1
jet est plus grave. Non pas du point de vue de la
politique
, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intellige
2
us réelle, le pouvoir même. VII. — Tout pouvoir
politique
, militaire, juridique dans la mesure où il est efficace et valable, s
3
œur à gauche et qui croient y voir une indication
politique
: c’est une espèce de fétichisme sentimental. (Voir Lévy-Brühl : La M
4
rmi les camarades : quand on s’avance dans la vie
politique
sans autre intention claire que de prendre toujours à gauche, on arri
5
cte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine
politique
: la petite patrie décentralisatrice et le centre de contrôle doctrin
6
ns d’égalité furent néanmoins d’ordre strictement
politique
. On voulait un système fondé sur l’homme-en-général. On se battit pou
7
citoyens eurent compris que leur égalité purement
politique
était fictive7 qu’ils commencèrent à soupçonner la duperie. Il leur r
8
étuelle. À qui fallait-il être égal ? Sur le plan
politique
, la réponse était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le besoin qu
9
créatrices, sur le plan économique et sur le plan
politique
. (Tension organique entre la corporation et le syndicat d’une part, l
10
pes qui sont à la base de l’économie et de la vie
politique
ON sont identiques à ceux qui seront à la base de la vie sociale quot
11
it que l’égalité ne soit possible que sur le plan
politique
, bien qu’elle soit prêchée à l’école comme une valeur morale, crée un
12
s déterminismes historiques tient lieu de méthode
politique
. N’a-t-il pas été l’un des premiers à dénoncer la décadence bureaucra
13
ression à rebours est normale, dans le plan de la
politique
actuelle. Mais il y a certainement quelque chose de plus que le verbi
14
comme dans les entreprises privées ». Difficultés
politiques
ensuite. Les auteurs du plan commencent par condamner le Parlement, «
15
nctionnement exclut par définition une rénovation
politique
profonde ». Puis ils donnent un projet de constitution aux termes duq
16
uvoir législatif sera exercé par deux assemblées,
politiques
, la Chambre des députés et le Sénat ». Ils précisent : « La Chambre s
17
i elles cesseront de s’opposer à une « rénovation
politique
profonde ») on adjoindra un Conseil national économique, « composé de
18
viendront les circonscriptions administratives et
politiques
essentielles du pays, en même temps que des centres économiques et in
19
ions pris soin d’éviter16, entre l’économique, le
politique
et le spirituel, confusion inconsciente ou voulue, mais trop grave po
20
les choses, il n’y a plus pour le moment d’autre
politique
possible que l’opportunisme. » Politique à la remorque, — démission d
21
d’autre politique possible que l’opportunisme. »
Politique
à la remorque, — démission de la France. Ce n’est pas avec cela qu’on
22
ne telle atmosphère on pourra envisager une large
politique
(sic) de dégrèvements fiscaux » ; ou « … un cours moyen qu’aurait fix
23
pas sonner leur mandat, leur habitude des travaux
politiques
… » N’est-ce pas touchant ? Mais je m’en voudrais de chercher les poux
24
es propres moyens. Le plan Doumergue est purement
politique
, administratif si l’on veut. Au point de vue économique, il se réduit
25
ur conviction qu’on peut développer la conscience
politique
des ouvriers à l’intérieur de leur lutte économique, en se basant uni
26
gelle notre régime et principalement notre régime
politique
, dans la mesure où il heurte les intérêts des catégories les plus div
27
st pas d’abord une prise de pouvoir économique et
politique
, après quoi l’on verrait à vivre ; mais elle est d’abord une manière
28
raient, d’autre part, que le régime économique et
politique
se recréerait parallèlement en vertu du même principe. Ils travailler
29
mesure commune avec l’économique, le social et le
politique
, la création intellectuelle ne sera plus séparée des « masses ». Une
30
ure se trouve isolée de la vie populaire et de la
politique
qui l’exploite. Mais un monde personnaliste est un monde où la « mass
31
ret destiné avant tout à raffermir le centralisme
politique
? 2. La doctrine qui préside à la révocation de l’édit est-elle vraim
32
mulgation ? I On sait par quel coup de force
politique
Henri IV prétendit mettre fin à la lutte des ligueurs et de l’Union c
33
t les ligueurs ? L’anéantissement de la puissance
politique
de la Réforme. Et que voulaient les calvinistes ? Le libre exercice d
34
ge les églises réformées à se constituer en parti
politique
. D’autre part, limitant l’exercice du culte (qui ne peut être célébré
35
n, sans détriment, bien au contraire, pour la vie
politique
et économique du pays. b) Le conflit spirituel étouffé par la force,
36
ans des domaines qui ne sont pas du ressort de la
politique
. L’explosion révolutionnaire, dans ce qu’elle a de destructeur, est l
37
uement de leurs délibérés calculs et des desseins
politiques
les plus clairs. Notre intention, dans cette brève note, n’est pas év
38
ar quels moyens Henri IV eût pu donner au conflit
politique
et religieux de son époque une tournure moins fatale pour l’avenir du
39
. Mais le système capitaliste vient donner à leur
politique
les puissantes sanctions que leur énervement n’aurait pas osé déclenc
40
rançaise, par John Viénot, t. II, chap. ii. 26.
Politique
tirée de l’Écriture sainte, t. I, p. 6, article ier . m. « L’édit d
42
partis bougent Nous n’avons guère parlé de la
politique
des partis, dans cette revue : c’est le sujet le plus vain, le plus s
43
ennent vraiment les deux pôles de la nouvelle vie
politique
. La carte des partis parlementaires tend à recouvrir de plus en plus
44
t un Front national, où se confondent mystique et
politique
, et entre deux la débandade des radicaux, en tout cas leur mauvaise c
45
is nous sommes payés pour savoir que la confusion
politique
, en temps de crise, travaille pour la future dictature étatiste ; qu’
46
détruire cette superstition ? o. « La situation
politique
en France », L’Ordre nouveau, Paris, n° 24, octobre 1935, p. 1-7.
47
les articles de journaux, dans tous les discours
politiques
, à tout propos. J’admire votre « Œuvre du secours d’hiver »32 mais je
48
nomique et culturel, contre une masse de préjugés
politiques
antédiluviens qui encombrent la vie publique et qui empoisonnent la p
49
e est charabia. L’ON, par exemple, qui « parle de
politique
», et même d’économie, brouille absolument « le jeu ». M. Léon Pierre
50
mbaud et allaient au Vieux-Colombier. Faire de la
politique
, c’était porter une canne ferrée et louer la « rigueur » de Maurras.
51
ndant un aspect précis et significatif de cette «
politique
». Outre le courtage habituel aux commissionnaires (40 ou 45 %, suiva
52
tés. Le vote revenait donc à dire oui ou non à la
politique
nationale-socialiste, c’est-à-dire au Führer en personne. En fait, il
53
égime en créant l’unanimité nationale sur un acte
politique
défini et isolé, acte qui d’ailleurs a toutes les chances d’être très
55
u’est-ce que la politique ? (juin 1936)u 1. La
politique
est en principe ce qui intéresse la cité. Aucun des habitants de la c
56
nt le besoin de « justifier » leurs interventions
politiques
, — comme si cela n’allait pas de soi ! (Exemple : les Pages de journa
57
en tout comme les autres, s’il doit « faire de la
politique
», — ce malaise irritant révèle une profonde incertitude : non seulem
58
rofonde incertitude : non seulement c’est le sens
politique
qui fait défaut, mais c’est le sens même de la politique en général q
59
ue qui fait défaut, mais c’est le sens même de la
politique
en général qui n’est plus clairement aperçu, dans l’élite de la natio
60
er à la chose civique ; mais on sent aussi que la
politique
, telle qu’elle est conçue et pratiquée de nos jours, est une menace s
61
ulte de ce malaise : « faut-il ou non faire de la
politique
? », on ne peut répondre avec sécurité que si l’on a d’abord répondu
62
répondu à cette autre question : qu’est-ce que la
politique
? Car si la politique est ce que l’on pense ordinairement, c’est une
63
question : qu’est-ce que la politique ? Car si la
politique
est ce que l’on pense ordinairement, c’est une peste, et tous les rai
64
engager sont de misérables sophismes. Mais si la
politique
devient ce que nous voulons qu’elle soit, la question d’en faire ou d
65
ou de n’en pas faire ne se pose même plus. 3. La
politique
, en France, revêt des formes beaucoup plus variées et complexes que c
66
er tous les partis41. Et que dans la mesure où la
politique
se confond avec le jeu et la lutte des partis, il doit se déclarer de
67
ses forces antipolitique. b) On appelle aussi «
politique
» la rumeur confuse des idéologies que les partis prétendent servir.
68
qu’il n’y a plus en France de véritable idéologie
politique
. Ce qu’on nous offre sous ce nom n’est qu’un lamentable ramassis de p
69
qu’elle entraîne la ruine de la famille42. Si la
politique
, c’est cela, je dis qu’un honnête homme, et au surplus intelligent, s
70
« idéologues », beaucoup en viennent à définir la
politique
comme une simple technique de gouvernement. Il serait souhaitable en
71
pas une affaire de calcul. Ils réduisent toute la
politique
au jeu subalterne des fonctions étatiques. En somme, ils donnent à la
72
aux « physiocrates », nous voyons, depuis peu, la
politique
prendre l’aspect d’un mysticisme, et cela surtout chez les intellectu
73
re » ou simplement communiste. Je dis que cette «
politique
» sentimentale, cet ersatz de religion, cette renaissance des mythes
74
e autrement impressionnant ; 3° correspondent, en
politique
, à l’étatisme le plus tyrannique. Si donc « faire de la politique » c
75
tatisme le plus tyrannique. Si donc « faire de la
politique
» consiste à recouvrir de fleurs de rhétorique rationalo-sentimentale
76
ophie et de la théologie pures. En résumé : si la
politique
n’est que ce qu’elle est actuellement en France, je dis qu’un homme h
77
attitude radicalement antipolitique. 4. Mais — la
politique
est à nos yeux toute autre chose que ce que l’on a coutume d’appeler
78
e. Ailleurs, peut-être, et traditionnellement, la
politique
est d’une part la science des rapports de l’individu et de l’État — p
79
science des rapports de l’individu et de l’État —
politique
intérieure —, d’autre part la science des rapports de la nation et de
80
des rapports de la nation et des autres nations —
politique
extérieure. Dans le cas de la France, si un homme se sent poussé à l’
81
aient conservé la conception traditionnelle de la
politique
, l’homme se voit entraîné dans la vie civique par devoir, au nom des
82
État, ou au nom des « intérêts » de la nation. La
politique
reste quelque chose d’extérieur à son être véritable. D’où la distinc
83
u’il existe deux morales, l’une privée et l’autre
politique
, la plupart du temps contradictoires, ou en tous cas, sans commune me
84
ersonnalistes, c’est tout le contraire : la vraie
politique
ne saurait être qu’une expression de la personne même. Elle s’enracin
85
la création. Il résulte de cette définition de la
politique
que tout homme, dans la mesure où il agit personnellement, se trouve
86
ement, se trouve engagé par là même dans la vraie
politique
. Car d’une part il a besoin de la base matérielle assurée par l’État,
87
s le domaine national45. Les grandes lignes de la
politique
de l’Ordre nouveau se trouvent ainsi déterminées. C’est en vertu de n
88
p ont tant de peine à comprendre — est la méthode
politique
par excellence, au sens que nous venons de donner du politique. Elle
89
excellence, au sens que nous venons de donner du
politique
. Elle consiste à faire la part, dans l’activité des personnes aussi b
90
re la morale privée et la morale publique. Car la
politique
ne fait que reproduire à une vaste échelle le mouvement même de la pe
91
et d’élan vers des buts que l’esprit imagine. La
politique
véritable, de même que toute conduite personnelle, supposera toujours
92
l est le peuple qui ait jamais pratiqué une telle
politique
, dans l’histoire du monde ? La politique, voyez-vous, c’est un jeu be
93
ne telle politique, dans l’histoire du monde ? La
politique
, voyez-vous, c’est un jeu beaucoup plus impur, c’est la bataille des
94
de la morale ? Est-ce une raison, parce que les «
politiques
» pratiquées jusqu’ici avec le succès que l’on sait, voir la crise pr
95
se ? Oui ou non, cette crise couronne-t-elle la «
politique
» des « réalistes » ? Nous nous adressons à ceux qui veulent en sorti
96
compris, meurtriers, où s’excite et se débat la «
politique
» des « réalistes » à la petite semaine. Nous sommes « intellectuels
97
lement, à ceux qui nous reprochent de vouloir une
politique
vraie, et même intelligente : — Continuez donc ! Militez dans le Fron
98
t populaire ou le Front national ! Faites de la «
politique
» en dépit de toute dignité humaine et de toute réalité européenne et
99
ui veulent la liberté de l’esprit. 8. Les grandes
politiques
naissent de grandes visions, d’utopies créatrices, d’idéaux jaillis d
100
pratiquent dans le monde d’aujourd’hui de grandes
politiques
et même des politiques démesurées. Il y a le Japon qui veut dominer s
101
e d’aujourd’hui de grandes politiques et même des
politiques
démesurées. Il y a le Japon qui veut dominer sur l’Asie ; il y a l’UR
102
sa raison de subsister et de créer ? A-t-elle une
politique
intérieure qui corresponde au rôle que les autres puissances la mette
103
base et une perspective et un avenir communs à la
politique
, à la culture, à toutes forces créatrices de ce pays. 41. Prétendre
104
la France (Fustier, 1936). u. « Qu’est-ce que la
Politique
? », L’Ordre nouveau, Paris, n° 32, juin 1936, p. 1-10.
105
48. Révolution nécessaire, p. 39, et passim.
Politique
de la personne , p. 220-225, et Dictature de la liberté, passim. 49.
106
llemagne, si vous voulez amuser le monde. Mais la
politique
étrangère ne suppose pas, en France, la connaissance de nos voisins :
107
ils qui menacent l’Allemagne apparaissent d’ordre
politique
: c’est d’une part la dislocation en petits États autonomes, dont cer
108
prises, à une désintégration générale, à la forme
politique
monstrueuse que nous appelons aujourd’hui l’État totalitaire, et à la
109
alais urbains. Ces rentiers du sol pratiquent une
politique
d’égoïsme social et d’impérialisme. L’immense prolétariat des villes
110
ins d’une classe restreinte commande toute la vie
politique
. Il suffira de rappeler les batailles que livrèrent sénateurs et chev
111
cour impériale sert de substitut à toute activité
politique
, sociale, humaine. Substitut à la mesure de cette société moribonde,
112
omine le développement économique, social et même
politique
. Les marchands de laine flamands introduisent dès lors les méthodes c
113
utions » corporatives restent d’ordre strictement
politique
, tandis que les revendications prolétariennes sont avant tout sociale
114
istes qu’elles viennent d’ébranler sur le terrain
politique
, et, avec eux et les princes, écrasent dans le sang les révoltes du p
115
e de la cellule artisanale. On peut penser qu’une
politique
hardie de hausse des salaires et d’abaissement des redevances eût pu
116
inauguré une longue prospérité, aux conséquences
politiques
incommensurables… On chercha au contraire le salut dans le protection
117
isme, sociétés anonymes70, trusts. La libération
politique
de la bourgeoisie, à la suite de la Révolution, eut pour première con
118
notre art bien bas. Et ce n’est pas seulement une
politique
qui se trouve jugée par l’aventure d’Espagne, mais toute une civilisa
119
hommage que le vice rend à la vertu, le verbiage
politique
d’aujourd’hui est un hommage que les partis rendent à la liberté. Il
120
qui se révèle dès l’abord sous forme d’un malaise
politique
, dont on peut prédire que l’accentuation prendra la forme d’une angoi
121
ue l’accentuation prendra la forme d’une angoisse
politique
, c’est-à-dire d’une situation révolutionnaire. C’est à la faveur de c
122
dogmes sociaux… considérés comme normes de la vie
politique
. Toute déclaration écrite doit à nos yeux jouer le rôle non pas d’une
123
les tables des valeurs. Toute création sociale et
politique
n’est possible que par la surrection d’un groupe d’hommes en lesquels
124
est chez quelques hommes seulement que l’angoisse
politique
prend tout d’abord son caractère le plus virulent et le plus créateur
125
nseil d’État manque de toute espèce d’orientation
politique
(au bon sens du mot). Cette carence le subordonne finalement à la pol
126
mot). Cette carence le subordonne finalement à la
politique
de l’État. Tout au contraire, le Conseil suprême sera orienté vers la
127
de l’esclavage d’une mode à celui d’une tactique
politique
. Ce n’est pas du tout devenir esclave d’une doctrine, mais au contrai
128
lle se met « au service » d’une doctrine de lutte
politique
. Faire la révolution, cela demande un effort un peu plus grand, et d’
129
pour un temps dans les voies de « l’engagement »
politique
, et faisant amende honorable. Ils étaient en rupture de bercail. Main
130
ux — fût partiale, pleine de partis pris, et même
politique
! 79. Je fais exception pour deux ou trois d’entre eux, tels que Ber