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ée dans les discours, manuels scolaires et écrits
politiques
suisses. C’est en effet la clause de la foi jurée. Or une fédération,
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écessaires entre le Nord et le Sud, enfin le fait
politique
de la menace féodale, tels sont les facteurs principaux qui contribuè
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e manière qui n’a plus été égalée depuis lors, la
politique
de l’assistance mutuelle et de la sécurité collective. Le principal
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vail d’équipes, à l’entraide mutuelle. La mission
politique
qui leur fut conférée en même temps que leur liberté impériale ne fit
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ent venu d’accaparer le pouvoir et d’imposer leur
politique
particulière, ils trouvèrent ligués contre eux, spontanément, tous le
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ce fut lui qui fit passer dans la réalité l’idéal
politique
de l’ermite. Nommé curé de Zurich, il commença à introduire des réfor
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erres locales, il devint à partir de 1528 le chef
politique
et religieux le plus important non seulement de la Confédération, mai
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pays voisins s’orientaient définitivement vers la
politique
de puissance dynastique, tandis que la Suisse conservait l’ancien idé
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nce libérale du xixe . Cependant, au point de vue
politique
et social, la période qui sépare la Réformation de la Révolution fran
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ans les coulisses de la Convention. Au repliement
politique
et social que représentent les xviie et xviiie siècles, il faut rat
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ation comme étant « dans les vrais intérêts de la
politique
de l’Europe entière ». De cette déclaration du 20 novembre 1815, Gugl
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L’invasion des armées françaises et les secousses
politiques
qui venaient d’agiter toute l’Europe, laissaient la Suisse inquiète,
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la Suisse fut en proie à une longue effervescence
politique
, souvent accompagnée d’émeutes. Les idées de la Révolution gagnaient
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isse sa constitution, le foyer de tous les débats
politiques
en Suisse fût-il le problème des droits respectifs des cantons et de
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ques. Le miracle fut que la violence des passions
politiques
n’ébranla pas l’unité de la Confédération, pas davantage en tout cas
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topographiques jouent dans le sens de l’autonomie
politique
des petites communautés. Enfin, la résultante de cette double nécessi
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refus permanent de s’agrandir, qui caractérise la
politique
générale de la Confédération, peut être ramené à des raisons nettemen
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gnards n’avaient contraint la Confédération à une
politique
de repliement et de resserrement territorial. De même, au xxe siècle
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se trouvait être « dans les vrais intérêts de la
politique
de l’Europe tout entière ». C’est un Suisse, Benjamin Constant, qui o
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une méfiance prononcée à l’égard de tout système
politique
logiquement formulé5. Le terme de fédéralisme n’apparaît dans les écr
21
e terme de fédéralisme n’apparaît dans les écrits
politiques
suisses qu’à une époque toute récente. Les anciens chroniqueurs ignor
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Suisse, en dernière analyse, est donc proprement
politique
, soit que l’on prenne ce mot au sens étroit et tout pratique de scien
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national » se soit introduit dans le vocabulaire
politique
de 1848, et désigne par exemple le Conseil des députés élus par le pe
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Chapitre II.Les institutions
politiques
La commune Comment devient-on Suisse ? En obtenant l’agrégatio
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scendants des familles fondatrices, et la commune
politique
, qui englobe les agrégés de plus fraîche date. Seuls les « bourgeois
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e qu’elle souligne certains traits de tempérament
politique
valables pour l’ensemble des Confédérés10. L’ordre du jour comporte
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ers la pratique autant qu’inspirée par la passion
politique
… Et pourtant il s’agit d’une société politique de notre temps, dans u
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on politique… Et pourtant il s’agit d’une société
politique
de notre temps, dans un canton fort évolué : sur les 35 000 habitants
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débats des Grands Conseils. L’influence des mœurs
politiques
latines, l’éloquence, le sectarisme des partis, ne se manifestent guè
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ligion, les mœurs, le droit, l’économie, le parti
politique
au pouvoir. En Suisse au contraire, toutes les combinaisons et permut
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neté cantonale à la Confédération La structure
politique
de la plupart des cantons telle qu’on vient de la décrire, date du pr
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848. Mais bien d’autres facteurs y concoururent :
politiques
, économiques, militaires, plus rarement idéologiques. Politiquement,
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ouverains étaient les maîtres incontestés de leur
politique
économique. On comptait alors en Suisse 11 mesures de pieds, 60 espèc
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les instructions que leur aurait données le corps
politique
chargé de leur élection. Le mandat impératif est interdit17. « L’auto
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ballet des portefeuilles qui caractérisent la vie
politique
de tant d’autres États européens. Elle ne connaît pas non plus, comme
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rs entrent en jeu pour la déterminer : les partis
politiques
, les cantons, la langue, la religion. Comme il n’y a que sept conseil
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juge fédéral P. Bolla18. Les partis et la vie
politique
Un certain nombre de partis n’existent que dans un seul canton, ou
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timilitarisme, comme à toute velléité de violence
politique
, et l’on ne voit pas pourquoi les partis bourgeois persistent à se qu
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la lutte des partis comme tels qui domine la vie
politique
fédérale. (Sur le plan cantonal, les disputes sont plus âpres et le d
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ucation et de l’instruction, de la culture, de la
politique
locale et des finances. Mais elle ne peut être que partielle au point
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petits pour constituer des marchés distincts. Une
politique
économique plus ou moins planifiée s’impose de toute évidence. On n’e
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plus loin : cette absence d’excitation, de fièvre
politique
, peut très bien signifier que le peuple suisse est satisfait de ses i
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ourant général dans toutes ces réformes, les unes
politiques
et juridiques, les autres économiques, en proportion à peu près égale
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de célébrité, à l’existence des petites sociétés
politiques
qu’à celle des plus grands États. Leur histoire a souvent un caractèr
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s venons d’esquisser des institutions et coutumes
politiques
de la Suisse illustre ces déclarations. Encore faut-il bien préciser
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mme sur l’homme.20 » 7. G. Sauser-Hall, Guide
politique
suisse, 1947, p. 101. 8. Adolf Gasser, « Démocratie et fédéralisme.
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seul représentant. 17. Cf. G. Sauser-Hall, Guide
politique
suisse, 1947, p. 142 et art. 91 de la Constitution actuelle (art. 79
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s particularismes locaux et ennemis des aventures
politiques
qu’ils soient demeurés, n’en sont pas moins liés au monde entier — bi
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aise dans son économie autant que dans son régime
politique
. L’un et l’autre ont été faits sur mesure, ou mieux, il les a faits à
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ux : secours aux chômeurs, protection du travail,
politique
sociale. On pourrait en somme les comparer à des coopératives d’assur
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ieu à des discours enflammés ou à une littérature
politique
passionnée. Le commun dénominateur entre les classes, si dangereuseme
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que nous avons décrit en parlant des institutions
politiques
. Certes, la lutte est serrée entre les libéraux et les dirigistes, co
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derniers États qui persiste à refuser les droits
politiques
à la femme, laquelle se voit exclue en fait de presque toutes les fon
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en Amérique. En dépit de cette absence de droits
politiques
, les femmes suisses jouent un rôle actif dans la vie professionnelle.
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des « petites patries » leur ménage une autonomie
politique
et morale aussi large que possible. Elles ne sont à aucun degré soumi
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lus qu’à celles d’une doctrine ou d’une idéologie
politique
. Le nombre élevé des établissements d’études supérieures36 dans un si
57
i sur l’histoire, la géographie, les institutions
politiques
, la neutralité, les assurances, l’entraide, et la morale en général.
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que détenait pour la Curie romaine une importance
politique
et militaire très spéciale, et elle en profitait pour se faire accord
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d’autre part montré aux Suisses la voie de cette
politique
de neutralité dans laquelle Zwingli allait conduire ses compatriotes,
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menacée. Nous avons retracé plus haut la carrière
politique
autant que religieuse du réformateur zurichois, sa fin tragique sur l
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entre eux, soit avec l’étranger. Les conceptions
politiques
de Nicolas de Flue et de Zwingli ont ainsi triomphé, au terme de plus
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dra dès lors qu’il n’y ait pas en Suisse de parti
politique
protestant. Il existe au contraire un parti catholique, nombreux et d
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. Ses diocèses dépendent de Rome. Du point de vue
politique
, elle défend la traditionnelle liberté des cantons, car elle y voit l
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tholique et de la pensée réformée dans le domaine
politique
, si bien qu’il n’existe pas en Suisse d’antagonismes profonds et esse
65
ands penseurs chrétiens du pays, l’État et la vie
politique
depuis un siècle, n’ont cessé de se séculariser. Aux causes générales
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le souci d’éliminer le plus possible l’influence
politique
des confessions : souci bien compréhensible, puisqu’ils sortaient d’u
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publiques, et fort timide dans ses revendications
politiques
ou sociales. Cependant, bien que l’État demeure officiellement laïque
68
u même volontaire. L’action individuelle d’hommes
politiques
chrétiens, sensible dans plus d’un domaine, n’est pas entravée par l’
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États voisins. Sur l’importance vitale de ce lien
politique
, tous les auteurs suisses sont d’accord. Citons-en trois : un homme d
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cole de l’amitié ! Et quand une même appartenance
politique
vient à s’épanouir dans l’amitié commune, alors un peuple atteint ce
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a nature à une espèce particulière d’enthousiasme
politique
, que cette page du même Gottfried Keller, narrant le retour au pays n
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celui-ci retentissait du bruit de cette agitation
politique
qui se termina par la transformation d’une confédération d’États viei
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is la beauté du pays pour un mérite historique et
politique
, en quelque sorte pour un acte patriotique du peuple, si j’ose dire,
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constantes qui déterminent l’esprit et le statut
politique
particulier de la Confédération ? Nous en nommerons trois auxquelles
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— et congénitalement méfiant à l’égard des chefs
politiques
, des mouvements de masse ; l’Allemand du Nord plus ou moins slavisé,
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énial, mystique, excessif, et dépourvu de sagesse
politique
; l’autre, rationaliste, mesuré, lucide, citoyen autant que chrétien.
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cachent pas du reste de redouter nos conceptions
politiques
: ce ne sont chez eux que des minorités qui s’en réclament, encore qu
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du Tessin que sont venus quelques-uns des hommes
politiques
qui ont le mieux exprimé la mission traditionnelle de la Confédératio
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, ait pu prendre naissance et devenir une réalité
politique
: l’idée d’une communauté spirituelle des peuples et des cultures occ
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fond pas autre chose que la victoire, sur le plan
politique
, de la pensée sur la matière, de l’esprit sur la chair. Prendre consc
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’il y a de beau et de grand dans notre conception
politique
, c’est déjà un élément essentiel de notre défense spirituelle. L’ori
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a neutralité suisse s’est affirmée comme principe
politique
permanent au cours de la guerre de Trente Ans. Mais il faut remonter
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nce étrangère, sont dans les vrais intérêts de la
politique
de l’Europe entière ». Ainsi, « l’appartenance de la Suisse à trois g
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Suisse devenait la gardienne du premier organisme
politique
universel, au sein duquel elle bénéficiait d’un statut spécial, dans
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e de ministère annexe en marge de son Département
politique
. Des millions d’hommes se trouvaient ainsi dépendre de la protection
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fre aux entreprises d’union des peuples un climat
politique
particulièrement favorable ; à tout le moins, il les soustrait aux pr
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Confédération s’était retirée des grandes luttes
politiques
européennes. Neutralité devenait synonyme d’abstention ou de passivit
88
it et se consolidait l’État fédératif moderne, la
politique
étrangère de la Suisse fut non seulement neutre, mais quasi inexistan
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is quasi inexistante. La direction du Département
politique
revenait chaque année au président de la Confédération et prenait ain
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actaire à l’inflation des titres.) Le Département
politique
est dirigé par un conseiller fédéral permanent, et ses services ont p
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e de la « neutralité active », c’est-à-dire de la
politique
de présence sur la scène internationale. Le principe de cette présenc
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Constitution, à de tels déplacements, que la vie
politique
du xxe siècle rend par ailleurs indispensables. Mais l’opinion publi
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n publique s’émeut lorsque le chef du Département
politique
voyage autrement qu’à titre privé. En somme, ce que cette réaction to
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tte réaction toute instinctive condamne, c’est la
politique
étrangère elle-même, parce qu’elle se fait à l’étranger ! Cet aspect
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t étanches, et qu’aucune implication militaire ou
politique
ne menace à l’arrière-plan. Jusqu’à quel point ces distinctions sont-
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eller (1819-1890) prit une part active aux luttes
politiques
qui marquèrent l’avènement de l’État fédéral en 1848. Nietzsche le ci