1 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
1 cis, qui désigne une conception générale de vie — politique , économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’homme par
2 e n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente. On a cité dans les Débats, ces jours derniers, les écrits
2 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
3 ser cela. Avant d’aborder le problème de l’action politique du chrétien, je tiens à dire deux mots concernant ces scrupules, ou p
4 tte vocation, d’aboutir à ce que j’appellerai une politique chrétienne, un parti des chrétiens ? Telle est la première question.
5 rti ? Ce sera la seconde question. Au sujet de la politique chrétienne, permettez-moi d’être aussi bref que catégorique. Si nous
6 avec l’appui du parti clérical, — l’histoire des politiques chrétiennes se confond séculairement avec l’histoire des trahisons le
7 ien la fatalité qui pèse sur notre histoire : une politique chrétienne qui réussit n’a plus rien de chrétien que le prétexte. Les
8 avant tout un jugement porté sur le monde. Toute politique chrétienne, toute politique conduite par une Église, et qui vise des
9 é sur le monde. Toute politique chrétienne, toute politique conduite par une Église, et qui vise des buts proprement politiques,
10 e par une Église, et qui vise des buts proprement politiques , appartient à la forme du monde, et par là même, appelle notre protes
11 ane ou déjà sanctifié. Je ne crois pas plus à une politique chrétienne que je ne crois à une morale chrétienne codifiée, rational
12 celle de l’adhésion à l’un ou l’autre des partis politiques existants. Bien entendu, je ne puis songer à passer en revue les prin
13 les principaux partis qui constituent des forces politiques et sociales dans la cité française d’aujourd’hui. Nous entrerions dan
14 hrétien ne proteste pas seulement contre des abus politiques , mais contre le péché, à travers ces abus. Le chrétien n’annonce pas
15 raisons assez sérieuses et valables d’opportunité politique . L’impuissance politique des formations de masses s’est avérée depuis
16 t valables d’opportunité politique. L’impuissance politique des formations de masses s’est avérée depuis la guerre, soit en Russi
17 iècle. ⁂ Je résume ces premières conclusions : ni politique chrétienne, ni parti chrétien, ni parti politique. — Pourtant, il fau
18 politique chrétienne, ni parti chrétien, ni parti politique . — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la vocation qui nous envoie dan
19 ées par le désir des hommes, à l’appui d’un parti politique . Seules, ces vocations-là ont transformé le monde, moralement et prat
20 ’est-à-dire la plus méconnue par ceux qui font la politique de nos cités. Commentons brièvement cette phrase. La cité moderne est
21 aux exigences de notre vocation. Ce n’est pas une politique chrétienne, ce n’est pas un parti politique. C’est un ordre, une chev
22 s une politique chrétienne, ce n’est pas un parti politique . C’est un ordre, une chevalerie ! Et le principe de cet ordre nouveau
23 ordre du personnalisme ; voilà son but, à la fois politique , économique et culturel. Ici, la vérité est mise au premier rang : le
24 exemple, sont plus pratiques, lorsqu’il s’agit de politique , — et qu’on n’arrive à rien quand on vise si haut. Des malins, des pa
3 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
25 Une telle Église peut donner un avis sur le plan politique . Elle peut, par exemple, approuver un document comme la Charte de l’A
26 hristianisme. Elle peut se rallier à une attitude politique , inspirée par un pur humanisme. Mais, dans le domaine de la culture,
27 Église à des applications sociales, culturelles, politiques ou économiques, il semblerait bon de fixer certains principes ou stad
4 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
28 entée. Il s’agit que nos théologiens adoptent une politique d’intervention, et non de vertueuse indignation, à l’égard des écoles
29 Que l’Église affirme avec force, dans le domaine politique , la Transcendance de son chef, contre tous les absolutismes nationaux
30 de ce qui transcende nos attachements nationaux, politiques et raciaux. Et c’est pourquoi ce mouvement œcuménique revêt une impor
31 quoi ce mouvement œcuménique revêt une importance politique capitale dans notre siècle : il peut offrir le modèle même d’une unio