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ontiers en langage moderne par le terme de soldat
politique
. Nous allons le voir se transformer substantiellement dans le vocabul
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à-dire que la collusion de l’Église et du pouvoir
politique
tendait à opprimer la liberté de la personne, en absorbant celle-ci d
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qu’elle a consisté accidentellement, dans le plan
politique
, à combattre sur deux fronts : d’une part contre l’absolutisme du pou
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bat les deux tendances non point pour des raisons
politiques
, mais pour sauver l’Église véritable, car, écrit-il, « si personne n’
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lations humaines, et en particulier les relations
politiques
. Toute l’histoire de l’Europe serait à refaire à partir de cette cons
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quelque sorte contaminé les formes et structures
politiques
. Nous en verrons quelques exemples un peu plus loin. Quelle fut donc
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s un peu plus loin. Quelle fut donc la traduction
politique
de la doctrine calvinienne de l’Église et des vocations personnelles
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alistes. L’absolutisme, la collusion des pouvoirs
politiques
et spirituels, nous les trouvons chez un Charles-Quint, chez un Phili
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la tête, en tous pays, nous le voyons adopter une
politique
toute différente. Il ne tombe jamais dans le piège d’opposer à l’abso
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s protestants revendiquer et appliquer un système
politique
souple et vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire fédéralist
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les historiens attribuent à ces faits des causes
politiques
précises. Ils disent que la Réforme a triomphé surtout dans les petit
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i explique à la fois le respect des diversités en
politique
, et le respect des personnes dans la vie privée. L’un entraîne l’autr
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ut-il comprendre mieux que tout autre le paradoxe
politique
du fédéralisme : la liberté de chacun dans une action commune, l’équi
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indre l’Espagne. Laissons de côté les différences
politiques
que l’on pourrait marquer entre ces trois États : d’abord parce que c
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mme le césaropapisme. D’autre part, ses décisions
politiques
étaient fortement influencées par le clergé : c’est ce qu’on nomme la
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es ? Cette première question est capitale. Car la
politique
d’un régime est toujours étroitement dépendante de l’attitude qu’il p
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rituelle9. Il se transforme alors en une religion
politique
, ou encore en une politique d’allure religieuse. Et cela d’autant plu
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alors en une religion politique, ou encore en une
politique
d’allure religieuse. Et cela d’autant plus que la religion qu’il adop
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rrestres ne divergent plus du tout des buts de la
politique
, se confondent même avec ceux-ci. Alors il n’y a plus de recours, pl
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es que nous définissions en débutant. La religion
politique
, ou la politique religieuse totalitaire, a créé le type même d’une co
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issions en débutant. La religion politique, ou la
politique
religieuse totalitaire, a créé le type même d’une communauté régressi
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atique, à l’utilisation de l’Église pour des fins
politiques
, c’est-à-dire au césaropapisme. Si le mot d’ordre « Suisse chrétienne
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t, pour l’avenir immédiat ! Et enfin, sur le plan
politique
, essayons de comprendre une bonne fois le sens spirituel de notre féd
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ns spirituel de notre fédéralisme, seule doctrine
politique
existante qui doit radicalement contraire à la doctrine totalitaire.
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urs, volontairement durcis, de ces jeunes soldats
politiques
dressés à l’héroïsme en masse, à l’héroïsme collectif — le plus facil
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me de la sûre doctrine de résistance au paganisme
politique
11. Ceci nous charge d’une responsabilité devant l’Histoire. Que devo
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e dont je vais vous parler n’est pas une bataille
politique
. Les adversaires ne sont nullement les actuels belligérants, et il n’
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à l’agonie. Mais en même temps, la vie sociale et
politique
devient pratiquement impossible. Les masses le sentent aussi bien que
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est la seule règle de toute activité, culturelle,
politique
, ou même religieuse. » C’était un coup de génie, si le génie consiste
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publicité des grandes firmes et des grands partis
politiques
. Il est prêt à se laisser « aimanter » comme limaille par le premier
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rmulés dès maintenant comme un programme de parti
politique
. Ils doivent mûrir, et lentement se dégager de l’ensemble de mille ef
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oici conduit, comme malgré moi, à des conclusions
politiques
— oserais-je dire patriotiques ? — ou plutôt à des conclusions qui, p
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éfendant notre patrie : la réalité fédéraliste en
politique
et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir possible de l
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e neutralité caractérise non seulement notre rôle
politique
en Europe, mais encore notre mentalité par rapport aux pays voisins.
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se permet de prendre parti, dans les questions de
politique
étrangère, ou de politique intérieure du voisin, avec d’autant plus d
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dans les questions de politique étrangère, ou de
politique
intérieure du voisin, avec d’autant plus de violence qu’elle y court
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fascismes étrangers alors qu’ils sont les formes
politiques
les plus violemment centralistes, les plus contraires à nos statuts !
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ez nous à l’école de la droite française et de sa
politique
particulière conditionnée par le nationalisme unitaire et antialleman
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is, les écrivains n’ont moins d’action sur la vie
politique
.) Il est clair, et on le dit assez pour que je n’aie pas à insister,
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r où il existera, l’on pourra dire que nos hommes
politiques
, si réellement représentatifs, dans ce pays, de l’opinion moyenne des
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, dans ce pays, d’un certain nombre de structures
politiques
et morales, et d’une tradition fédéraliste, qui se trouvent réaliser,
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listes. Nous n’avons donc pas à renverser l’ordre
politique
existant mais à donner ou à rendre à cet ordre une signification qui
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la tentation de copier nos voisins dans les mœurs
politiques
et dans la presse, tout cela menace et compromet non seulement nos ch
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non seulement nos chances à venir, mais les bases
politiques
et morales sur lesquelles nous pouvions compter, et la mission même d
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ons, et l’on avait par trop souffert de la grande
politique
des voisins. 30. Dans toutes les classes sociales, bien entendu !
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ces propagandistes ? Ils proclament une doctrine
politique
tout à fait nouvelle en Europe. Ils prétendent que les nations n’ont
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uête perpétuelle. Elle est sans doute un héritage
politique
. Mais rien ne se déprécie plus rapidement que les privilèges politiqu
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ne se déprécie plus rapidement que les privilèges
politiques
, si le peuple qui en jouit ne sait pas les mériter par ses manières d
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olérance réelle que par prudence. Les adversaires
politiques
ou religieux, chez nous, se fréquentent peu, ne se parlent pas, et so
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ois de janvier 1940, sont avant tout nos libertés
politiques
. Je répondrai que nos libertés politiques ne sauraient subsister et g
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ibertés politiques. Je répondrai que nos libertés
politiques
ne sauraient subsister et garder leur valeur concrète que si nous con
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autres, et toute notre histoire en témoigne. Une
politique
de liberté ne peut être faite que par des esprits libres. Et libres d
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des manières de penser et de vivre, nos libertés
politiques
ne pourront subsister longtemps, et alors c’en sera fait de notre lib
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ue grâce à la foi des chrétiens, et à leur action
politique
. Et vous voyez qu’au bout du compte, et « pratiquement » (comme nous
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que celles-ci sont basées sur notre foi non point
politique
, mais chrétienne ? Oui, comment justifier encore, dans cette guerre-c
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nce étrangère, sont dans les vrais intérêts de la
politique
de L’Europe entière.32 » Et j’en arrive, ici, au centre même de tout
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outient. Je laisserai de côté, ce matin, l’aspect
politique
au sens étroit du problème. J’estime que le fédéralisme est tout d’ab
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Esquisses d’une
politique
fédéraliste Il se peut que le fédéralisme n’ait été à son origine q
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entage des régions montagneuses appelle une forme
politique
tout opposée à celle qui règne normalement dans les landes de la Prus
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e de comprendre vraiment la véritable alternative
politique
de notre temps : totalitarisme ou fédéralisme (et non point gauche ou
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fédéraliste fut promptement détourné au profit de
politiques
d’hégémonie. Toutefois ce sentiment ne cessait pas de croître et de s
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État qui prétend que ses frontières douanières et
politiques
soient en même temps celles de la religion des citoyens, de leur cult
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énicité, la volonté de relativiser les frontières
politiques
. (Nul besoin d’abolir celles-ci, comme le voulaient les International
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langage ! — Puisque le fédéralisme est une forme
politique
qui suppose l’équilibre vivant entre les droits de chaque région et s
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tres, est à la base de la plupart de nos conflits
politiques
, économiques, parlementaires. 2. Ni gauche ni droite. — Les centralis
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récente, et plus ou moins contaminé par les mœurs
politiques
françaises. L’idée même de parti, d’ailleurs, est antisuisse, dans ce
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s ce sens qu’elle est antifédéraliste. Tout parti
politique
est en puissance un petit État totalitaire et unifié, qui voudrait bi
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naires qui s’y incrustent, et dont l’intelligence
politique
s’atténue dans le confort et la prudence. Ne dites donc plus : « Nous
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ait 10 fr. par an. Je vois enfin que toute notre
politique
est alourdie et comme paralysée par des soucis budgétaires de cet ord
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ette « éternité » est la base officielle de notre
politique
. Dans ce cas, notre politique reposerait sur une faute de français, j
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officielle de notre politique. Dans ce cas, notre
politique
reposerait sur une faute de français, j’en suis fâché. Ce n’est pas é
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rait désigner l’attitude adoptée par la Suisse en
politique
. De plus, la Suisse n’est devenue neutre qu’à partir d’un certain mom
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pas accomplie. (L’Empire fédératif ?) Mais toute
politique
digne de ce nom consiste à prévoir même le pire, et même la réalisati
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rquoi est-ce comique ? Parce que l’histoire et la
politique
ne cessent pas de modifier ces positions toutes relatives que sont la
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. — Les traités nous reconnaissent une neutralité
politique
et militaire. Ils nous obligent aussi à la défendre intégralement. Ma
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confondre le réalisme avec la médiocrité des vues
politiques
. Les petits pays ne sont pas dispensés d’imaginer et de voir grand. B
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bien typique du siècle dernier, où, en effet, la
politique
n’était plus guère qu’une annexe des affaires. Rien de plus dangereus
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sme d’hier). Notre époque est celle des religions
politiques
, sociales, nationales. Le commerce, l’industrie, l’économie en généra
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le fait, que la Technique ne saurait inspirer une
politique
, mais qu’elle peut au contraire servir à tout lorsqu’on l’y force — e
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saurait plus servir d’excuse à l’absence de vues
politiques
. On demande à un gouvernement de « gouverner44 », de piloter l’État e
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rciaux. On demande des diplomates qui fassent une
politique
, et qui aient plus d’idées générales que de compétences économiques.
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qu’on vient de lire, que je n’ai pas d’ambitions
politiques
! 41. Intéressante précision du langage ! Un « drôle », c’est à la f