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urs prononcé à l’Académie des sciences morales et
politiques
, en 1914, a posé le problème en termes fort nets. (Cités par M. Bruns
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aucune compensation : « l’art, la philosophie, la
politique
étant absents, faute d’emploi, il n’y avait aucune correction à faire
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e les résultats considérables de l’œuvre sociale,
politique
et religieuse suscitée par Kagawa. Nous savions que ce pasteur d’une
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moment où Kagawa débouche dans la vie publique et
politique
. Espérons qu’une biographie complète suivra cette « genèse » à vrai d
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nte que celle qu’impose n’importe quelle attitude
politique
. Aux yeux d’un incroyant, ceci peut sembler vague. Mais le sens chrét
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iques. Mais d’autre part certaines « célébrités »
politiques
ou intellectuelles plus récentes et discutables, dont nos apologètes
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i sont souvent les plus éclatants. Car un système
politique
, une doctrine, une éthique, s’ils s’abandonnent de tout leur poids à
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suite, ne comportent nulle allusion à la position
politique
de ce journal. Le titre : La Crise est dans l’homme 38, s’oppose d’em
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rtout que M. Thierry Maulnier révèle ses origines
politiques
, et peut-être aussi sa jeunesse. Il critique des erreurs au nom d’une
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t suffisamment justifiée. Pour le reste, c’est la
politique
, et dans un sens plus vaste, la religion, que cela regarde. M. Nizan
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térature qui tient à la fois de l’histoire, de la
politique
, de la morale et de la religion. Des livres comme l’Essai sur la Fran
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e inconciliables et contradictoires ! Sur le plan
politique
tout au moins, ils paraissent s’opposer avec une certaine violence, m
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comprise serait impossible. Sans eux, les partis
politiques
seraient sans force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur
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pourrais encore vous montrer quelles conséquences
politiques
commande une telle attitude et quelles révolutions, enfin réelles, el
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ré les trahisons du sort. Mais la guerre, mais la
politique
surtout, sont en train d’ébranler leur prestige. L’empire anglais se
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n. L’Espagne est morte, et le spectacle de la vie
politique
en Amérique du Sud fait mesurer la déchéance d’une race qui n’a pas s
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telle espérance, si l’on veut juger sainement la
politique
étrange de cette nation. Mais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’int
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trois rubriques : le philosophe, le moraliste, le
politique
. Je ne vois pas de meilleur moyen de donner aux lecteurs de Foi et V
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de répondre avec force et autorité aux questions
politiques
de notre temps. Qu’il le pressente, qu’il ait au moins une sorte de c
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efficacité des messages œcuméniques, dans le plan
politique
, provient sans doute du fait qu’ils sont des compromis, des accords m
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été d’essayer de choisir prudemment une attitude
politique
plus ou moins juste d’une part, plus ou moins acceptable de l’autre.
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ction. En d’autres termes, il faut que son action
politique
parte de lui-même, de ce qu’il a, de ce qu’il est, et de sa foi const
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mesures désirables, mais au contraire sa position
politique
doit exprimer d’une façon nécessaire sa nature même. Ses déclarations
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e. Résumons-nous : il ne s’agit pas d’adopter une
politique
accidentellement ou indirectement « chrétienne », mais il s’agit d’ac
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nt « chrétienne », mais il s’agit d’actualiser la
politique
impliquée dès le début dans la volonté et l’espérance œcuménique. Le
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nfinies de nos difficultés économiques, sociales,
politiques
et religieuses, ils se dégagent avec d’autant plus de simplicité qu’i
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ils ont atteint un climat presque mortel. Conflit
politique
et économique entre l’État totalitaire et les droits de l’homme. Conf
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ouvée en faisant une somme d’hérésies. Du conflit
politique
et économique, résultent pratiquement la guerre et la révolution. Du
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tout d’abord, il faut se la représenter. La santé
politique
et économique s’appelle fédéralisme. La santé morale et civique s’app
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osophie de la personne dont l’application est une
politique
du fédéralisme. 1. Théologie de l’œcuménisme Écartons d’abord le
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e n’est plus qu’une fonction sociale, un « soldat
politique
», dirait-on de nos jours. Et l’esprit périclite, faute de liberté. L
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terme entre l’individu trop flottant et le soldat
politique
trop esclave. Elle est l’homme intégral, dont les deux autres ne sont
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us reste à développer maintenant les implications
politiques
de cette théologie et de cette philosophie. 3. Politique du fédéra
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de cette théologie et de cette philosophie. 3.
Politique
du fédéralisme Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais f
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ut correspondre que l’organisation fédéraliste en
politique
. Quant à la philosophie de la personne, elle sera normalement celle d
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ligieux, l’autre social, le troisième culturel ou
politique
, ou professionnel. Cette pluralité d’appartenances — qui trouverait s
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ter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation
politique
de ses fondements spirituels. Mais accepter l’œcuménisme sans vouloir
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nt souvent précédé et prédéterminé les structures
politiques
d’une nation. J’indiquerai trois groupes d’exemples de cette précéden
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s été mis au-dessus des devoirs envers le Pouvoir
politique
. Lors donc que la foi s’est affaiblie dans ces pays, cette carence ne
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s dans ces mêmes pays, cette fois-ci dans l’ordre
politique
et social. Les cadres traditionnels subsistent — royauté, hiérarchies
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ions ecclésiastiques devait trouver sa traduction
politique
dans un fédéralisme plus ou moins accentué selon les nations : Conféd
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dans un pays donné fournit une clé des processus
politiques
qui s’y manifesteront tôt ou tard ; 2° que l’action, que le mouvement
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s religieux, préparera le terrain pour une action
politique
réaliste, c’est-à-dire tenant compte des données empiriques et des di
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ait assez que les Internationales idéologiques et
politiques
se sont désintégrées au cours des deux dernières décades. (Les partis
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l’œcuménisme, la philosophie de la personne et la
politique
du fédéralisme sont seules en mesure, aujourd’hui, de synthétiser les
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unissant cet arrière-plan aux réalités morales et
politiques
(personnalisme). Point d’action constructive sans idéologie. Mais poi
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s qu’elle a répandues, et peut élaborer un modèle
politique
qui soit tentant pour le tiers-monde. Quant à savoir si le tiers-mon
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re temps. Et voilà bien pourquoi plusieurs hommes
politiques
, dont quatre ou cinq du premier rang, en Amérique du Nord comme en Eu
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s par le club de Rome ? Et qu’ont fait les partis
politiques
? Ils sont encore « nationaux » avant tout, donc pas plus régionaux q
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ovations attendues et des rénovations sociales et
politiques
proposées au long de ces pages, et qui vont des petites communautés à
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ont fourni à la révolution régionaliste le levier
politique
qui avait fait défaut aux mouvements personnalistes des années 1930,
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e j’annonçais dans ma jeunesse sous le titre de «
politique
du pessimisme actif »76, prenant ma devise au Taciturne. Si l’on me s
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Il y a quelques années, ayant écrit que l’action
politique
par excellence allait consister désormais à prendre des mesures conse
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la ville », Preuves , Paris, n° 8, 1971. 76.
Politique
de la personne , Paris, 1934. y. « Pédagogie des catastrophes », Foi