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Je la voyais à l’œuvre en Suisse, pays où la vie
politique
épouse mieux que nulle part ailleurs les réalités quotidiennes. Je me
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e qu’on va lire, je m’efforçai de confronter ma «
politique
de la personne » et la doctrine fédéraliste qui en résulte, avec les
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combattaient, passée dans notre siècle à l’action
politique
au lendemain de la révolution russe, puis sous le régime hitlérien, e
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n parti. Tout ce qu’a perdu la religion, c’est la
politique
qui le gagne. Admirable libération ! Insistons fortement sur ce trait
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anatisme d’aujourd’hui n’est plus religieux, mais
politique
. L’idée que « la fin justifie les moyens » n’est plus jésuite, mais l
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x de l’avant-garde ou qui se donnent pour tels en
politique
. Ce qui est nouveau, c’est de le voir défendu par ceux-là mêmes dont
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rtant le capitalisme industriel et le libéralisme
politique
, qui ont fait fortune en Amérique, venaient d’Europe ; comme en venai
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s la vie de la culture, comme dans les structures
politiques
, les mêmes tensions fondamentales, je les nommerai : fédéralistes. Ic
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isins soviétiques leur sens aigu des implications
politiques
de toute pensée, même gratuite d’apparence. Demandons-nous ce que nou
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s autrement sur le plan de la communauté et de la
politique
des nations. Ici, l’équilibre vivant doit s’établir entre les groupes
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notre second office est l’invention de structures
politiques
du type fédéraliste, seules créatrices de paix et seules capables de
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ns une certaine mesure, qui est celle du réalisme
politique
, et il fallait tout de même que ce fût dit ici, la question de l’aven
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ts, elle a ses troupes disciplinées, elle fait sa
politique
jusque dans nos communes ; tandis que les USA n’ont que des sympathie
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. Je pense qu’il est vain de parler des problèmes
politiques
si l’on ne s’est pas entendu d’abord sur une certaine idée de l’homme
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abord sur une certaine idée de l’homme. Car toute
politique
implique une certaine idée de l’homme, et contribue à promouvoir un c
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nsions avec Hitler que l’homme n’est qu’un soldat
politique
, totalement absorbé par le service de la communauté. Car alors nous s
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qui favorisent trois types différents de régimes
politiques
, et sont en retour favorisés par eux. À l’homme considéré comme pur i
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urs la tyrannie. À l’homme considéré comme soldat
politique
, totalement engagé mais non libre, correspond le régime totalitaire.
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entre l’individu sans responsabilité et le soldat
politique
sans liberté. Car la personne, c’est l’homme réel, et les deux autres
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alentendu fondamental, que l’exemple de notre vie
politique
suisse illustre très clairement. En effet, les mots fédération et féd
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évenait de rationaliser les principes de leur vie
politique
. Il est incontestable, en effet, que l’idée fédéraliste n’a pas cessé
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; elle était la vie du civisme et de la pratique
politique
des Suisses. C’est le défi que représente l’esprit totalitaire, qui l
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fédéraliste fut promptement détourné au profit de
politiques
d’hégémonie. Toutefois ce sentiment ne cessait pas de croître et de s
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nations, les régions économiques, les traditions
politiques
, et c’est les arranger selon leurs caractères particuliers, qu’il s’a
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aucoup plus efficace, dans les coutumes de la vie
politique
et culturelle, où l’on voit la Suisse romande, et la Suisse italienne
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formée d’une multitude de groupes et d’organismes
politiques
, administratifs, culturels, linguistiques, religieux, qui n’ont pas l
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ainsi, c’est la vitalité civique d’un peuple. Une
politique
fédéraliste soucieuse de se mouler sur la réalité, toujours complexe,
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e gouverne. Elle exige beaucoup plus de vrai sens
politique
. Finalement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique fédé
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lement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la
politique
fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, la politi
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a politique fédéraliste n’est rien d’autre que la
politique
tout court, la politique par excellence, c’est-à-dire l’art d’organis
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’est rien d’autre que la politique tout court, la
politique
par excellence, c’est-à-dire l’art d’organiser la cité au bénéfice de
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ans le monde du xxe siècle, que deux camps, deux
politiques
, deux attitudes humaines possibles. Ce ne sont pas la gauche et la dr
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es par une fiche de mobilisation professionnelle,
politique
, et finalement militaire. Le totalitarisme est simple et rigide, comm
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rlote. Enfin un plan d’union douanière, de trêve
politique
, ou de fédération, sera toujours qualifié de prématuré. Mais pour peu
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eufs de ce siècle, les uns techniques, les autres
politiques
. Si tout le monde ne le voit pas d’un coup d’œil, c’est que « l’homme
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ces faits matériels vient s’ajouter le grand fait
politique
des deux empires, qui ont un air de vouloir se partager le monde. En
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libertés américaines ; un régime qui traduise en
politique
, dans l’économie et les mœurs, l’idée de l’homme commune aux peuples
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Europe : ni l’individu sans devoirs, ni le soldat
politique
sans droits, mais la personne à la fois libre et engagée, l’homme qui
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but commun Le refus sur deux fronts n’est pas une
politique
. Quand il est autre chose que l’effet naturel d’une grande affirmatio
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ger sans les tuer, les diversités de tous ordres (
politiques
aussi bien qu’économiques) dans un corps, non dans un carcan. Ce qui
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dans un corps, non dans un carcan. Ce qui est la
politique
par excellence, n’en déplaise aux sectaires de tous bords. L’heure e
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r La Haye2. Trois commissions furent constituées (
politique
, économique, culturelle) ainsi que des comités nationaux chargés de d
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collaborer dans chaque pays : parlements, partis
politiques
, organisations syndicales et professionnelles, églises, ligues fémini
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sans rien changer dans sa structure économique et
politique
, c’est pratiquement ne rien vouloir, c’est l’utopie. Au contraire, tr
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l’organiser au-delà des États en une grande unité
politique
et en un vaste espace économique ; — la fédérer dans sa diversité, en
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au-dessus des États, de toute urgence, un Conseil
politique
de l’Europe. Nous voulons que ce Conseil soit contrôlé par un Parleme
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que nos systèmes économiques ou que nos passions
politiques
. Elles mettent en cause un certain mode de vie, un idéal et un climat
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e ces motifs immédiats sont d’ordre économique et
politique
, que cela seul compte, et que l’homme de la rue se fiche un peu de ma
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hose sérieuse, c’est l’organisation économique et
politique
du continent, je répondrai dans ce cas, soyez sérieux, devenez une co
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eloppement de l’industrie, et de certaines visées
politiques
. Ce sont les chefs du parti au pouvoir, les dirigeants du Plan économ
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t la culture qui exprime le sens humain de la vie
politique
et de l’économie ; c’est elle qui vise à les influencer, et qui perme
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os patries incapable de sauvegarder son autonomie
politique
, ou d’assurer son existence économique. Cet individualisme national,
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travaillistes donnerait à ce congrès une couleur
politique
, qui leur interdirait d’y prendre part. Je suis heureux de pouvoir vo
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in qu’ils ne représentent plus en Europe un parti
politique
important, il n’en reste pas moins que leur ambition maîtresse est en
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iques qu’ils en déduisent adoptées par des hommes
politiques
qui pensent encore en termes de nations, d’unification rationnelle, o
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ondre les ordres. Si le fédéralisme veut être une
politique
, non pas une secte ou une théologie (quoiqu’il ait, dans plus d’un es
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s qui ne sont pas les siennes. Dans l’ordre de la
politique
, c’est le compromis difficile qui représente presque toujours le vrai
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que j’ai notées lors des débats de la commission
politique
: The Rt. Hon. Harold Macmillan : Souvenez-vous de votre proverbe fr
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s de cette manière chez nous…) Les grandes vertus
politiques
de ce peuple ont toujours été la lenteur, la méfiance à l’égard des s
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avouer que les Insulaires sont assez neufs. Leur
politique
traditionnelle fut d’empêcher l’Europe de s’unifier sous l’égide d’un
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rs opposants : c’est tout le problème de la vraie
politique
, supprimé par des dictatures incapables de lui faire face. Où seraien
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é répondait. 4. Par contre, le projet de Conseil
politique
, proposé par des unionistes, n’a pas été retenu par l’assemblée. 5.
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sur le même plan que les commissions habituelles (
politique
et économique) une commission de la culture. Et cela aussi ne s’était
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n ordre plus terre à terre, sont des questions de
politique
courante, ou des questions économiques, considérées (à tort) comme pu
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rétend que la seule chose sérieuse, c’est l’ordre
politique
, nous savons bien que certain parti totalitaire ne demande qu’à l’éta
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oits furent établis avec les autres commissions —
politique
et économique — aux fins d’harmoniser les terminologies et l’orientat
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visions actuelles, linguistiques, religieuses, et
politiques
, une entité européenne bien vivante, un sentiment commun auquel il so
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e de plus profond que nos systèmes économiques et
politiques
: une notion de l’homme et de la liberté, qui est en définitive notre
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médiats de notre union sont d’ordre économique et
politique
, il n’est pas moins certain que l’unité de l’Europe est essentielleme
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os patries incapable de sauvegarder son autonomie
politique
, ou d’assurer son existence économique. Cet individualisme national,
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ercée par le gouvernement sur l’opinion et la vie
politique
. Cour suprême 11. Enfin, la protection des droits de la personne, qui
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ulture 12. Les organes juridiques, économiques et
politiques
que devra se donner l’Union, ne sauraient fonctionner au bénéfice des
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dépendance par rapport aux États et aux pressions
politiques
; et de favoriser la collaboration étroite des corps enseignants, en
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ssociés à nos destinées, la plus grande formation
politique
et le plus vaste ensemble économique de notre temps. Jamais l’histoir
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ion, ainsi que le libre exercice d’une opposition
politique
. 3) Nous voulons une Cour de justice capable d’appliquer les sanction