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cis, qui désigne une conception générale de vie —
politique
, économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par
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e n’ait pas ses doctrines, et même une expression
politique
cohérente. On a cité dans les Débats, ces jours derniers, les écrits
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ser cela. Avant d’aborder le problème de l’action
politique
du chrétien, je tiens à dire deux mots concernant ces scrupules, ou p
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tte vocation, d’aboutir à ce que j’appellerai une
politique
chrétienne, un parti des chrétiens ? Telle est la première question.
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rti ? Ce sera la seconde question. Au sujet de la
politique
chrétienne, permettez-moi d’être aussi bref que catégorique. Si nous
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avec l’appui du parti clérical, — l’histoire des
politiques
chrétiennes se confond séculairement avec l’histoire des trahisons le
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ien la fatalité qui pèse sur notre histoire : une
politique
chrétienne qui réussit n’a plus rien de chrétien que le prétexte. Les
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avant tout un jugement porté sur le monde. Toute
politique
chrétienne, toute politique conduite par une Église, et qui vise des
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é sur le monde. Toute politique chrétienne, toute
politique
conduite par une Église, et qui vise des buts proprement politiques,
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e par une Église, et qui vise des buts proprement
politiques
, appartient à la forme du monde, et par là même, appelle notre protes
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ane ou déjà sanctifié. Je ne crois pas plus à une
politique
chrétienne que je ne crois à une morale chrétienne codifiée, rational
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celle de l’adhésion à l’un ou l’autre des partis
politiques
existants. Bien entendu, je ne puis songer à passer en revue les prin
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les principaux partis qui constituent des forces
politiques
et sociales dans la cité française d’aujourd’hui. Nous entrerions dan
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hrétien ne proteste pas seulement contre des abus
politiques
, mais contre le péché, à travers ces abus. Le chrétien n’annonce pas
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raisons assez sérieuses et valables d’opportunité
politique
. L’impuissance politique des formations de masses s’est avérée depuis
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t valables d’opportunité politique. L’impuissance
politique
des formations de masses s’est avérée depuis la guerre, soit en Russi
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iècle. ⁂ Je résume ces premières conclusions : ni
politique
chrétienne, ni parti chrétien, ni parti politique. — Pourtant, il fau
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politique chrétienne, ni parti chrétien, ni parti
politique
. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la vocation qui nous envoie dan
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ées par le désir des hommes, à l’appui d’un parti
politique
. Seules, ces vocations-là ont transformé le monde, moralement et prat
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’est-à-dire la plus méconnue par ceux qui font la
politique
de nos cités. Commentons brièvement cette phrase. La cité moderne est
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aux exigences de notre vocation. Ce n’est pas une
politique
chrétienne, ce n’est pas un parti politique. C’est un ordre, une chev
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s une politique chrétienne, ce n’est pas un parti
politique
. C’est un ordre, une chevalerie ! Et le principe de cet ordre nouveau
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ordre du personnalisme ; voilà son but, à la fois
politique
, économique et culturel. Ici, la vérité est mise au premier rang : le
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exemple, sont plus pratiques, lorsqu’il s’agit de
politique
, — et qu’on n’arrive à rien quand on vise si haut. Des malins, des pa
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Une telle Église peut donner un avis sur le plan
politique
. Elle peut, par exemple, approuver un document comme la Charte de l’A
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hristianisme. Elle peut se rallier à une attitude
politique
, inspirée par un pur humanisme. Mais, dans le domaine de la culture,
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Église à des applications sociales, culturelles,
politiques
ou économiques, il semblerait bon de fixer certains principes ou stad
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entée. Il s’agit que nos théologiens adoptent une
politique
d’intervention, et non de vertueuse indignation, à l’égard des écoles
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Que l’Église affirme avec force, dans le domaine
politique
, la Transcendance de son chef, contre tous les absolutismes nationaux
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de ce qui transcende nos attachements nationaux,
politiques
et raciaux. Et c’est pourquoi ce mouvement œcuménique revêt une impor
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quoi ce mouvement œcuménique revêt une importance
politique
capitale dans notre siècle : il peut offrir le modèle même d’une unio