1 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
1 Marne, la mesure de ce qu’on pourrait appeler la politique des « laquais de forges ». On nous entendra. Six grandes pages de des
2 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
2 rsonnalisme de l’éthique bourgeoise. 3° Les actes politiques déduits par accident des principes fondamentaux du régime sont en con
3 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
3 devenues les officines d’un conformisme social et politique plus scandaleux encore que celui des églises catholiques, puisque il
4 iste (Vitus Heller) nombreux sont les groupements politiques , résolus à la rupture, qui se réclament hautement de leur foi. Les él
5 re », on est surpris de trouver dans le quotidien politique de combat ou dans les revues berlinoises les plus « avancées » des pr
6 ésintéressement radical à l’endroit des problèmes politiques et sociaux. La parution coup sur coup, de trois livres importants de
7 , de Brunner et de de Quervain sur la « théologie politique  » fait justice de ce reproche et démontre une fois de plus que le par
8 démontre une fois de plus que le paradoxe de la «  politique du pessimisme actif » inspirera toujours les constructions les plus v
9 riedrich Gogarten en particulier dans son Éthique politique pose tous les problèmes de l’heure avec une lucidité et un courage in
10 ctuel qu’on rencontre rarement chez les écrivains politiques . Si certaines de ses conclusions sont nettement étatistes, il n’en re
11 uère d’écho à l’effort critique de la « théologie politique  » allemande que dans le mince bulletin du groupe Hic et Nunc , et da
4 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
12 a rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si nous posons le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa d
13 dans tout programme prétendu chrétien, dans toute politique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait s
14 alité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politique , la théologie se fait servante de la chose publique. Et que voit-on d
15 contre une force de même ordre. Assez de cette «  politique chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discuta
16 je ne puis engager que moi-même, hic et nunc. La politique est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujou
5 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
17 ait qu’elles sont de peu de poids dans la balance politique . Tout ce qui n’est pas déjà au service des hommes, est déjà au servic
18 l, et non point au sens dévié de l’individualisme politique . « Dernière heure de l’État, première heure des hommes. » Nous dirons
6 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
19 ous savez, tout y est, c’est attrapé, le curé, la politique et tout15 !… » Les éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du p
7 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
20 poraine de celle de l’homme abstrait dans l’ordre politique . Et l’extension de cette science mesure assez exactement l’ampleur de
21 été au sens des sociologues. Il joue, sur le plan politique , le rôle que jouait l’atome aux yeux des physiciens du dernier siècle
22 s yeux la règle d’or de toute doctrine sociale et politique . Est-ce à dire que le bien de tous doive être mis au service du bien
23 en si elle n’est pas un acte de miséricorde. 18. Politique  : l’État est l’expression fatale de notre double erreur matérialiste-
8 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
24 finances prennent la parole au cours d’un banquet politique pour célébrer les droits de l’esprit. En effet, l’esprit dont ils par
25 s. Que les clercs refusent d’épouser les passions politiques ou sociales qui selon eux mènent le monde à sa perte ; qu’ils refusen
26 é ; vu le chômage des intellectuels et ses suites politiques inévitables et prochaines ; vu la panique nationaliste dont la cultur
27 de l’avenir sera le triomphe de la morale sur la politique  » (L’Avenir de la Science). L’évolution de Renan symbolise celle de n
9 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
28  » allemand, et fonder sur cette condamnation une politique européenne, c’est à peu près aussi intelligent que de se déclarer l’a
29 e. Et que ça n’a pas le moindre rapport avec la «  politique  » au sens habituel ; mais les plus grands rapports avec la religion a
30 de haine : il s’agit d’amour. Il ne s’agit pas de politique , mais de religion, mais de cérémonies monumentales et sacrales en l’h
10 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
31 es masses comme la force impulsive de l’évolution politique  ; on reconnut alors peu à peu que la révolution est au fond l’œuvre d
32 commune de la vie, dont l’activité économique et politique ne constitue qu’une partie tout comme la production scientifique et a
33 un art, mais une forme assez basse de propagande politique , et de publicité industrielle. La seule littérature digne du nom qu’a
34 littératures bourgeoises, au hasard des tendances politiques affichées par leurs grands auteurs. C’était réintroduire l’anarchie c
35 ritique générale, indépendamment de tout jugement politique , est aussi celui qui nous intéresse ici directement : les dictatures
36 ouée aux seuls intérêts de l’État. (Des « soldats politiques  » comme on dit en Allemagne.) Leur opinion publique est dictée par l’
37 u réel, actif, nécessaire et relié. Tout jugement politique ou idéologique sur les réponses qu’ils ont tenté de donner — classe o
38 gère, elles se réduisent à des poussées de fièvre politique ou idéologique. Mais si ces religions nouvelles ne constituent pas un
39 forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe des religions nouvelles nous met au défi de ré
11 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
40 plication. (Beau chapitre, tout de même, sur la «  politique de clocher », où l’auteur s’efforce de sauver les restes d’un fédéral
12 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
41 question de régime ? Est-ce d’abord une question politique  ? Culture à gauche, brutalité stupide à droite, — ou inversement ? Il
42 aux. Alors ? Alors on voit que les rapports de la politique , de l’économie de la nation et de la culture sont un peu moins simple
13 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
43 France : elles précèdent toujours des événements politiques et sociaux plus profonds que le jeu apparent et confus des partis ou
44 s la culture d’avant-garde, avant de descendre au politique . La sensibilité de l’intelligence étant, à l’époque présente, et en F
14 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
45 une prudence qui est le fondement même de toute «  politique  ». Et si j’avoue et légitime la réalité de mes superstitions, il faut
46 tre aussi les droits du général. Qu’est-ce que la politique , sinon le général en tant qu’il s’oppose au réel, lequel est fait de
47 la société dans l’anarchie la plus sanglante. La politique ne doit jamais partir de la réalité irrationnelle de l’homme : d’aill
48 à leur bien le plus précieux !) Au contraire, la politique doit aller à l’encontre de la réalité individuelle, et c’est pour ell
49 lentendu en soutenant à plusieurs reprises que la politique idéale devrait partir de la personne. Elle doit tenir compte de la pe
50 : pédagogique. Il est de l’essence de toute saine politique de s’opposer à la personne, de limiter son expansion, de combattre en
51 e en définitive le réel que nous incarnons. Toute politique est normative, mais seulement de l’extérieur. Une politique saine ne
52 est normative, mais seulement de l’extérieur. Une politique saine ne saurait donc partir de la personne, mais au contraire de l’i
53 sciplines.) Ainsi le but final, le télos de toute politique , c’est la suppression de l’État, la libération des personnes au momen
54 elle sort du domaine personnel et déborde dans la politique . On devine peut-être pourquoi. C’est qu’elle forme la composante prop
55 e perversion, elle se met à jouer au profit de la politique et des doctrines d’État qui doivent justement la combattre, le désord
56 e connaît pas le grand conférencier littéraire ou politique « en tournée ». ag. « Journal d’un intellectuel en chômage (fragment
15 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
57 ue les anciens, les heureux, méprisaient l’action politique , — cultivaient la vérité désintéressée, — respectaient les principes
58 dis que les jeunes, les malheureux, respectent la politique , ne veulent la vérité qu’au service de l’action, vénèrent la force, e
59 prétentions de son auteur, purement polémique et politique . Ce sophisme consiste à enfermer les intellectuels dans le dilemme :
16 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
60 e neutralité caractérise non seulement notre rôle politique en Europe, mais encore notre mentalité par rapport aux pays voisins.
61 se permet de prendre parti, dans les questions de politique étrangère, ou de politique intérieure du voisin, avec d’autant plus d
62 dans les questions de politique étrangère, ou de politique intérieure du voisin, avec d’autant plus de violence qu’elle y court
63 fascismes étrangers alors qu’ils sont les formes politiques les plus violemment centralistes, les plus contraires à nos statuts !
64 ez nous à l’école de la droite française et de sa politique particulière conditionnée par le nationalisme unitaire et antialleman
65 is, les écrivains n’ont moins d’action sur la vie politique .) Il est clair, et on le dit assez pour que je n’aie pas à insister,
66 r où il existera, l’on pourra dire que nos hommes politiques , si réellement représentatifs, dans ce pays, de l’opinion moyenne des
67 , dans ce pays, d’un certain nombre de structures politiques et morales, et d’une tradition fédéraliste, qui se trouvent réaliser,
68 listes. Nous n’avons donc pas à renverser l’ordre politique existant — comme c’est le cas en France par exemple — mais à donner o
69 la tentation de copier nos voisins dans les mœurs politiques et dans la presse, tout cela menace et compromet non seulement nos ch
70 non seulement nos chances à venir, mais les bases politiques et morales sur lesquelles nous pouvions compter, et la mission même d
71 ons, et l’on avait par trop souffert de la grande politique des voisins. 82. Dans toutes les classes sociales, bien entendu ! a
17 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
72 loppée par tous les moyens techniques, et bientôt politiques , en sorte que le choix d’un type de femme échappe de plus en plus au
73 ps francs dans les pays baltes, les crimes dits «  politiques  » exécutés par des ligues de jeunes gens, certaines formes de naturis
74 pourra de nouveau mimer des intrigues épiques ou politiques . Et l’aventure reprendra son départ dans une tension incalculablement
18 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
75 pas à l’échelle démesurée de l’action des partis politiques . 9. L’action des groupes personnalistes, en tant que tels, ne saurait
19 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
76 problème d’ajustement économique devient aussitôt politique , c’est-à-dire qu’il provoque des discours plus ou moins littéraires,
77 vidange des responsabilités — et repart dans une politique nécessairement improvisée, puisqu’il a reçu ses pouvoirs au moment mê
78 resse d’âme, d’appauvrissement de la vitalité. En politique , c’est le respect des complexités organiques qui peut seul ménager de
20 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
79 ger sans les tuer, les diversités de tous ordres ( politiques aussi bien qu’économiques) dans un corps, non dans un carcan. Ce qui
80 dans un corps, non dans un carcan. Ce qui est la politique par excellence, n’en déplaise aux sectaires de tous bords. […] À l’ho
81 urs la tyrannie. À l’homme considéré comme soldat politique , totalement engagé mais non libre, correspond le régime totalitaire.