1
rd’hui et ses problèmes — industriels, sociaux et
politiques
—, il nous faut chercher d’autres guides. Reynold nous a montré comme
2
e Français. Personne n’a mieux montré pourquoi la
politique
se confond, chez ce peuple étrange, avec une administration bien ente
3
ndue que celle des armes et des lois, des calculs
politiques
et même des intérêts, elle a rendu possible et comme nécessaire dans
4
t de projeter dans l’avenir certaines conclusions
politiques
qu’il est tentant de dégager de notre expérience fédérale, au moment
5
ici qu’ailleurs, et qui équivalent à des libertés
politiques
, au sens le plus concret, le moins moderne du mot. Revenons à nos tro
6
ich — les noms des chefs qui dirigeaient alors la
politique
des trois vallées. Il y en a sept. Les voici : Werner II, baron d’Att
7
Allemagne, en Italie, en Bourgogne leur éducation
politique
et militaire.9 Donc, point de pâtres en cette affaire. Pas davantag
8
interrègne une inquiétude légitime chez les têtes
politiques
des communes du Gothard, quant au maintien de leur statut particulier
9
tard pour Mulhouse et la Valteline, l’absence de
politique
commune fait perdre à la Confédération nombre de pays associés ou suj
10
à la formation progressive d’une plus vaste union
politique
englobant une pluralité de confessions, de langues et de régimes alli
11
ll et les Grisons, qui avaient mené jusque-là des
politiques
indépendantes, se voient également rattachés au « corps helvétique ».
12
suisse d’exister comme État et d’agir sur le plan
politique
. L’inégalité des alliances, par exemple, paraît mal explicable ou mê
13
fait, leur passion de l’autonomie et des libertés
politiques
fut longtemps liée chez eux à la passion des armes, ou disons plus cr
14
alliance particulière et tout traité d’une nature
politique
entre cantons sont interdits. » Le Pacte de 1291 était donc tombé en
15
at fédéral n’existe pas. Les Suisses n’ont pas la
politique
de leurs moyens. Lorsque François Ier revient en Lombardie à la tête
16
entaux des Ligues, médiocrement intéressés par la
politique
milanaise que poursuit la Diète fédérale, ont retiré leurs contingent
17
tons faisaient la guerre en partie pour servir la
politique
des Hautes Ligues, en partie pour le sport, mais comme professionnels
18
g et l’alliance perpétuelle marquent la fin de la
politique
indépendante et conquérante initiée par les Ligues lors des guerres d
19
if : les Suisses ne pourront plus se permettre la
politique
de leur tempérament. Dans un pays condamné à la paix, que faire de to
20
ir les guerres des autres18 ! C’est ainsi qu’à la
politique
de compromis systématique qui sera désormais celle d’une Suisse neutr
21
j’ai rappelé les origines : dissociation entre la
politique
de passive neutralité et le tempérament violent des Suisses. Dès la f
22
tulés ». À mesure que les guerres deviennent plus
politiques
(et finalement plus « nationales »), les armées plus disciplinées et
23
aussi, et pour la première fois, les moyens d’une
politique
étrangère cohérente et suivie. Pour la première fois, depuis Marignan
24
nd Conseil) et les simples habitants (sans droits
politiques
). Dans ces trois villes, d’ailleurs, un patriciat fermé se constitue
25
dépend moins qu’on ne le pense des circonstances
politiques
et sociales, et bien plus des écoles, des artistes, qui viennent d’ai
26
s. Pendant la période patricienne, les inégalités
politiques
et sociales sont codifiées et respectées avec un sérieux unanime, qui
27
ment. 29. Lettres de M. William Coxe sur l’État
politique
, civil et naturel de la Suisse, traduites de l’anglais (par Ramond de
28
xxe siècle la maxime intangible et absolue de la
politique
du Conseil fédéral. Les premiers traités internationaux qui la défini
29
que doctrine, et qui ne se manifeste en tant que
politique
qu’au dernier tiers de l’histoire des « louables cantons ». Les parti
30
e impuissance congénitale des Ligues à suivre une
politique
commune à l’extérieur. Tôt après, les luttes religieuses qui allaient
31
ence étrangère sont dans les vrais intérêts de la
politique
de l’Europe entière. On a beaucoup discuté sur la portée des mots «
32
ndépendance : la Suisse se voyait interdire toute
politique
d’intervention et toute alliance militaire. Mais c’était désormais pa
33
-Alliance désireuse de la retrancher du jeu de la
politique
européenne et de la mettre sous tutelle. (Metternich n’avait accepté
34
e d’attaque. Le rapport déficient entre une union
politique
faible et un potentiel militaire fort, qui avait contraint l’ancienne
35
motifs. Elle allait devenir « l’étoile fixe de la
politique
étrangère de la Confédération »39, et plus encore : une attitude mora
36
st un moyen en vue d’un but ; elle est une mesure
politique
qui apparaît comme bien adaptée à la défense de l’indépendance de la
37
x autorités de la respecter, dans leurs décisions
politiques
. D’où les articles de la Constitution de 1848, chargeant l’Assemblée
38
rgeant ses gouvernants de la maintenir à titre de
politique
servant son indépendance, elle se donnait le pouvoir de la modifier o
39
pe moral intangible, indépendant des contingences
politiques
et même peut-être de ses propres intérêts. L’évolution qu’on vient de
40
une forme d’esprit qui érige la prudence en vertu
politique
majeure ; et d’un système de réflexes que l’on peut comparer à l’insu
41
marquée, depuis un siècle, vers « l’introversion
politique
» comme n’hésite pas à le reconnaître l’historien consacré de notre n
42
n phénomène moderne dans l’histoire des doctrines
politiques
. Repassons rapidement, dans cette vue générale, les étapes de l’évolu
43
acte de 1291 n’instituait aucun pouvoir ni aucune
politique
commune, hors l’assistance mutuelle entre les trois vallées des Walds
44
ntons catholiques44. Si la Suisse du point de vue
politique
restait une entité vague ou douteuse, elle n’en était pas moins une i
45
ttre en doute les limites exactes et la cohérence
politique
, mais non pas le rayonnement spirituel ; et l’étranger ne saurait s’y
46
ntendre pour pratiquer à l’égard de la France une
politique
douanière commune, se faisaient la guerre économique les uns aux autr
47
s étaient souverains, maîtres incontestés de leur
politique
économique. On comptait alors en Suisse onze mesures de pied, soixant
48
ossi. Né à Carrare, venu en Suisse comme réfugié
politique
au début de la Restauration, il fut le premier professeur catholique
49
lante et ne réveilla point de haines inexpiables,
politiques
ou confessionnelles, entre les peuples des cantons affrontés. Mais le
50
é des barrières intérieures et l’absence de toute
politique
commune vis-à-vis de l’extérieur, les autres invoquent les conditions
51
ux, les choses étant ce qu’elles sont, la réalité
politique
réside dans les cantons seuls52. Il fallut le traumatisme de la guerr
52
bsolue, et montrer à la majorité que la « réalité
politique
» n’était plus dans le canton de papa mais dans la Suisse fédérée. Co
53
igences de la vie commune. Alors que les intérêts
politiques
et économiques des cantons commandaient leur rapprochement sinon leur
54
alliance particulière et tout traité d’une nature
politique
entre cantons sont interdits. Article 8. — La Confédération a seule
55
ourd’hui. En effet, tout le processus d’une union
politique
du continent, dont personne n’oserait dire qu’elle n’est pas souhaita
56
cal-socialiste, que les débats qui animent la vie
politique
suisse.) Ainsi les deux tendances se trouvent partout aux prises dans
57
it de savoir si la Suisse est un peuple, un corps
politique
, ou si, « exagérant les maximes fédéralistes, les cantons s’envisagen
58
ure consacrée au fédéralisme en tant que doctrine
politique
et attitude philosophique. Des historiens comme Karl Meyer, Gagliardi
59
t en Suisse, se déclare finalement comme doctrine
politique
, comportant une morale sociale et une méthode d’aménagement des relat
60
ègne dans beaucoup d’esprits quant au vocabulaire
politique
de l’Europe. 55. Ce n’est pas le cas dans la constitution des États-
61
1.Les institutions et la vie
politique
Une pratique séculaire, restée longtemps sans nom et sans doctrine
62
édératif. — « Le fédéralisme était une des formes
politiques
les plus communes employées par les sauvages », Chateaubriand, Amériq
63
imaginables, culturels et sociaux, économiques et
politiques
, administratifs et fiscaux, voire judiciaires. Bref, la Suisse est l’
64
scendants des familles fondatrices, et la commune
politique
, qui englobe aussi les agrégés de plus fraîche date. Seuls les « bour
65
nte dans laquelle il serait né, mais par un parti
politique
qu’il a choisi selon sa conviction (parfois aussi en vue de son élect
66
million d’habitants), sont en train d’adopter une
politique
de résistance au gigantisme. Qu’un grand quartier se bâtisse loin du
67
ertés communales très réelles mais aussi de chaos
politique
, de bagarres confessionnelles, et de participation à des guerres cont
68
e qu’elle souligne certains traits de tempérament
politique
valables pour l’ensemble des Confédérés61 : L’ordre du jour comport
69
ers la pratique autant qu’inspirée par la passion
politique
… Et pourtant il s’agit d’une société politique de notre temps, dans u
70
on politique… Et pourtant il s’agit d’une société
politique
de notre temps, dans un canton fort évolué : sur les 42 000 habitants
71
débats des Grands Conseils. L’influence des mœurs
politiques
latines, l’éloquence, le sectarisme des partis ne se manifestent guèr
72
, race, religion, mœurs, droit, économie et parti
politique
au pouvoir, avec effet rétroactif sur l’histoire officielle. Dans une
73
sonnelle et plus abstraite, vaut par sa structure
politique
plus que par sa réalité sociale. Cet édifice élevé il y a un siècle,
74
t la condition préalable et nécessaire de l’union
politique
désirée. Leurs adversaires estiment en revanche que cette union est i
75
formée en un État fédératif. Acte essentiellement
politique
, mais au meilleur sens de ce mot : ce qui subsiste de la notion de po
76
sens de ce mot : ce qui subsiste de la notion de
politique
une fois qu’on l’a débarrassée, d’une part, des motifs prétendus « id
77
é de l’exécutif. « — Mais alors, il n’y a plus de
politique
! » s’exclame le député en levant les bras au ciel. Ce cri du cœur m’
78
ue le national quant à la distribution des forces
politiques
. (Les conservateurs y occupent près de la moitié des sièges et les so
79
candidat qui n’a pas occupé auparavant de charge
politique
ou publique, alors que le cas est fréquent au national. Enfin, la moy
80
les instructions que leur aurait données le corps
politique
chargé de leur élection. Le mandat impératif est interdit au Conseil
81
ballet des portefeuilles qui caractérisent la vie
politique
d’autres États européens. Elle ne connaît pas non plus, comme les Éta
82
la Constitution ne les mentionne pas : les partis
politiques
, les cantons, les langues et les confessions. Comme il n’y a que sept
83
appante en Suisse qu’ailleurs, vu la nature moins
politique
que technique du pouvoir. Cependant, s’il fallait ajouter une compéte
84
n voit se former à chaque génération un personnel
politique
composé de ministrables, ministres et anciens ministres, toujours dis
85
rare qu’il ait conservé un rôle actif dans la vie
politique
du pays. Quelques tentatives pour élargir le Conseil à neuf membres,
86
timilitarisme, comme à toute velléité de violence
politique
, et l’on ne voit pas pourquoi les partis bourgeois persistent à se qu
87
ants, n’était ce fait déterminant que l’idéologie
politique
des partis n’est plus guère aujourd’hui qu’une façade démodée, et que
88
leur en faire grief, les représentants des partis
politiques
— surtout au Conseil national — sont souvent en même temps les mandat
89
pendants est le plus clair : ils sont l’émanation
politique
des coopératives de la Migros. Mais les liens entre les députés socia
90
plus loin : cette absence d’excitation, de fièvre
politique
, de « débats idéologiques », peut très bien signifier que le peuple s
91
ourant général dans toutes ces réformes, les unes
politiques
et juridiques, les autres économiques, en proportion à peu près égale
92
ires. Les partis méritent de mobiliser la passion
politique
quand ils se font, en temps de crise, les champions d’idéologies fran
93
Suisse, et l’on peut s’en féliciter. Les libertés
politiques
, nous les avons. Les programmes de la gauche et de la droite se récla
94
Rien qui éveille l’intérêt des élèves pour la vie
politique
de ces institutions, le fonctionnement de l’économie moderne, la natu
95
aire, mais aussi sur l’histoire, les institutions
politiques
, la neutralité, les assurances, l’entraide, et la morale en général.
96
issent parler leurs maris, surtout s’il s’agit de
politique
. Et il est vrai qu’à Genève, où elles ont depuis peu le droit de vote
97
e exemplaire — de ce lien proprement et seulement
politique
, tous les auteurs suisses sont d’accord. Choisissons pour les représe
98
cole de l’amitié ! Et quand une même appartenance
politique
vient à s’épanouir dans l’amitié commune, alors un peuple atteint ce
99
a nature à une espèce particulière d’enthousiasme
politique
, que cette page du même Gottfried Keller, narrant le retour au pays n
100
même où celui-ci retentissait de cette agitation
politique
qui se termina par la transformation d’une confédération d’États viei
101
is la beauté du pays pour un mérite historique et
politique
, en quelque sorte pour un acte patriotique du peuple, si j’ose dire,
102
Tout cela, c’est l’idéal, ou plutôt ce l’était.
Politique
, militaire, poético-civique, profondément sincère et agissant chez le
103
core un sens réel ? 56. G. Sauser-Hall, Guide
politique
suisse, 1947, p. 101. 57. L’œuvre d’Althusius, juriste rhénan qui vé
104
n en Suisse », dans la Revue française de Science
politique
, vol. I, 1951. 63. Carl Doka, Schweizer Rundschau, décembre 1969. 6
105
seul représentant. 65. Cf. G. Sauser-Hall, Guide
politique
suisse, 1947, p. 142, et art. 91 de la Constitution actuelle. (Art. 7
106
on des heures de travail, main-d’œuvre étrangère,
politique
de protection du sol, loyer hypothécaire, transports (CFF, routes, na
107
in), Conseil de l’Europe, intégration européenne,
politique
fiscale et prolongation du régime financier de la Confédération. Les
108
de prise par leur fraction [nom donné aux groupes
politiques
] à l’Assemblée fédérale. Pour l’essentiel, ces messieurs purent se co
109
intes présentes, que le fédéralisme est le régime
politique
qui correspond le mieux aux exigences futures… Pour situer le problèm
110
e l’économie et dans celui des formes d’existence
politique
. ⁂ On a longtemps imaginé la Suisse comme un pays de pâtres qui chant
111
des travailleurs étrangers ; une paix sociale et
politique
inébranlée depuis un siècle70,réussite sans exemple en Europe ; et pa
112
tre économie traduisant fidèlement nos structures
politiques
? L’entreprise ou le canton sont trop petits pour faire face au nouve
113
de leur prospérité et celui de leur indépendance
politique
— ou simplement de leur neutralité —, que se passerait-il et que peut
114
aise dans son économie autant que dans son régime
politique
. L’un et l’autre ont été faits sur mesure, ou, mieux, il les a faits
115
seulement professionnel, mais religieux, parfois
politique
, et enfin cantonal74. Chose étrange et bien digne de remarque, ces as
116
ieu à des discours enflammés ou à une littérature
politique
passionnée. Le commun dénominateur entre les classes, si dangereuseme
117
que nous avons décrit en parlant des institutions
politiques
. Certes, la lutte est serrée entre libéraux « fédéralistes » ou centr
118
la question « inopportune » de notre indépendance
politique
, de son degré de réalité, et de la durée possible du régime fédéral d
119
3.Interaction de l’économique et du
politique
« Notre régime économique a fait ses preuves. Il convient à nos asp
120
spirations. Comment pourrait-il menacer le régime
politique
dont il dépend ? » C’est un raisonnement analogue que paraît tenir le
121
flit entre les intérêts et les principes de notre
politique
traditionnelle : indépendance, neutralité, fédéralisme. Examinons le
122
héma correspond fidèlement à la réalité de la vie
politique
suisse. Il en ressort que dans le processus de décision, c’est au sta
123
miques exercent une emprise croissante sur la vie
politique
fédérale, au détriment de l’« idéologie » des vieux partis. C’est à u
124
ffrontements de confessions et de classes, la vie
politique
s’est vidée de toute idéologie. Les controverses et les options polit
125
toute idéologie. Les controverses et les options
politiques
perdent progressivement de leur intérêt quand la politique n’a plus p
126
perdent progressivement de leur intérêt quand la
politique
n’a plus pour préoccupation majeure que le perfectionnement du bien-ê
127
dice du coût de la vie devient le pivot des choix
politiques
. Les programmes des partis se rapprochent à un tel point les uns des
128
es sociétés modernes, si elle prend le pas sur la
politique
, que vont devenir d’une part les autonomies régionales et les diversi
129
versités culturelles, d’autre part l’indépendance
politique
réelle d’une fédération comme la nôtre ? C’est notre essor économique
130
ce n’affectera pas très rapidement l’indépendance
politique
que nous continuons de proclamer dans les termes d’un traité vieux de
131
nt la prédominance de fait de l’économique sur le
politique
. Faut-il penser que la revendication d’indépendance d’une petite nati
132
is conditions n’étant pas réunies, l’indépendance
politique
n’est en fait qu’une manière de dire, une manière d’affirmer qu’on en
133
oin de s’accrocher aux recettes du passé (sauf en
politique
étrangère) ou de se battre pour une utopie. Rien de moins révolutionn
134
accepte sa condition comme il approuve son régime
politique
et acclame son niveau de vie neuf fois sur dix, qu’il n’est pas révol
135
ues intervenant pour sauver la cité, réformateurs
politiques
ou religieux, négociateurs de grandes affaires publiques à l’échelle
136
s les débuts du dernier siècle, à des prétentions
politiques
émises d’abord par la France et l’Allemagne sur la foi de leurs pense
137
yles qui ne connaissaient ni péages ni frontières
politiques
; et par des traditions communes à tous nos peuples, comme la grecque
138
nts du romantisme et du libéralisme économique et
politique
: grâce à Schlegel, Sismondi et Constant. Cinquante ans plus tard, c’
139
t été la capitale) par des historiens et penseurs
politiques
conservateurs tels que Aanton-Ph. von Segesser, qui tente de réinterp
140
de la musique ni des romans, mais des manifestes
politiques
: ainsi Lénine. Mais Dostoïevski l’a détestée : « Tout ici est hideux
141
nt la guerre, ce contempteur de toute espèce de «
politique
chrétienne » s’engage comme simple soldat dans l’armée suisse : il fa
142
u professeur ; tantôt historien des grandes têtes
politiques
du passé, de Charles Quint à Gentz en passant par Richelieu, tantôt m
143
nces de l’efficacité, non à celles d’une doctrine
politique
. Les avantages du régime cantonal sont évidents. Le nombre élevé des
144
n interdisciplinaires. Mais tout cela suppose une
politique
, et la Suisse me paraît plus lente que d’autres à en reconnaître l’ur
145
re un fait patent : la Suisse actuelle n’a pas la
politique
de son propre fédéralisme. Elle ne pourra le sauver qu’en le repensan
146
valeur cède le pas à la règle » ; les intentions
politiques
de la méthode : « La machine scolaire dévore des enfants tout vifs et
147
que détenait pour la curie romaine une importance
politique
et militaire très spéciale, et elle en profitait pour se faire accord
148
d’autre part montré aux Suisses la voie de cette
politique
de neutralité dans laquelle Zwingli allait conduire ses compatriotes,
149
u’il n’y ait pas, à l’échelle nationale, de parti
politique
protestant. Il existe au contraire un parti catholique, nombreux et d
150
tholique et de la pensée réformée dans le domaine
politique
, si bien qu’il n’existe pas en Suisse d’antagonismes profonds et esse
151
des penseurs chrétiens du pays, l’État et la vie
politique
depuis un siècle n’ont cessé de se séculariser. Aux causes générales
152
le souci d’éliminer le plus possible l’influence
politique
des confessions : souci bien compréhensible, puisqu’ils sortaient d’u
153
publiques, et fort timide dans ses revendications
politiques
ou sociales. Cependant, bien que l’État demeure officiellement laïque
154
manière agressive. L’action individuelle d’hommes
politiques
chrétiens, sensible dans plus d’un domaine, n’est pas entravée par l’
155
ocrates, des grands marchés, des grands ensembles
politiques
en formation, est-ce que nos libertés, et la Suisse elle-même, en tan
156
ts hongrois sur l’attitude du croyant dans la vie
politique
, a cette réponse courageuse mais en même temps révélatrice de la mani
157
agesse. Ce sont, par nature, des pharisiens de la
politique
, qui remercient Dieu de ce qu’ils ne sont pas comme les autres. Le Su
158
extrême, et par suite, aucun parti extrémiste. La
politique
suisse vit de compromis. Le Suisse est un bourgeois qui place au prem
159
une vertu, mais pas en soi. Elle est une mesure
politique
— expédient rendu nécessaire par l’absence de pouvoir unifié dans les
160
toutes ses dimensions non seulement morales mais
politiques
, et non seulement économiques mais spirituelles. Fédéralisme, seul ré
161
tés et l’applique à des questions de morale et de
politique
; à son frère Jean, qui fut le maître d’Euler, l’invention du calcul
162
erts, mais non pas l’équipe gouvernementale ni sa
politique
de défense, dont la hiérarchie des valeurs paraît aussi démodée que l
163
» 118. Mes Méfaits datent de 1929. C’est dans
Politique
de la personne , 1934, que paraît dès l’introduction la notion d’enga
164
même pas. Cet objet de mon étude, ce petit corps
politique
, n’est-il pas destiné à tomber rapidement en désuétude, dans un monde
165
érenciées. La Suisse, dépositaire d’une formule
politique
La question de l’avenir de la Suisse se ramène donc à la question
166
le lui-même) consisterait en un système de pactes
politiques
et militaires, et de traités économiques entre pays prétendus souvera
167
t (plus 6 à l’est un jour ou l’autre) en un corps
politique
assez puissant pour sauvegarder et garantir l’autonomie de chacun de
168
viendrait à ravir à la majorité de nos dirigeants
politiques
et industriels, mais elle nous perdrait tous tant que nous sommes, da
169
t considérer comme le point de départ de l’action
politique
européenne. En effet, c’est au cours du congrès de Montreux que germe
170
isée sur les formes que va devoir prendre l’union
politique
de l’Europe. Impossible d’omettre, dans ce bref historique, les aspec
171
sme dominait, et comme on tient pour réaliste, en
politique
, les partis pris de la majorité et ses routines, le projet d’union de
172
l’un de nos plus célèbres professeurs de sciences
politiques
déclara au sujet du pool charbon-acier, comme on appelait à l’époque
173
on. Je vais les résumer et y répondre. Arguments
politiques
: La neutralité intégrale reste la base de notre indépendance et « l’
174
dance et « l’étoile fixe sur laquelle se règle la
politique
étrangère de la Confédération »136. Adhérer à l’union européenne sera
175
re initiative visant à l’union européenne au plan
politique
. Elle ne pourrait qu’y perdre son prestige international, et cette ré
176
fois, depuis qu’au xvie siècle les circonstances
politiques
intérieures les ont contraints à se retirer du jeu des puissances mil
177
est pas un dogme. Elle n’a jamais été qu’un moyen
politique
mis au service de notre indépendance ; elle n’est pas affirmée par la
178
37 Pendant les seize années où il conduisit notre
politique
étrangère, dès 1945, M. Max Petitpierre eut pour devise : neutralité
179
commun économique en refusant son « prolongement
politique
» — pour rester neutres à tout prix, serait « illusoire »138. « La si
180
La situation internationale actuelle, économique,
politique
et militaire a, en fait, complètement transformé le sens, la portée e
181
émocratie directe, mais uniquement par des motifs
politiques
, qu’elle reste libre d’avancer140. Et ceci nous renvoie au groupe d’a
182
t distinguer dans les projets d’Europe unie une «
politique
d’unification qui vise à mêler les peuples d’Europe pour éliminer peu
183
porte-parole des industriels suisses accuse « la
politique
d’unification » de vouloir « mêler les peuples d’Europe ». Je rappela
184
éraliste, qui renoncerait à la guerre comme moyen
politique
. Une telle Europe reprendrait à son compte ce qui demeure valable et
185
e plein droit ». Mais énoncer un plan suppose une
politique
. Et c’est à quoi le gouvernement de notre fédération se refuse avec v
186
« Dans un pays comme le nôtre, les débats sur la
politique
générale risqueraient d’être stériles… Le gouvernement demande à être
187
cièrement hostile à ce que l’on nomme ailleurs la
politique
. Mais cette vertu fédéraliste se trouve être aujourd’hui le frein aut
188
t que l’on voudra. On peut imaginer que les corps
politiques
à structures très complexes et les communautés à très forte densité c
189
ues, et par des types de structures des relations
politiques
et sociales. (Tout cela, presque inconcevable et parfaitement abstrai
190
e d’une communauté du type suisse sur des entités
politiques
trop vastes, unifiées par leur cadre plutôt que structurées de l’inté
191
formulés, depuis Rousseau, par tous les penseurs
politiques
suisses, théorisant d’après nature. Ainsi Jacob Burckhardt : Le peti
192
inet constate que l’histoire des petites sociétés
politiques
« a souvent un caractère imposant qui manque à celle des empires. Ell
193
sans doute de s’étendre du plan moral, civique et
politique
, aux domaines de l’administration, de l’économie, de la culture en gé
194
(car il n’en existe pas d’autre) d’une communauté
politique
, et procurer à ses habitants les meilleures chances de plein emploi d
195
. Elle consulterait ses élites intellectuelles et
politiques
, les cantons, les villes principales, et les grandes organisations pr
196
t avec elles les termes d’un projet de fédération
politique
de l’Europe entière. Ce projet, compatible par définition avec les ra
197
les : — de poser clairement le problème du régime
politique
de l’Europe de demain, jamais encore abordé de front par les États, n
198
e demeurer, en tant qu’État, à l’écart des luttes
politiques
qui se jouent à l’échelle du continent. Ces conditions idéales se tro
199
refusent expressément à toute espèce de programme
politique
, autant dire à toute politique qui ne se résume pas à faire valoir no
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spèce de programme politique, autant dire à toute
politique
qui ne se résume pas à faire valoir nos bonnes raisons de n’en avoir
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t, de tant d’autres romantiques, les déclarations
politiques
des grands chefs de partis en Europe, de la Révolution française à Ma
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et recherches sur les conditions sociologiques et
politiques
du milieu où prit corps la légende, au xvie siècle. Tout cela nous r
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ix, qu’il est prospère, et surtout que son régime
politique
et social est approuvé par une immense majorité des citoyens, cependa
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1300, par un nom : le Gothard, et par un concept
politique
: la commune autonome, élément de base des ligues et confédérations.
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le dernier moment de la décrire comme une entité
politique
, économique et culturelle, comme une patrie bien définie par son hist
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à la tête du DPF ; ils ont plaidé le retour à une
politique
active, l’Europe fédérale avec ses capitales en Suisse plutôt que l’E
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it, des jeunes surtout, d’entreprendre une action
politique
pour réaliser mon idée. J’ai répondu : « Chacun son rôle, chacun son