1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
1 tiens qu’entre les mêmes dates, l’école de pensée politique la plus radicalement hostile à toutes les formes totalitaires d’État-
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
2 , tout indépendamment des réalités économiques et politiques , l’on peut nommer ici Allemagne, et là, France. Il reste qu’un Empédo
3 ient de guérir par des moyens appropriés, par une politique ou par une morale. D’une part l’on tient la déficience pour essentiel
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
4 epuis la chute de Bismarck, coupées de tous liens politiques avec une Europe bourgeoise, résignées à « laisser ce monde aux Juifs 
5 ceux qu’on envoyait à l’armée, font parfois de la politique  : le mouvement national-socialiste les flatte mais ne vainc pas souve
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
6 magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa politique . Les coussins Rothermere Le nationalisme de la plupart des État
7 sentiel. Rien n’est grave, que le sentiment, — en politique comme ailleurs. Songez à ce qui forme l’opinion, cet ensemble de myth
8 rembouche mon cor. Macrocosme et microcosme : la politique des peuples ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
9 ’y suis allé avec des camarades de petits groupes politiques en formation. J’ai dormi dans le filet à bagages d’un wagon de troisi
10 er, non sans références à Calvin pour la doctrine politique , que je définirai dès le premier numéro comme une « politique de pess
11 ue je définirai dès le premier numéro comme une «  politique de pessimisme actif ». Quant à l’attitude que veut signifier notre ti
12 ce de mes options théologiques, philosophiques et politiques . Et elle me permettait surtout de ne pas me laisser emprisonner dans
13 s et de nos certitudes nouvelles des conséquences politiques et sociales, et ceci me ramenait vers les deux autres groupes. Ma pos
14 ésignent-ils la notion de personne ! — aux forces politiques et historiques qui, selon eux, déterminent entièrement le devenir rév
15 , le fascisme, leurs mystiques et leurs créations politiques , condamnation de l’individu, de la « pensée » bourgeoise (la pensée s
16 vains : je ne connaissais apparemment aucun homme politique notable. Voici quelques exemples : Paul Desjardins : grand intérêt, é
17 joué par de jeunes intellectuels sans expérience politique . On peut y lire que Nizan sera durement écœuré quelques années plus t
18 e l’individu des libéraux, mais aussi du « soldat politique  » des totalitaires devint bientôt le pont aux ânes des discussions po
19 ique, le social et l’économique, le civisme et la politique  : souci « totalitaire » au seul sens acceptable. Mais dans l’argument
20 tatisme totalitaire, nous opposons le fédéralisme politique et économique, seul régime capable de sauvegarder les libertés et de
21 prévenir les guerres totales. x. — Dans l’ordre politique , le fédéralisme ne peut se constituer que sur la base des communes au
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
22 leurs lectures, les journaux qu’ils achètent, la politique , ou la religion qu’ils suivent, ils se taisent bien vite, ou se remet
23 peuple à ne pouvoir se libérer des charlataneries politiques autrement que par des violences maladroites, dont il ne sera pas le d
24 t-il ? D’ailleurs on n’en a jamais vu. Quant à la politique , c’est tout à fait autre chose. C’est un certain nombre de phrases qu
25 qui ne m’a pas empêché jusqu’ici de m’occuper de politique par exemple… Mais déjà je me sens moins assuré dans ma bonne conscien
26 un signe de surdité spirituelle totale. Seule la politique est encore capable de pousser les hommes à des violences. L’héroïsme
27 ns de contemporains. D’autant plus que des partis politiques « dangereux » prennent soin de vous le rappeler avec une insistance i
28 mpitoyable. Alors on se rabat sur des discussions politiques , ou sur la philanthropie. On parle du péril social créé par le chômag
29 socialistes, ils se bornent à utiliser l’argument politique du chômage, soit enfin qu’une gêne assez compréhensible les retienne
30 même. (Double « censure » opérée par les passions politiques et par les croyances morales.) Voici donc le dilemme : ou bien l’on e
31 ) tiennent presque toute la place. Abîme entre la politique des amis du peuple, et la réalité du peuple : rien ne le rend plus se
32 ur les noms des notables et sur le jeu des partis politiques . Et que dire maintenant du voyage lui-même ? C’est une résurrection d
33 ou des revues à l’essai mais c’est toujours de la politique . Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup lu Anatole France, c’est à cause
34 éressant à lire ? — Vous ne lisez pas de journaux politiques  ? — Ce n’est pas ce qu’on cherche. Il faudrait en lire deux au moins
35 qu’il n’y aurait pas moyen de faire un mouvement politique en dehors des partis et de voir une fois ce qu’il y aurait à changer
36 les libérer de l’ancien ; et l’alibi d’une action politique à laquelle ils n’entendent goutte. Je ne sais plus quel poète a écrit
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
37 ison. Mais alors il importe de trouver des moyens politiques qui empêchent cette santé, ce goût du risque, de se transformer mécan
38 gle le jeu des relations humaines et les opinions politiques ). Le marxisme traite tout cela de nuances vaines, d’illusions, voire
39 rale, un art et une métaphysique ! Problème de la politique actuelle : sera-t-elle l’affaire du meilleur statisticien, ou, au con
40 menait. Pendant tout l’entretien — littérature et politique  — il avait l’air furieux, cet air qu’on a, je crois, très facilement
41 role au Cercle d’hommes, citent des livres sur la politique … 12 novembre 1934 J’ai relevé quelques chiffres dans un ouvrage
42 ous savez, tout y est, c’est attrapé, le curé, la politique et tout38 !… » Les éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du p
43 arlé avec plusieurs jeunes gens. Quelles opinions politiques , dans ce cercle ? — Il y a de tout. Le quincaillier est royaliste, un
44 es de pasteurs. Je me suis initié à la géographie politique et même spirituelle du département. J’ai vu plusieurs presbytères. J’
45 croit plus ni à Dieu ni à diable et à peine à la politique , l’hiver est « pourri », la « pulmonie » fait des ravages, et ces coc
46 ent, à entrer à l’Académie, voire à jouer un rôle politique  : pour faire figure, pour acquérir une situation bien définie dans le
47 moi, c’est un fasciste ! » Toutes nos confusions politiques résumées dans cette petite phrase ! Je me dis : C’est bien ma faute.
48 une prudence qui est le fondement même de toute «  politique  ». Et si j’avoue et légitime la réalité de mes superstitions, il faut
49 tre aussi les droits du général. Qu’est-ce que la politique , sinon le général en tant qu’il s’oppose au réel, lequel est fait de
50 la société dans l’anarchie la plus sanglante. La politique ne doit jamais partir de la réalité irrationnelle de l’homme : d’aill
51 à leur bien le plus précieux !) Au contraire, la politique doit aller à l’encontre de la réalité individuelle, et c’est pour ell
52 lentendu en soutenant à plusieurs reprises que la politique idéale devrait partir de la personne. Elle doit tenir compte de la pe
53 : pédagogique. Il est de l’essence de toute saine politique de s’opposer à la personne, de limiter son expansion, de combattre en
54 e en définitive le réel que nous incarnons. Toute politique est normative, mais seulement de l’extérieur. Une politique saine ne
55 est normative, mais seulement de l’extérieur. Une politique saine ne saurait donc partir de la personne, mais au contraire de l’i
56 sciplines.) Ainsi le but final, le télos de toute politique , c’est la suppression de l’État, la libération des personnes au momen
57 elle sort du domaine personnel et déborde dans la politique . On devine peut-être pourquoi. C’est qu’elle forme la composante prop
58 e perversion, elle se met à jouer au profit de la politique et des doctrines d’État qui doivent justement la combattre, le désord
59 obisme antibourgeois ou prolétarien, de méfiances politiques , d’arrière-sentiments religieux, de rancunes, de souvenirs… On ne peu
60 e aux vieux ! » À la prochaine enquête sur l’état politique de la France, je me promets de répondre ceci : « La France est un pay
61 nsées, toutes nos actions, tous nos systèmes… Une politique , une éthique, une idée qui ne peuvent être rapportées à la situation
62 s — bourgeois ou intellectuels — qui détestent la politique et la combine électorale. Au lieu de quoi, on pervertit les révoltes
63 ce, une absolue disponibilité.) 2 mai 1935 Politique et réalité. — Je sors d’une réunion populaire qui s’est tenue dans la
64 hie. Et cela finit toujours par une discussion de politique générale. Ils connaissent tous quelques moyens très simples qui empêc
65 de poigne d’imposer à ce peuple déprimé un cadre politique nouveau, qui lui permette de se refaire des racines, de travailler et
66 un peu partout dans la province. Et puis « leur » politique , parlez-moi de « leurs combines », il n’y a rien à y comprendre. Dans
67 e connaît pas le grand conférencier littéraire ou politique « en tournée ».
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
68 es cortèges du 14 juillet 1935 Scepticisme et politique . — « J’entends crier de toutes parts à l’impiété. Le chrétien est imp
69 urd’hui si l’on s’avisait de le diriger contre la politique , notre superstition. « J’entends crier de toutes parts au mauvais cit
70 la suppression totale des libertés culturelles et politiques , etc. Ils me répondent que tout cela n’est rien, ou n’est que proviso
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
71 st chargé des relations du NSDAP avec les milieux politiques et intellectuels en France. — Vous avez écrit des choses très dures s
72 in, dans les quinze jours. — À quelles conditions politiques  ? — Aucune autre que de publier après votre retour vos impressions. S
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Avertissement
73 amoureuses, il décrit des relations sociales, ou politiques , ou religieuses : une affectivité plus vaste, aux manifestations non
74 rieusement ignorées des sociologues et des hommes politiques . De même que le roman psychologique, centré sur des héros individuels
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
75 le mouvement personnaliste, ce soir, à la réunion politique des SA. — Que pensez-vous de ce livre ? — C’est très bien pour la Fr
76 as en Europe de classe plus indifférente à la vie politique , plus passive vis-à-vis de l’État, plus lâche devant le fait accompli
77 où le didactisme pesant des innombrables discours politiques et des leaders de la presse mise au pas. Certes, les Allemands ont to
78 geant la même chambre. Nous suivions des cours de politique et d’économie. Nous chantions ensemble. On nous interrogeait. La plup
79 nous donne ça, Hitler ou un autre, ça suffira. La politique n’intéresse pas les ouvriers quand ils ont de quoi manger et travaill
80 posait naguère au social-démocrate. Nous parlons politique , sujet banni chez les bourgeois de l’opposition. Notre hôte discute b
81 e pouvez pas nier que le Führer fait de la grande politique  ! » Je lui pose la question de l’Anschluss. (Tout le monde ici répète
82 er deux fois par semaine : gymnastique et culture politique . De plus, elle a la charge de trouver des places pour ses subordonnée
83 celui que composent les agences et les rédacteurs politiques . Or un journal allemand : 1° ne contient pas de récits de crimes ; 2°
84 donne de fausses nouvelles que dans une intention politique clairement définie, connue de tous, et constituant par là même une cl
85 les articles de journaux, dans tous les discours politiques , à tout propos. J’admire votre « Secours d’hiver », mais je remarque
86 nomique et culturel, contre une masse de préjugés politiques antédiluviens qui encombrent la vie publique et qui empoisonnent la p
87 r 1936 Ana. — L’avocat me questionnait sur la politique extérieure de la France. Le pacte avec les Soviets l’irrite vivement.
88 ographie d’une femme de bien… — Est-ce un ouvrage politique  ? me demande l’employé. — Comment voulez-vous que je le sache ? Donne
89 us répondrai dans huit jours. D’ailleurs tout est politique chez vous, même les biographies de sœurs d’hôpital, je pense. L’insol
90  ? Ou bien sont-ils ce que l’on nommera la vérité politique de ce temps, celle qui s’impose déjà à la moitié de l’Europe, et qui
91 espèce d’acte sexuel, au moins autant qu’un acte politique . Comment expliquer autrement cette euphorie bizarre qui est dans l’ai
92 s à un meeting de masses, à quelque manifestation politique . Mais c’est leur culte qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui s
93 et l’on ne me parle que d’économie, de technique politique et de droit. Lorsque j’essaie d’évoquer ce discours qui m’a révélé « 
94 rces en présence, il ferait mieux de s’occuper de politique . Or ceux qui parlent pour ou contre Hitler, en France, parlent en réa
95 identité d’attitude ne concerne pas seulement la politique  : dans l’un et l’autre cas, l’on est totalitaire. La religion doit y
96 sionnés, qui avaient cru mener un combat purement politique . Ils auront à se décider ! Certains cercles protestants, ajoute-t-il
97 ’agit de Paysan du Danube , paru en 1932, et de Politique de la personne , paru en 1934. 47. Voir plus haut L’Automne 1932.
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
98 aussi vieille que, l’Europe, et qui est sa P. G. politique . Ainsi l’État devient l’expression unique (plus encore que le synonym
99 rtis et des classes avant 1933, les circonstances politiques de l’Europe, le traité de Versailles, la décomposition des gauches, l
100 . Et ce n’est pas la soif d’une tyrannie, au sens politique et légal, qui a jeté l’Autriche dans les bras du Führer. Mais c’est l
101 ultiplient et s’entredéchirent au hasard d’un jeu politique de surface ; où les élites parlent un langage que les masses sont en
102 us ou moins « habiles », ou « rationnelles » ou «  politiques  » ? Ne voit-on pas que cet ordre est simplement la suppression brutal
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
103 e des minorités en 1938. « 1. Caractérisez l’état politique de l’Europe en 1938. — Les démocraties de l’Ouest avaient fondé leur
104 furent les premiers à s’apercevoir de ce paradoxe politique . Ils eurent l’habileté de fonder leurs revendications à la fois sur l
105 qu’il s’agit actuellement d’un mouvement purement politique . Cependant, après avoir déclaré qu’ « entre cette conception du monde
106 oir déclaré qu’ « entre cette conception du monde politique … et une religion au vrai sens du mot, il y a un pas ! », il ajoute :
107 rendrait à notre peuple son unité spirituelle et politique , et, par l’adjonction d’un élément métaphysique, élèverait la notion
108 ourd’hui un seul but : la cohésion spirituelle et politique de la communauté allemande, à l’intérieur comme devant l’extérieur. P
109 des égards, de maturation. Mais cette communauté politique est cependant aussi bien fondée, religieusement, qu’une communauté re
110 au contraire, embrasse tout à la fois le domaine politique , le domaine spirituel et le domaine éthique. » Il résulte de ces préc
111 ion, comme je l’affirmais, mais qu’il n’est pas «  politique  » de l’avouer avant que cette religion ait réussi à s’affirmer avec u
112 cabulaire. Car la force principale d’un mouvement politique n’est pas la vérité de sa doctrine, mais l’opportunité de sa propagan
113 conflit accidentel, c’est encore moins un conflit politique qu’il faut chercher à l’origine réelle des persécutions hitlériennes
114 Il semble que les premières tâches soient d’ordre politique et social. Je n’ai pas de conseil à donner aux ministres, et peu d’en
115 de l’autarcie. À tel point que ce terme résume la politique et la religion d’Hitler. Or l’autarcie n’est à tout prendre qu’une tr
116 le fédéralisme est propre à recréer, sur le plan politique , une commune mesure des nations, un droit et des coutumes viables, un
117 alorisation de toutes les frontières économiques, politiques , militaires ; création d’entreprises communes à plusieurs nations ; m
118 que le système des frontières administratives et politiques , doublées de cordons policiers et douaniers, ne répond nulle part aux
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
119 oses. Toute tentative d’interprétation « purement politique  », ou économiste, ou marxiste, me semblait condamnée à demeurer au ni
120 ges, que nous y retrouvons parfois, aime à parler politique à voix très haute, pour manifester sa liberté d’esprit. Un soir, il d
121 ée de parler du sens religieux, ou historique, ou politique , ou même helvétique de l’œuvre. Nous n’avons discuté que de problèmes
122 ns Penser avec les mains , analyse du romantisme politique au Ve livre de L’Amour et l’Occident , essai final des Personnes du
123 ètes, ces nœuds d’histoire, expliquent la couleur politique autant que religieuse, sociale ou culturelle de la notion que j’avais
124 ohérence… » Deux ans plus tard, l’introduction à Politique de la personne a pour premier sous-titre « L’engagement politique »
125 ersonne a pour premier sous-titre « L’engagement politique  » et pour deuxième « Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage »,
126 nt le titre d’un livre de Léon Blum) : « Pour une politique à hauteur d’homme. » En 1936, Penser avec les mains traite tout au
127 conséquences culturelles du véritable engagement politique , mais aussi du refus de s’engager sous prétexte de science objective.
128 inalités alléguées qu’aux réalités de l’existence politique et sociale ; elle jouait au jeu des « prises de position » de droite
129 ût cherché le moindre souci d’invention de formes politiques , ou des modèles nouveaux de relations civiques. Hors des mouvements p
130 de l’esclavage d’une mode à celui d’une tactique politique . Ce n’est pas du tout devenir esclave d’une doctrine, mais au contrai
131 lle se met « au service » d’une doctrine de lutte politique . Faire la révolution, cela demande un effort un peu plus grand, et d’
132 pour un temps dans les voies de « l’engagement » politique , et faisant amende honorable. Ils étaient en rupture de bercail. Main
133 psychologique du fait munichois, dont la réalité politique allait se révéler si funeste. 70. Baudelaire voulait que la critique
134 ux — fût partiale, pleine de partis pris, et même politique  !
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
135 peut douter qu’Hitler ait beaucoup d’imagination politique . S’il surprend à tout coup les chancelleries, c’est simplement qu’il
136 à un débat au cercle des Nouveaux Cahiers sur la politique commerciale de la France. Tandis que des experts échangent leurs vues
137 vre. Mais je découvre qu’aujourd’hui, dans la vie politique ou intellectuelle, plus personne n’est vraiment d’aplomb. Nervosité,
138 ur plus justifiée, à cause des crises sociales et politiques . Et pourtant nous vivons ! Et notre vie, loin de se replier dans la c
139 paix… 19 juin 1939 « Notre Führer fait une politique d’artiste ! », a proclamé le Dr Goebbels. Voilà qui définit l’idée de
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
140 se contre les illusions bourgeoises et la naïveté politique qui trop souvent caractérisent notre opinion. Début de mars 1940
141 t qu’il ne s’agit pas simplement d’une « nouvelle politique  » ou d’un « renversement dialectique » ? C’est qu’on en a vu d’autres
142 ts organisés en Suisse, mais en dehors des partis politiques … — Oui, dit-il, c’est une idée. (Et pendant une seconde je n’ai pas s
143 partisanes. Venus de tous les points de l’horizon politique , décidés à faire converger nos efforts, nous fondons la Ligue du Goth
144 acheté une page entière. (Formule de la publicité politique ou philanthropique aux États-Unis.) Frais payés sur la somme que nous
145 ier, discours de Pilet-Golaz, chef du Département politique fédéral. À propos du cessez-le-feu en France, il a parlé de notre « s
146 s sans précédent dans l’histoire des conjurations politiques . Trois de ses membres, conduits par le professeur Theo Spoerri, ont s
147 près une heure. Le chef ad interim du Département politique les a reçus avec beaucoup de calme, a pris note de leur déclaration p
148 istance civique, et le jeu des forces sociales et politiques qu’il s’agit de coordonner, neutraliser ou utiliser. Mon immobilité f
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
149 d’entraide sociale et de rénovation économique et politique . Elle avait au départ formé le noyau du premier mouvement de Résistan
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
150 foyer culturel moyennant une certaine régression politique préalable (moralisme d’État) de quelques années. Je n’y ai plus ma pl
151 . Peu d’esprit offensif, trop de freins moraux et politiques . Peu d’argent ; moyens d’en gagner conférences et articles mais pour
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
152 ent donc relégués dans une opposition sans portée politique , spectateurs irrités de la vie américaine, disciples réticents de nos
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
153 enu, et j’exprime le souhait de l’entendre sur la politique du pays, et la campagne antifasciste qu’il mène avec un beau courage.
154 cet optimisme sceptique des vieux routiers de la politique , qui les a perdus en Espagne, en Italie, en Allemagne, et en France.
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
155 e pourra les restaurer que simultanément. Au plan politique , l’urgence apparaît cependant plus grande. Le gigantisme comme cause
156 rire des textes d’information et des commentaires politiques , diffusés par ondes courtes vers la France et retransmis de Londres p
157 té à faire des arts, des armes et des lois, de la politique , des robes et une littérature, plus quelques âmes de climat dur, de P
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
158 chefs d’État eux-mêmes. Peu ou point de discours politiques qui révèlent une compréhension vraiment poignante des problèmes bruta
159 rique de la vie quotidienne, comme celle du mythe politique et planétaire, est un immense glissement à travers le temps et l’espa
160 l’Europe et la guerre… Été 1943 Intermède politique . — Situation du monde : le conflit militaire qu’a provoqué la crise m
161 ait bien désigné l’État-nation comme une psychose politique . Elle sévit aujourd’hui des deux côtés. Les Alliés occupent l’Afrique
23 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
162 esure que la victoire des Alliés se précise, leur politique m’inquiète davantage. Expliquer chaque jour aux Français une attitude
163 s aurons peu pensé, pendant la guerre. Les hommes politiques de ce temps ne sont pas plus hardis que leurs prédécesseurs ; ils le
24 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
164 ’ont qu’un délai de grâce. L’engagement sera plus politique , moins mystique (selon le vocabulaire de Péguy). 29 avril 1945
165 bien son petit-fils. Roi du pays et chef de tribu politique , il possède la plupart des maisons riveraines, dont celle où je suis,
166 e, se sont battus dans le Pacifique. Les disputes politiques , à la table des T…, semblent passées depuis longtemps au rang de taqu
167 e qui sert le peuple allemand ». Plan d’éducation politique pour les nouvelles générations allemandes : leur inculquer dès la plu
25 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
168 t cela dans la vie quotidienne autant que dans la politique . Ces vertus, cette prudence avare, s’explique sans doute par les dime
169 our longtemps, tyrannise les Européens, la police politique traque les hommes libres sans que personne ose dire pour quoi ni prot