1
leurs lectures, les journaux qu’ils achètent, la
politique
, ou la religion qu’ils suivent, ils se taisent bien vite, ou se remet
2
peuple à ne pouvoir se libérer des charlataneries
politiques
autrement que par des violences maladroites, dont il ne sera pas le d
3
t-il ? D’ailleurs on n’en a jamais vu. Quant à la
politique
, c’est tout à fait autre chose. C’est un certain nombre de phrases qu
4
qui ne m’a pas empêché jusqu’ici de m’occuper de
politique
par exemple… Mais déjà je me sens moins assuré dans ma bonne conscien
5
un signe de surdité spirituelle totale. Seule la
politique
est encore capable de pousser les hommes à des violences. L’héroïsme
6
ns de contemporains. D’autant plus que des partis
politiques
« dangereux » prennent soin de vous le rappeler avec une insistance i
7
mpitoyable. Alors on se rabat sur des discussions
politiques
, ou sur la philanthropie. On parle du péril social créé par le chômag
8
socialistes, ils se bornent à utiliser l’argument
politique
du chômage, soit enfin qu’une gêne assez compréhensible les retienne
9
même. (Double « censure » opérée par les passions
politiques
et par les croyances morales.) Voici donc le dilemme : ou bien l’on e
10
) tiennent presque toute la place. Abîme entre la
politique
des amis du peuple, et la réalité du peuple : rien ne le rend plus se
11
ur les noms des notables et sur le jeu des partis
politiques
. Et que dire maintenant du voyage lui-même ? C’est une résurrection d
12
u des revues à l’essai, mais c’est toujours de la
politique
. Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup lu Anatole France, c’est à cause
13
éressant à lire ? — Vous ne lisez pas de journaux
politiques
? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en lire deux au moins
14
qu’il n’y aurait pas moyen de faire un mouvement
politique
en dehors des partis et de voir une fois ce qu’il y aurait à changer
15
les libérer de l’ancien ; et l’alibi d’une action
politique
à laquelle ils n’entendent goutte. Je ne sais plus quel poète a écrit
16
ison. Mais alors il importe de trouver des moyens
politiques
qui empêchent cette santé, ce goût du risque, de se transformer mécan
17
gle le jeu des relations humaines et les opinions
politiques
). Le marxisme traite tout cela de nuances vaines, d’illusions, voire
18
rale, un art et une métaphysique ! Problème de la
politique
actuelle : sera-t-elle l’affaire du meilleur statisticien, ou, au con
19
menait. Pendant tout l’entretien — littérature et
politique
— il avait l’air furieux, cet air qu’on a je crois très facilement ve
20
role au Cercle d’hommes, citent des livres sur la
politique
… 12 novembre 1934 J’ai relevé quelques chiffres dans un ouvrage
21
ous savez, tout y est, c’est attrapé, le curé, la
politique
et tout !… »11 Les éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du
22
arlé avec plusieurs jeunes gens. Quelles opinions
politiques
, dans ce cercle ? — Il y a de tout. Le quincaillier est royaliste, un
23
es de pasteurs. Je me suis initié à la géographie
politique
et même spirituelle du département. J’ai vu plusieurs presbytères. J’
24
croit plus ni à Dieu ni à diable et à peine à la
politique
, l’hiver est « pourri », la « pulmonie » fait des ravages, et ces coc
25
ent, à entrer à l’Académie, voire à jouer un rôle
politique
: pour faire figure, pour acquérir une situation bien définie dans le
26
moi, c’est un fasciste ! » Toutes nos confusions
politiques
résumées dans cette petite phrase ! Je me dis : C’est bien ma faute.
27
une prudence qui est le fondement même de toute «
politique
». Et si j’avoue et légitime la réalité de mes superstitions, il faut
28
re aussi les droits du général. Qu’est-ce que la
politique
, sinon le général en tant qu’il s’oppose au réel, lequel est fait de
29
la société dans l’anarchie la plus sanglante. La
politique
ne doit jamais partir de la réalité irrationnelle de l’homme : d’aill
30
à leur bien le plus précieux !) Au contraire, la
politique
doit aller à l’encontre de la réalité individuelle, et c’est pour ell
31
lentendu en soutenant à plusieurs reprises que la
politique
idéale devrait partir de la personne. Elle doit tenir compte de la pe
32
: pédagogique. Il est de l’essence de toute saine
politique
de s’opposer à la personne, de limiter son expansion, de combattre en
33
e en définitive le réel que nous incarnons. Toute
politique
est normative, mais seulement de l’extérieur. Une politique saine ne
34
est normative, mais seulement de l’extérieur. Une
politique
saine ne saurait donc partir de la personne, mais au contraire de l’i
35
sciplines.) Ainsi le but final, le télos de toute
politique
, c’est la suppression de l’État, la libération des personnes au momen
36
elle sort du domaine personnel et déborde dans la
politique
. On devine peut-être pourquoi. C’est qu’elle forme la composante prop
37
e perversion, elle se met à jouer au profit de la
politique
et des doctrines d’État qui doivent justement la combattre, le désord
38
obisme antibourgeois ou prolétarien, de méfiances
politiques
, d’arrière-sentiments religieux, de rancunes, de souvenirs… On ne peu
39
éactionnaire ». À la prochaine enquête sur l’état
politique
de la France, je me promets de répondre par cette simple déclaration
40
nsées, toutes nos actions, tous nos systèmes… Une
politique
, une éthique, une idée qui ne peuvent être rapportées à la situation
41
s — bourgeois ou intellectuels — qui détestent la
politique
et la combine électorale. Au lieu de quoi, on pervertit les révoltes
42
nce, une absolue disponibilité.) 2 mai 1935
Politique
et réalité. — Je sors d’une réunion populaire qui s’est tenue dans la
43
hie. Et cela finit toujours par une discussion de
politique
générale. Ils connaissent tous quelques moyens très simples qui empêc
44
es de main d’imposer à ce peuple déprimé un cadre
politique
nouveau, qui lui permette de se refaire des racines, de travailler et
45
n peu partout dans la province). Et puis « leur »
politique
, parlez-moi de « leurs combines », il n’y a rien à y comprendre. Dans
46
e connaît pas le grand conférencier littéraire ou
politique
« en tournée ». 17. Ils ont donc au moins 65 ans aujourd’hui, où l’a
47
es cortèges du 14 juillet 1935 Scepticisme et
politique
. — « J’entends crier de toutes parts à l’impiété. Le chrétien est imp
48
urd’hui si l’on s’avisait de le diriger contre la
politique
, notre superstition. « J’entends crier de toutes parts au mauvais cit
49
la suppression totale des libertés culturelles et
politiques
, etc. Ils me répondent que tout cela n’est rien, ou n’est que proviso