1 onialisme. Il est certain que la prétention à une politique indépendante, au plein sens du terme, ne saurait être soutenue à la r

2 s de l’ère scientifico-technique. Cet échec de la politique centralisatrice et unitaire, secrètement obsédée par un rêve d’autarc

3 omies régionales et les diversités religieuses et politiques qui sont opprimées par l’État central dont un Parti unique s’est empa

4 sa formule. Or je ne vois pas de terme du langage politique qui prête à pires malentendus ! Un Français cultivé qui demande à son

5 Quant à « fédération », c’est simplement « union politique d’États » (mais on a soin de préciser qu’en vers, cela fait cinq syll

6 strent : 1) « Le fédéralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amériq

7 es dans les domaines les plus variés et les moins politiques au sens étroit du mot. ⁂ Tout d’abord, trois définitions. Je propose

8 ons ainsi définis constitue ce que je nommerai la politique fédéraliste, au sens le plus large du terme. Avant de chercher à quel

9 chercher à quel type d’homme correspond une telle politique , et quel type d’homme elle entend préparer ou éduquer, constatons qu’

10 alités métaphysiques ou physiques, esthétiques ou politiques . C’est de la lutte des contraires que procède la plus belle harmonie,

11 type de relations, posent donc une société et une politique . De même que le modèle trinitaire des conciles sera utilisé par Keple

12 al, Kierkegaard ou Nietzsche, et aux doctrinaires politiques comme Rousseau, Tocqueville et Proudhon, mais aussi aux écoles récent

13 vec les autres. 3. Au niveau de la vie civique et politique , tout le problème revient à concilier les besoins contraires mais vit

14 municipale. C’est au niveau de la vie civique et politique — c’est le même mot, selon l’étymologie — que nous allons enfin retro

15 les que la défense, les affaires étrangères et la politique économique, ou certaines recherches scientifiques) sans léser les dro

16 siècle. On s’aperçoit alors que le fédéralisme politique (intra- ou interétatique), seul pris en considération par les auteurs

17 st autre chose qu’une simple recette juridique ou politique  : il est un des grands types d’aménagement du rapport politique et pe

18 est un des grands types d’aménagement du rapport politique et peut-être plus encore, un des grands styles de vie et de civilisat

19 tance historique4. » Nous voici loin de la forme politique bonne pour les sauvages dont parlait Littré. Mais loin aussi des défi

20 ommunication à l’Académie des sciences morales et politiques , Paris, mars 1969. 2. Pierre Duclos écrivait, en 1962, dans son exce

21 comment on peut traduire en termes de structures politiques cette unité de culture non unitaire et si hautement diversifiée, je r

22 rte un nom bien connu dans l’histoire des régimes politiques , c’est de toute évidence : fédéralisme. Je ne vois pas d’autre forme

23 pas avancé d’un mètre en direction de notre union politique . Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une

24 ous, point de choix économiques ni même peut-être politiques longuement délibérés, concertés à long terme : il fallait se battre p

25 du PNB — cette tour de Babel du xxe siècle ! Une politique européenne de ce type, simple transposition de la formule d’État-nati

26 admettre la pluralité des allégeances, civiques, politiques , culturelles, idéologiques et religieuses, contre la prétention de l’

27 e ou liberté : ces deux finalités commandent deux politiques d’union, dont je crains bien qu’on ne puisse pas impunément continuer

28 ne manquera pas de m’objecter en ce point que la politique a toujours eu pour fin réelle la puissance et je vois bien que toutes

29 a puissance comme seul but réaliste de la société politique  ; le reste — la justice, la paix, la liberté — étant manières de parl

30 ation des grandes tâches d’intérêt public, tâches politiques au sens originel du mot : l’économie, l’écologie et l’habitat, la rec

31 ’est un mot qu’il nous faut bannir du vocabulaire politique dans une Europe fédérée, au seuil de l’ère du monde uni. Voilà donc l

32 qu’il pose une hiérarchie nouvelle des finalités politiques . Donner comme but à la Cité européenne la Liberté non la Puissance, u

33 e relève pas de l’économie, et encore moins de la politique au sens étroit et partisan du terme. Elle exige la recréation de comm

34 je réponds que c’est au contraire la grande tâche politique de notre temps. Précisons : des vingt ans qui viennent. Car à ce prix