1
ent. Personnaliste en philosophie, fédéraliste en
politique
, œcuménique en religion, au surplus longtemps occupé par les mythes c
2
e de métaphysique ou de morale pratique, d’action
politique
ou de poésie, si je m’inquiète du sens dernier de ce que je vis, écri
3
la mer, le ciel, des autos, des livres d’économie
politique
ou le sort des masses, l’énergie nucléaire non seulement n’eût jamais
4
ans l’Histoire, ou encore dans nos préoccupations
politiques
, économiques et sociales. Puisqu’il n’est sensible qu’au cœur, c’est-
5
prise dans la philosophie, l’autre dans la lutte
politique
et la dernière dans la religion même de nos Églises.k Philosophie
6
otion chrétienne de conversion individuelle.p
Politique
Si nous passons maintenant au plan de la politique, nous allons vo
7
tique Si nous passons maintenant au plan de la
politique
, nous allons voir les résultats concrets de cette notion de l’homme s
8
e l’homme privé de la notion de transcendance. La
politique
des régimes totalitaires en est la conséquence directe et fatale. Les
9
estion de l’État totalitaire n’est pas simplement
politique
. Dans le fond, c’est une question métaphysique et religieuse. Le dile
10
itaires nous donnent une application exacte de la
politique
sans Dieu. Et ici encore, je le répète, c’est un progrès. Car désorma
11
parole dans des manifestations publiques, congrès
politiques
, banquets, cérémonies pour les morts de la guerre, inauguration, etc.
12
lle rigueur, dans le plan des idées comme dans la
politique
. D’autre part, les Églises se trouvent placées, devant ce siècle, dan
13
se faire accepter pour d’autres raisons, morales,
politiques
, ou même religieuses, au sens naturel de ce terme, au sens où l’on di
14
foules, dans tous ces procédés dont la propagande
politique
a usé et abusé depuis vingt ans. Je ne pense pas que nous devions ess
15
ux absolus athées, dans la philosophie et dans la
politique
. La thèse principale que j’ai voulu formuler à leur propos, c’est que
16
entée. Il s’agit que nos théologiens adoptent une
politique
d’intervention, et non de vertueuse indignation, à l’égard des écoles
17
Que l’Église affirme avec force, dans le domaine
politique
, la Transcendance de son chef, contre tous les absolutismes nationaux
18
de ce qui transcende nos attachements nationaux,
politiques
et raciaux. Et c’est pourquoi le mouvement œcuménique revêt une impor
19
quoi le mouvement œcuménique revêt une importance
politique
capitale dans notre siècle : il peut offrir le modèle même d’une unio
20
Une telle Église peut donner un avis sur le plan
politique
. Elle peut, par exemple, approuver un document comme la Charte de l’A
21
hristianisme. Elle peut se rallier à une attitude
politique
, inspirée par un pur humanisme. Mais, dans le domaine de la culture,
22
Église à des applications sociales, culturelles,
politiques
ou économiques, il semblerait bon de fixer certains principes ou stad
23
e ne voyais chez les intellectuels obsédés par la
politique
nulle invention et nulle recherche organisée de formes politiques nou
24
invention et nulle recherche organisée de formes
politiques
nouvelles : on s’en tenait au vieux régime des partis, ou à la soluti
25
erne du vocabulaire, donc des jugements moraux et
politiques
, ils ont opposé des réglementations schématiques et grossières, mais
26
fins de confronter les positions théologiques ou
politiques
des trois grandes confessions chrétiennes, et de trouver un terrain d
27
tes les œuvres d’une nation, tant matérielles que
politiques
et spirituelles9. L’histoire des civilisations nous offre certes d’au
28
réduit à leurs justes proportions les thèses des
politiques
nationalistes. Le drame est bien plus vaste que ne peuvent le concevo
29
controverses théologiques mêlées à des questions
politiques
. Exemples : La poésie des troubadours, née dans la seconde partie du
30
vait échappé jusqu’ici à tous les bouleversements
politiques
, sociaux et économiques. La féodalité, la monarchie, la distinction d
31
ations physiques, de pedigrees, et de certificats
politiques
. La Russie n’a jamais été si loin. Après avoir balayé sous Lénine tou
32
ement général d’accession de la femme à l’égalité
politique
, juridique et surtout économique est peut-être le facteur principal d
33
aux joies et soucis de l’esprit. (Déjà la passion
politique
chez les totalitaires, surtout, en prend officiellement la place.) Tu
34
t je n’ai pas à porter, ici, un jugement d’allure
politique
. Mais ce qui est grave, c’est de voir tant d’intellectuels défendre c
35
l’eût empêché de subir le sort fatal des révoltes
politiques
: il eût revêtu les formes du pouvoir déposé32 et renvoyant à des tem
36
sme n’est justiciable, en soi, que d’une critique
politique
, économique, historique, etc.36 Et je ne vois pas que le chrétien com
37
que le bien naît du parfait. D’une conséquence
politique
de la foi Je m’adresserai maintenant aux chrétiens déclarés. J’en
38
ils ont un souci suffisant des suites sociales et
politiques
qu’implique en fait leur attitude ? Et je pense en particulier aux me
39
ctiviste ». Pourquoi refusent-ils de s’occuper de
politique
? Comment se fait-il qu’un grand nombre d’entre eux s’en désintéresse
40
es plans de l’activité humaine, y compris le plan
politique
, ils ne répondront pas au défi du marxisme, qui s’en trouvera justifi
41
uvera justifié pour autant. Je ne crois pas à une
politique
chrétienne, déduite une fois pour toutes de la théologie. Mais je cro
42
érité, entre en conflit avec certaines structures
politiques
, et contribue, par son action la plus intime, à la création d’autres
43
n ne peut pas approuver, comme chrétien, la forme
politique
du communisme44. Il lui faut donc en préparer une autre, et prendre e
44
ire sa spécialité, en vertu de notre carence : la
politique
, nos affaires, nos intérêts dits matériels, et ceux des autres ! Exem
45
etc. Mais je dis qu’en tant qu’ils approuvent la
politique
de Staline et ses moyens, connus de tous, ils approuvent le mensonge
46
de répondre avec force et autorité aux questions
politiques
de notre temps. Qu’il le pressente, qu’il ait au moins une sorte de c
47
efficacité des messages œcuméniques, dans le plan
politique
, provient sans doute du fait qu’ils sont des compromis, des accords m
48
été d’essayer de choisir prudemment une attitude
politique
plus ou moins juste d’une part, plus ou moins acceptable de l’autre.
49
ction. En d’autres termes, il faut que son action
politique
parte de lui-même, de ce qu’il a, de ce qu’il est, et de sa foi const
50
mesures désirables, mais au contraire sa position
politique
doit exprimer d’une façon nécessaire sa nature même. Ses déclarations
51
n Résumons-nous : il ne s’agit pas d’adopter une
politique
accidentellement ou indirectement « chrétienne », mais il s’agit d’ac
52
nt « chrétienne », mais il s’agit d’actualiser la
politique
impliquée dès le début dans la volonté et l’espérance œcuménique. Le
53
nfinies de nos difficultés économiques, sociales,
politiques
et religieuses, ils se dégagent avec d’autant plus de simplicité qu’i
54
ils ont atteint un climat presque mortel. Conflit
politique
et économique entre l’État totalitaire et les droits de l’homme. Conf
55
ouvée en faisant une somme d’hérésies. Du conflit
politique
et économique, résultent pratiquement la guerre et la révolution. Du
56
tout d’abord, il faut se la représenter. La santé
politique
et économique s’appelle fédéralisme. La santé morale et civique s’app
57
osophie de la personne dont l’application est une
politique
du fédéralisme. Théologie du mouvement œcuménique Écartons d’abo
58
e n’est plus qu’une fonction sociale, un « soldat
politique
», dirait-on de nos jours. Et l’esprit périclite, faute de liberté. L
59
terme entre l’individu trop flottant et le soldat
politique
trop esclave. Elle est l’homme intégral, dont les deux autres ne sont
60
us reste à développer maintenant les implications
politiques
de cette théologie et de cette philosophie. Politique du fédéralis
61
es de cette théologie et de cette philosophie.
Politique
du fédéralisme Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais f
62
ut correspondre que l’organisation fédéraliste en
politique
. Quant à la philosophie de la personne, elle sera normalement celle d
63
ligieux, l’autre social, le troisième culturel ou
politique
, ou professionnel. Cette pluralité d’appartenances — qui trouverait s
64
ter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation
politique
de ses fondements spirituels. Mais accepter l’œcuménisme sans vouloir
65
nt souvent précédé et prédéterminé les structures
politiques
d’une nation. J’indiquerai trois groupes d’exemples de cette précéden
66
s été mis au-dessus des devoirs envers le Pouvoir
politique
. Lors donc que la foi s’est affaiblie dans ces pays, cette carence ne
67
s dans ces mêmes pays, cette fois-ci dans l’ordre
politique
et social. Les cadres traditionnels subsistent — royauté, hiérarchies
68
ions ecclésiastiques devait trouver sa traduction
politique
dans un fédéralisme plus ou moins accentué selon les nations : Conféd
69
dans un pays donné fournit une clé des processus
politiques
qui s’y manifesteront tôt ou tard ; 2° que l’action, que le mouvement
70
s religieux, préparera le terrain pour une action
politique
réaliste, c’est-à-dire tenant compte des données empiriques et des di
71
ait assez que les Internationales idéologiques et
politiques
se sont désintégrées au cours des deux dernières décades. (Les partis
72
l’œcuménisme, la philosophie de la personne et la
politique
du fédéralisme sont seules en mesure, aujourd’hui, de synthétiser les
73
unissant cet arrière-plan aux réalités morales et
politiques
(personnalisme). Point d’action constructive sans idéologie. Mais poi
74
ruple point de vue social, civique, économique et
politique
. Il a toujours favorisé les solutions fédératives, permettant une évo
75
et les valeurs morales, sociales, économiques et
politiques
qui en furent le contexte séculaire se voient aujourd’hui adoptées pa