1
urnissant les moyens intellectuels, techniques et
politiques
d’une future unité du « genre humain ». Elle demeure responsable d’un
2
nie n’est pas un expédient moderne, économique ou
politique
, mais c’est un idéal qu’approuvent depuis mille ans tous ses meilleur
3
même opposés ; l’esprit de liberté tant civil que
politique
: voilà les deux grands points de ressemblance. Pourtant ce ne sont
4
de la conception mythique et géographique au plan
politique
et « culturel » : l’étape d’Hippocrate, celle d’Aristote et celle d’I
5
’Europe se trouve au livre VII, chapitre 6, de la
Politique
: Les peuples qui habitent les pays froids et les différentes contré
6
ythes. Pendant l’ère romaine, l’idée d’une Europe
politique
est tout naturellement refoulée par celle de l’unité impériale commun
7
tien, qui, selon Celse, détruirait les diversités
politiques
des peuples de la Terre, voulues et garanties par les dieux païens !
8
our l’acte de naissance de l’Europe historique et
politique
: on le trouve dans une suite à la fameuse Chronique d’Isidore de Sév
9
Panégyrique, 50. Cf. Georges Mathieu : Les Idées
politiques
d’Isocrate, Paris, 1925. L’auteur fait des réserves sur l’universalis
10
serait donc née de la désintégration de son unité
politique
? Là-dessus, des centaines d’essais et de gros volumes. Essayons de s
11
ial illuminé Guillaume Postel et chez l’astucieux
politique
Léon X ; et jusque chez l’universel Leibniz. Le motif de la croisade
12
t cela, non seulement dans une juste constitution
politique
, mais aussi dans une défectueuse. Le contraire se produit-il, non seu
13
risme sans vergogne, ou si l’on veut, par un sens
politique
mieux averti des possibilités immédiates. (D’ailleurs en vain.) C’est
14
ncer un sermon et Siger de Brabant64 commenter la
Politique
d’Aristote. Saint Thomas d’Aquin étant mort en 1274 et l’enseignement
15
témoigne d’une connaissance étendue des affaires
politiques
de l’Europe et des secrets de la maison de France ; on ne peut suppos
16
où il s’est plu à rassembler toutes ses idées de
politique
et de réformes sociales. C’est un traité adressé à Édouard Ier, sur l
17
rement et avec perspicacité les éléments du monde
politique
dans lequel il vit. Il voit que la monarchie universelle n’est plus p
18
’idée de faire introduire ses projets d’alliances
politiques
par un plan grandiose de fédération européenne. C’est encore Antoine
19
ieu physique et les paysages, mais les conditions
politiques
, ecclésiastiques, économiques et sociales, — nous dirions la culture,
20
que pouvaient se faire les penseurs et les hommes
politiques
du temps : ce sont les grandes découvertes et les débuts du coloniali
21
telle, encore moins de son unité. Dans le domaine
politique
, au contraire, la conscience d’une Europe rassemblée sous la couronne
22
bles phrases ; mais l’union des Européens, mesure
politique
immédiate, n’est simplement pas mentionnée. De Francisco de Vitoria (
23
possibilité de l’arbitrage. Et quant aux penseurs
politiques
, loin de songer à contester ou à limiter la souveraineté absolue des
24
t rhétorique ; elle n’entraîne aucune conséquence
politique
, ni pour le monde, ni pour l’Europe, qui reste fatalement livrée à l’
25
me sacré serait donc le dernier mot de la sagesse
politique
? Il en est bien ainsi, dès qu’on admet le principe de la souverainet
26
seulement spécifique, mais aussi pour ainsi dire
politique
et morale. Cette unité est indiquée par le précepte naturel de l’amou
27
es autres, loin de conduire à la conscience d’une
politique
positive, visant à juguler l’anarchie des États. Voici d’abord des pa
28
se voient reprises et précisées dans les Discours
politiques
et militaires écrits en captivité, aux Pays-Bas espagnols, par le gra
29
tructives, à la fois philosophiques et proprement
politiques
, du grand remue-ménage de la Renaissance et de la Réforme. Quatre pla
30
re que celui de Sully prétende à quelque réalisme
politique
, celui de William Penn à une économie bien entendue. Tous les quatre
31
peu des estrangers, qu’ils estiment une prudence
politique
de semer parmy eux des divisions, afin de jouyr d’un repos plus asseu
32
ometain ? Je dis que telles inimitiez ne sont que
politiques
, et ne peuvent oster la conionction qui est et doibt estre entre les
33
artère principale de cette nouvelle configuration
politique
. Ce Conseil Général sera composé de représentants de chacun des gouve
34
n sa qualité d’homme d’État il part d’un contexte
politique
tout à fait concret et particulier et qu’ensuite, au cours de son évo
35
ne sorte d’académie internationale ; coordination
politique
, sous la direction d’institutions internationales ; réconciliation de
36
e d’une fédération mondiale à la fois culturelle,
politique
et religieuse, fait de Comenius l’un des grands précurseurs de l’unio
37
être réservées aux lettrés ecclésiastiques et aux
politiques
. Ce qui veut dire qu’il ne faut pas introduire autre chose que l’ense
38
unal ecclésiastique le Consistoire et le tribunal
politique
la Cour de justice. § 13. Le Conseil de la lumière veillera à ce qu’i
39
ins d’Europe & les ministres ayent porté leur
politique
. Je ne fus pas long-tems sans voir que tant que l’on se contenteroit
40
sages et royales oeconomies d’Estat, domestiques,
politiques
et militaires de Henry le Grand, l’Exemplaire des roys, le prince des
41
tant de pamphlets d’ailleurs, autant de manœuvres
politiques
et philosophiques, autant de prises de conscience critiques du rôle d
42
chéennes ; les Grecs avaient adopté pareil régime
politique
pour se défendre contre la puissance grandissante de Rome et c’est ce
43
éjà montré. C’est là la forme ultime des sociétés
politiques
et l’on ne saurait imaginer d’État qui fût supérieur à ces aristocrat
44
s ayant les mêmes principes de droit public et de
politique
, inconnus dans les autres parties du monde. C’est par ces principes q
45
nts et qu’elles s’accordent surtout, dans la sage
politique
de tenir entr’elles, autant qu’elles peuvent, une balance égale de po
46
n si douce et une si sanguinaire intolérance, une
politique
si sage dans les livres et si dure dans la pratique, des chefs si bie
47
, prenant la force et la solidité d’un vrai corps
politique
, peut se changer en une confédération réelle. Rousseau, jusqu’ici, a
48
siècles, et très dignes assurément d’occuper les
politiques
du nôtre. Il se peut faire que les membres d’une de ces assemblées so
49
sujette d’une autre, parce que l’essence du corps
politique
est dans l’accord de l’obéissance et de la liberté, et que ces mots d
50
nces de l’Europe, vous entrerez dans les systèmes
politiques
; dans toutes les négociations, on recherchera votre alliance ; on vo
51
’un fragment du grand traité sur les Institutions
Politiques
qu’il rêva longtemps d’écrire. 133. À cette date, la Pologne était d
52
Puissances de l’Europe formèrent un vaste système
politique
, où chacune prit un rang, qu’elle a conservé depuis avec beaucoup plu
53
c être regardé comme la période à laquelle l’état
politique
de l’Europe commença de prendre une nouvelle forme. Deux passages de
54
ent une grande diversité dans leurs établissemens
politiques
, et donnèrent naissance à ces formes particulières de gouvernement, d
55
préliminaire de leur constitution et de leur état
politique
.137 Robertson, en définitive, sera donc ramené à examiner l’une apr
56
disparaître insensiblement cette supériorité. La
politique
faible de Constantin et de ses successeurs arma et introduisit la val
57
proportionnels dans les arts paisibles et dans la
politique
civile ; ils mériteraient alors d’être comptés au nombre des nations
58
s de coupeur de bourse que l’on nommait autrefois
politique
et qui ne trompent plus personne. Ils pourraient atteindre ce résulta
59
l’Europe intellectuelle, négligée par les grands
politiques
, accumulait les plans d’union mais n’en réalisait aucun, l’Amérique,
60
ion fédérale, et l’un des monuments de la science
politique
. Le texte que nous citons est de Hamilton, et il est extrait du chapi
61
te lui paraît réactionnaire : Nombre d’écrivains
politiques
ont présenté des projets de paix perpétuelle, de confédérations d’Éta
62
ive pour l’Europe de cette évolution de la pensée
politique
et du vocabulaire français. Les girondins qui se disaient partisans d
63
fédératif. — Le fédéralisme était une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages, Chateaubriand, Amérique
64
beaucoup plus efficace la pensée de Gentz, homme
politique
mêlé aux grandes affaires du temps. Emmanuel Kant (1724-1804) était â
65
matique, mais avec un souci manifeste de réalisme
politique
: il se réfère en effet (jusque dans l’ordonnance de son plan) à la P
66
roit n’ait pas encore été tout à fait banni de la
politique
de la guerre comme une expression pédante, et qu’aucun État ne se soi
67
re du roi de Prusse, puis conseiller intime de la
politique
autrichienne, bras droit de Metternich et secrétaire du congrès de Vi
68
ans chacun de ses ouvrages comme dans sa carrière
politique
, manifestent le même balancement qui le fait passer régulièrement du
69
raison pure au non qu’il déduit de son expérience
politique
, et, vers la fin de sa vie, d’une lassitude désenchantée. Cet homme q
70
if de l’Europe », finit par écrire en 1814 : « Ma
politique
devient tous les jours plus égoïste et plus étroitement autrichienne.
71
formation de nos États en autarcies commerciales,
politiques
et culturelles (voir plus loin, p. 189). Reste donc la solution fédér
72
européen » que conclut Gentz, annonçant ainsi la
politique
de la Sainte-Alliance dont il sera l’un des grands artisans : Le but
73
telle sorte que chaque poids dans la grande masse
politique
eût quelque part son contrepoids. À défaut de rendre les guerres impo
74
t la découverte des vrais principes de l’économie
politique
. Une conception éclairée, libérale et bienfaisante des besoins et des
75
rités ne pouvaient pas être perdues pour la haute
politique
. S’emparant peu à peu des meilleurs esprits, développées dans les ouv
76
terrible Révolution a fini par contaminer la vie
politique
de l’Europe entière, car elle ne trouvait plus à l’intérieur de la Fr
77
souvent cette vérité dans les antichambres de la
politique
, pour que diplomates et politiciens se rendent compte de la lourde tâ
78
e l’on a baptisé le « Cicéron anglais », écrivain
politique
abondant et brillant orateur de la Chambre des communes, fut à la foi
79
rémonies et aux doctrines subordonnées. Le régime
politique
et l’économie de chaque pays, dans leur ensemble, dérivaient des même
80
nt conquis par les idées de la Révolution ; et la
politique
« d’équilibre des Puissances », telle que la Sainte-Alliance pourra l
81
procher les uns des autres, mus par une sympathie
politique
réciproque. De même que les rapports de citoyen à citoyen, de souvera
82
les premiers effets par lesquels cette sympathie
politique
se manifesta un peu partout, furent terribles et désastreux : une gue
83
leur propre droit public en ces lointains cadres
politiques
et leur superstition nordique au cœur même du christianisme. Comme l
84
rdent courage en considérant la récente situation
politique
; car on découvre réellement pour la première fois quel bienfait nous
85
en Europe. Pourtant, la série des grandes œuvres
politiques
de ce disciple de Rousseau et de Kant, contemporaines de la Révolutio
86
ir cours des idées et des institutions proprement
politiques
… Les États modernes se sont ainsi formés ; — non, comme on a coutume
87
supprimée, comme on supprime peu à peu l’anarchie
politique
et si l’État se ferme, en tant qu’État commercial comme il s’est ferm
88
s au processus de fermeture totale de ces monades
politiques
, succédera donc un jour, selon Fichte, l’expansion triomphale de la c
89
ement, aussi longtemps que durera la Constitution
politique
de l’Europe. Les États qui ne sont jamais entrés dans ce conflit, ne
90
On voit plus d’art, plus de persévérance dans la
politique
des Européens, dans celle des Orientaux plus de cette énergie momenta
91
ier Consul, puis de l’empereur : ainsi le Tableau
politique
de l’Europe par Echassériaux (1802), Die Europäische Republik par Nik
92
e germanique, et même auprès d’un poète aussi peu
politique
que Jean Paul (Johann Paul Friedrich Richter, 1763-1825). Cet enthous
93
urope s’ouvrant au monde qui inspirent les écrits
politiques
de Jean Paul, tels que Dämmerungen für Deutschland et Politische Fast
94
vue cohérente des motifs qui animaient son action
politique
. D’où les déclarations fréquentes faites à Las Cases sur l’organisati
95
, qu’ont dissous, morcelés, les révolutions et la
politique
. Ainsi l’on compte en Europe, bien qu’épars, plus de trente millions
96
sentiments désintéressés, nobles et pieux. Quelle
politique
déplorable que celle qui en fait de la rébellion ! Qu’arrive-t-il ? q
97
la brochure de Constant, manifeste du libéralisme
politique
, où mourait Fichte, théoricien du nationalisme autarcique, où Napoléo
98
ssembler les peuples de l’Europe en un seul corps
politique
, en conservant à chacun son indépendance nationale. Sans même tenir
99
ablit un nouvel ordre de choses par une opération
politique
, qu’on appela équilibre des puissances. L’Europe fut partagée en deux
100
qui fait le lien et la base de toute association
politique
: conformité d’institutions, union d’intérêts, rapport de maximes, co
101
aspire à professer la même religion théologique,
politique
et morale ; mais avant que ce miracle soit accompli, tous les hommes
102
s d’union le laissent indifférent, comme la chose
politique
en général. Toutefois, c’est en Européen qu’il réagit aux premières m
103
fait la véritable unité de l’Europe, et c’est la
politique
idéologique, adoptée par les masses, qui la détruit. Tandis que la te
104
. »178 Mais Goethe craint qu’une centralisation
politique
trop poussée nuise à cette unité de culture qui ne saurait prospérer
105
ropéen de la culture. (Une fois de plus, le stade
politique
est survolé). Mais il ne se résout pas à choisir entre les deux monde
106
les, dirigeait et unissait les grandes puissances
politiques
… Le sage chef de l’Église s’opposait à bon droit aux empiètements ins
107
nce pernicieuse des États protestants voisins. La
politique
moderne ne date que d’alors et certains États puissants s’efforcèrent
108
uveaux… Tournons-nous à présent vers le spectacle
politique
de notre temps. Le monde ancien et le monde nouveau sont en lutte, l’
109
e, l’insuffisance et l’indigence des institutions
politiques
se sont manifestées dans des phénomènes terrifiants. Qui sait si, ici
110
tats, d’une Doctrine de la Science appliquée à la
politique
! La hiérarchie, cette figure géométrique fondamentale des États, ne
111
es États, étant l’intuition intellectuelle du moi
politique
? Il est impossible que les forces de l’univers se mettent d’elles-mê
112
t sous sa direction, sous forme de développements
politiques
pacifiques et légaux. Quand sera-ce ou quand ne sera-ce pas ? Patienc
113
Josef Görres (1776-1848) est celui des penseurs
politiques
de la Restauration et du romantisme qui a le plus écrit sur l’Europe.
114
n nouvelle et plus intime de la religion et de la
politique
», et sur l’union des trois grandes confessions représentées par ces
115
découvert une forme de constitution ou de système
politique
qui pût résister à la longue au manque et au changement de tendance.
116
lements, les états généraux, les droits civils et
politiques
, les immunités et les corporations, toutes ces choses qui se développ
117
envisager l’existence durable d’une constitution
politique
unique — fût-elle parfaite dans sa forme — sans une organisation se s
118
ns et veux croire qu’ils adopteront à nouveau une
politique
commune à l’égard de l’Orient. Qu’il en soit conscient ou non, c’est
119
le qui suivit : Il ne s’agit plus aujourd’hui en
politique
de la balance de l’Europe, mais de l’avenir de l’humanité. Les guerre
120
amer son utopie touchante et improbable face à la
politique
courte mais « positive » de la Sainte-Alliance des rois. Puis les der
121
s au percement du canal de Suez, dont aussitôt la
politique
des États, après s’y être opposée, s’empare sans vergogne. Le grand é
122
son pays. Poète, théologien, éducateur, et homme
politique
au surplus, il résume admirablement — comme cela peut se faire dans u
123
alité » secouant le joug de tous les despotismes,
politiques
ou spirituels, tantôt comme l’embrassement général des « millions » é
124
nt de 1956, à tous égards, y compris la paralysie
politique
de nos États, demeurés pratiquement insensibles au soulèvement de l’o
125
bera et ne se relèvera point. Et du grand édifice
politique
européen il ne restera pas pierre sur pierre. […] Et vous crierez au
126
monde au sein duquel toutes les « nationalités »
politiques
et spirituelles, sauvegardant leur diversité, entreraient dans un rap
127
« La dictature du Pontife, chargé de la direction
politique
de l’Italie et de l’organisation de l’Europe, avait pour but d’instit
128
ités opprimées et qui ont perdu leur indépendance
politique
; l’Allemagne et l’Italie sont des nations encore à naître. On conçoi
129
en harmonie… Nous avons donné au monde européen,
politique
, social, religieux, une secousse telle, qu’il n’y a pas un empire qui
130
aginaire — la dialectique nationale du romantisme
politique
. Parce qu’il n’est pas suspect de nationalisme borné, et parce qu’il
131
a Liberté, mais plaçant toute sa foi terrestre et
politique
dans un avènement surnaturel : l’ordre catholique restauré. Chez son
132
ilosophie de l’Objecteur le plus total aux idéaux
politiques
de 1848 : Je crois que la civilisation catholique contient le bien s
133
osophique, du paganisme religieux et du paganisme
politique
. Aujourd’hui le monde est à la veille de la dernière de ces restaurat
134
he nullement Donoso Cortès de porter sur l’Europe
politique
des jugements d’une lucidité cruelle. Dans son célèbre discours « Sur
135
aque peuple a eue de pouvoir résoudre le problème
politique
, économique et social en son sein et par ses seules forces, dans l’ou
136
positifs, tous les gens sérieux, tous les grands
politiques
d’alors se fussent écriés : — Oh ! le songeur ! Oh ! le rêve-creux !
137
ration continentale, il n’y a pas d’autre réalité
politique
que celle-là. Les raisonnements le constatent, les événements aussi.
138
Et moi aussi j’ai une tradition, une généalogie
politique
à laquelle je tiens comme à la légitimité de ma naissance ; je suis f
139
t écrits pour notre siècle. Pour que le contrat
politique
reste avantageux et commode à tous, il faut que le citoyen, en entran
140
ntie à l’État. Ainsi réglé et compris, le contrat
politique
est ce que j’appelle une fédération. FÉDÉRATION, du latin fœdus, géni
141
l’idéologie à la Mazzini au niveau d’une pratique
politique
et à l’examen de ses conditions d’application. Johann Caspar Bluntsch
142
rançais et italiens du jacobisme et du romantisme
politique
. Ainsi aborde-t-il le problème de la « nationalité », dont nous avons
143
eins de force, jouissant pleinement d’une liberté
politique
générale dans ce pays où règne la paix, ont la possibilité et le devo
144
vie spirituelle. Pour cette raison la nationalité
politique
des Suisses doit conserver un caractère international dans le domaine
145
tions et résolutions dans le domaine de la grande
politique
européenne seront confiés de préférence au Conseil Fédéral, sous la d
146
obation du Sénat. Parmi les affaires de la grande
politique
, il faut ranger toutes les questions concernant l’existence, l’indépe
147
édents. Constantin Frantz (1817-1891) philosophe
politique
, diplomate et fonctionnaire de l’État prussien (dont il ne cessa de c
148
de façon durable. De ce point de vue, le système
politique
appelé « Concert européen des grandes puissances » nous vient immédia
149
r assurer la liberté des citoyens et leurs droits
politiques
, ainsi que pour faire progresser la civilisation, que les grands, et
150
ps, n’est-il pas la déclaration de faillite de la
politique
du concert européen ? De ce fait même, cette dernière est devenue, si
151
nt défaut ces derniers temps. Ce nouveau système
politique
, que toute l’évolution du temps exige, devra se fonder sur le modèle
152
e résultat ; lui seul, si peu compte-t-il dans la
politique
actuelle, est le principe de l’évolution politique de l’avenir. 20
153
olitique actuelle, est le principe de l’évolution
politique
de l’avenir. 208. Cf. P. Renouvin, L’idée de fédération européenne
154
n, L’idée de fédération européenne dans la pensée
politique
du xixe siècle, Oxford, 1909. 209. Notizie naturali e civili sulla
155
nte devait être conclue avec l’Angleterre pour la
politique
extérieure. 218. Toutes les citations de C. Frantz sont empruntées à
156
sse… … Depuis Pierre le Grand jusqu’à ce jour, la
politique
de la Russie n’a pas cessé d’être conquérante ; on dirait que depuis
157
.225 Mais les jugements les plus acerbes sur la
politique
russe, son impérialisme et son machiavélisme antieuropéen, c’est chez
158
grand événement du jour, c’est l’apparition de la
politique
américaine à l’horizon européen. Salué par les uns, rejeté par les au
159
ogressiste et la « barbarie mongole », et dont la
politique
d’hégémonie mondiale ne cesserait de duper les nations européennes :
160
e contentant des avantages les plus immédiats. La
politique
russe… peut berner les cours européennes liées à la tradition, mais e
161
1867, Marx précise que l’objectif permanent de la
politique
russe, son « étoile polaire », est la domination du monde : Il ne ma
162
l’Europe s’est accru et a atteint son zénith. La
politique
russe est invariable, comme le reconnaît l’historien officiel, le Mos
163
uvres peuvent varier, mais l’étoile polaire de sa
politique
— la domination mondiale — est une étoile fixe. Cependant, Marx prév
164
Philotée à Ivan III, comme « la Troisième Rome »
politique
et spirituelle : une Rome aussi théocratique que Byzance, si l’on en
165
an le Terrible à détenir non seulement le pouvoir
politique
, mais le pouvoir de sauver les âmes. Enfin Russie de Pierre le Grand,
166
ndra où nous nous placerons au milieu de l’Europe
politique
, plus puissants alors par notre intelligence que nous sommes aujourd’
167
un peuple qui domine les autres de sa supériorité
politique
et culturelle. Toutes les grandes nations de l’Europe ont exercé suc
168
érêts de la civilisation. Il faut que les organes
politiques
reconnaissent la vérité, cette vérité même du Christ telle qu’elle es
169
auve de la stupidité spirituelle et de la sottise
politique
, mais c’est pour mieux le condamner dans son ensemble et dans sa réal
170
mplement, sans louange ni blâme, avec une formule
politique
, le mouvement démocratique en Europe : derrière tous les premiers pla
171
ique en Europe : derrière tous les premiers plans
politiques
et moraux, désignés par une telle formule, s’accomplit un énorme proc
172
du patriotisme, sans soupçonner à quel point leur
politique
de désunion est fatalement une simple politique d’entracte, — grâce à
173
r politique de désunion est fatalement une simple
politique
d’entracte, — grâce à tout cela, et à bien des choses encore qu’on ne
174
re un terme à la trop longue comédie de sa petite
politique
et à ses mesquines et innombrables volontés dynastiques ou démocratiq
175
nastiques ou démocratiques. Le temps de la petite
politique
est passé ; déjà le siècle qui s’annonce fait prévoir la lutte pour l
176
monde — et l’irrésistible poussée vers la grande
politique
.258 Mais l’Europe sera-t-elle capable de mener cette « grande polit
177
urope sera-t-elle capable de mener cette « grande
politique
» à l’échelle mondiale, donc d’affronter ce que lui réserve le xxe s
178
sulté, et qui ont fait du nationalisme le facteur
politique
dominant. La revendication de la pleine égalité de droits par toutes
179
on française et ses suites. Mais le xixe siècle
politique
et culturel ne s’arrête pas à 1900 : car c’est la Première Guerre mon
180
e Slavisme qui met son grain de sel là-dedans. La
politique
panslave… C’est gai pour demain ! Je vous dis que la guerre viendra d
181
ation, où les peuples avaient été conduits par la
politique
de leurs gouvernements et la faillite des puissances chargées de défe
182
ère Guerre mondiale. Et la naissance d’une action
politique
, économique et culturelle pour faire de ces projets une réalité date
183
s forces matérielles et certains de nos principes
politiques
, quitte à les retourner contre nous profitant de nos faiblesses moral
184
que l’Europe venait de fomenter. Quant aux hommes
politiques
européens, loin de croire au Monde, à ses menaces, à ses besoins et a
185
ts, des sciences nouvelles, de la morale et de la
politique
, ils tentaient d’estimer nos chances. Ils les jugeaient avec raison f
186
es. Et comme ils sentaient bien que ni les hommes
politiques
ni les masses ne les écouteraient, ils se donnaient le luxe de prévoi
187
es meilleurs esprits cet événement que nos hommes
politiques
, même après coup, ne surent pas enregistrer. C’est à ce titre que Sp
188
ondition qu’elles reconstruisent leur philosophie
politique
, et qu’elles retrouvent ainsi le sens de la justice, et de l’héroïsme
189
dérables de la jeunesse française, de conceptions
politiques
et sociales fondées sur la valeur de la personne humaine. L’Europe, c
190
nelles, leur manque de conviction dans l’activité
politique
, le caractère superficiel de leurs distractions, tout cela n’est-il p
191
ui du commandement européen. C’est sous cet angle
politique
, au plus haut sens du terme, qu’il aborde à son tour la question qui
192
L’Europe n’a pas connu la conscience d’une unité
politique
. Du point de vue politique la volonté de l’Europe aura été exclusivem
193
conscience d’une unité politique. Du point de vue
politique
la volonté de l’Europe aura été exclusivement nationaliste. Elle aura
194
fait que l’Europe n’a jamais constitué une unité
politique
se traduit par cet autre fait : on n’a jamais écrit une histoire de l
195
leçons sur l’Europe, envisagée comme une réalité
politique
indivise. Ils m’opposaient la nécessité d’observer les programmes… L’
196
eurs. … Dans l’ordre spirituel comme dans l’ordre
politique
, le xxe siècle, qui, encore une fois, verra peut-être la réalisation
197
ute philosophie est européenne. Toute grande idée
politique
agissante est européenne. Toute connaissance féconde du passé est eur
198
e des fédérations De l’Unité de culture à l’union
politique
Le Grand Dessein de Sully est un projet posthume. L’abbé de Saint-P
199
journaux font l’Opinion, d’après laquelle l’homme
politique
s’oriente, et que les journaux tirent leur doctrine (même s’ils l’ign
200
que la conquête romaine n’avait saisi que l’homme
politique
et n’avait régi les esprits que dans leurs habitudes extérieures, la
201
entiment, mais l’action. Cet humanisme éthique et
politique
plaçait au centre la notion de Paideia, de culture, et remontait, en
202
ssion de l’aventure technique ou de la navigation
politique
: Prométhée l’orgueilleux et le rusé Ulysse. Un philosophe des Scienc
203
rinitaire des premiers conciles : L’organisation
politique
et sociale (des Germains) les opposait à la centralisation bureaucrat
204
accepte, qu’elle protège et qu’elle suit. L’idéal
politique
de saint Augustin, c’est la societas civitatum, l’association des cit
205
dire qu’il est la conception chrétienne de la vie
politique
et sociale, l’ordre qui assure à tous la tranquillité de la paix. Av
206
cle, l’Europe intellectuelle — précédant l’Europe
politique
, donc la presse, qui fait l’opinion — n’a cessé de s’interroger sur s
207
ien du monde, sinon leur suprématie économique et
politique
, du moins leur séculaire suprématie de créateurs et de promoteurs de
208
r cette œuvre incessante. C’est là le seul projet
politique
, parmi les nombreux qui ont été formés après la guerre, qui ne se soi
209
la liberté n’est pas seulement une revendication
politique
et sociale. Pour Salvador de Madariaga, grand libéral lui aussi, elle
210
péen, dans le domaine scientifique aussi bien que
politique
, dans celui de l’évolution juridique comme dans celui de l’expansion
211
érité. Elle vit avec la conscience de la totalité
politique
, et en même temps, de ce qu’il y a de plus intime dans le domaine per
212
té de tous les autres ; c’est pourquoi la liberté
politique
ne saurait se réaliser sous la forme d’une stabilité sûre des institu
213
né l’histoire en tant que recherche de la liberté
politique
.299 Quant à la science, nous l’avons vu, Jaspers lui donne pour ori
214
e qui n’a pas voulu que l’existence matérielle et
politique
de l’homme ne soit que fonction des circonstances, et que c’est lui q
215
nir de plus en plus riche en liberté spirituelle,
politique
et sociale. C’est notre continent qui a fait germer partout sur terre
216
s la vie de la culture, comme dans les structures
politiques
, les mêmes tensions fondamentales, je les nommerai : fédéralistes.302
217
ce encore. … Ce principe ne vaut pas seulement en
politique
. Sur le plan culturel également, l’Europe ne pourra faire autrement q
218
se calculée dans la somme de son présent. Au plan
politique
, l’Europe a peut-être failli, mais au plan culturel elle représente,
219
lus. Conséquence directe, presque toujours, d’une
politique
totalitaire dont les chefs avides de pouvoir savent très bien pourquo
220
tions d’Europe se sont constituées des puissances
politiques
qui vont se retourner contre elles et bouleverser littéralement le pa
221
isement de ses forces organiques contre lequel la
politique
n’est qu’une médecine impuissante. Tout ce qu’on peut faire, c’est de
222
s hellénistique, avec ses problèmes particuliers,
politiques
, économiques, spirituels, etc. Fruit de l’hellénisme après son expans
223
ns une révolution à la fois technique, sociale et
politique
. Leurs conceptions totalitaires ne se contentent pas de méconnaître,
224
x conclusions générales en résultent : 1° l’union
politique
de nos peuples est désormais la condition non seulement de leur survi
225
re culture : donc une forme fédéraliste. L’union
politique
suppose une prise de « conscience européenne commune », disait Christ
226
rent les représentants d’un nationalisme purement
politique
. Au cours du xixe siècle, la conscience populaire en a été imprégnée
227
lemande, anglaise, française, sont les frontières
politiques
des États respectifs. La véritable difficulté ne se trouve donc dans
228
t à lui, Ortega croit que la nécessité de l’union
politique
est inscrite dans nos réalités présentes : L’unité de l’Europe n’es
229
s européens, ne soit pas près de créer l’appareil
politique
d’un État, pour donner une forme à l’exercice du pouvoir public europ
230
nce victorieuse, pouvait s’abstraire des réalités
politiques
et survoler le fait national. En pleine Deuxième Guerre mondiale, il
231
au bénéfice de l’homme. Elle doit créer un espace
politique
unifié en tenant compte des diversités historiques. Ce qui implique é
232
assez analogue entre l’Europe comme organisation
politique
(union à créer) et l’Europe comme organisme culturel (unité existante
233
européenne ». Les rapports entre la culture et la
politique
y sont clairement définis316 : La structure politique d’une nation a
234
ique y sont clairement définis316 : La structure
politique
d’une nation affecte sa culture, et inversement. Mais nos divers pays
235
s divers pays aujourd’hui s’intéressent trop à la
politique
intérieure les uns des autres, alors qu’ils ont trop peu de contacts
236
e la culture. Or, le fait de confondre culture et
politique
peut mener dans deux directions différentes. D’une part, en effet, ce
237
utre aboutissement possible d’une confusion de la
politique
et de la culture, c’est l’idéal d’un État mondial dans lequel, pour f
238
ne au lieu de produire un orme. Or, une structure
politique
donnée est partiellement construction et partiellement croissance. El
239
cette mesure elle est différente de la structure
politique
d’autres nations. Il importe d’être bien clair sur le sens que nous d
240
ritable lien entre nous tous. Aucune organisation
politique
ou économique, quelles que soient les bonnes volontés dont elle bénéf
241
trairement à l’unité qu’institue une organisation
politique
, ne nous oblige nullement à ne plus avoir qu’une seule allégeance com
242
utait, passant comme malgré lui à des conclusions
politiques
: Reste naturellement que cette unité culturelle ne peut se constitu
243
associations ou aux particuliers, d’inaugurer une
politique
culturelle ; bien sûr, on peut multiplier les échanges, les traductio
244
les traductions, les contacts, on peut faire une
politique
du livre, on peut concevoir des journaux internationaux. Tout cela a
245
rêterai, parce que je souhaite éviter la question
politique
— l’unité culturelle européenne comme la seule capable de sauver, dan
246
lus profond pour réaliser une unité économique et
politique
de l’Europe. Au thème de l’unité dans la diversité, Arthur Koestler
247
ag, Berne 1948. 320. Dans un article de la revue
Politique
étrangère, dont les extraits furent présentés à la Conférence europée
248
États démocratiques du continent en un groupement
politique
et économique international. Si la Paneurope est créée, en tant que p
249
intérêts pave le chemin qui mène à la Communauté
politique
. La Question européenne, la voici : « Est-il possible que sur la peti
250
de choses conduise à la plus terrible catastrophe
politique
, économique et culturelle ? L’avenir de l’Europe dépend de la réponse
251
démocratiques, nous sommes co-responsables de la
politique
de nos gouvernements. Nous n’avons pas le droit de nous borner à la c
252
voir de contribuer à l’élaboration de nos destins
politiques
. Si les peuples de l’Europe le veulent, la Paneurope se réalisera : I
253
succès. Mais je suis sûr aussi qu’au point de vue
politique
, au point de vue social, le lien fédéral, sans toucher à la souverain
254
oppement et à l’efficacité de toutes institutions
politiques
ou juridiques sur quoi tendent à se fonder les premières entreprises
255
ntre les crises du travail, sources d’instabilité
politique
aussi bien que sociale. Or, le danger d’un tel morcellement se trouve
256
souveraineté absolue et de l’entière indépendance
politique
que doit être réalisée l’entente entre Nations européennes. […] Avec
257
n préconisant une conférence des États, un comité
politique
, un secrétariat et un tribunal européen, elle entendait sauvegarder l
258
’idée d’union. Dès 1942, un groupe de prisonniers
politiques
concentrés dans l’Île de Ventotene fait circuler un manifeste et une
259
que les pays n’ayant pas une suffisante maturité
politique
puissent mettre en péril l’ordre général. Seule une Union fédérale pe
260
Brugmans, Frenay. En même temps, quelques hommes
politiques
qui ont été de ceux qu’Hitler a emprisonnés ou exilés, ou de ceux qui
261
vements fédéralistes », de quelques grands hommes
politiques
, et de plusieurs centaines de députés, dirigeants syndicalistes, inte
262
ssociés à nos destinées, la plus grande formation
politique
et le plus vaste ensemble économique de notre temps. Jamais l’histoir
263
ion, ainsi que le libre exercice d’une opposition
politique
. 3° Nous voulons une Cour de justice capable d’appliquer les sanction
264
Europe. Le congrès de La Haye, dans sa Résolution
politique
, avait proclamé : « L’heure est venue pour les nations de l’Europe de
265
. La conférence des délégués nationaux, le comité
politique
, le secrétariat permanent et le tribunal européen préconisés par le M
266
s favorisées. Désireux de contribuer, grâce à une
politique
commerciale commune, à la suppression progressive des restrictions au
267
e le Traité instituant la CECA. Quant aux aspects
politiques
de l’union, les porte-paroles des gouvernements ne les évoquent encor
268
. Les conditions de « maturité » de la fédération
politique
n’ayant pas été définies, ce jeu peut continuer aussi longtemps que l
269
s formules traduit bien l’hésitation de la pensée
politique
. 326. Texte recueilli dans l’Europe en Jeu, par D. de Rougemont, Édi