1
nous met en demeure de formuler et de vouloir une
politique
de l’homme et de l’humanité. C’est notre folle croissance qui affame
2
instituer un ordre de priorités, donc définir une
politique
. Jusqu’aux débuts du xxe siècle, les crises étaient localisées dans
3
nteractions, afin de faire sentir l’urgence d’une
politique
, c’est-à-dire d’un programme d’intervention sur certains points strat
4
ramatique de ce que peut faire l’absence de toute
politique
dans la vie de nos sociétés techniciennes donc artificielles ? Ce ne
5
centre ni raison. À cette consternante absence de
politique
, de bons esprits de notre temps imaginent d’opposer l’utopie d’une mo
6
inents, quels que soient leurs régimes sociaux et
politiques
, les éléments préfabriqués d’une ville mondiale parfaitement uniformi
7
lement de définir très prochainement une nouvelle
politique
…11 » Et pendant que le gouvernement se préoccupe des moyens d’éluder
8
uverain — monarque ou peuple — et poursuite d’une
politique
délibérée. Que rien de pareil, ou quasi rien, n’existe plus dans nos
9
grande : une machine à détruire la participation
politique
des citoyens. Cette machine s’enclenche et fonctionne dès que sont d
10
les spectateurs du jeu, partisans « passionnés de
politique
», peut-être — mais comme on est « sportif » de nos jours quand on su
11
re dimensions, densité, structures sociales, fins
politiques
et formes architectoniques. L’impératif de rentabilité a remplacé l’i
12
d’une profonde méfiance à l’endroit de l’écologie
politique
— si lucidement anticipée par Marx dans cette page. Ils n’y veulent v
13
destructions d’espèces animales pour « nouvelles
politiques
de peuplement », comme l’URSS les a pratiquées sous Staline. La vérit
14
cter la survie de l’espèce, et appellent donc une
politique
globale de toute urgence. J’essaierai de montrer que leurs causes pri
15
ment, sur la santé physique et mentale, et sur la
politique
des États, que nous nous retrouvons chargés, par leur existence même,
16
ale déduite des fins de l’évolution, donc le dieu
politique
par excellence, a pour domaine réservé la stratégie générale du cosmo
17
à faire éventrer le site des Baux-de-Provence. La
politique
de croissance matérielle que pratiquent nos gouvernements a pour effe
18
es pays, dont les régimes économiques, sociaux et
politiques
, diffèrent tellement — à les en croire —, en sont à la croissance zér
19
ce humaine. Aucun pays, quel que soit son système
politique
, ne doit permettre que les règles de sécurité qui concernent le domai
20
ches. Ou bien l’un des partis poursuit un dessein
politique
tellement puissant sur sa psyché, que ses tenants ne parviennent plus
21
ait bien qu’un prétexte au service d’une certaine
politique
, qu’on aurait tort, je le crains, de réduire au marketing. Pour faire
22
otre mode de vie comme dans toutes nos structures
politiques
et sociales. Le noyau du pouvoir On peut penser que les réacteu
23
an 2000. « N’en faites donc pas le noyau du drame
politique
de cette fin, déjà si proche, du xxe siècle. » On peut aussi penser
24
société stato-nationaliste. Il y aurait donc une
politique
du nucléaire, elle serait caractérisée par les traits principaux qui
25
ux solutions préconisées, et tantôt il protège la
politique
qui est cause du mal qu’on étudie. Mais aucun de ces auteurs ne va ju
26
contre la pollution qu’ils accusent d’intentions
politiques
, ils interviennent publiquement en faveur des projets nucléaires de l
27
es au moins localement homogènes. Pour fonder une
politique
, une stratégie de notre avenir, et par suite pour élaborer un modèle
28
et ils auraient la même destination : fonder une
politique
, expliciter ses buts, évaluer ses moyens en fonction de ses fins. Il
29
nt toutes les idées de droit des gens et de droit
politique
, […] met à la disposition de ses gouvernants, en vue de la guerre, le
30
plus brillantes aberrations de leurs théoriciens
politiques
: la formule de l’État-nation a conquis le monde en moins de deux siè
31
giner qu’à la limite éclate une guerre sans sujet
politique
, déclenchée par rétroaction automatique du degré d’armements atteint
32
iques, et des nazis aux généraux de toute couleur
politique
, n’a obtenu d’autre résultat qu’un État encore plus guerrier, encore
33
pas fait à l’échelle de ces immenses conglomérats
politiques
que l’on essaie de lui faire prendre pour “sa patrie” : ils sont beau
34
leurs citoyens une participation réelle à la vie
politique
qu’ils prétendent monopoliser. Ils sont trop petits pour se défendre
35
onde, et surtout pour résister à la satellisation
politique
ou économique. Par quoi ils manquent doublement à la fonction de tout
36
d’union européenne — leur volonté d’indépendance
politique
, leur refus de toute ingérence étrangère dans leurs affaires national
37
chantage des émirs qui prétendent leur dicter la
politique
à suivre à l’égard d’Israël… Tous nos États-nations pour « souverains
38
que d’essence pour le week-end. Absence avouée de
politique
, opacité d’esprit devant les prévisions les plus sérieuses, refus de
39
atcha, pour « examiner les graves problèmes de la
politique
mondiale », comme le dira le communiqué, on pourrait croire qu’ils vo
40
n bluff énorme, car il n’est pas de « problème de
politique
mondiale », si « préoccupant » soit-il, qui n’ait été fabriqué par ce
41
? Les peuples veulent la paix. Mais les appareils
politiques
, c’est-à-dire l’administration à Washington et le Parti en URSS, ne p
42
est pas démagogique) qu’ils confondent avec l’art
politique
et qui passe dans leurs clubs pour la dernière finesse, ils estiment
43
est notre affaire. Formuler, décider, assumer une
politique
de civilisation, serait la seule réponse adéquate à la crise. Ce sera
44
hinerie de l’État n’a pas été conçue en vue d’une
politique
de l’environnement ; elle est largement dysfonctionnelle pour la prot
45
nt ou refusent d’imaginer beaucoup de nos meneurs
politiques
: ils voient les conditions de leur victoire, mais non ses suites82.)
46
acceptable, tantôt se disperse entre vingt sectes
politiques
contradictoires, tantôt se crispe en tyrannies, qui sont des désordre
47
les visas, devises, affidavits, etc.) La passion
politique
draine et enflamme nos facultés irrationnelles, superstitions et préj
48
nt en friche le champ des passions (nationalisme,
politique
partisane). Les passions s’emparent de la technique et provoquent la
49
s répondons au défi des passions nationalistes et
politiques
par une organisation mondiale contrôlant effectivement les armes atom
50
de nos amours, de nos écrits et de nos décisions
politiques
, mais tout autant des mesures économiques et techniques prises au nom
51
se suicider. Nous voilà condamnés au choix d’une
politique
, qui est en fait un choix métaphysique entre l’instinct de vie et l’i
52
gagera » ce qu’il faut, à n’importe quel prix. La
politique
étant l’art de prévoir, est bel et bien « l’art du possible », mais e
53
fuges). Budget annuel et prospectives Toute
politique
est autorisation de l’avenir, à la fois désirable et redouté. Ne pas
54
olique et le principe probable de toute espèce de
politique
ou stratégie de la survie humaine. Cette prévision, d’origine agricol
55
imminente du tiers-monde, et à l’absence de toute
politique
véritable de la part des États-nations, rend les activités de prévisi
56
1984, évaluent le succès social, psychologique et
politique
, de la technologie déchaînée, et leurs conclusions sont lugubres : la
57
savions pas cela, il serait superflu d’avoir une
politique
et d’en parler — la politique étant définie en ce point comme l’ensem
58
uperflu d’avoir une politique et d’en parler — la
politique
étant définie en ce point comme l’ensemble des mesures à prendre pour
59
vient à l’ordinateur, désormais, d’orienter notre
politique
. La prospective doit nous montrer la nécessité de choisir, mais non p
60
us faisant découvrir le système des répercussions
politiques
et sociales de tous ordres d’un projet qui nous paraissait « purement
61
ontre la liberté du choix moral et de la décision
politique
. Car quelles que soient ses intentions conscientes, ce discours pouss
62
lendrier, n’est pas d’un grand secours pour notre
politique
, car les effets de ces techniques, nous le voyons bien aujourd’hui, s
63
e et passionnée des phénomènes en jeu, sociaux ou
politiques
. Mais c’est surtout dans la mentalité de l’homme de leur temps, dans
64
te et n’a d’intérêt qu’à seule fin d’orienter une
politique
, mais il n’y aurait plus de politique possible dans un monde soumis a
65
rienter une politique, mais il n’y aurait plus de
politique
possible dans un monde soumis aux seuls « impératifs » de la technolo
66
r tous moyens dont l’emploi non réglé par quelque
politique
conduirait d’une manière calculable à une croissance exponentielle ;
67
recherche créatrice, élaborante, des moyens d’une
politique
, nullement la prévision donnée pour objective d’un avenir qui serait
68
idicules, voire grotesques, si l’on passe au plan
politique
national et international. « Les grandes compagnies pétrolières finan
69
vite. Vendre moins vite fera durer le plaisir. La
politique
des princes arabes est cohérente, ils réagissent très raisonnablement
70
ue aux ressources de pétrole, qui dépendent de la
politique
des Arabes, laquelle est déterminée par l’existence d’Israël, qui n’a
71
ospectifs qui eussent été capables d’orienter une
politique
de l’innovation technologique en général, et tout d’abord de l’automo
72
physiologiques — réalités sociales, culturelles,
politiques
. Quand les « indicateurs vivants », en ces domaines, ressentent au fo
73
s à un meeting de masses, à quelque manifestation
politique
. Mais c’est leur culte qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui s
74
pond déjà le terrorisme des groupes qui se disent
politiques
et des gangs, de plus en plus indiscernables. Je sens monter de toute
75
s parts une contamination d’allure épidémique des
politiques
de chantage collectif, traduites en style californien ou sicilien, pa
76
te découvert et publié, et vingt autres scandales
politiques
du même ordre mal étouffés dans le « monde libre ». Les enlèvements s
77
: mesure de la dégradation des mœurs civiques et
politiques
. On entend bien que ce ne sont là que signes, que symptômes d’un mal
78
eur, non du protagoniste. « Je ne m’occupe pas de
politique
», dites-vous peut-être, et ce serait bien s’il s’agissait de ce que
79
us refusez de vous occuper de ce qui vraiment est
politique
: l’entretien des relations humaines dans la cité, la sauvegarde des
80
e les joindre. Mais voilà bien ce qui définit une
politique
. La politique est donc ce qui doit remplacer, dans la société concer
81
Mais voilà bien ce qui définit une politique. La
politique
est donc ce qui doit remplacer, dans la société concertée des humains
82
enter la voie, non de contraindre. Je parle d’une
politique
qui ne soit pas de classe bourgeoise, de classe prolétarienne, ou de
83
ilitaire, mais du genre humain tout entier. D’une
politique
qui ne soit pas « de droite » — prolongeant la problématique d’un xix
84
ncrète : celle des « multis »117 ! Je parle d’une
politique
à finalités personnalistes et communautaires, qui sera celle du siècl
85
ées illisible, et de mensonge élevé au rang d’art
politique
par excellence, il y a ceci : l’homme des grandes villes, des longues
86
Wessel Lied ». L’homme antinomique « Toute
politique
implique une idée de l’homme », aimait à rappeler Valéry. Mais nous v
87
ry. Mais nous voyons dans notre société plusieurs
politiques
en conflit. Les idées de l’homme qui ont permis la crise actuelle — l
88
is, l’individu rationaliste, mais aussi le soldat
politique
des totalitaires de toutes couleurs — ont toutes ce trait commun de d
89
nipulations par la publicité, la mode, les partis
politiques
et l’État. Personne non plus n’a jamais dénombré, mesuré, vérifié, l’
90
t pas leur affaire. Tel est le dilemme de l’homme
politique
d’aujourd’hui. Il s’agit de savoir si l’État, dans la poursuite de se
91
t les centrales nucléaires, qui exigent la police
politique
, qui exige et même justifie la persistance des pouvoirs ultracentrali
92
militaire, modes, presse et mass médias), par une
politique
systématique d’effacement des réalités régionales et des groupes, au
93
viie siècle123. Il tirait de là des conséquences
politiques
dont l’extrême importance se révèle aujourd’hui comme on va le voir.
94
us. « Aux éphores, le peuple constitué en corps
politique
a confié l’ensemble de la République ou de la communauté intégrale, p
95
paru en 1576, ce fondateur français de la science
politique
donne, en effet, pour évidence, que la pleine souveraineté appartient
96
la partie aux yeux de l’histoire et de la science
politique
des manuels et des académies. On ne cesse de le célébrer, surtout en
97
yses de l’État qui foisonnent dans la littérature
politique
d’aujourd’hui ont à peu près toutes en commun la sacralisation de cet
98
rer par l’inflation des concepts et du « discours
politique
» comme ils disent. Après Hegel, pour qui l’État était « l’Idée spiri
99
s conditions concrètes, le prix humain et l’enjeu
politique
de ces opérations. Sait-il, ou refuse-t-il de savoir que son vote sig
100
sécuriser ceux qui disent « Moi je ne fais pas de
politique
! », mais elle exerce en profondeur une influence on ne peut plus dém
101
les moyens intellectuels. Dans une phrase de vrai
politique
, de Gaulle un jour laissa tomber : « L’intendance suivra ! » C’était
102
formé le modèle européen des libertés civiques et
politiques
. Du bon usage de l’État Il y a un bon État, concevable et possi
103
, ce n’est plus à l’État de juger mais au pouvoir
politique
, à savoir — selon les dimensions des tâches et des niveaux communauta
104
face à lui. Dès mes premiers écrits sur la chose
politique
, j’ai ressenti le besoin fondamental de situer au centre de l’homme l
105
nt plus, on le calcule. En 1934, j’écrivais dans
Politique
de la personne : Une politique à hauteur d’homme, c’est une politiq
106
j’écrivais dans Politique de la personne : Une
politique
à hauteur d’homme, c’est une politique dont le principe de cohérence
107
ne : Une politique à hauteur d’homme, c’est une
politique
dont le principe de cohérence s’appelle responsabilité de la personne
108
responsabilité de la personne humaine. C’est une
politique
dont chaque temps et chaque but se trouve subordonné à la défense et
109
ersonne, module universel des institutions. Cette
politique
s’oppose au gigantisme américain, soviétique et capitaliste : elle s’
110
la personne. On n’y atteindra jamais que par une
politique
établie dès le départ à ce niveau et dans cette vue. En 1935, dans
111
ce et ses étapes, à déplacer le centre du système
politique
non seulement de la nation vers l’Europe, mais encore vers l’humanité
112
s à un meeting de masses, à quelque manifestation
politique
. Mais c’est leur culte qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui s
113
alisme socialiste. Ils remplissaient une fonction
politique
analogue. Quant à la presse : elle dépendait des agences nationales t
114
. Althusius peut être vu comme le fondateur de la
politique
fédéraliste. Voir aussi sur Althusius l’indispensable et richissime o
115
rage de Pierre Mesnard, L’Essor de la philosophie
politique
au xvie siècle, Paris, 1936, p. 567 et 616, dont s’inspire également
116
t tellement pauvre en inventions de formes de vie
politique
, et même si craintive et narquoise devant tout projet neuf en ce doma
117
étendu, un collège de Vigilance, véritable organe
politique
, Pilote pour l’ensemble et Garant pour chacun des libertés fondamenta
118
isif que jouent dans toute société les dimensions
politiques
ou techniques, physiques ou financières des tâches données et des cad
119
re dimensions dépend directement la participation
politique
des citoyens : au très petit État correspond le maximum de liberté ci
120
xprime, selon l’un de nos illustres commentateurs
politiques
, « qu’émotivité adolescente, naïveté politique, ignorance économique,
121
s politiques, « qu’émotivité adolescente, naïveté
politique
, ignorance économique, et pur et simple opportunisme ». J’emprunte c
122
a-t-on proposées ? À défaut de solutions, quelle
politique
? Si je m’en enquiers auprès des « responsables », ils me décrivent u
123
d’existence, aux professions, voire aux attitudes
politiques
. (Ce n’est pas vrai d’ailleurs pour certains grands ensembles où se r
124
s compter les groupements religieux, artistiques,
politiques
, syndicaux et sportifs qui se créent dans les grands ensembles : voil
125
ements publics. Les CPB ou les GAM font-ils de la
politique
? Bien sûr ! et même au sens originel du terme, qui désignait la cond
126
ions possibles, c’est proprement le domaine de la
politique
. » L’instauration d’une démocratie nouvelle signifie, à tous les nive
127
destinée de toute communauté sociale, civique et
politique
digne du nom. Jusqu’à nos jours, en toutes provinces européennes, de
128
, praça, Platz, plein ou square — ont été le lieu
politique
par excellence, le Sénat et le Parlement n’étant qu’une dépendance ou
129
s bâtiments structuraient toute la vie proprement
politique
. Aujourd’hui se reproduit, aggravé, le phénomène de dissociation qu’o
130
longtemps ne comportent plus d’options proprement
politiques
entre les décisions concrètes à prendre ici et les finalités de la so
131
ur tous ces problèmes scientifiques — à vrai dire
politiques
et sociaux. Il a trop de pouvoir dans certains domaines (immobilier,
132
s assez de moyens financiers pour mener une vraie
politique
, et pour s’entourer de conseillers dans les domaines de l’écologie, d
133
yers, fraternités, gangs, groupes et groupuscules
politiques
, ligues, loges, paroisses ou sectes, sociétés et unions de toute espè
134
s GAM, de leur action, de leurs méthodes de lutte
politique
et de pédagogie, et des réalités municipales en France. Tout ce que l
135
de raisons convergentes — techniques, sociales et
politiques
, psychologiques et commerciales — conduit à la multiplication des pet
136
a guerre les États-nations Le moteur de la vie
politique
est la puissance, dès qu’il n’est plus la liberté. Si l’on veut la pu
137
tremis — d’une société menacée à la fois d’anémie
politique
(mal compensée par ses fièvres politiciennes), de désertion civique,
138
’en tiendra là, ignorant les coutumes sociales et
politiques
et tous les autres caractères de l’identité de ces peuples. Et sans d
139
es. Et sans doute aura-t-il raison, à toutes fins
politiques
dans ce siècle. Rien n’est plus propre à la personne que l’usage qu’e
140
eusement fausse et mystifiante quant aux réalités
politiques
et culturelles. La liberté de s’exprimer dans sa langue natale est l’
141
ts-nations éclatés pourrait former une communauté
politique
plus effective que le système actuel. (Les ministres qui parlent enco
142
peut-être un art. Mais surtout, ce doit être une
politique
et dans ce sens, vraiment, l’affaire de chacun de nous. Une sage poli
143
, vraiment, l’affaire de chacun de nous. Une sage
politique
écologique visera donc à nous affranchir — et la nature à travers nou
144
tre faites, les études régionales financées et la
politique
continentale élaborée. Hiérarchie des motifs Le motif ethnique o
145
14L’autogestion
politique
« Se gouverner vaut mieux qu’être bien gouvernés » Les régions
146
n jour que l’autogestion ne dépend pas des partis
politiques
, et n’est pas plus de gauche que de droite ou du centre, mais traduit
147
»), dit un slogan des autonomistes écossais. « La
politique
fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regar
148
ssi l’exercice permanent des pouvoirs de décision
politique
et de contrôle de ceux qui les exécuteront. À la gestion centralisée
149
e monopole de l’instruction publique, l’influence
politique
sur les universités, la fonctionnarisation des grands postes du manag
150
ation des pouvoirs de décision, de management, de
politique
économique et d’information dans les bureaux de la capitale. Elle sup
151
it être mise par priorité au service des desseins
politiques
d’un État et non pas de la prospérité des citoyens. Dans ce système d
152
celle de la culture, la plus vraie. Au plan de la
politique
générale, existerait-il une juste « taille européenne » ? Je la verra
153
’administrer et d’animer ces « grands ensembles »
politiques
, l’Allemagne se divise en Länder, l’Italie en régions à parlements él
154
et plus profond. Théoriciens et praticiens de la
politique
, de la sociologie, de l’économie et de la prospective en viennent aux
155
souverain désordre176 ». Les plus grands pouvoirs
politiques
, sociaux, économiques et idéologiques jamais concentrés entre les mai
156
croissement de connexions du champ des phénomènes
politiques
», rendait « impuissant et même inutilisable le génie des grands gouv
157
ariation ; cependant que 3° l’activité proprement
politique
, ou « pilotage », consiste à composer toutes les fonctions, à les équ
158
’exercer au niveau régional ce pouvoir proprement
politique
? Qui aura charge de répartir le produit des impôts levés dans la rég
159
écisive179 n’est nullement exclusive d’un pouvoir
politique
aux compétences bien définies. Elle ne s’oppose en fait, mais là, rad
160
louée. Qui va trancher ? Le problème est vraiment
politique
(au sens que l’on vient de rappeler) comme le sont en réalité toutes
161
ui assumerait au plan continental la concertation
politique
, l’arbitrage entre les régions, et leur information sans retard ni ré
162
lissent cette précision dont la portée sociale et
politique
me paraît considérable. 173. René Girard, op. cit., p. 75, 77 et 79.
163
sa population — les pays de l’Est — des volontés
politiques
de la Russie ; soit qu’elle se révolte contre l’emprise de ses envahi
164
rsonnes.) La répartition des pouvoirs de décision
politique
(gouvernement) et des compétences administratives (État) s’opère doré
165
mers, lacs, et fleuves, la défense militaire, la
politique
monétaire, l’aide au tiers-monde, et la concertation des recherches s
166
la capacité de relier des faits et des décisions
politiques
suppose un long effort d’éducation des citoyens et de leurs porte-par
167
que « l’Europe va de Gibraltar à l’Oural ». Et sa
politique
étrangère se fondait en partie sur cette définition. Comment explique
168
qui n’en est pas un, puisqu’il n’a pas encore de
politique
commune ni d’organes gouvernementaux ? Point d’Europe sans citoyens e
169
e ; — à des modes de relations sociales et de vie
politique
prenant leurs modèles dans la biologie et les technologies douces187,
170
t qui se trouve conclure, le même jour, un procès
politique
à Leningrad, l’un et l’autre se voient accusés « d’ingérence dans les
171
qu’elle est au pouvoir). 2. — Le seul problème
politique
vraiment sérieux de la société moderne n’est donc pas de choisir entr
172
de sous-marins déclarés « défensifs »188, procès
politiques
, prison pour les objecteurs politiques, etc.), l’Europe unie ne sera
173
88, procès politiques, prison pour les objecteurs
politiques
, etc.), l’Europe unie ne sera qu’une malingre chimère. On l’aura suff
174
ans le monde du xxe siècle, que deux camps, deux
politiques
, deux attitudes humaines possibles. Ce ne sont pas la gauche et la dr
175
olétarienne pour mieux nourrir sa lutte, et cette
politique
du pire s’opposerait donc nécessairement au progrès technique, dans l
176
lez donc dépolitiser les problèmes ? » Oui, si la
politique
est le jeu des partis et des États-nations étiquetés de gauche ou de
177
stes. Mais ce n’est pas là notre définition de la
politique
. Quand on parle d’« élargir la CEE pour englober la politique », que
178
uand on parle d’« élargir la CEE pour englober la
politique
», que veut-on dire ? Que l’économie, qui est le domaine propre des C
179
propre des Communautés, ne fait pas partie de la
politique
? Que celle-ci serait donc « autre chose » ? Mais quelle chose ? On p
180
autre chose » ? Mais quelle chose ? On parle de «
politique
» dans les journaux comme s’il allait de soi que c’est une activité d
181
de l’économie, de la culture… Or, en dehors de la
politique
industrielle et commerciale, de la politique sociale, de la politique
182
e la politique industrielle et commerciale, de la
politique
sociale, de la politique agricole, ou des transports, ou de l’éducati
183
le et commerciale, de la politique sociale, de la
politique
agricole, ou des transports, ou de l’éducation, ou de la recherche, e
184
, ou de l’éducation, ou de la recherche, et de la
politique
écologique — quelle politique en soi est-elle imaginable ? Toutes les
185
recherche, et de la politique écologique — quelle
politique
en soi est-elle imaginable ? Toutes les réalités sérieuses une fois d
186
fédérée serait, selon le sens courant du terme «
politique
», radicalement dépolitisée. (Je note ici que la politique au sens de
187
», radicalement dépolitisée. (Je note ici que la
politique
au sens des relations entre États-nations n’est pas démocratique et n
188
ociales d’aujourd’hui. L’agent souverain de cette
politique
-là n’est jamais le peuple mais l’État, substitut du roi qu’il fallait
189
) En revanche, si l’on admet avec Aristote que la
politique
est l’aménagement des relations humaines dans la cité (polis), elle d
190
sent ces options générales — et c’est le civisme.
Politique
équivaut à stratégie, et civisme à tactique — les deux énoncés impliq
191
aline, Hitler et le Duce. D’où l’on voit que la «
politique
d’abord » de Maurras ne veut rien dire, car il n’y a pas de politique
192
de Maurras ne veut rien dire, car il n’y a pas de
politique
à priori, ni de stratégie dans le vide ; il y faut une finalité (ou c
193
nimer. Ou, s’il faut le redire autrement : L’acte
politique
ne consiste nullement à décider en son âme et conscience et au plus p
194
et nul sur les actions et les réalités proprement
politiques
d’aujourd’hui. Prenons l’exemple désormais classique du premier et tr
195
e survie du genre humain. Dans ce domaine, l’acte
politique
qui est le choix des priorités194 en vertu d’une certaine échelle des
196
u dans les rites des émeutes parisiennes. L’acte
politique
par excellence va consister à prendre, au nom de l’humanité, un ensem
197
ctures ne sont pas plus sensibles à vos doctrines
politiques
que le moteur de votre auto. (Ces machines ne savent réagir qu’à nos
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l’idée de souveraineté revendiquée par une entité
politique
— ou du moins son bureau exécutif — usurpant le rôle de voix du peupl
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seule qui ne fasse pas violence. Tout le problème
politique
de l’Europe — social et culturel, économique, écologique, énergétique
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de la vie ? En termes d’organisation pratique et
politique
, cela signifie : créer des régions et les fédérer, avec tout ce que c
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n en vient à la persécution de toute libre pensée
politique
, l’État deviendra de plus en plus totalitaire, obligeant ses voisins
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ions hebdomadaires, afin de concerter les options
politiques
propres à sauvegarder les mouvants équilibres entre l’homme, la cité,
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ns l’ensemble de nos pays. Dans le cadre de cette
politique
générale, rien n’empêchera, bien au contraire, que les conclusions, e
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ces réserves profondes d’expérience historique et
politique
, ces complexes de culture irremplaçables, non moins différenciés et c
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s qu’elle a répandues, et peut élaborer un modèle
politique
qui soit tentant pour le tiers-monde. Quant à savoir si le tiers-mond
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re temps. Et voilà bien pourquoi plusieurs hommes
politiques
, dont quatre ou cinq du premier rang, en Amérique du Nord comme en Eu
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s par le club de Rome ? Et qu’ont fait les partis
politiques
? Ils sont encore « nationaux » avant tout ; donc pas plus régionaux
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ovations attendues et des rénovations sociales et
politiques
proposées au long de ces pages, et qui vont des petites communautés à
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ont fourni à la révolution régionaliste le levier
politique
qui avait fait défaut aux mouvements personnalistes des années 1930,
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e j’annonçais dans ma jeunesse sous le titre de «
politique
du pessimisme actif 205 », prenant ma devise au Taciturne. Si l’on me
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Toynbee résumées dans la première partie. 205.
Politique
de la personne, Paris, 1934.
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Il y a quelques années, ayant écrit que l’action
politique
par excellence allait consister désormais à prendre des mesures conse