1
les dictatures, les troupes de choc militaires et
politiques
, ou simplement l’anonymat collectiviste. D’autres, habitués jusqu’à l
2
e succès des publicités, propagandes et mystiques
politiques
. Mais il me semble au contraire qu’il renaît dans les plus jeunes gén
3
nous dotant d’instruments modernes et puissants (
politiques
, scientifiques, économiques, sociaux) au service de la vocation commu
4
que nous refusons de subordonner la culture à la
politique
, — à n’importe quelle politique. La culture s’occupe des fins de la v
5
r la culture à la politique, — à n’importe quelle
politique
. La culture s’occupe des fins de la vie humaine et de son sens, la po
6
upe des fins de la vie humaine et de son sens, la
politique
doit s’occuper des moyens pratiques de réaliser ces fins. C’est une g
7
ant de mal aux fins qu’aux moyens. D’une part, la
politique
, prise pour fin absolue devient la plus cruelle des religions, en mêm
8
tre part, dès que la culture est subordonnée à la
politique
, elle cesse d’être une méthode de libération humaine pour devenir une
9
boutit toujours à soumettre la pensée à la police
politique
, donc à corrompre la source même de notre liberté. Et voilà pourquoi
10
é et le neutralisme. La neutralité est une mesure
politique
qui peut être très bonne, très utile, et même très nécessaire dans ce
11
i se sent encore trop faible pour agir. C’est une
politique
défendable. Mais alors, ce qui ne serait pas défendable, ce qui serai
12
nte, ce serait que l’agneau prétende justifier sa
politique
par des raisons morales ou doctrinales, et qu’il dise par exemple : —
13
tte manière de mettre la culture au service de la
politique
, de n’importe quelle politique, même neutre, et même démocratique ; c
14
e au service de la politique, de n’importe quelle
politique
, même neutre, et même démocratique ; car dès l’instant où la culture
15
r dès l’instant où la culture se subordonne à une
politique
quelconque, cette politique tend à devenir totalitaire, par un pencha
16
e se subordonne à une politique quelconque, cette
politique
tend à devenir totalitaire, par un penchant inexorable. b. « Neutra
17
ysique. Par suite, c’est de culture, non point de
politique
, qu’on doit parler dans un pays comme l’Inde, sans cesse menacé de fa
18
qui, précisément, fut toujours celui des pouvoirs
politiques
, de leurs goûts et de leurs censures, dans le développement de nos ar
19
Il y a surtout la menace du défaitisme à la fois
politique
, civique, et même psychique, si répandu dans nos élites — le pire dan
20
e disposait — à l’appui de sa culture comme de sa
politique
— d’une puissance matérielle qui fascine les esprits de la plupart de
21
t purement utilitaires. Tout cela corsé de griefs
politiques
, tels que « l’impérialisme de Wall Street » et le danger d’une guerre
22
uctivité », à des économistes d’établir des plans
politiques
, à des politiciens d’inspirer des entreprises d’éducation, et d’une m
23
une crise des Nations unies, par conséquent de la
politique
mondiale. Survenant peu de jours après, la démission de M. Torres Bod
24
pe même des organismes culturels dépendants de la
politique
. À ce titre, elle mérite un examen, que presque toutes les revues ont
25
tel projet « sert le pays », c’est-à-dire sert sa
politique
ou son tourisme, ses industries du cinéma ou de l’édition, ses labora
26
vu d’instructions de son État, donc de directives
politiques
. Si le produit qui émerge de leurs débats a par miracle forme humaine
27
es partis, de l’économie, de la défense, et de la
politique
générale, — il est bien clair qu’on leur donnera toujours le moins po
28
culture comme but en soi, non comme annexe d’une
politique
. Et nous venons de voir pourquoi c’est impossible : non point à cause
29
s mêmes à la bureaucratie comme aux interférences
politiques
. Le travail culturel est par nature fédéraliste, donc décentralisé. I
30
ver les entreprises de culture de toute ingérence
politique
. 2. Sur la base des initiatives émanant des intéressés, que les gouve
31
c tout ce que cela peut comporter de conséquences
politiques
à l’échelle mondiale. Ainsi la Science, de plus en plus inquiète l’Ét
32
e plus en plus inquiète l’État, réagit sur le jeu
politique
et tend à dominer la société. Mais alors la question se pose, inévita
33
la science ? Sera-ce l’État, l’idéologie du parti
politique
au pouvoir ? Sera-ce une sorte de sagesse nouvelle, encore à naître,
34
ce se situe, elle aussi, dans un certain contexte
politique
et aucun savant ne peut plus l’ignorer. L’asservissement de la scienc
35
ières positions dans le monde, notre indépendance
politique
, économique et peut-être morale. Et certes, nous perdrons tout cela,
36
e l’Europe avançait, mais lentement : économique,
politique
, militaire. Et les résistances croissaient à la mesure des gains déjà
37
Six. II. De l’unité culturelle à la communauté
politique
Mon dessein n’est pas de résumer les péripéties des débats qui se
38
pêle-mêle de nos idéaux religieux, de nos formes
politiques
, aussi, et enfin des secrets techniques de notre puissance chez tous
39
à la nécessité d’instaurer tout d’abord une union
politique
, condition préalable à toute restauration des cadres d’une culture no
40
n prestige moral ce que nous perdons en puissance
politique
, et de regagner par l’exploitation en commun de nos propres richesses
41
morales variées, de sa technique et de ses formes
politiques
est typique de l’Européen, héritier des Grecs, des Romains, de l’Égli
42
lacables circonstances techniques, économiques et
politiques
. Il en résulte que la souveraineté nationale n’a plus guère d’autre e
43
ec : « Dans les domaines militaire, économique et
politique
, les organisations internationales existantes (telles que l’OTAN) pre
44
it, d’après Chateaubriand, comme « une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages ». (Ceci après avoir pré
45
doctrine qu’une pratique. Il suppose un instinct
politique
opposé à l’esprit de système et au rationalisme rhétorique. Il doit r
46
manière de saisir à la fois l’Un et le Divers en
politique
; de comprendre à la fois que les diversités sont légitimes, que l’un
47
l’unité de l’Europe non seulement au point de vue
politique
et économique, mais aussi sur le plan culturel et spirituel. Il avait
48
ant le rapport des forces ; pas un seul événement
politique
qui soit de nature à expliquer la grande débâcle occidentale. Il s’es
49
lle ses suites et ses implications, la Communauté
politique
et son élargissement rapide à toute l’Europe. Ainsi le sort de 330 mi
50
’époque » empruntant au vocabulaire économique et
politique
. Or si l’on peut prouver que l’auto produite par une petite usine est
51
de le déchiffrer. Il venait d’achever sa carrière
politique
, en déposant sa charge de leader d’un parti qu’il avait su conduire à
52
tant plus remarquables qu’il ne s’agissait pas de
politique
dans tout cela, mais du « problème spirituel et culturel de l’Europe
53
tat fût d’abord un brillant rhéteur ? Le jugement
politique
et l’art du trémolo ne devraient-ils pas, au contraire, être tenus po
54
plus éloquents et font en conséquence la pire des
politiques
. Qui dira le mal fait à l’Europe par ces « grandes voix » débitant av
55
mbrageux de certains Français mais aussi toute la
politique
de la majorité en Italie, tous les efforts de Bonn pour empêcher la r
56
compromise. Bien plus qu’à sa retraite de la vie
politique
, c’est à cette trahison soudaine de la cause et des réalités européen
57
Politique
de la peur proclamée (novembre 1954)o D’un Premier Allemand qui jo
58
me sa peur dans l’instant qu’il règle sur elle sa
politique
? Naguère, on préférait crâner. C’était bien vu. L’aveu de la peur n’
59
al. Il est normal d’admettre que les institutions
politiques
de la Russie doivent être adaptées, comme celles des autres nations,
60
n de la société chinoise » est communiste. o. «
Politique
de la peur proclamée », Preuves, Paris, n° 45, Paris, novembre 1954,
61
our l’histoire : soumis à une formidable pression
politique
, morale, financière, venant des États-Unis […] la majorité de l’opini
62
la cherchaient vers la gauche. Aujourd’hui, leur
politique
se précise. Ils s’opposèrent finalement à Mendès-France dans la mesur
63
source à la fois de l’instabilité de nos régimes
politiques
et sociaux et d’une recherche perpétuelle du vrai civisme, inconnue d
64
on, c’est-à-dire du modèle spirituel au phénomène
politique
et social, ne semble pas aller de soi. Il paraît même douteux que les
65
es contrats. Mais lorsque la tricherie civique et
politique
en vient à dominer dans la cité, et que l’individu ne se sent plus en
66
ver une personne engagée, il est devenu le soldat
politique
embrigadé. Que le Parti révolutionnaire soit une exacte parodie (cons
67
icalisme » fut sans tache. Toutefois, les églises
politiques
ne copient de l’Église que ce qu’elle a de moins chrétien. Aucun des
68
e temps les voici privés, sous peine de « nullité
politique
» de la permission de vivre en paix, de « végéter », précise Hegel, d
69
es groupes locaux et des diverses internationales
politiques
et professionnelles. Ces réflexes de défense du corps social ne s’exe
70
ts-apens ou y tombe, mélange indiscernablement la
politique
d’Église ou même d’Empire et la métaphysique la plus subtile, pour n’
71
ilité, individu et société, etc., dans le domaine
politique
et social. Et pourtant, ces polarités reproduisent le même type de te
72
que beaucoup plus qu’on ne le croit les conduites
politiques
et les façons de penser. 18. Le débat du concile de Nicée porte en e
73
s applications. Et cela, dans un climat social et
politique
devenu très favorable aux entreprises brutales de ceux que l’on bapti
74
mouvement pour le mouvement même, qui définit la
politique
des jacobins et des totalitaires de toute couleur. Il s’agit pratique
75
ire, découverte du monde, sciences et techniques,
politique
, religions. C’est dire que nous multiplions déjà — comme en vue de le
76
elles, les « lois » économiques, les remous de la
politique
, le cinéma, ou l’Art lui-même. Quant à savoir si cela représentera un
77
r se faire dictateur, la dictature étant la forme
politique
de la démence paranoïaque. « Toute collectivité régie par un chef sou
78
t bien de morale qu’il faut ici parler, de morale
politique
et sociale, on l’entend, la seule qui non seulement nous donne le dro
79
et culturel des Soviétiques, les conditions d’une
politique
nouvelle. Les dirigeants actuels sont les hommes de cette politique :
80
. Les dirigeants actuels sont les hommes de cette
politique
: ils la font, et ils sont faits par elle. » Notons d’abord que Sartr
81
des intérêts « historiques » du Parti ; 7. que la
politique
du Kremlin approuvée par tous les PC, loin de servir la paix, détruis
82
la folie de Staline, son incapacité militaire, sa
politique
« erronée », ses falsifications de l’Histoire, l’extorsion des aveux
83
ra que cette morale formelle n’a pas d’importance
politique
. Il est vrai, mais nous sommes dans une ère scientifique. Ou, plus ex
84
dent, semble-t-il, dans l’histoire des mouvements
politiques
, mais non pas dans l’histoire des Églises. Elles font voir à quel poi
85
out prendre à la lettre. A et B, tous deux hommes
politiques
, se rencontrent au club pour un échange d’idées. Au terme de la discu
86
it pas nécessairement à la justesse des positions
politiques
: il arrêtait le savoir. » (Les Temps modernes, n° 123, p. 1515). La
87
nante. Qu’est-ce que la « justesse » de positions
politiques
qui exigent des hécatombes de vies humaines, et s’accommodent d’un ni
88
emanderai seulement… A. Quoi, déjà des conditions
politiques
? Sachez, monsieur, que je suis souverain. Je vous refuse le droit de
89
as de Khrouchtchev ! Je ne veux pas de conditions
politiques
. B. Je n’en ai pas parlé. J’allais dire justement que mes capitaux se
90
scou, si je le veux. B. Mais à quelles conditions
politiques
? A. Vous vous mêlez de nouveau de mes affaires privées ! Nous irons
91
ident et l’Asie, elle met en cause l’une des deux
politiques
fondamentales pratiquées par l’humanité : la politique des relations
92
ques fondamentales pratiquées par l’humanité : la
politique
des relations maritimes, mère du progrès des civilisations. Deux p
93
times, mère du progrès des civilisations. Deux
politiques
La politique continentale a dominé pendant des millénaires l’immen
94
ogrès des civilisations. Deux politiques La
politique
continentale a dominé pendant des millénaires l’immense espace ouvert
95
adisme stériles ou destructeurs. Au contraire, la
politique
maritime, caractéristique des peuples occidentaux, a toujours été cel
96
vatrice et l’autre progressiste. En travers de la
politique
maritime des Occidentaux : l’islam. L’histoire du canal de Suez illus
97
, revend ses actions aux Anglais, champions de la
politique
moderne des océans. L’islam est au plus bas de sa longue décadence. L
98
te et d’un dictateur acculé. L’URSS entre deux
politiques
Quand la Russie veut se rapprocher de l’Occident, elle déplace sa
99
sa capitale vers la mer. Quand elle revient à sa
politique
traditionnelle, continentale et asiatique, Moscou reprend son rôle ce
100
e Canal reste le grand symbole. Mais ses intérêts
politiques
sont du côté de l’islam réactionnaire : barrer Suez, c’est peut-être
101
oi, — d’aller voir. Au-delà de nos vieilles rages
politiques
. Sur la pluralité des satellites Il n’est point d’action créatr
102
n : les grands problèmes de demain ne seront plus
politiques
, mais consisteront à faire face aux solutions massives proposées par
103
s’agit plutôt des contorsions de leur mythomanie
politique
, subitement confrontée avec un fait brutal. La disproportion morale e
104
C’est la Hongrie qui fera l’Europe. Nos chefs
politiques
ne feront rien. Le sacrifice de la Hongrie est sans mesure : elle a g
105
n tant que facteur indépendant, donc à choisir la
politique
de l’URSS. Celle-ci s’étant déshonorée, sans que les États-Unis s’hon
106
’Histoire, c’est-à-dire le contraire d’une mesure
politique
. La neutralité suisse date de 1815. Les traités de Vienne et de Paris
107
neutralité n’est défendable qu’en tant que mesure
politique
, donc contingente et limitée. En tant qu’attitude générale, elle se s
108
s juger l’idée. Du point de vue de la spéculation
politique
et journalistique, elle est brillante. Elle fait appel à l’empirisme
109
apable de défendre et d’affirmer son indépendance
politique
à l’échelle planétaire, seule valable aujourd’hui, — bref, qu’elle so
110
d également à immobiliser les diverses évolutions
politiques
en cours au Sud-Ouest de l’Europe. Reste l’Asie : Chine, Inde, Indoné
111
perdrait en partie sa liberté de manœuvre dans la
politique
planétaire au moment où, par son union précisément, elle aurait retro
112
Sur deux écrivains
politiques
(juin 1957)ac Un délire dialectique Ayant publié plusieurs ce
113
ges dans ses Temps modernes pour démontrer que la
politique
des communistes était juste, M. Sartre publie dans la même revue 119
114
la même revue 119 pages pour démontrer que cette
politique
était fausse. Motif du revirement : l’intervention russe à Budapest.
115
’a vu que l’intervention était l’expression d’une
politique
», écrit Sartre. Admettons que personne ne l’ait vu à part lui. L’his
116
en soi que surprenantes dans leur succession : la
politique
soviétique est juste, Budapest est l’expression de cette politique, e
117
que est juste, Budapest est l’expression de cette
politique
, et je suis le seul à le voir, mais Budapest est une faute grave, don
118
ir, mais Budapest est une faute grave, donc cette
politique
était fausse, et j’ai seul le droit de le dire, l’ayant soutenue jusq
119
tort parce qu’ils ont « exprimé » à Budapest une
politique
à laquelle Sartre avait pourtant donné raison. Et les anticommunistes
120
e l’histoire leur donne raison d’avoir dit que la
politique
communiste devait s’exprimer normalement par Budapest — comme elle s’
121
amner le crime sans avoir été les complices de la
politique
qu’il exprime. Si M. Sartre n’a pu « digérer » Budapest, comme il l’
122
cialisme se voit donc substitué à toute autre fin
politique
, sociale, morale ou religieuse au nom de laquelle l’affaire de Budape
123
e et convainc dès le début, plus qu’aucun ouvrage
politique
que j’aie lu ces dernières années, mais peut-être est-il trop complet
124
point de vue de l’opportunité et de la stratégie
politique
, je ne suis nullement partisan d’une interdiction du PC, encore qu’il
125
is existantes, propres à sauvegarder les libertés
politiques
; 2° que la menace totalitaire étant nouvelle, il convient d’innover
126
ver pour la prévenir. ac. « Sur deux écrivains
politiques
(Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 76, juin 1957, p. 5
127
oir des intellectuels (juillet 1957)ad « Une
politique
d’intellectuels » Expression de dédain ou de ressentiment, des plu
128
une action, ou prétendent l’exercer sur la chose
politique
, celle-ci restant déterminée par des entités collectives comme la Fra
129
euls intellectuels pour ridiculiser leurs ennemis
politiques
, et cela sans nul souci du ridicule qu’ils se trouvent jeter du même
130
utant que l’homme de la rue. En effet, toutes les
politiques
, dès la fin du xviiie siècle, ont été idéologiques, pour avoir été i
131
l’intellectuel qui écrit cela défend une certaine
politique
, et en attaque une autre qu’il dénigre à l’avance en lui donnant pour
132
ont le fait des intellectuels, et ils dominent la
politique
concrète de notre temps. L’Europe, Napoléon et les intellectuels
133
. Je survole en une heure la Suisse, petite unité
politique
bien compacte et modèle de civisme. On passe en cinq minutes d’un can
134
cette enquête. Elle ne portera pas sur les moyens
politiques
ou économiques d’obtenir l’union ; ni sur les options tactiques, occa
135
de la tragédie algérienne, au-delà de ses aspects
politiques
. Les reproches mutuels, les scandales trop certains et leur exploitat
136
ue le drame algérien s’est noué. Ce n’est pas une
politique
de gauche ou de droite ou de nouvelle gauche ou de technocratie, qui
137
Ce n’est pas la France comme entité nationale et
politique
qui peut être ici mise en cause, mais bien la civilisation européenne
138
absolument, ne résoudra rien. Ni aucune décision
politique
imposée par la majorité absurdement hétéroclite des Nations unies, do
139
i même internationale, parce qu’elle relève d’une
politique
de civilisation et non d’un tribunal quelconque, fût-il de « l’opinio
140
diale ». Qui pourrait se charger d’élaborer cette
politique
de civilisation ? Elle demande un débat sur le fond, dont les politic
141
culturelle et technique, et de l’Afrique du Nord,
politique
et religieuse, se réunissent pour définir et confronter leurs buts de
142
Démocratie n’est pas le dernier mot de la sagesse
politique
. Éduquer, c’est conduire hors de… c’est conduire l’enfant ou le jeune
143
y, cette compétition plus sportive que proprement
politique
et qui finit par des échanges de courtoisie, c’est le seul cas, peut-
144
ybernétique lui donne raison. Seules les libertés
politiques
sont des réalités incontestables. Ce sont elles que nous défendons so
145
ris. Tout ce que j’entends et tout ce que je lis,
politique
et littérature, donne la même impression générale — comme si le cynis
146
routes, les cultures, le commerce. Sachez que la
politique
en France est conçue comme une crise permanente entretenue par ses sp
147
s mettiez en parallèle son cynisme et celui de la
politique
française. Mais les deux choses sont sans rapports entre elles et san
148
de générations ! Car il se trouve que ces hommes
politiques
ont le même âge que ces auteurs : cinquante ans en moyenne — voilà vo
149
ac entrer dans la fosse aux lions de la polémique
politique
, tout frémissant de juvéniles indignations, qui sont le contraire du
150
ul-Henri Spaak, parlant hier soir sur les aspects
politiques
de l’intégration, a convaincu tout le monde sauf les intellectuels, q
151
ions ne sont pas admises, car « on ne fait pas de
politique
dans cette enceinte ». Le seul qui enfreint la consigne, en condamnan
152
bonne foi d’un Spaak et d’un André Philip, hommes
politiques
, est d’autant plus frappante que ceux qui les attaquent sont des cler
153
éveiller les masses ? 4. Il faut créer une force
politique
. Car la raison, la persuasion et la technique ne sont rien sans la fo
154
é, c’est que les méthodes technique, éducative et
politique
ne mèneront à rien l’une sans l’autre. Le grand public pensera que ce
155
iers bourgeois indécis. Sur l’absence de toute
politique
en Occident. — Ces effets de propagande sont infaillibles. Il suffit
156
êter cette bêtise déchaînée. Mais un peu d’esprit
politique
saura toujours prévenir ses déchaînements. J’en propose un exemple pr
157
peut lui faire confiance. La totale inconscience
politique
de nos organes d’information suffit à garantir leur succès financier.
158
compte tenu de ces informations que se décide la
politique
de nos États ; que votent les parlements et même parfois les peuples
159
soupçonne pas la presse occidentale de suivre une
politique
quelconque, loin de là ! Elle n’a d’autre souci que celui de son tira
160
À ce taux, elle pourrait aussi bien s’offrir une
politique
, sans rien y perdre. Mais le masochisme incline régulièrement ses cho
161
elle est la base de la plupart de nos convictions
politiques
, dans la mesure — souvent faible d’ailleurs — où nous les modelons su
162
icateur des « faits » ? Ce serait précisément une
politique
. Si l’on y parvenait, d’ailleurs, l’information devenant une science
163
cture : les commentateurs attitrés de l’actualité
politique
. Mais je les vois trop souvent légers ou sans scrupules, dès qu’il s’
164
e d’en conclure quant au déficit budgétaire, à la
politique
algérienne, aux moyens de poursuivre ou de cesser la lutte ? J’attend
165
tion de la seule chose qui nous intéresse dans la
politique
d’aujourd’hui : les scandales qui déchirent notre France et que nous
166
là pour dénoncer. On peut aussi considérer que la
politique
requiert d’autres vertus que l’indignation chronique, laquelle n’a ja
167
: pessimisme du militant d’une foi religieuse ou
politique
brutalement contestée par le succès des autres. Enfin, elle hante une
168
ent compromis ou perdu nos positions de puissance
politique
; il déprime et combat sournoisement notre volonté de guérir, dans le
169
dans le monde entier nos machines, nos structures
politiques
et sociales, notre hygiène scientifique et nos virus ; mais nous omet
170
ples, un lieu prédestiné auquel la géographie, la
politique
, l’histoire, l’économie confèrent une vocation européenne absolument
171
». Il définit ensuite la fédération comme « union
politique
d’États », et il donne pour exemple « la fédération américaine ». D’o
172
nt fédératif. Le fédéralisme était une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages. Chateaubriand. Pendant
173
. Allez vous étonner de l’irréalité des querelles
politiques
dans ce pays de culture. Il se trouve aujourd’hui que le fédéralisme
174
étend détenir les principes généraux de la vérité
politique
. Les intérêts transigent mais non les religions, ni les doctrines et
175
rémité. C’est dire qu’ils ont horreur de la vraie
politique
, qui est l’art des compromis heureux. Il en résulte que la différence
176
ue de dignité. Souvenirs de la Quatrième La
politique
consistait à préjuger de tout au nom de la doctrine d’un parti. On re
177
érêts bien étudiés. Ce que l’on appelait alors la
politique
était donc le contraire de ce que le mot signifie. C’était une sorte
178
entative d’arrangement praticable, toute décision
politique
au sens propre. Nul besoin pour ce faire d’une analyse sérieuse des o
179
ions toujours nouvelles. Cette espèce d’idéalisme
politique
se manifestait parfois d’une manière extrême et quasi délirante, lors
180
e de gouverner, voilà qui démontrait que « la vie
politique
» s’épuisait au niveau du discours, non de l’action ; au niveau des r
181
souvent le ministère, très rarement ou jamais une
politique
: c’est que la politique réelle n’existait plus pour eux ; ou si parf
182
s rarement ou jamais une politique : c’est que la
politique
réelle n’existait plus pour eux ; ou si parfois elle insistait dureme
183
ait bien que ce ministère ne représentait pas une
politique
: car dans ce cas elle l’eût aussitôt renversé. Elle ne voyait en lui
184
e dernier refuge contre toute décision proprement
politique
. Elle fut donc elle-même renversée, en vertu d’une des lois les plus
185
as imaginable dans un régime fédéraliste, qui est
politique
et non politicien. Le Parlement, dans une fédération, tient toute son
186
quelque compromis. — Mais alors, il n’y a plus de
politique
s’écria ce député consterné. — Je crains bien, répliquai-je, que votr
187
, que votre cri du cœur ne définisse l’idée de la
politique
que l’on se fait trop généralement en France. Et en effet : le grand
188
n France. Et en effet : le grand moment de la vie
politique
française sous la Troisième et sous la Quatrième, c’était le moment d
189
réjugeaient pas de l’avenir du régime. Car la vie
politique
n’a jamais dépendu des articles et paragraphes. Elle dépend de l’angl
190
Sur le vocabulaire
politique
des Français (novembre 1958)aq Quand les « masses » ne sont plus
191
nt commander une sérieuse révision du vocabulaire
politique
, dans ses termes fondamentaux. Par exemple, on peut accorder le sens
192
— L’usage du mot démocratie dans nos discussions
politiques
signale presque toujours l’apparition de la mauvaise foi. On devrait
193
rmelle (ou réactionnaire) un régime où les droits
politiques
sont garantis par le libre jeu des partis et de l’opposition ; et dém
194
hérités du xixe siècle par celle des structures
politiques
réclamées par le xxe siècle : centralisme uniforme ou fédéralisme, c
195
itude qui échappe à tout jugement moral. C’est la
politique
œdipienne qui tombe seule sous le coup de la critique. Elle procède d
196
que fera-t-il demain ? aq. « Sur le vocabulaire
politique
des Français (Le point de vue de Ferney) », Preuves, Paris, n° 93, no
197
nt généralement social (moral ou coutumier, voire
politique
) à tel point qu’on le voit se confondre à la limite avec la Société e
198
leur violation, mais aussi entre la sagesse et la
politique
, la grâce et le mérite, la mystique et la morale, la croyance et la s
199
« en réalité » une description sociale, morale ou
politique
de l’Autriche impériale, ou des États-Unis, ou de la Révolution et de
200
cteur Jivago de Boris Pasternak n’est pas un acte
politique
, selon Camus, mais au contraire « un grand livre d’amour ». L’essai q
201
is elle appartenait à un milieu social, à un clan
politique
et culturel à la fois décadent et conventionnel, qui devait la livrer
202
andale moral dans le cas de Lolita, manifestation
politique
dans le cas du Docteur Jivago. Mais cela n’explique pas tout, même si
203
cas, en effet, si Le Docteur Jivago était un acte
politique
, comme on a voulu le croire de part et d’autre. Sensible à la présenc
204
icte normalement les prises de position et gestes
politiques
, mais n’ayant encore lu, lorsqu’éclata la crise, que les cent premièr
205
s d’un culte menteur de la société, transformé en
politique
». Une fois de plus, la passion se révèle d’abord comme une protestat
206
passion, bien plus qu’elle ne relève d’un système
politique
ou social différent ; en d’autres termes, l’hostilité du passionné es
207
nt provoquée par la nature particulière du régime
politique
au pouvoir. Ainsi Tristan, modèle du chevalier, est contraint de viol
208
des obstacles diffère du tout dans les deux cas.
Politique
et sociale en URSS, donc extérieure, plus primitive en quelque sorte,
209
épublique un professeur, 18 % souhaitent un homme
politique
, 1 % souhaite un général. Comparez. Je ne dis pas : concluez, mais su
210
t ouvrier qui s’est fait tsar poursuivent la même
politique
russe, par des moyens qu’il est facile de comparer. Chez l’un et l’au
211
mais de quoi s’agit-il au fait ? De la puissance
politique
planétaire ? Mais les États-Unis n’y ont accédé qu’à la faveur de la
212
qui croyaient voir quelque contradiction entre la
politique
de coexistence (ou de « compétition pacifique ») et les déclarations
213
ien lu : l’idéologie communiste est une chose, la
politique
concrète en est une autre, il faut cesser de « confondre » cette théo
214
cain — non pas celui du State Department, qui est
politique
, mais celui de l’opinion réfléchie et anxieuse — je le crois fidèleme
215
es profondeurs il déconcerte les catégories de la
politique
sérieuse, non moins que celles de la « lutte idéologique ». Aux yeux
216
es Américains tiennent davantage à conformer leur
politique
à leurs principes, et que les Russes acceptent plus facilement de sub
217
tats beaucoup plus importants que la comptabilité
politique
n’en dégage. (Elle ne révélerait qu’un léger gain pour l’Occident dan
218
uchtchev, sont apparues comme les seules réalités
politiques
importantes. Cet angle de vision, que K. veut imposer, a pour effets
219
e la sorte : maintenant que nous avons la détente
politique
, une détente intellectuelle doit s’ensuivre. Il faut avouer que le vo
220
n fameux article de la revue Foreign Affairs : la
politique
de coexistence pacifique implique un redoublement de la lutte idéolog
221
ier pour eux, « objectivement », que l’opposition
politique
: ce n’était pas quelque chose qu’on discute, mais seulement quelque
222
re a sa place dans la cité comme instrument d’une
politique
, comme moyen pour obtenir la communion des masses autour d’une politi
223
pour obtenir la communion des masses autour d’une
politique
. Ce rôle est exactement le contraire de celui qu’un écrivain doit rev
224
’URSS accepte de séparer la paix dans la pratique
politique
et la guerre dans le domaine des idées. Nous sommes d’accord : c’étai
225
e souvent, de tous côtés : Êtes-vous un mouvement
politique
? Il me semble que le commentaire que je viens de vous donner de nos
226
sistent : tous veulent absolument que nous soyons
politiques
, que nous soyons d’abord anti-ceci ou cela… J’insisterai donc à mon t
227
ulu vous montrer qu’il n’agit pas au niveau de la
politique
proprement dite, mais au niveau de ce qui la prépare et la pré-forme,
228
its et leurs choix vers des fins qui dépassent la
politique
et qui seules lui donnent son vrai sens, son sens humain, pour chaque
229
i sens, son sens humain, pour chaque personne. La
politique
, nous n’y échapperons pas, et il est inutile d’insister sur ce fait,
230
toutes parts. Mais nous refusons d’accorder à la
politique
cette valeur absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires —
231
s nues contre les tanks, symboles écrasants de la
politique
totale et absolutisée. La politique doit rester pour nous un moyen do
232
rasants de la politique totale et absolutisée. La
politique
doit rester pour nous un moyen dominé par des fins humaines, ces fins
233
pplication de cette même dialectique à la « vie »
politique
. Le totalitarisme est caractérisé par sa prétention unitaire et son r
234
iversité. Le fédéralisme figure la santé du corps
politique
, ou son bonheur ; le totalitarisme, sa maladie mortelle. Ayant vécu p
235
t . 124. L’Amour et l’Occident . 125. L’homme
politique
opportuniste et joueur relève du type donjuanesque. Mais le général d
236
es Russes et qui n’existe que par eux. Les motifs
politiques
qui animent M. Khrouchtchev doivent être à ses yeux bien puissants po
237
mes en présence d’un fait qui dépasse les calculs
politiques
et met en jeu les droits de l’homme. Le problème de Berlin se ramène
238
s avait empêchés de sacrifier les buts proprement
politiques
, qui étaient la cause finale du Marché commun dans l’esprit de ses pr
239
e des procédés gaulliens, que tous décrient, deux
politiques
s’affrontaient à Bruxelles. L’une voulait que le Marché commun soit l
240
it que le Marché commun soit l’amorce d’une union
politique
, condition d’une autonomie de l’Europe au plan mondial. L’autre voula
241
es à la supranationalité. La première de ces deux
politiques
a gagné le 29 janvier, contre Spaak et grâce à de Gaulle, et peut-êtr
242
liquer, on vient de le voir, l’abandon de l’union
politique
, qui est supranationale ou n’est rien. Le veto brutal de la France im
243
lique au contraire une relance de la construction
politique
, ou n’a pas de sens. Or, jusqu’ici — début de février 1963 — il faut
244
cès l’ont démontré — appelle sans doute une union
politique
et la suppose, mais ne la préfigure pas du tout. Prolongée sur le pla
245
e la préfigure pas du tout. Prolongée sur le plan
politique
, sans intervention créatrice, elle conduirait plutôt à une Europe uni
246
Suisse. Mais nous sommes tous aux prises avec la
politique
de nos États, de leurs pouvoirs. Dans le même numéro d’Encounter, sir
247
hé commun, pour des raisons économiques, et aussi
politiques
. Je garde quelque espoir que, lorsque des forces divergentes commence
248
le lui-même) consisterait en un système de pactes
politiques
et militaires, et de traités économiques entre pays prétendus souvera
249
plus sept à l’Est un jour ou l’autre) en un corps
politique
assez puissant pour sauvegarder et garantir l’autonomie de chacun de
250
viendrait à ravir à la majorité de nos dirigeants
politiques
et industriels, mais elle nous perdrait tous tant que nous sommes dan
251
t considérer comme le point de départ de l’action
politique
européenne. En effet, c’est au cours du congrès de Montreux que germe
252
isée sur les formes que va devoir prendre l’union
politique
de l’Europe. Impossible d’omettre, dans ce bref historique, les aspec
253
sme dominait, et comme on tient pour réaliste, en
politique
, les partis pris de la majorité et ses routines, le projet d’union de
254
l’un de nos plus célèbres professeurs de sciences
politiques
déclara au sujet du pool charbon-acier, comme on appelait à l’époque
255
on. Je vais les résumer et y répondre. Arguments
politiques
. — La neutralité intégrale reste la base de notre indépendance et « l
256
dance et « l’étoile fixe sur laquelle se règle la
politique
étrangère de la Confédération139 ». Adhérer à l’union européenne sera
257
re initiative visant à l’union européenne au plan
politique
. Elle ne pourrait qu’y perdre son prestige international, et cette ré
258
fois depuis qu’au xvie siècle les circonstances
politiques
intérieures les ont contraints à se retirer du jeu des puissances mil
259
est pas un dogme. Elle n’a jamais été qu’un moyen
politique
mis au service de notre indépendance ; elle n’est pas affirmée par la
260
commun économique en refusant son « prolongement
politique
» — pour rester neutres à tout prix — serait « illusoire140 ». « La s
261
La situation internationale actuelle, économique,
politique
et militaire a, en fait, complètement transformé le sens, la portée e
262
ocratie directe », mais uniquement par des motifs
politiques
, qu’elle reste libre d’avancer142. Arguments économiques. — La Suiss
263
t distinguer dans les projets d’Europe unie une «
politique
d’unification qui vise à mêler les peuples d’Europe pour éliminer peu
264
porte-parole des industriels suisses accuse « la
politique
d’unification » de vouloir « mêler les peuples d’Europe ». Je rappela
265
éraliste, qui renoncerait à la guerre comme moyen
politique
. Une telle Europe reprendrait à son compte ce qui demeure valable et
266
e plein droit ». Mais énoncer un plan suppose une
politique
. Et c’est à quoi le gouvernement de notre fédération se refuse avec v
267
« Dans un pays comme le nôtre, les débats sur la
politique
générale risqueraient d’être stériles… Le gouvernement demande à être
268
cièrement hostile à ce que l’on nomme ailleurs la
politique
. Mais cette vertu fédéraliste se trouve être aujourd’hui le frein aut
269
t que l’on voudra. On peut imaginer que les corps
politiques
à structures très complexes et les communautés à très forte densité c
270
ues, et par des types de structures des relations
politiques
et sociales. (Tout cela, presque inconcevable et parfaitement abstrai
271
e d’une communauté du type suisse sur des entités
politiques
trop vastes, unifiées par leur cadre plutôt que structurées de l’inté
272
formulés, depuis Rousseau, par tous les penseurs
politiques
suisses, théorisant d’après nature. Ainsi Jacob Burckhardt : Le peti
273
inet constate que l’histoire des petites sociétés
politiques
« a souvent un caractère imposant qui manque à celle des empires. Ell
274
sans doute de s’étendre du plan moral, civique et
politique
, aux domaines de l’administration, de l’économie, de la culture en gé
275
car il n’en existe pas d’autres) d’une communauté
politique
, et procurer à ses habitants les meilleures chances de plein emploi d
276
. Elle consulterait ses élites intellectuelles et
politiques
, les cantons, les villes principales, les grandes organisations profe
277
t avec elles les termes d’un projet de fédération
politique
de l’Europe entière. Ce projet, compatible par définition avec les ra
278
les : — de poser clairement le problème du régime
politique
de l’Europe de demain, jamais encore abordé de front par les États ni
279
e demeurer, en tant qu’État, à l’écart des luttes
politiques
qui se jouent à l’échelle du continent. Ces conditions idéales se tro
280
refusent expressément à toute espèce de programme
politique
, autant dire à toute politique qui ne se résume pas à faire valoir no
281
spèce de programme politique, autant dire à toute
politique
qui ne se résume pas à faire valoir nos bonnes raisons de n’en avoir
282
. L’auteur n’hésite pas à parler d’« introversion
politique
» (p. 7) à propos de l’attitude de la Suisse pendant « l’époque de l’
283
lerait devoir nous opposer de front : nos options
politiques
, morales et religieuses. Et nous voici bientôt dans l’euphorie de la
284
e doter ces institutions d’un pouvoir de décision
politique
imposé par l’élan populaire, dont on sentait alors qu’il eût été poss
285
ainsi la réalité de l’engagement intellectuel en
politique
, tel que nous l’avions pratiqué bien avant cette époque de l’après-gu
286
et ne revendique rien de moins qu’une fédération
politique
, sans laquelle ni l’économie ni la défense ne sauraient être concerté
287
tefois, dans les rapports d’Henri Brugmans sur la
politique
européenne, de Maurice Allais sur l’organisation économique, ou de Th
288
a plutôt soustrait quelques points essentiels, la
politique
économique, par exemple. Au surplus, dans la perspective historique q
289
internationales. En dehors de toute préoccupation
politique
, elles avaient posé d’une manière mémorable le problème de « l’esprit
290
s, j’avais préconisé une formule fédérale d’union
politique
de l’Europe. Avec Jean Guéhenno, plutôt sceptique, Stephen Spender et
291
s comités permanents s’occuperaient des problèmes
politiques
, sociaux, économiques, coloniaux, etc. Leurs dirigeants formeraient l
292
ant d’analyser dans ce procès-verbal les facteurs
politiques
et psychologiques, conscients ou inavoués, qui contribuèrent à cette
293
leur rupture éclatante avec « l’ancien personnel
politique
», et leur volonté d’assumer tous les risques d’une convocation des é
294
tendait des états généraux la naissance d’une vie
politique
fédérale et la formation d’un noyau de gouvernement européen. Mais le
295
st-à-dire de ce que l’on prévoyait que les partis
politiques
et leurs chefs admettraient ? Ce serait avouer que les fédéralistes a
296
, ce qui est l’acte essentiel de toute révolution
politique
ou spirituelle. Je pense plutôt que l’UEF gardait encore bon espoir d
297
ion ornementale aux commissions « sérieuses » (la
politique
et l’économique), devait assumer le rôle décisif de dire le sens de t
298
avant le congrès par les animateurs des sections
politique
et économique. Dès la fin de février, j’avais reçu des promesses de c
299
ur du comité pour le rapport culturel, le rapport
politique
et économique étant déjà sous presse. On était à dix jours du Congrès
300
de fonder les efforts pour l’union économique et
politique
sur l’unité de culture déjà existante et sur les droits de la personn
301
stes laisse une trace sensible dans la résolution
politique
: l’emploi, à cinq reprises, des mots « l’union ou la fédération » po
302
de souverainetés nationales absolues. Le rapport
politique
(d’inspiration unioniste) proposait un conseil extraordinaire pourvu
303
nte nommée par les parlements. Mais la résolution
politique
(votée aussi par les fédéralistes) ne parlait que d’une assemblée « é
304
é par les unionistes, convoqua d’abord un congrès
politique
à Bruxelles, en février 1949, qui n’ajouta rien à La Haye, à part l’a
305
vue de supprimer les droits de douane, définir la
politique
des investissements, de la production, des prix, et des droits sociau
306
aniser d’abord l’économie avec l’idée que l’union
politique
devra s’ensuivre, en vertu des mécanismes supranationaux institués da
307
de diversités, de puissance et de liberté, idéal
politique
par excellence. Beaucoup de choses se faisaient en Europe, on l’a vu,
308
rope, on l’a vu, mais sans liens organiques, sans
politique
d’ensemble. À qui la faute ? Les unionistes avaient mieux travaillé q
309
acile, puisqu’ils misaient sur les routines de la
politique
des nations. Certes, leur succès même risquait de compromettre l’aven
310
fascinante des formes et institutions de l’union
politique
à instaurer. En décembre 1948, ils avaient tenu à Rome, dans les sall
311
n de la culture fut décisive. 160. La résolution
politique
(§ 9 à 13) aborde en termes très voisins les mêmes points, Charte et
312
pas avancé d’un mètre en direction de notre union
politique
. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une
313
ous, point de choix économiques ni même peut-être
politiques
longuement délibérés, concertés à long terme : il fallait se battre p
314
du PNB — cette tour de Babel du xxe siècle ! Une
politique
européenne de ce type, simple transposition de la formule d’État-nati
315
admettre la pluralité des allégeances, civiques,
politiques
, culturelles, idéologiques et religieuses, contre la prétention de l’
316
e ou liberté : ces deux finalités commandent deux
politiques
d’union, dont je crains bien qu’on ne puisse pas impunément continuer
317
ne manquera pas de m’objecter en ce point que la
politique
a toujours eu pour fin réelle la puissance ; et je vois bien que tout
318
a puissance comme seul but réaliste de la société
politique
; le reste — la justice, la paix, la liberté — étant manières de parl
319
ation des grandes tâches d’intérêt public, tâches
politiques
au sens originel du mot : l’économie, l’écologie et l’habitat, les re
320
’est un mot qu’il nous faut bannir du vocabulaire
politique
dans une Europe fédérée, au seuil de l’ère du Monde uni. Le modèle
321
qu’il pose une hiérarchie nouvelle des finalités
politiques
. Donner comme but de la Cité européenne la Liberté non la Puissance,
322
e relève pas de l’économie, et encore moins de la
politique
au sens étroit et partisan du terme. Elle exige la recréation de comm
323
je réponds que c’est au contraire la grande tâche
politique
de notre temps. Précisons : des vingt ans qui viennent. Car à ce prix
324
nitaire” doit se traduire en termes de structures
politiques
grâce au fédéralisme. » Une note précise également : « Denis de Rouge