1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 peuple à ne pouvoir se libérer des charlataneries politiques autrement que par des violences maladroites, dont il ne sera pas le d
2 -il ? D’ailleurs, on n’en a jamais vu. Quant à la politique , c’est tout à fait autre chose. C’est un certain nombre de phrases qu
3 qui ne m’a pas empêché jusqu’ici de m’occuper de politique , par exemple… Mais déjà, je me sens moins assuré dans ma bonne consci
4 ) tiennent presque toute la place. Abîme entre la politique des amis du peuple et la réalité du peuple : rien ne le rend plus sen
5 ur les noms des notables et sur le jeu des partis politiques . Et que dire maintenant du voyage lui-même ? C’est une résurrection d
6 u des revues à l’essai, mais c’est toujours de la politique . Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup lu Anatole France, c’est à cause
7 éressant à lire ? — Ne lisez-vous pas de journaux politiques  ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en lire deux au moins
8 qu’il n’y aurait pas moyen de faire un mouvement politique en dehors des partis, et de voir une fois ce qu’il y aurait à changer
9 s libérer de l’ancien ; — et l’alibi d’une action politique à laquelle ils n’entendent goutte. 1. Deux petits journaux paraisse
10 e des paysans en général et sur leurs aspirations politiques en particulier. Ces aspirations, à la vérité, sont extrêmement impréc
11 alités humaines et la terminologie et la doctrine politiques . Les pages qu’on va lire, nourries d’observations précises, en apport
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
12 vertiges spirituels d’où sont nés des mouvements politiques tels que le national-socialisme. Peu à peu, elle dévoile à nos yeux u
13 ême l’abus, du terme de « mystique » dans l’ordre politique  ; voici enfin qu’un grand empire réalise au milieu de l’Europe la plu
14 e la plus inquiétante synthèse de religiosité, de politique , de rêve et de mystique élémentaire. Or, ces faits ne sont pas seulem
15 ns et agissons. Que signifie cette invasion de la politique et de la vie sociale par ce qu’on nomme les « mystiques » collectives
16 dans son essence, m’apparaît comme un romantisme politique . Et je ne dis pas du tout que les écrits d’un Novalis ou d’un Jean-Pa
17 raité qui nous accusent, toutes ces règles du jeu politique inventées par des rationalistes, alors que nous voulons une passion n
18 lui présente une opinion juste… D’ailleurs, notre politique est une politique d’artistes. Le Führer est un artiste de la politiqu
19 pinion juste… D’ailleurs, notre politique est une politique d’artistes. Le Führer est un artiste de la politique. Les autres homm
20 itique d’artistes. Le Führer est un artiste de la politique . Les autres hommes d’État sont seulement des manœuvres. Son État à lu
21 est le produit d’une imagination géniale9. » Une politique d’artistes, une politique de romantisme collectif, voilà le cauchemar
22 ination géniale9. » Une politique d’artistes, une politique de romantisme collectif, voilà le cauchemar que rêve à côté de nous l
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
23 s autostrades américaines ne sont pas une réclame politique , ni même un expédient pour lutter contre le chômage. Elles sont le pr
4 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
24 tions qui la composent se voit menacée d’annexion politique ou de colonisation économique. Voici le fait fondamental qu’énonçait
25 tain, au milieu du xixe siècle, quand la réalité politique de l’Europe était l’essor des grands nationalismes. Il y eut enfin, a
26 t d’autre part à l’homme collectiviste, au soldat politique sans droits. Mais puisqu’il s’agissait de s’engager, on s’appliquait
27 ppliquait à tirer de la doctrine ses conséquences politiques et sociales, et c’est ainsi que l’on aboutissait à un programme commu
28 fédéralistes. On y retrouvait toutes les nuances politiques , nationales et religieuses qui font la richesse de l’Europe, et qui l
29 es. Trois résolutions furent votées : économique, politique et culturelle. La résolution politique prévoyait, comme prochaine éta
30 conomique, politique et culturelle. La résolution politique prévoyait, comme prochaine étape, la convocation d’une Assemblée euro
31 que possible non seulement des parlements (partis politiques ), mais aussi des « forces vives » de chaque nation (syndicats, religi
32 resteront insolubles en fait, tant que nos plans politiques n’auront pas abouti. La sagesse des experts, dans chacun de nos pays,
33 araît clair que toutes les mesures économiques et politiques que pourrait proposer le Mouvement européen resteraient lettre morte,
34 sible sans une volonté préalable de mise en ordre politique . Il n’est point d’ordre politique qui serve l’homme, s’il n’est orien
35 e mise en ordre politique. Il n’est point d’ordre politique qui serve l’homme, s’il n’est orienté dès le départ par une vision li
5 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
36 ans le moindre délai, dans l’étude des structures politiques nécessaires à l’union de l’Europe. C’est dire que la question central
37 pour étudier l’instauration rapide d’une autorité politique supranationale, d’un Conseil économique et social, d’un passeport eur
6 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
38 s le centre du monde, sur le plan de la puissance politique . Elle se sent « mise à pied » par l’Histoire, au profit de deux empir
39 ontières intérieures ; épuisant sa vieille astuce politique en rivalités locales, l’Europe n’offre plus aux empires américain et
40 rmer une véritable culture censoriale. Le critère politique est seul admis. Et l’on s’y réfère avec une rigueur telle que le styl
41 res de l’État et qualifié de sabotage. La censure politique est si parfaitement préventive qu’elle peut s’offrir le luxe de dispa
42 subordonner entièrement le savant à des exigences politiques et militaires. Cet exemple des recherches atomiques nous donne un inq
43 vèle « pratiquement utilisable » au service de la politique , comme c’est le cas de la physique nucléaire, ceux qui s’y livrent so
44 bordonne ses intérêts à ceux de l’économie, de la politique , ou de la défense nationale ? Et que personne ne s’avise de soutenir
45 se laisse subordonner aux intérêts économiques ou politiques , soit qu’elle se contente d’une liberté honoraire, sans responsabilit
46 mmunauté. Si l’Europe est réduite à l’impuissance politique , si elle est colonisée par l’Amérique — ce qu’elle désire parfois — o
47 ’avons-nous fait pour nous unir ? Dans le domaine politique , nous avons Strasbourg. Ce n’est pas beaucoup plus qu’une promesse, m
48 a morale publique, de même que seule une Autorité politique supranationale sera capable de traiter au nom de trois-cents-millions
49 eux, cela veut dire dictature. Pour nous, liberté politique . Nous ne sommes donc point en situation de neutralité. Nous savons où
50 octobre, et qui peut devenir l’École des sciences politiques du continent. f. « L’Europe et sa culture », La Revue de Paris, Pari
7 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
51 de des États-Unis, on critique en même temps leur politique , on les rend hésitants et l’on se plaint de leur retard, mais si l’UR
52 ient être des Staline ou des Einstein, des Nehrus politiques ou des Nehrus pandits15…) Au café, je lui dis mon étonnement à découv
53 -il fonder le double refus qui paraît inspirer sa politique  ? Au nom de quelle fidélité profonde, ou de quel idéal nouveau repous
8 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
54 oin de s’accrocher aux recettes du passé (sauf en politique étrangère) ou de se battre pour une utopie. Rien de moins révolutionn
55 accepte sa condition comme il approuve son régime politique et acclame son niveau de vie neuf fois sur dix, qu’il n’est pas révol
56 ues intervenant pour sauver la cité, réformateurs politiques ou religieux, négociateurs de grandes affaires publiques à l’échelle
57 nt la guerre, ce contempteur de toute espèce de «  politique chrétienne » s’engage comme simple soldat dans l’armée suisse : il fa
9 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
58 onialisme. Il est certain que la prétention à une politique indépendante, au plein sens du terme, ne saurait être soutenue à la r
59 s de l’ère scientifico-technique. Cet échec de la politique centralisatrice et unitaire, secrètement obsédée par un rêve d’autarc
60 omies régionales et les diversités religieuses et politiques qui sont opprimées par l’État central dont un Parti unique s’est empa
61 de sa formule. Or je ne vois pas terme du langage politique qui prête à pires malentendus ! Un Français cultivé qui demande à son
62 Quant à « fédération », c’est simplement « union politique d’États » (mais on a soin de préciser qu’en vers, cela fait cinq syll
63 strent : 1) « Le fédéralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amériq
64 es dans les domaines les plus variés et les moins politiques au sens étroit du mot. ⁂ Tout d’abord, trois définitions. Je propose
65 ons ainsi définis constitue ce que je nommerai la politique fédéraliste, au sens le plus large du terme. Avant de chercher à quel
66 chercher à quel type d’homme correspond une telle politique , et quel type d’homme elle entend préparer ou éduquer, constatons qu’
67 alités métaphysiques ou physiques, esthétiques ou politiques . Ce qui s’oppose coopère, et de la lutte des contraires procède la pl
68 type de relations, posent donc une société et une politique . De même que le modèle trinitaire des conciles sera utilisé par Keple
69 al, Kierkegaard ou Nietzsche, et aux doctrinaires politiques comme Rousseau, Tocqueville et Proudhon, mais aussi aux écoles récent
70 vec les autres. 3. Au niveau de la vie civique et politique , tout le problème revient à concilier les besoins contraires mais vit
71 municipale. C’est au niveau de la vie civique et politique — c’est le même mot, selon l’étymologie — que nous allons enfin retro
72 les que la défense, les affaires étrangères et la politique économique, ou certaines recherches scientifiques) sans léser les dro
73 e siècle. On s’aperçoit alors que le fédéralisme politique (intra- ou interétatique), seul pris en considération par les auteurs
74 st autre chose qu’une simple recette juridique ou politique  : il est un des grands types d’aménagement du rapport politique et pe
75 est un des grands types d’aménagement du rapport politique et peut-être plus encore, un des grands styles de vie et de civilisat
76 tance historique.27 » Nous voici loin de la forme politique bonne pour les sauvages dont parlait Littré. Mais loin aussi des défi