1
e Bernhard des Pays-Bas. Dans quel esprit l’homme
politique
que fut essentiellement Robert Schuman jugeait-il la fonction de ces
2
avant d’être une alliance militaire ou une entité
politique
, doit être une communauté culturelle. Et dans ce chapitre, je soulign
3
Les liens nécessaires et vitaux entre culture et
politique
, le « cheminement des esprits » vers des institutions européennes qui
4
tre plan, à un développement concerté, donc à une
politique
de la culture, de l’éducation et des recherches. Ce souci d’équilibre
5
tions qui la composent se voit menacée d’annexion
politique
ou de colonisation économique. Voici le fait fondamental qu’énonçait
6
tain, au milieu du xixe siècle, quand la réalité
politique
de l’Europe était l’essor des grands nationalismes. Il y eut enfin, a
7
t d’autre part à l’homme collectiviste, au soldat
politique
sans droits. Mais puisqu’il s’agissait de s’engager, on s’appliquait
8
ppliquait à tirer de la doctrine ses conséquences
politiques
et sociales, et c’est ainsi que l’on aboutissait à un programme commu
9
fédéralistes. On y retrouvait toutes les nuances
politiques
, nationales et religieuses qui font la richesse de l’Europe, et qui l
10
es. Trois résolutions furent votées : économique,
politique
et culturelle. La résolution politique prévoyait, comme prochaine éta
11
conomique, politique et culturelle. La résolution
politique
prévoyait, comme prochaine étape, la convocation d’une Assemblée euro
12
que possible non seulement des parlements (partis
politiques
), mais aussi des « forces vives » de chaque nation (syndicats, religi
13
resteront insolubles en fait, tant que nos plans
politiques
n’auront pas abouti. La sagesse des experts, dans chacun de nos pays,
14
araît clair que toutes les mesures économiques et
politiques
que pourrait proposer le Mouvement européen resteraient lettre morte,
15
sible sans une volonté préalable de mise en ordre
politique
. Il n’est point d’ordre politique qui serve l’homme, s’il n’est orien
16
e mise en ordre politique. Il n’est point d’ordre
politique
qui serve l’homme, s’il n’est orienté dès le départ par une vision li
17
. Tandis que s’esquissent à Strasbourg les cadres
politiques
de l’Europe unie, il est grand temps de définir la visée humaine qui
18
ité essentiellement à des activités de propagande
politique
). II est curieux de constater que dans les pays où l’État semble acco
19
subordonnées à des « nécessités » économiques ou
politiques
, voire militaires, en fait aux mécanismes de l’État. À quel stade en
20
’enseignement (chez vous) subit-il des influences
politiques
? » tous nos rapporteurs des pays de l’Ouest ont répondu non, tous ce
21
sseurs sont faites par l’État ou par les pouvoirs
politiques
locaux, en sorte que les influences partisanes s’y font sentir, d’une
22
) qui s’opposent seuls à une emprise totale de la
politique
partisane sur l’expression des idées et la critique. Dans ces domaine
23
relative de la culture par rapport aux pressions
politiques
, nationalistes, étatiques) sont protégées surtout par nos mœurs et co
24
écrits jugés licencieux. Cependant, des censures
politiques
peuvent frapper — et souvent frappent en fait — plusieurs domaines de
25
’État ou par un conseil local, selon les opinions
politiques
du candidat ; choix des manuels ; licences de publication octroyées o
26
onstances économiques, pour dissimuler les motifs
politiques
(ou d’intérêt privé) des décisions prises. À l’Est — il faut toujours
27
rmer une véritable culture censoriale. Le critère
politique
est seul admis5. Et l’on s’y réfère avec une rigueur telle que le sty
28
sabotage et châtié (sans jeu de mots). La censure
politique
est si parfaitement préventive, qu’elle peut s’offrir le luxe de disp
29
subordonner entièrement le savant à des exigences
politiques
et militaires. Élargissant le problème, M. Thibaud constate que « dan
30
èle « pratiquement utilisable » (au service de la
politique
), ceux qui s’y livrent sont aussitôt privés des libertés élémentaires
31
bordonne ses intérêts à ceux de l’économie, de la
politique
ou de la défense nationale ? Et que personne ne s’avise de soutenir q
32
rde, derrière laquelle se préparent des tyrannies
politiques
. Le principe du mal étant reconnu, le principe des réformes nécessair
33
éfendre ni subsister seul, au triple point de vue
politique
économique et militaire, cela est vrai plus encore au point de vue de
34
’étude. Nous nous bornerons donc ici à motiver la
politique
générale qui devrait présider à ces diverses créations. Centre europ
35
ses employés et de ses bureaux. Il adopterait une
politique
sévère de déflation administrative et de guerre au papier. Les bureau
36
. III. Relations de la culture avec les instances
politiques
, économiques, sociales, juridiques. De plusieurs côtés, on a émis l’i
37
comme l’agent de ce que Paul Valéry nommait « une
politique
de l’esprit ». Il s’agit là, bien entendu, d’une vue lointaine, qui n
38
diverse que chaque majorité locale ou nationale —
politique
, religieuse, ou linguistique — doit reconnaître en fait qu’elle est m
39
les échanges économiques, voire le jeu des partis
politiques
… On va me dire que les temps sont difficiles, qu’il faut courir au pl
40
ine de personnes — industriels, banquiers, hommes
politiques
, dirigeants d’organisations internationales et intellectuels — se réu
41
d’autre part, minent la résistance spirituelle et
politique
, préparant ainsi les voies de la tyrannie collectiviste. Celle-ci s’a
42
ières positions dans le monde, notre indépendance
politique
, économique, et par suite morale. Tout ce qui fait le sens même de no
43
endre seul plus de quelques heures ; — sectarisme
politique
, égoïsme à courte vue, qui souvent empêchent les gouvernants autant q
44
liée par les règles du sacré ou les décrets de la
politique
, est un concept typiquement européen. Et cela seul peut expliquer ce
45
nos frontières nationales, l’union économique et
politique
de nos peuples peut et doit aujourd’hui s’édifier. On nous demande :
46
ifficile de leur union, dépend d’un jeu de forces
politiques
sur lequel nous sommes sans pouvoir, mais dont nous devons anticiper
47
nalisée, d’économie sans frontières et de science
politique
fédérale, qui ont fait l’objet de nos travaux depuis vingt ans. Le pr
48
rment, épuisant ses énergies et sa vieille astuce
politique
en rivalités anachroniques (France — Allemagne, Grande-Bretagne — Con
49
général, à les dissocier encore plus de l’action
politique
et de la vie sociale ou économique, lesquelles suivent leurs lois pro
50
es ? Il serait naïf de supposer que les hommes
politiques
européens tiennent en réserve des remèdes à cette situation. À vrai d
51
On aurait tort de le lui reprocher. La technique
politique
est une chose, la direction morale et spirituelle des hommes une autr
52
uation de l’homme en elle. La philosophie de leur
politique
, quand elle n’est pas en fait le matérialisme de « bon sens » de la b
53
ure évanouie. Et ce n’est pas non plus aux partis
politiques
démo-chrétiens ou socialistes : ce serait exiger d’eux qu’ils essaien
54
ien commun n’était plus défini, ou au fait que la
politique
a négligé de soumettre l’une à l’autre. Restent les intellectuels. Il
55
de ces dernières années a montré que les mesures
politiques
, économiques ou militaires, les plus urgentes et les plus sages propo
56
euil des réalisations (armée européenne, autorité
politique
supranationale, abaissement des douanes intérieures à l’Europe, équiv
57
ionales et sociales, enfin économiques et parfois
politiques
. Le mal fondamental de l’Europe du xxe siècle, c’est la dissolution
58
nt les solutions totalitaires — sauf dans le plan
politique
où votre unité est faite — s’adresse à vous autant qu’à nous. La tent
59
qui, précisément, fut toujours celui des pouvoirs
politiques
, de leurs goûts et de leurs censures, dans le développement de nos ar
60
ières positions dans le monde, notre indépendance
politique
, économique et peut-être morale. Et certes, nous perdrons tout cela,
61
de l’Europe avançait mais lentement : économique,
politique
, militaire. Mais les résistances croissaient, à la mesure des gains d
62
pêle-mêle de nos idéaux religieux, de nos formes
politiques
, aussi, et enfin des secrets techniques de notre puissance, chez tous
63
chuman qui nous a présenté le tableau des mesures
politiques
et institutionnelles capables de traduire notre communauté. Nous n’av
64
urope, nous avons posé la nécessité de structures
politiques
nouvelles, d’institutions supranationales d’un type nouveau, permetta
65
les nationalismes, à la guerre de 1914. Un homme
politique
français a déclaré : « Le pouvoir personnel finit toujours mal. » Bon
66
celle de l’engagement de l’écrivain), c’était la
politique
du pessimisme actif. Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est en somme un
67
servé à une élite disposant de loisirs, et la vie
politique
, économique et sociale, qu’ils considèrent comme le solide et le séri
68
aintenant la faire exister au niveau des réalités
politiques
, afin que l’Europe puisse tenir sa juste place dans la communauté glo
69
ire dans la sécurité de l’orthodoxie (religieuse,
politique
ou scientifique) mais le conduire vers son autonomie, vers le libre e
70
et urbain que rural), est le plus grand problème
politique
de ce siècle. Aujourd’hui je voudrais présenter quelques arguments su
71
vie sociale et personnelle. Or choisir est l’acte
politique
par excellence : gouverner, c’est prévoir — prévoir d’abord, puis ada
72
unautés régionales et locales. Libre à des hommes
politiques
nationalistes de « refuser toute supranationalité », cela n’empêche p
73
ogie nous amène ainsi, de tous côtés, à des choix
politiques
, portant sur les buts mêmes de notre société, et ses priorités morale
74
mes de notre société, et ses priorités morales et
politiques
: — veut-on par exemple développer à tout prix la production industri
75
ales dans la conception et la mise en œuvre d’une
politique
d’aménagement de l’environnement en Europe. Je relève que le niveau
76
compte tenu de ces informations que se décide la
politique
de nos États ; que votent les parlements et même parfois les peuples
77
soupçonne pas la presse occidentale de suivre une
politique
quelconque, loin de là ! Elle n’a d’autre souci que celui de son tira
78
À ce taux, elle pourrait aussi bien s’offrir une
politique
, sans rien y perdre. Mais une espèce de masochisme incline régulièrem
79
cture : les commentateurs attitrés de l’actualité
politique
. Mais je les vois trop souvent légers ou sans scrupules, dès qu’il s’
80
e d’en conclure quant au déficit budgétaire, à la
politique
algérienne, aux moyens de poursuivre ou de cesser la lutte ? J’attend
81
tion de la seule chose qui nous intéresse dans la
politique
d’aujourd’hui : les scandales qui déchirent notre nation et que nous
82
là pour dénoncer. On peut aussi considérer que la
politique
requiert d’autres vertus que l’indignation chronique, laquelle n’a ja
83
elle est la base de la plupart de nos convictions
politiques
, dans la mesure — souvent faible d’ailleurs — où nous les modelons su
84
icateur des « faits » ? Ce serait précisément une
politique
. Si l’on y parvenait, d’ailleurs, l’information devenant une science
85
ers également réels et valables ? Dans le domaine
politique
de l’intégration de nos pays, sauvegardant leur autonomie, c’est la m
86
eurs mesures sociales et la coordination de leurs
politiques
économiques. Ce qui nous manque encore, c’est une étude quasi ethnogr
87
tres corps », c’est-à-dire la Cour de Justice des
politiques
et le Consistoire des religieux. 23. O. Costa de Beauregard, Le Sec
88
urire l’économiste, l’homme d’affaires et l’homme
politique
. Exemple : Adolphe Thiers, historien et ministre français, déclare en
89
as les justes indignations d’un Marx, ni l’action
politique
des partis socialistes, et encore moins la révolution des communistes
90
que ces premiers succès ne l’aveuglent et que sa
politique
éducative ne soit à courte vue. Elle repose sur l’idée que la formati
91
blèmes qui appelleraient en réalité des décisions
politiques
ou morales, tantôt mise en accusation parce qu’elle aurait produit le
92
Pour une
politique
de la recherche27 Le Musée et le laboratoire On ne fera pas l
93
de occidental. Il faut donc établir en Europe une
politique
de la culture et des recherches, dominée par des vues d’ensemble et t
94
enser dans le contexte européen. Mais pour qu’une
politique
de ce genre porte effet, il faut absolument que les responsables de n
95
t que les responsables de notre vie économique et
politique
saisissent la réalité du xxe siècle : c’est le pool des cerveaux qui
96
’époque » empruntant au vocabulaire économique et
politique
. Or si l’on peut prouver que l’auto produite par une petite usine est
97
n’aidera pas à résoudre les problèmes de l’union
politique
de nos peuples, mais elle atteste mieux que la science — autre produi
98
s domaines les plus variés de notre existence, le
politique
et l’institutionnel, l’économique et l’artistique, nous retrouverons
99
été personnaliste en philosophie, fédéraliste en
politique
, œcuménique sur le plan religieux, et que cela devait me conduire néc
100
ux, attaquant violemment la Russie tsariste et sa
politique
éternelle, ont été supprimés — quel aveu ! — dans l’édition des œuvre
101
ifs du Dialogue, je dirai : Derrière nos conflits
politiques
et nos inégalités économiques, il y a des réalités beaucoup plus dura
102
malentendus qui opposent nos régions sur le plan
politique
, économique et social. La méconnaissance de ces réalités « culturelle
103
r, décidons de contribuer à une meilleure entente
politique
— et même économique — nous ne pourrons le faire qu’en travaillant à
104
t, et d’autre part les responsables des relations
politiques
, économiques et techniques, il y a aujourd’hui un grand vide. Il n’y
105
sions de nations isolées (qui ont en vue des buts
politiques
d’abord) ; ou d’organismes purement économiques (qui négligent les as
106
ouver, préparés ou non…). Il n’existe donc pas de
politique
générale des relations entre les cultures. 3. Enfin, une troisième la
107
uiner par deux fois ; elle n’a donc pas encore de
politique
commune, répondant à sa vocation, à l’égard des régions différentes d
108
isposition des responsables de l’éducation, de la
politique
et de l’économie de leur région ; — servir enfin d’instruments effica
109
partir de ces nations comme des « seules réalités
politiques
existantes » (ainsi que le répète volontiers le général de Gaulle), i
110
aucune mesure effective devant conduire à l’union
politique
de l’Europe n’a été prise de la fin de la guerre à nos jours. Le proj
111
it de s’opposer à un projet, de refuser une union
politique
véritable et — seule initiative à valeur positive — droit d’abaisser
112
inscrit dans les programmes de deux de ses partis
politiques
au moins. Partout se pose le problème de la dimension, qui est le pro
113
. « Rome a parlé. ») Le résultat visé sur le plan
politique
— où nous ne sommes encore qu’à zéro, contre 25 %, peut-être, sur le
114
R. — Nous avons déjà constaté qu’au point de vue
politique
l’unité fondée sur les États-nations est en panne depuis vingt ans !
115
du fédéralisme européen, sera sans doute le thème
politique
le plus important des prochaines décennies. Mais en même temps, les é
116
xcellence, une « science humaine », une « science
politique
» et une recherche interdisciplinaire ou transdisciplinaire, selon le
117
applications prospectives, de la science et de la
politique
, de la pensée et de l’action, sera fournie par la région.
118
elui qui s’en est remis une fois pour toutes à la
politique
d’un Parti, quand il s’agit de prendre une position publique. L’engag
119
ou rapprocher à volonté. Nul événement social ou
politique
n’existe en soi sans qu’on l’ait exprimé, nommé, écrit, avant ou aprè