1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Avant-propos
1 urnissant les moyens intellectuels, techniques et politiques d’une future unité du « genre humain ». Elle demeure responsable d’un
2 nie n’est pas un expédient moderne, économique ou politique , mais c’est un idéal qu’approuvent depuis mille ans tous ses meilleur
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
3 même opposés ; l’esprit de liberté tant civil que politique  : voilà les deux grands points de ressemblance. Pourtant ce ne sont
4 de la conception mythique et géographique au plan politique et « culturel » : l’étape d’Hippocrate, celle d’Aristote et celle d’I
5 ’Europe se trouve au livre VII, chapitre 6, de la Politique  : Les peuples qui habitent les pays froids et les différentes contré
6 ythes. Pendant l’ère romaine, l’idée d’une Europe politique est tout naturellement refoulée par celle de l’unité impériale commun
7 tien, qui, selon Celse, détruirait les diversités politiques des peuples de la Terre, voulues et garanties par les dieux païens !
8 our l’acte de naissance de l’Europe historique et politique  : on le trouve dans une suite à la fameuse Chronique d’Isidore de Sév
9 Panégyrique, 50. Cf. Georges Mathieu : Les Idées politiques d’Isocrate, Paris, 1925. L’auteur fait des réserves sur l’universalis
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Sur plusieurs siècles de silence « européen »
10 serait donc née de la désintégration de son unité politique  ? Là-dessus, des centaines d’essais et de gros volumes. Essayons de s
11 ial illuminé Guillaume Postel et chez l’astucieux politique Léon X ; et jusque chez l’universel Leibniz. Le motif de la croisade
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
12 t cela, non seulement dans une juste constitution politique , mais aussi dans une défectueuse. Le contraire se produit-il, non seu
13 risme sans vergogne, ou si l’on veut, par un sens politique mieux averti des possibilités immédiates. (D’ailleurs en vain.) C’est
14 ncer un sermon et Siger de Brabant64 commenter la Politique d’Aristote. Saint Thomas d’Aquin étant mort en 1274 et l’enseignement
15 témoigne d’une connaissance étendue des affaires politiques de l’Europe et des secrets de la maison de France ; on ne peut suppos
16 où il s’est plu à rassembler toutes ses idées de politique et de réformes sociales. C’est un traité adressé à Édouard Ier, sur l
17 rement et avec perspicacité les éléments du monde politique dans lequel il vit. Il voit que la monarchie universelle n’est plus p
18 ’idée de faire introduire ses projets d’alliances politiques par un plan grandiose de fédération européenne. C’est encore Antoine
19 ieu physique et les paysages, mais les conditions politiques , ecclésiastiques, économiques et sociales, — nous dirions la culture,
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
20 que pouvaient se faire les penseurs et les hommes politiques du temps : ce sont les grandes découvertes et les débuts du coloniali
21 telle, encore moins de son unité. Dans le domaine politique , au contraire, la conscience d’une Europe rassemblée sous la couronne
22 bles phrases ; mais l’union des Européens, mesure politique immédiate, n’est simplement pas mentionnée. De Francisco de Vitoria (
23 possibilité de l’arbitrage. Et quant aux penseurs politiques , loin de songer à contester ou à limiter la souveraineté absolue des
24 t rhétorique ; elle n’entraîne aucune conséquence politique , ni pour le monde, ni pour l’Europe, qui reste fatalement livrée à l’
25 me sacré serait donc le dernier mot de la sagesse politique  ? Il en est bien ainsi, dès qu’on admet le principe de la souverainet
26 seulement spécifique, mais aussi pour ainsi dire politique et morale. Cette unité est indiquée par le précepte naturel de l’amou
27 es autres, loin de conduire à la conscience d’une politique positive, visant à juguler l’anarchie des États. Voici d’abord des pa
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
28 se voient reprises et précisées dans les Discours politiques et militaires écrits en captivité, aux Pays-Bas espagnols, par le gra
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
29 tructives, à la fois philosophiques et proprement politiques , du grand remue-ménage de la Renaissance et de la Réforme. Quatre pla
30 re que celui de Sully prétende à quelque réalisme politique , celui de William Penn à une économie bien entendue. Tous les quatre
31 peu des estrangers, qu’ils estiment une prudence politique de semer parmy eux des divisions, afin de jouyr d’un repos plus asseu
32 ometain ? Je dis que telles inimitiez ne sont que politiques , et ne peuvent oster la conionction qui est et doibt estre entre les
33 artère principale de cette nouvelle configuration politique . Ce Conseil Général sera composé de représentants de chacun des gouve
34 n sa qualité d’homme d’État il part d’un contexte politique tout à fait concret et particulier et qu’ensuite, au cours de son évo
35 ne sorte d’académie internationale ; coordination politique , sous la direction d’institutions internationales ; réconciliation de
36 e d’une fédération mondiale à la fois culturelle, politique et religieuse, fait de Comenius l’un des grands précurseurs de l’unio
37 être réservées aux lettrés ecclésiastiques et aux politiques . Ce qui veut dire qu’il ne faut pas introduire autre chose que l’ense
38 unal ecclésiastique le Consistoire et le tribunal politique la Cour de justice. § 13. Le Conseil de la lumière veillera à ce qu’i
39 ins d’Europe & les ministres ayent porté leur politique . Je ne fus pas long-tems sans voir que tant que l’on se contenteroit
40 sages et royales oeconomies d’Estat, domestiques, politiques et militaires de Henry le Grand, l’Exemplaire des roys, le prince des
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
41 tant de pamphlets d’ailleurs, autant de manœuvres politiques et philosophiques, autant de prises de conscience critiques du rôle d
42 chéennes ; les Grecs avaient adopté pareil régime politique pour se défendre contre la puissance grandissante de Rome et c’est ce
43 éjà montré. C’est là la forme ultime des sociétés politiques et l’on ne saurait imaginer d’État qui fût supérieur à ces aristocrat
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
44 s ayant les mêmes principes de droit public et de politique , inconnus dans les autres parties du monde. C’est par ces principes q
45 nts et qu’elles s’accordent surtout, dans la sage politique de tenir entr’elles, autant qu’elles peuvent, une balance égale de po
46 n si douce et une si sanguinaire intolérance, une politique si sage dans les livres et si dure dans la pratique, des chefs si bie
47 , prenant la force et la solidité d’un vrai corps politique , peut se changer en une confédération réelle. Rousseau, jusqu’ici, a
48 siècles, et très dignes assurément d’occuper les politiques du nôtre. Il se peut faire que les membres d’une de ces assemblées so
49 sujette d’une autre, parce que l’essence du corps politique est dans l’accord de l’obéissance et de la liberté, et que ces mots d
50 nces de l’Europe, vous entrerez dans les systèmes politiques  ; dans toutes les négociations, on recherchera votre alliance ; on vo
51 ’un fragment du grand traité sur les Institutions Politiques qu’il rêva longtemps d’écrire. 133. À cette date, la Pologne était d
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
52 Puissances de l’Europe formèrent un vaste système politique , où chacune prit un rang, qu’elle a conservé depuis avec beaucoup plu
53 c être regardé comme la période à laquelle l’état politique de l’Europe commença de prendre une nouvelle forme. Deux passages de
54 ent une grande diversité dans leurs établissemens politiques , et donnèrent naissance à ces formes particulières de gouvernement, d
55 préliminaire de leur constitution et de leur état politique .137 Robertson, en définitive, sera donc ramené à examiner l’une apr
56 disparaître insensiblement cette supériorité. La politique faible de Constantin et de ses successeurs arma et introduisit la val
57 proportionnels dans les arts paisibles et dans la politique civile ; ils mériteraient alors d’être comptés au nombre des nations
58 s de coupeur de bourse que l’on nommait autrefois politique et qui ne trompent plus personne. Ils pourraient atteindre ce résulta
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
59 l’Europe intellectuelle, négligée par les grands politiques , accumulait les plans d’union mais n’en réalisait aucun, l’Amérique,
60 ion fédérale, et l’un des monuments de la science politique . Le texte que nous citons est de Hamilton, et il est extrait du chapi
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
61 te lui paraît réactionnaire : Nombre d’écrivains politiques ont présenté des projets de paix perpétuelle, de confédérations d’Éta
62 ive pour l’Europe de cette évolution de la pensée politique et du vocabulaire français. Les girondins qui se disaient partisans d
63 fédératif. — Le fédéralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages, Chateaubriand, Amérique
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
64 beaucoup plus efficace la pensée de Gentz, homme politique mêlé aux grandes affaires du temps. Emmanuel Kant (1724-1804) était â
65 matique, mais avec un souci manifeste de réalisme politique  : il se réfère en effet (jusque dans l’ordonnance de son plan) à la P
66 roit n’ait pas encore été tout à fait banni de la politique de la guerre comme une expression pédante, et qu’aucun État ne se soi
67 re du roi de Prusse, puis conseiller intime de la politique autrichienne, bras droit de Metternich et secrétaire du congrès de Vi
68 ans chacun de ses ouvrages comme dans sa carrière politique , manifestent le même balancement qui le fait passer régulièrement du
69 raison pure au non qu’il déduit de son expérience politique , et, vers la fin de sa vie, d’une lassitude désenchantée. Cet homme q
70 if de l’Europe », finit par écrire en 1814 : « Ma politique devient tous les jours plus égoïste et plus étroitement autrichienne.
71 formation de nos États en autarcies commerciales, politiques et culturelles (voir plus loin, p. 189). Reste donc la solution fédér
72 européen » que conclut Gentz, annonçant ainsi la politique de la Sainte-Alliance dont il sera l’un des grands artisans : Le but
73 telle sorte que chaque poids dans la grande masse politique eût quelque part son contrepoids. À défaut de rendre les guerres impo
74 t la découverte des vrais principes de l’économie politique . Une conception éclairée, libérale et bienfaisante des besoins et des
75 rités ne pouvaient pas être perdues pour la haute politique . S’emparant peu à peu des meilleurs esprits, développées dans les ouv
76 terrible Révolution a fini par contaminer la vie politique de l’Europe entière, car elle ne trouvait plus à l’intérieur de la Fr
77 souvent cette vérité dans les antichambres de la politique , pour que diplomates et politiciens se rendent compte de la lourde tâ
78 e l’on a baptisé le « Cicéron anglais », écrivain politique abondant et brillant orateur de la Chambre des communes, fut à la foi
79 rémonies et aux doctrines subordonnées. Le régime politique et l’économie de chaque pays, dans leur ensemble, dérivaient des même
80 nt conquis par les idées de la Révolution ; et la politique « d’équilibre des Puissances », telle que la Sainte-Alliance pourra l
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
81 procher les uns des autres, mus par une sympathie politique réciproque. De même que les rapports de citoyen à citoyen, de souvera
82 les premiers effets par lesquels cette sympathie politique se manifesta un peu partout, furent terribles et désastreux : une gue
83 leur propre droit public en ces lointains cadres politiques et leur superstition nordique au cœur même du christianisme. Comme l
84 rdent courage en considérant la récente situation politique  ; car on découvre réellement pour la première fois quel bienfait nous
85 en Europe. Pourtant, la série des grandes œuvres politiques de ce disciple de Rousseau et de Kant, contemporaines de la Révolutio
86 ir cours des idées et des institutions proprement politiques … Les États modernes se sont ainsi formés ; — non, comme on a coutume
87 supprimée, comme on supprime peu à peu l’anarchie politique et si l’État se ferme, en tant qu’État commercial comme il s’est ferm
88 s au processus de fermeture totale de ces monades politiques , succédera donc un jour, selon Fichte, l’expansion triomphale de la c
89 ement, aussi longtemps que durera la Constitution politique de l’Europe. Les États qui ne sont jamais entrés dans ce conflit, ne
90 On voit plus d’art, plus de persévérance dans la politique des Européens, dans celle des Orientaux plus de cette énergie momenta
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
91 ier Consul, puis de l’empereur : ainsi le Tableau politique de l’Europe par Echassériaux (1802), Die Europäische Republik par Nik
92 e germanique, et même auprès d’un poète aussi peu politique que Jean Paul (Johann Paul Friedrich Richter, 1763-1825). Cet enthous
93 urope s’ouvrant au monde qui inspirent les écrits politiques de Jean Paul, tels que Dämmerungen für Deutschland et Politische Fast
94 vue cohérente des motifs qui animaient son action politique . D’où les déclarations fréquentes faites à Las Cases sur l’organisati
95 , qu’ont dissous, morcelés, les révolutions et la politique . Ainsi l’on compte en Europe, bien qu’épars, plus de trente millions
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
96 sentiments désintéressés, nobles et pieux. Quelle politique déplorable que celle qui en fait de la rébellion ! Qu’arrive-t-il ? q
97 la brochure de Constant, manifeste du libéralisme politique , où mourait Fichte, théoricien du nationalisme autarcique, où Napoléo
98 ssembler les peuples de l’Europe en un seul corps politique , en conservant à chacun son indépendance nationale. Sans même tenir
99 ablit un nouvel ordre de choses par une opération politique , qu’on appela équilibre des puissances. L’Europe fut partagée en deux
100 qui fait le lien et la base de toute association politique  : conformité d’institutions, union d’intérêts, rapport de maximes, co
101 aspire à professer la même religion théologique, politique et morale ; mais avant que ce miracle soit accompli, tous les hommes
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
102 s d’union le laissent indifférent, comme la chose politique en général. Toutefois, c’est en Européen qu’il réagit aux premières m
103 fait la véritable unité de l’Europe, et c’est la politique idéologique, adoptée par les masses, qui la détruit. Tandis que la te
104 . »178 Mais Goethe craint qu’une centralisation politique trop poussée nuise à cette unité de culture qui ne saurait prospérer
105 ropéen de la culture. (Une fois de plus, le stade politique est survolé). Mais il ne se résout pas à choisir entre les deux monde
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
106 les, dirigeait et unissait les grandes puissances politiques … Le sage chef de l’Église s’opposait à bon droit aux empiètements ins
107 nce pernicieuse des États protestants voisins. La politique moderne ne date que d’alors et certains États puissants s’efforcèrent
108 uveaux… Tournons-nous à présent vers le spectacle politique de notre temps. Le monde ancien et le monde nouveau sont en lutte, l’
109 e, l’insuffisance et l’indigence des institutions politiques se sont manifestées dans des phénomènes terrifiants. Qui sait si, ici
110 tats, d’une Doctrine de la Science appliquée à la politique  ! La hiérarchie, cette figure géométrique fondamentale des États, ne
111 es États, étant l’intuition intellectuelle du moi politique  ? Il est impossible que les forces de l’univers se mettent d’elles-mê
112 t sous sa direction, sous forme de développements politiques pacifiques et légaux. Quand sera-ce ou quand ne sera-ce pas ? Patienc
113 Josef Görres (1776-1848) est celui des penseurs politiques de la Restauration et du romantisme qui a le plus écrit sur l’Europe.
114 n nouvelle et plus intime de la religion et de la politique  », et sur l’union des trois grandes confessions représentées par ces
115 découvert une forme de constitution ou de système politique qui pût résister à la longue au manque et au changement de tendance.
116 lements, les états généraux, les droits civils et politiques , les immunités et les corporations, toutes ces choses qui se développ
117 envisager l’existence durable d’une constitution politique unique — fût-elle parfaite dans sa forme — sans une organisation se s
118 ns et veux croire qu’ils adopteront à nouveau une politique commune à l’égard de l’Orient. Qu’il en soit conscient ou non, c’est
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
119 le qui suivit : Il ne s’agit plus aujourd’hui en politique de la balance de l’Europe, mais de l’avenir de l’humanité. Les guerre
120 amer son utopie touchante et improbable face à la politique courte mais « positive » de la Sainte-Alliance des rois. Puis les der
121 s au percement du canal de Suez, dont aussitôt la politique des États, après s’y être opposée, s’empare sans vergogne. Le grand é
122 son pays. Poète, théologien, éducateur, et homme politique au surplus, il résume admirablement — comme cela peut se faire dans u
123 alité » secouant le joug de tous les despotismes, politiques ou spirituels, tantôt comme l’embrassement général des « millions » é
124 nt de 1956, à tous égards, y compris la paralysie politique de nos États, demeurés pratiquement insensibles au soulèvement de l’o
125 bera et ne se relèvera point. Et du grand édifice politique européen il ne restera pas pierre sur pierre. […] Et vous crierez au
126 monde au sein duquel toutes les « nationalités » politiques et spirituelles, sauvegardant leur diversité, entreraient dans un rap
127 « La dictature du Pontife, chargé de la direction politique de l’Italie et de l’organisation de l’Europe, avait pour but d’instit
128 ités opprimées et qui ont perdu leur indépendance politique  ; l’Allemagne et l’Italie sont des nations encore à naître. On conçoi
129 en harmonie… Nous avons donné au monde européen, politique , social, religieux, une secousse telle, qu’il n’y a pas un empire qui
130 aginaire — la dialectique nationale du romantisme politique . Parce qu’il n’est pas suspect de nationalisme borné, et parce qu’il
131 a Liberté, mais plaçant toute sa foi terrestre et politique dans un avènement surnaturel : l’ordre catholique restauré. Chez son
132 ilosophie de l’Objecteur le plus total aux idéaux politiques de 1848 : Je crois que la civilisation catholique contient le bien s
133 osophique, du paganisme religieux et du paganisme politique . Aujourd’hui le monde est à la veille de la dernière de ces restaurat
134 he nullement Donoso Cortès de porter sur l’Europe politique des jugements d’une lucidité cruelle. Dans son célèbre discours « Sur
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
135 aque peuple a eue de pouvoir résoudre le problème politique , économique et social en son sein et par ses seules forces, dans l’ou
136 positifs, tous les gens sérieux, tous les grands politiques d’alors se fussent écriés : — Oh ! le songeur ! Oh ! le rêve-creux !
137 ration continentale, il n’y a pas d’autre réalité politique que celle-là. Les raisonnements le constatent, les événements aussi.
138 Et moi aussi j’ai une tradition, une généalogie politique à laquelle je tiens comme à la légitimité de ma naissance ; je suis f
139 t écrits pour notre siècle. Pour que le contrat politique reste avantageux et commode à tous, il faut que le citoyen, en entran
140 ntie à l’État. Ainsi réglé et compris, le contrat politique est ce que j’appelle une fédération. FÉDÉRATION, du latin fœdus, géni
141 l’idéologie à la Mazzini au niveau d’une pratique politique et à l’examen de ses conditions d’application. Johann Caspar Bluntsch
142 rançais et italiens du jacobisme et du romantisme politique . Ainsi aborde-t-il le problème de la « nationalité », dont nous avons
143 eins de force, jouissant pleinement d’une liberté politique générale dans ce pays où règne la paix, ont la possibilité et le devo
144 vie spirituelle. Pour cette raison la nationalité politique des Suisses doit conserver un caractère international dans le domaine
145 tions et résolutions dans le domaine de la grande politique européenne seront confiés de préférence au Conseil Fédéral, sous la d
146 obation du Sénat. Parmi les affaires de la grande politique , il faut ranger toutes les questions concernant l’existence, l’indépe
147 édents. Constantin Frantz (1817-1891) philosophe politique , diplomate et fonctionnaire de l’État prussien (dont il ne cessa de c
148 de façon durable. De ce point de vue, le système politique appelé « Concert européen des grandes puissances » nous vient immédia
149 r assurer la liberté des citoyens et leurs droits politiques , ainsi que pour faire progresser la civilisation, que les grands, et
150 ps, n’est-il pas la déclaration de faillite de la politique du concert européen ? De ce fait même, cette dernière est devenue, si
151 nt défaut ces derniers temps. Ce nouveau système politique , que toute l’évolution du temps exige, devra se fonder sur le modèle
152 e résultat ; lui seul, si peu compte-t-il dans la politique actuelle, est le principe de l’évolution politique de l’avenir. 20
153 olitique actuelle, est le principe de l’évolution politique de l’avenir. 208. Cf. P. Renouvin, L’idée de fédération européenne
154 n, L’idée de fédération européenne dans la pensée politique du xixe siècle, Oxford, 1909. 209. Notizie naturali e civili sulla
155 nte devait être conclue avec l’Angleterre pour la politique extérieure. 218. Toutes les citations de C. Frantz sont empruntées à
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
156 sse… … Depuis Pierre le Grand jusqu’à ce jour, la politique de la Russie n’a pas cessé d’être conquérante ; on dirait que depuis
157 .225 Mais les jugements les plus acerbes sur la politique russe, son impérialisme et son machiavélisme antieuropéen, c’est chez
158 grand événement du jour, c’est l’apparition de la politique américaine à l’horizon européen. Salué par les uns, rejeté par les au
159 ogressiste et la « barbarie mongole », et dont la politique d’hégémonie mondiale ne cesserait de duper les nations européennes :
160 e contentant des avantages les plus immédiats. La politique russe… peut berner les cours européennes liées à la tradition, mais e
161 1867, Marx précise que l’objectif permanent de la politique russe, son « étoile polaire », est la domination du monde : Il ne ma
162 l’Europe s’est accru et a atteint son zénith. La politique russe est invariable, comme le reconnaît l’historien officiel, le Mos
163 uvres peuvent varier, mais l’étoile polaire de sa politique — la domination mondiale — est une étoile fixe. Cependant, Marx prév
164 Philotée à Ivan III, comme « la Troisième Rome » politique et spirituelle : une Rome aussi théocratique que Byzance, si l’on en
165 an le Terrible à détenir non seulement le pouvoir politique , mais le pouvoir de sauver les âmes. Enfin Russie de Pierre le Grand,
166 ndra où nous nous placerons au milieu de l’Europe politique , plus puissants alors par notre intelligence que nous sommes aujourd’
167 un peuple qui domine les autres de sa supériorité politique et culturelle. Toutes les grandes nations de l’Europe ont exercé suc
168 érêts de la civilisation. Il faut que les organes politiques reconnaissent la vérité, cette vérité même du Christ telle qu’elle es
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
169 auve de la stupidité spirituelle et de la sottise politique , mais c’est pour mieux le condamner dans son ensemble et dans sa réal
170 mplement, sans louange ni blâme, avec une formule politique , le mouvement démocratique en Europe : derrière tous les premiers pla
171 ique en Europe : derrière tous les premiers plans politiques et moraux, désignés par une telle formule, s’accomplit un énorme proc
172 du patriotisme, sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fatalement une simple politique d’entracte, — grâce à
173 r politique de désunion est fatalement une simple politique d’entracte, — grâce à tout cela, et à bien des choses encore qu’on ne
174 re un terme à la trop longue comédie de sa petite politique et à ses mesquines et innombrables volontés dynastiques ou démocratiq
175 nastiques ou démocratiques. Le temps de la petite politique est passé ; déjà le siècle qui s’annonce fait prévoir la lutte pour l
176 monde — et l’irrésistible poussée vers la grande politique .258 Mais l’Europe sera-t-elle capable de mener cette « grande polit
177 urope sera-t-elle capable de mener cette « grande politique  » à l’échelle mondiale, donc d’affronter ce que lui réserve le xxe s
178 sulté, et qui ont fait du nationalisme le facteur politique dominant. La revendication de la pleine égalité de droits par toutes
179 on française et ses suites. Mais le xixe siècle politique et culturel ne s’arrête pas à 1900 : car c’est la Première Guerre mon
180 e Slavisme qui met son grain de sel là-dedans. La politique panslave… C’est gai pour demain ! Je vous dis que la guerre viendra d
181 ation, où les peuples avaient été conduits par la politique de leurs gouvernements et la faillite des puissances chargées de défe
182 ère Guerre mondiale. Et la naissance d’une action politique , économique et culturelle pour faire de ces projets une réalité date
23 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
183 s forces matérielles et certains de nos principes politiques , quitte à les retourner contre nous profitant de nos faiblesses moral
184 que l’Europe venait de fomenter. Quant aux hommes politiques européens, loin de croire au Monde, à ses menaces, à ses besoins et a
185 ts, des sciences nouvelles, de la morale et de la politique , ils tentaient d’estimer nos chances. Ils les jugeaient avec raison f
186 es. Et comme ils sentaient bien que ni les hommes politiques ni les masses ne les écouteraient, ils se donnaient le luxe de prévoi
187 es meilleurs esprits cet événement que nos hommes politiques , même après coup, ne surent pas enregistrer. C’est à ce titre que Sp
188 ondition qu’elles reconstruisent leur philosophie politique , et qu’elles retrouvent ainsi le sens de la justice, et de l’héroïsme
189 dérables de la jeunesse française, de conceptions politiques et sociales fondées sur la valeur de la personne humaine. L’Europe, c
190 nelles, leur manque de conviction dans l’activité politique , le caractère superficiel de leurs distractions, tout cela n’est-il p
24 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
191 ui du commandement européen. C’est sous cet angle politique , au plus haut sens du terme, qu’il aborde à son tour la question qui
192 L’Europe n’a pas connu la conscience d’une unité politique . Du point de vue politique la volonté de l’Europe aura été exclusivem
193 conscience d’une unité politique. Du point de vue politique la volonté de l’Europe aura été exclusivement nationaliste. Elle aura
194 fait que l’Europe n’a jamais constitué une unité politique se traduit par cet autre fait : on n’a jamais écrit une histoire de l
195 leçons sur l’Europe, envisagée comme une réalité politique indivise. Ils m’opposaient la nécessité d’observer les programmes… L’
196 eurs. … Dans l’ordre spirituel comme dans l’ordre politique , le xxe siècle, qui, encore une fois, verra peut-être la réalisation
197 ute philosophie est européenne. Toute grande idée politique agissante est européenne. Toute connaissance féconde du passé est eur
25 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
198 e des fédérations De l’Unité de culture à l’union politique Le Grand Dessein de Sully est un projet posthume. L’abbé de Saint-P
199 journaux font l’Opinion, d’après laquelle l’homme politique s’oriente, et que les journaux tirent leur doctrine (même s’ils l’ign
200 que la conquête romaine n’avait saisi que l’homme politique et n’avait régi les esprits que dans leurs habitudes extérieures, la
201 entiment, mais l’action. Cet humanisme éthique et politique plaçait au centre la notion de Paideia, de culture, et remontait, en
202 ssion de l’aventure technique ou de la navigation politique  : Prométhée l’orgueilleux et le rusé Ulysse. Un philosophe des Scienc
203 rinitaire des premiers conciles : L’organisation politique et sociale (des Germains) les opposait à la centralisation bureaucrat
204 accepte, qu’elle protège et qu’elle suit. L’idéal politique de saint Augustin, c’est la societas civitatum, l’association des cit
205 dire qu’il est la conception chrétienne de la vie politique et sociale, l’ordre qui assure à tous la tranquillité de la paix. Av
206 cle, l’Europe intellectuelle — précédant l’Europe politique , donc la presse, qui fait l’opinion — n’a cessé de s’interroger sur s
207 ien du monde, sinon leur suprématie économique et politique , du moins leur séculaire suprématie de créateurs et de promoteurs de
208 r cette œuvre incessante. C’est là le seul projet politique , parmi les nombreux qui ont été formés après la guerre, qui ne se soi
209 la liberté n’est pas seulement une revendication politique et sociale. Pour Salvador de Madariaga, grand libéral lui aussi, elle
210 péen, dans le domaine scientifique aussi bien que politique , dans celui de l’évolution juridique comme dans celui de l’expansion
211 érité. Elle vit avec la conscience de la totalité politique , et en même temps, de ce qu’il y a de plus intime dans le domaine per
212 té de tous les autres ; c’est pourquoi la liberté politique ne saurait se réaliser sous la forme d’une stabilité sûre des institu
213 né l’histoire en tant que recherche de la liberté politique .299 Quant à la science, nous l’avons vu, Jaspers lui donne pour ori
214 e qui n’a pas voulu que l’existence matérielle et politique de l’homme ne soit que fonction des circonstances, et que c’est lui q
215 nir de plus en plus riche en liberté spirituelle, politique et sociale. C’est notre continent qui a fait germer partout sur terre
216 s la vie de la culture, comme dans les structures politiques , les mêmes tensions fondamentales, je les nommerai : fédéralistes.302
217 ce encore. … Ce principe ne vaut pas seulement en politique . Sur le plan culturel également, l’Europe ne pourra faire autrement q
218 se calculée dans la somme de son présent. Au plan politique , l’Europe a peut-être failli, mais au plan culturel elle représente,
219 lus. Conséquence directe, presque toujours, d’une politique totalitaire dont les chefs avides de pouvoir savent très bien pourquo
220 tions d’Europe se sont constituées des puissances politiques qui vont se retourner contre elles et bouleverser littéralement le pa
221 isement de ses forces organiques contre lequel la politique n’est qu’une médecine impuissante. Tout ce qu’on peut faire, c’est de
222 s hellénistique, avec ses problèmes particuliers, politiques , économiques, spirituels, etc. Fruit de l’hellénisme après son expans
223 ns une révolution à la fois technique, sociale et politique . Leurs conceptions totalitaires ne se contentent pas de méconnaître,
224 x conclusions générales en résultent : 1° l’union politique de nos peuples est désormais la condition non seulement de leur survi
225 re culture : donc une forme fédéraliste. L’union politique suppose une prise de « conscience européenne commune », disait Christ
226 rent les représentants d’un nationalisme purement politique . Au cours du xixe siècle, la conscience populaire en a été imprégnée
227 lemande, anglaise, française, sont les frontières politiques des États respectifs. La véritable difficulté ne se trouve donc dans
228 t à lui, Ortega croit que la nécessité de l’union politique est inscrite dans nos réalités présentes : L’unité de l’Europe n’es
229 s européens, ne soit pas près de créer l’appareil politique d’un État, pour donner une forme à l’exercice du pouvoir public europ
230 nce victorieuse, pouvait s’abstraire des réalités politiques et survoler le fait national. En pleine Deuxième Guerre mondiale, il
231 au bénéfice de l’homme. Elle doit créer un espace politique unifié en tenant compte des diversités historiques. Ce qui implique é
232 assez analogue entre l’Europe comme organisation politique (union à créer) et l’Europe comme organisme culturel (unité existante
233 européenne ». Les rapports entre la culture et la politique y sont clairement définis316 : La structure politique d’une nation a
234 ique y sont clairement définis316 : La structure politique d’une nation affecte sa culture, et inversement. Mais nos divers pays
235 s divers pays aujourd’hui s’intéressent trop à la politique intérieure les uns des autres, alors qu’ils ont trop peu de contacts
236 e la culture. Or, le fait de confondre culture et politique peut mener dans deux directions différentes. D’une part, en effet, ce
237 utre aboutissement possible d’une confusion de la politique et de la culture, c’est l’idéal d’un État mondial dans lequel, pour f
238 ne au lieu de produire un orme. Or, une structure politique donnée est partiellement construction et partiellement croissance. El
239 cette mesure elle est différente de la structure politique d’autres nations. Il importe d’être bien clair sur le sens que nous d
240 ritable lien entre nous tous. Aucune organisation politique ou économique, quelles que soient les bonnes volontés dont elle bénéf
241 trairement à l’unité qu’institue une organisation politique , ne nous oblige nullement à ne plus avoir qu’une seule allégeance com
242 utait, passant comme malgré lui à des conclusions politiques  : Reste naturellement que cette unité culturelle ne peut se constitu
243 associations ou aux particuliers, d’inaugurer une politique culturelle ; bien sûr, on peut multiplier les échanges, les traductio
244 les traductions, les contacts, on peut faire une politique du livre, on peut concevoir des journaux internationaux. Tout cela a
245 rêterai, parce que je souhaite éviter la question politique  — l’unité culturelle européenne comme la seule capable de sauver, dan
246 lus profond pour réaliser une unité économique et politique de l’Europe. Au thème de l’unité dans la diversité, Arthur Koestler
247 ag, Berne 1948. 320. Dans un article de la revue Politique étrangère, dont les extraits furent présentés à la Conférence europée
26 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
248 États démocratiques du continent en un groupement politique et économique international. Si la Paneurope est créée, en tant que p
249 intérêts pave le chemin qui mène à la Communauté politique . La Question européenne, la voici : « Est-il possible que sur la peti
250 de choses conduise à la plus terrible catastrophe politique , économique et culturelle ? L’avenir de l’Europe dépend de la réponse
251 démocratiques, nous sommes co-responsables de la politique de nos gouvernements. Nous n’avons pas le droit de nous borner à la c
252 voir de contribuer à l’élaboration de nos destins politiques . Si les peuples de l’Europe le veulent, la Paneurope se réalisera : I
253 succès. Mais je suis sûr aussi qu’au point de vue politique , au point de vue social, le lien fédéral, sans toucher à la souverain
254 oppement et à l’efficacité de toutes institutions politiques ou juridiques sur quoi tendent à se fonder les premières entreprises
255 ntre les crises du travail, sources d’instabilité politique aussi bien que sociale. Or, le danger d’un tel morcellement se trouve
256 souveraineté absolue et de l’entière indépendance politique que doit être réalisée l’entente entre Nations européennes. […] Avec
257 n préconisant une conférence des États, un comité politique , un secrétariat et un tribunal européen, elle entendait sauvegarder l
258 ’idée d’union. Dès 1942, un groupe de prisonniers politiques concentrés dans l’Île de Ventotene fait circuler un manifeste et une
259 que les pays n’ayant pas une suffisante maturité politique puissent mettre en péril l’ordre général. Seule une Union fédérale pe
260 Brugmans, Frenay. En même temps, quelques hommes politiques qui ont été de ceux qu’Hitler a emprisonnés ou exilés, ou de ceux qui
261 vements fédéralistes », de quelques grands hommes politiques , et de plusieurs centaines de députés, dirigeants syndicalistes, inte
262 ssociés à nos destinées, la plus grande formation politique et le plus vaste ensemble économique de notre temps. Jamais l’histoir
263 ion, ainsi que le libre exercice d’une opposition politique . 3° Nous voulons une Cour de justice capable d’appliquer les sanction
264 Europe. Le congrès de La Haye, dans sa Résolution politique , avait proclamé : « L’heure est venue pour les nations de l’Europe de
265 . La conférence des délégués nationaux, le comité politique , le secrétariat permanent et le tribunal européen préconisés par le M
266 s favorisées. Désireux de contribuer, grâce à une politique commerciale commune, à la suppression progressive des restrictions au
267 e le Traité instituant la CECA. Quant aux aspects politiques de l’union, les porte-paroles des gouvernements ne les évoquent encor
268 . Les conditions de « maturité » de la fédération politique n’ayant pas été définies, ce jeu peut continuer aussi longtemps que l
269 s formules traduit bien l’hésitation de la pensée politique . 326. Texte recueilli dans l’Europe en Jeu, par D. de Rougemont, Édi