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uestion. Mon premier livre paru à Paris en 1934,
Politique
de la personne , s’ouvrait par un chapitre sur « l’engagement » du cl
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elui qui s’en est remis une fois pour toutes à la
politique
d’un parti, quand il s’agit de prendre une position publique. L’engag
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proprement religieuse d’expression des jugements
politiques
, des vertus civiques et de la conscience sociale d’une communauté, pa
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t propres à la diriger ou orienter dans ses choix
politiques
, civiques et moraux. Cette fonction, mythique aux origines, de toute
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nal, de plus en plus, vont assurer cette fonction
politique
, au sens originel du terme, qui est l’aménagement et l’arbitrage des
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orts humains dans la cité (la polis grecque donne
politique
, la civitas romaine, civisme). Et alors commence la littérature au se
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, n’est pas moins étroitement liée aux péripéties
politiques
de la carrière de Dante. Là s’origine une des traditions spécifiques
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e théologie, une Église, leurs structures et leur
politique
, les institutions d’une cité, la prose intellectuelle française. Enga
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oyaliste, étatique et parisienne. Mais les suites
politiques
de la pensée de Calvin n’ont pas à être imaginées : pour s’en tenir à
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s isoler, à les dissocier encore plus de l’action
politique
et de la vie économique, lesquelles suivent leurs lois propres, de pl
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ion par l’absurde de la vanité de tout engagement
politique
qui ne serait pas le prolongement nécessaire du mouvement intime, de
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ution sérieuse est désormais une affaire purement
politique
, celle du Parti qu’il faut servir. C’est pourquoi, logiquement, après
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renoncent à toute activité, soit littéraire, soit
politique
. La vérité qui apparaît alors, c’est que les surréalistes, en tant qu
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que sa pensée ne fut jamais en puissance d’action
politique
et demeure purement subversive (comme le fait de descendre dans la ru
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on pourrait nommer « les variétés de l’engagement
politique
de l’écrivain » nous permettra maintenant de distinguer trois types d
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éterminant ses conclusions pratiques dans l’ordre
politique
. Pour qu’une pensée s’engage dans le réel, il ne faut pas ni ne saura
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sser de l’esclavage d’une mode à celui d’un parti
politique
. Ce n’est pas du tout devenir l’esclave d’une doctrine, mais au contr
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qu’il écrit : « Quand l’écrivain s’engage dans la
politique
, il devrait le faire en tant que citoyen, ou en tant qu’homme, jamais
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tut de la littérature que décevante pour l’action
politique
. Car tout écrivain qui s’engage pour des motifs circonstanciels indép
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e la pensée et l’action, la culture et le pouvoir
politique
, l’économie et le milieu naturel, les fins ultimes et les moyens tech
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fût « partiale », pleine de « partis pris », et «
politique
». 10. Cf. « The Writer and Leviathan » in Such, such were the joys