà de ce
295 éveloppe un véritable mouvement de revendications politiques . Les candidats de l’opposition et deux partis, le PSU à gauche, les I
296 ngt ans. Dans le manifeste d’un nouveau mouvement politique « Pour le fédéralisme et le progrès social », je lis ces quelques phr
297 donna même son nom à cette forme d’activité : la politique 87. De même que la polis, avec ses autorités collégiales et son régim
298 soins de l’école, de la presse, et de l’éloquence politique , le dogme de l’immortalité non seulement de ma nation, mais de la for
299 inculquées tous les classiques de la philosophie politique , de Bodin et Hobbes à Hegel. Catégories de pensée non seulement invét
300 les de ces mutations de concepts et de catégories politiques qu’exige la prise de conscience du phénomène régional opposé au stato
301 tache du territoire, elle « décolle » ; une unité politique se définit non plus en termes de limites, mais en termes de rayonneme
302 ique : symptôme d’une grave névrose (ou psychose) politique , qu’on nommera le complexe de Procuste. Au contraire, dans le monde d
303 ables d’enracinement et de nomadisme. Vers une politique des régions On a vu que la notion de région s’est imposée à l’atte
304 CEE, dès ses débuts, a reconnu la nécessité d’une politique de « développement harmonieux des régions » au sein des six nations m
305 mondiales). II apparaît ainsi que le fédéralisme politique — cas particulier d’un processus général d’optimisation des maxima co
306 bjections : a) La vitesse du progrès vers l’union politique à partir des États-nations souverains étant demeurée nulle au cours d
307 tel tableau ferait apparaître aux yeux des hommes politiques et des citoyens alertés une Europe des réalités, insoupçonnée, et par
308 e, Administration, n° 59, 1966. 87. Polis donne politique et civitas donne civisme, synonymes réels qui devraient être perçus e
64 1969, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
309 il pas justement trop difficile de faire l’Europe politique sur la base des États-nations ? Sinon, pour quelle raison ne l’a-t-on
310 e, dès qu’on aborde le problème de leur structure politique . C’est donc ce dernier groupe d’arguments que l’on va tenter d’analys
311 — Tout ce qui relève du domaine public (économie, politique , transports, enseignement, fiscalité, défense, tourisme, etc.) doit d
312 l’idée que l’économie est au service des desseins politiques d’un État et non pas de la prospérité de ses citoyens. Aujourd’hui, c
313 ue et s’exerçant dans tous les domaines clés : le politique , l’économique, le social et le culturel — aurait sans doute plus de c
314 provinces et les communes : faute de quoi la vie politique abandonne les extrémités pour le centre, et le marasme gagne la natio
315 Europe). Il faut aller plus loin. 1° Les pouvoirs politiques peuvent très bien adopter la structure proudhonienne, sans que soit p
316 ns sociales et culturelles. 2° Les unités de base politiques et leurs structures ne sont pas, en principe, superposables aux unité
317 ées l’une par l’autre. Il se peut que les régions politiques soient définies demain comme les intersections de « classes » de fait
318 pouvoir économique, doit-il entretenir des visées politiques , ou laisser ce soin soit à une autre agence fédérale constituée sur l
319 le constituée sur la base de régions à définition politique (ou ethnique ou culturelle), soit à la réunion de toutes les agences
320 de renouer librement des liens de type national, politique , non exclusifs, bien entendu, de liens économiques, sociaux ou cultur
321 ni, Staline. 95. Du point de vue de la stratégie politique de la fédération européenne, il est probable que le chemin conduisant
322 et ne se seront pas dessaisis, en tant qu’entités politiques , des « droits » économiques qu’ils s’arrogent en barons pillards. Tan
323 n’y aura pas, au niveau continental, une autorité politique fédérale, la Commission et le Parlement de la CEE devront s’efforcer
65 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
324 Dépolitiser la politique (printemps 1971)cf Dans Le Monde du 16 juin 1971, à propos d’élect
325 … ». Voilà pris en flagrant délit l’abus du terme politique et de l’adjectif politisé, devenu courant dans nos journaux, à la TV
326 nos journaux, à la TV et dans tous nos débats. La politique , dans cette acception ridicule mais de très loin la plus courante du
327 ivalité des sectes ou factions dénommées « partis politiques  », et n’a strictement rien à voir avec la définition correcte — dériv
328 tion correcte — dérivée de polis, la cité — de la politique comme stratégie des affaires publiques. Politiser une campagne signi
329 l’idée de souveraineté revendiquée par une entité politique . Au reste, l’État totalitaire n’est que le stade ultime du stato-nat
330 l’État, tel Guillaume Tell.   4. Le seul problème politique sérieux d’aujourd’hui est de défaire l’État-nation. Défaire l’État-na
331 de conscience, peine de mort pour les objecteurs politiques et les émigrants virtuels, etc.), l’Europe unie ne sera qu’une maling
332 ans le monde du xxe siècle, que deux camps, deux politiques , deux attitudes humaines possibles. Ce ne sont pas la gauche et la dr
333 olétarienne pour mieux nourrir sa lutte, et cette politique du pire s’opposerait donc nécessairement au progrès technique, dans l
334 de déterminer les phénomènes de la superstructure politique , religieuse ou culturelle. Mao maintenant prétend le contraire, et so
335 lez donc dépolitiser les problèmes ? » Oui, si la politique est le jeu des partis et des États-nations étiquetés de gauche et de
336 stes. Mais ce n’est pas là notre définition de la politique . Quand on parle d’« élargir la CEE pour englober la politique », que
337 uand on parle d’« élargir la CEE pour englober la politique  », que veut-on dire ? Que l’économie, qui est le domaine propre des C
338 propre des Communautés, ne fait pas partie de la politique  ? Que celle-ci serait donc « autre chose » ? Mais quelle chose ? On p
339 autre chose » ? Mais quelle chose ? On parle de «  politique  » dans les journaux comme s’il allait de soi que c’est une activité d
340 de l’économie, de la culture… Or, en dehors de la politique industrielle et commerciale, de la politique sociale, de la politique
341 e la politique industrielle et commerciale, de la politique sociale, de la politique agricole, ou des transports, ou de l’éducati
342 le et commerciale, de la politique sociale, de la politique agricole, ou des transports, ou de l’éducation, ou de la recherche, e
343 l’éducation, ou de la recherche, et surtout de la politique écologique — quelle politique en soi est-elle imaginable ? Toutes les
344 e, et surtout de la politique écologique — quelle politique en soi est-elle imaginable ? Toutes les réalités sérieuses une fois d
345 fédérée serait, selon le sens courant du terme «  politique  », radicalement dépolitisée. (Je note ici que la politique au sens de
346  », radicalement dépolitisée. (Je note ici que la politique au sens des relations entre États-nations n’est pas démocratique et n
347 ociales d’aujourd’hui. L’agent souverain de cette politique -là n’est jamais le Peuple mais l’État, substitut du roi qu’il fallait
348 En revanche, si l’on admet avec Aristote que la politique est l’aménagement des relations humaines dans la cité (polis), elle d
349 sent ces options générales — et c’est le civisme. Politique veut dire stratégie, et civisme tactique — les deux énoncés impliquan
350 aline, Hitler et le Duce. D’où l’on voit que le «  politique d’abord » de Maurras ne veut rien dire, car il n’y a pas de politique
351 de Maurras ne veut rien dire, car il n’y a pas de politique à priori, ni de stratégie dans le vide ; il y faut une finalité (ou c
352 nimer. Ou, s’il faut le redire autrement : L’acte politique ne consiste nullement à décider en son âme et conscience et au plus p
353 et nul sur les actions et les réalités proprement politiques d’aujourd’hui. Prenons l’exemple des réalités écologiques. Dès lors q
354 e survie du genre humain. Dans ce domaine, l’acte politique tel que je l’ai défini, qui est le choix des priorités108 en vertu d’
355 venu dans le rite des émeutes parisiennes. L’acte politique par excellence va consister à prendre, au nom de l’humanité, un ensem
356 e ce nom.   g) Personne, communauté, et leur lien politique . « Une révolution sociale… possède un caractère d’universalité, parce
357 ce et ses étapes, à déplacer le centre du système politique , non seulement de la nation vers l’Europe, mais encore vers l’humanit
358 len Press, Cambridge, Mass. cf. « Dépolitiser la politique  », Bulletin du Centre européen de la culture : « Remises en question 
66 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
359 s selon des critères non économiques (militaires, politiques , linguistiques, prétendument historiques, etc.). Les régions ethnique
360 es frontières stato-nationales. C’est la division politique ou administrative des régions ethniques et socioéconomiques qui crée
361 cisément absence de vraie pensée, pur conformisme politique , et ce faisant, il s’est lui-même dénaturé : au lieu d’être au servic
362 ve que les relais ne sont installés qu’à des fins politiques  : le Val d’Aoste naguère encore à majorité francophone se plaint de n
363 phie par l’histoire »115, ou de l’écologie par la politique , ou de la culture par les intérêts économiques et des raisons de pres
364 tère indiscutablement pathogène de nos frontières politiques est celui du lit de Procuste qu’on nomme État-nation. Il procède de l
365 des régions : l’économie, l’ethnie et la volonté politique . Relevons ce paradoxe : les ethnies sont des communautés de langues s
366 ions économiques est décennal ; mais la frontière politique unique et omnivalente que l’État-nation prétend imposer tant aux ethn
367 ase et « les désavantages sociaux » et « tensions politiques dangereuses » mentionnées dans son introduction. Il n’y a pas de « ju
368 ie, de littérature et de doctrine sociologique ou politique , ont été paneuropéennes, et non pas nationales. Les grands courants e
369 : que la pollution ne connaisse pas de frontières politiques , voilà un fait que tout élève du degré primaire ou secondaire saisit
370 citoyen deviennent alors par excellence des choix politiques . Le civisme commence au respect des forêts. VII. De la commune à
371 téléphone.) Si maintenant je transpose en termes politiques mon équation : Europe de la culture = foyers locaux de création init
372 es courants continentaux cela va donner : Europe politique = régions autonomes composant une fédération continentale. Voici donc
67 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
373 s novateurs, autrement dit les politiciens et les politiques — les premiers reprochant aux seconds de ne pas tenir compte des « po
374 doux rêveurs et de dangereux utopistes. Pour les politiques au contraire, la souveraineté absolue de l’État-nation n’est qu’un my
375 ral exige en particulier dans chaque région ; les politiques , au contraire, proposent aux régions de prendre en main leurs destiné
376 péenne s’élabore au moment précis où la situation politique l’appelle dans toute l’Europe, c’est-à-dire au moment précis où l’imp
68 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouveau départ (printemps 1974)
377 à la fin du xviiie siècle. Victoria Curzon : La Politique commerciale des Communautés. Enfin, nous prévoyons la publication dès
69 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
378 x et monétaires, lesquels devaient conduire à une politique économique commune à tous nos pays, et pas seulement à ceux de la CEE
379 e survie du genre humain. Dans ce domaine, l’acte politique par excellence, qui consiste à traduire les finalités d’une société e
380 e la pollution. Si l’Occident pouvait imposer la politique de réduction simultanée des facteurs de croissance dans les deux déce
381 ir fédéral, est incapable de s’imposer la moindre politique d’ensemble. Et voilà bien, n’est-ce pas, un motif formidable, écrasan
382 voulions purement tactique avec les grands hommes politiques groupés autour du prestigieux Winston Churchill. Nous avons cru que,
383 des manuels scolaires, n’est en fait qu’une forme politique récente, et cette forme se révèle déjà inadéquate, à la fois trop pet
384 aux, économiques ou linguistiques, écologiques ou politiques . Mais si l’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit s
385 éation à Bruxelles d’une Direction générale de la politique régionale. Mais un problème d’une portée politique beaucoup plus déci
386 olitique régionale. Mais un problème d’une portée politique beaucoup plus décisive est posé par les régions naturelles ou économi
387 miques qui se trouvent coupées par des frontières politiques nées du hasard des guerres et des traités, et qui ne correspondent pl
388 ontalières, partout où les conflits entre limites politiques et espaces économiques se révèlent intolérables ou « manifestement ab
389 écologiques qui ne connaissent pas de frontières politiques , et qui appellent des solutions régionales dans un cadre continental.
390 e xixe siècle par les jeux de la guerre ou de la politique . Toute l’écologie est à refaire sur la base des régions, dans le cadr
391 dans le cadre du continent. Jamais une frontière politique n’a arrêté la pollution de l’air et des eaux, ni celle des esprits pa
392 on, et plus encore, des régions. Tout le problème politique , social, culturel, économique, écologique de l’Europe — et de l’Occid
393 uvre d’art ? En termes d’organisation pratique et politique , cela signifie : créer des régions et les fédérer, avec tout ce que c
70 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
394 eux, me semble-t-il. Entre certains comportements politiques et certaines attitudes de pensée que l’on observe dans le même temps,
395 causes de sa crise aboutissent à des conclusions politiques non seulement contraires à celles des politiciens, mais situées sur u
396 ts-nations éclatés pourrait former une communauté politique plus effective que le système actuel. Traduisons : les États-nations
71 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
397 rivain et professeur, historien des grandes têtes politiques du passé ou acteur de l’histoire vivante comme dans le cyclone de Dan
398 et aux situations qu’aux systèmes, d’où son sens politique intuitif et ses vues parfois prophétiques : C.J.B. ajoutait à la Suis
72 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
399 e sont pas un problème scientifique d’abord, mais politique . Pas un problème logique, théorique, économétrique d’abord, mais un p
400 es. Ces guerres ont ruiné le prestige de l’Europe politique (d’où la décolonisation opérée dans la haine et le mépris du tiers-mo
401 ou farfelus qui occupent le devant de notre scène politique , ou pour mieux dire, de notre guignol partisan. Or, les Européens ne
402 de l’obstacle majeur à toute union. Le programme politique du siècle finissant m’apparaît clair : il faut défaire et dépasser l’
403 s la définition de l’homme même en tant qu’animal politique à la fois distinct et relié — c’est-à-dire en tant que personne.   Je
73 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
404 savions pas cela, il serait superflu d’avoir une politique et d’en parler — la politique étant définie en ce point comme l’ensem
405 uperflu d’avoir une politique et d’en parler — la politique étant définie en ce point comme l’ensemble des mesures à prendre pour
406 is, qu’il revient à l’ordinateur d’orienter notre politique . La prospective doit nous montrer la nécessité de choisir, et non pas
407 us faisant découvrir le système des répercussions politiques et sociales de tous ordres d’un projet qui nous paraissait « purement
408 ontre la liberté du choix moral et de la décision politique . Car quelles que soient ses intentions conscientes, ce discours pouss
409 lendrier, n’est pas d’un grand secours pour notre politique , car les effets de ces techniques, nous le voyons bien aujourd’hui, s
410 e et passionnée des phénomènes en jeu, sociaux ou politiques . Mais c’est surtout dans la mentalité de l’homme de leur temps, dans
411 te et n’a d’intérêt qu’à seule fin d’orienter une politique , mais il n’y aurait plus de politique possible dans un monde soumis a
412 rienter une politique, mais il n’y aurait plus de politique possible dans un monde soumis aux seuls « impératifs » de la technolo
413 r tous moyens dont l’emploi non réglé par quelque politique conduirait d’une manière calculable à une croissance exponentielle ;
414 recherche créatrice, élaborante, des moyens d’une politique , nullement la prévision donnée pour objective d’un avenir qui serait
74 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
415 et quart-monde) est traité d’ordinaire en termes politiques de puissances comparées (économiques, démographiques, militaires). Et
416 tés de l’économie d’une société, dont dépendra sa politique et l’usage de ses armements. Or ces forces sont religieuses à l’origi
417 r les relations sexuelles, économiques, sociales, politiques , comme en possèdent les autres religions « universelles », de Sumer a
418 la tradition, les intérêts de la communauté et sa politique  ; — annonce la destruction totale et irrémédiable de l’actuel ordre d
419 e multiplier et d’aggraver les causes de conflits politiques et militaires. Trois exemples nous permettront d’illustrer le princip
420 tre les « ingérences étrangères ». C’est la forme politique de la paranoïa. Elle ne se pose qu’en s’opposant aux voisins et aux «
421 a criminalité internationale à « justifications » politiques , — la possession par une centaine d’États-nations de centrales nucléa
422 re est désormais à la portée de toutes les mafias politiques . Il est donc fatal, dans ces conditions, qu’une guerre atomique, même
75 1977, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La réponse de Denis de Rougemont (1977)
423 à des écrivains, à des théologiens, à des hommes politiques , à des philosophes, à des juristes, à un ethnographe, etc. On y trouv
424 er, c’est-à-dire à Penser avec les mains cette Politique de la personne dont nous sommes tous d’accord, ici, pour affirmer qu