1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 noch verstehen ? » — « Les Neuf divisés sur leur politique énergétique » — « Conseil européen : l’enlisement » — « Les Neuf ont
2 Neuf ont étalé divergences et absence de volonté politique  » — « Fallito del vertico europeo » — « L’anarchie de la CEE » — « Eu
3 nt associés à Bruxelles en vue d’harmoniser leurs politiques industrielles et commerciales. On situera d’abord l’Europe d’aujourd’
4 SA de ne jamais abuser de cet avantage à des fins politiques , d’autant que l’URSS restera peut-être le client le plus important po
5 faut donc s’attendre que le pouvoir économique et politique des USA devienne toujours plus dominant. En Europe aussi, la détérior
6 conomie était devenue vulnérable à des événements politiques lointains sur lesquels nous n’exerçons plus de contrôle, et qui nous
7 ns aucun plan de premiers secours mutuels, aucune politique commune à moyen et à long terme, et très peu de volonté solidaire, pe
8 existence économique d’abord, puis d’indépendance politique , et finalement de survie pure et simple. Car il est clair qu’aucun de
9 formes diverses d’asservissement économique, puis politique  ; crise de civilisation laissant prévoir des désastres désormais calc
10 uste place » réservée selon Lénine à l’opposition politique , à savoir la prison. La première Europe a créé et nourri les idées de
11 seul moyen de résister à l’emprise économique ou politique des Super-Grands. C.Évolution des motifs d’union Dépasser les souv
12 es militants de toutes classes — hommes et femmes politiques , économistes, syndicalistes et industriels — préconisent des mesures
13 ué la première défaite de l’idée européenne comme politique de civilisation, au-delà des stéréotypes idéologiques et partisans hé
14 mes et la Croissance illimitée de tout. Cet échec politique a provoqué une vive réaction de « relance de la constitution européen
15 bré et Marchais dénoncent aujourd’hui le « danger politique de l’axe Paris-Bonn », ou celui, pire encore, de l’« Europe germano-a
16 ur tardive qu’elle soit, n’est qu’une suite de la politique européenne des années 1950, soucieuse de ne porter aucune atteinte au
17 ûr, la formation d’une opinion européenne. Cette politique est actuellement bloquée tant à Bruxelles qu’à Strasbourg, par les so
18 ures prises pour y répondre au niveau des actions politiques gouvernementales ou privées ? Le premier organisme européen, créé sur
19 e résigné à n’être qu’un forum d’échanges d’idées politiques ou sociales, rôle qu’il n’a cessé de tenir avec distinction mais sans
20 marché commun. Elle nécessite la mise en œuvre de politiques communes aux neuf pays membres, et ce n’est pas là tâche aisée. Dès s
21 ébuts, la Communauté européenne s’est dotée d’une politique agricole commune. Elle est certes controversée, et sans nul doute dev
22 fois de lourdes amendes, elle mène une vigoureuse politique « antitrusts » de défense des consommateurs. Cependant, des difficult
23 t apparues lorsqu’il s’est agi de bâtir une vraie politique industrielle, notamment dans les secteurs de pointe : en dépit de tou
24 es efforts, il n’existe pas encore aujourd’hui de politique européenne de l’information, de l’aéronautique ou des télécommunicati
25 a Communauté ainsi constituée a pu développer une politique commune à l’égard des pays qui n’en font pas partie. Elle parle désor
26 ur la scène mondiale se double d’un certain poids politique . Force est cependant de constater que les Neuf, qui parlent d’une seu
27 pas la même unanimité lorsqu’il s’agit d’affaires politiques . Et cela s’explique à partir de la doctrine même sur laquelle la CECA
28 dans le domaine économique entraîneraient l’unité politique des Européens. « Le Marché commun était un moyen, je dirais presque u
29 la doctrine économiste : on a vu que les passions politiques pouvaient passer avant les réalités économiques, et le prestige natio
30 onales. « Ils avaient été conçus dans une optique politique bien précise, celle du développement d’une Europe fédérale, dit encor
31 de confier à la CEE des « compétences élargies », politiques , sociales, culturelles. C’est oublier que la CEE se trouverait ainsi
32 un but raisonnable, accessible, et qu’aucun homme politique ne se risquerait plus à contester ouvertement. Tel est le résultat me
33 des peuples et de leurs élites intellectuelles et politiques . Une guerre franco-allemande n’est pas plus imaginable aujourd’hui qu
34 a là un élément radicalement nouveau de la pensée politique en Europe. Le vieil idéal d’une Paix perpétuelle entre nos nations, r
35 les Neuf du Marché commun, d’une part, et l’union politique de toute l’Europe, qui reste à faire, d’autre part, sont très couramm
36 aux crises énergétiques comme celle de 1973 ; ni politique commune contre l’inflation sans augmenter le chômage, et vice versa.
37 contraire prometteur dès qu’on passe sur le plan politique , c’est-à-dire dès qu’on passe des « nécessités » alléguées aux object
38 Congrès économique de Westminster, 1948. Congrès politique de Bruxelles, 1949. Conférence européenne de la culture, Lausanne, dé
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’économie
39 de ces faits, masqués par la publicité et par une politique délibérée de « relance de la croissance », que pas un seul de nos gou
40 plus peur qu’envie d’en hériter. « Au bout de la politique économique actuelle, il n’y a rien, sinon une aggravation de l’un ou
41 roissance du chômage. Le pire danger est dans une politique économique qui cherche à sortir de ses impasses en exportant vers le
42 dividu de l’état du système économique, social et politique dans lequel il vit. Or, cette perception porte d’abord sur le milieu
43 ou régionales auxquelles il peut participer. Une politique de « qualité de la vie » est en fait une politique qui décentralise a
44 olitique de « qualité de la vie » est en fait une politique qui décentralise au maximum les pouvoirs réels et encourage la partic
45 able projet régional qui transcende les barrières politiques et douanières, et donne au monde un grand exemple de la capacité de n
46 ie décentralisée dans ce secteur, appuyée sur une politique planétaire. Un projet commercial pourrait éviter que la vente aux pay
47 es immédiates : 1° Pas d’économie européenne sans politique européenne. Alors que nous assistons à une globalisation des problème
48 pour son emploi demain, sans nul pouvoir sur les politiques économiques et monétaires qui décident de son destin concret, il est
49 venir : il n’a plus de pouvoir sur eux. En termes politiques , le remède consistera donc dans le regain d’intérêt pour les communau
50 ifficile n’est pas impossible. Elle exigerait des politiques à longue vue et probablement impopulaires aux débuts, dans certains p
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’énergie
51 de lignite et de charbon. D’où l’on déduit qu’une politique commune s’impose dans le secteur de l’énergie plus encore que dans n’
52 voit contraint de faire face au même problème de politique générale immédiate : celui de la dépendance des pays de l’OPEP pour l
53 sager un changement de cap, et de revoir toute la politique européenne de l’énergie — ou pour mieux dire : d’en créer une enfin d
54 d’ouvrages producteurs d’énergie. 5. Élaborer une politique de transports en commun dans les villes et dans les campagnes. 6. Met
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’environnement
55 elle L’écologie que l’on considère ici est une politique de la vie et des équilibres dynamiques du vivant en tant qu’ils sont
56 ue l’on menace. L’écologie est donc une véritable politique , non pas au sens des rivalités partisanes, mais à celui des stratégie
57 ce de notre société occidentale, elle est même la politique par excellence, s’il reste vrai que « gouverner c’est prévoir ». Le
58 ont dès maintenant pour devoir de préconiser une politique de destruction des armes nucléaires dans tous les pays qui en possède
59 aperçue. Sur elle, pourtant, devrait se fonder la politique de notre génération. 4. L’abattage des arbres et le maintien des terr
60 ugmente les coûts et les délais de production. La politique des grandes firmes consiste donc : a) à nier les dégâts (« Ce sont de
61 idérés comme les critères ultimes de toute action politique , sociale ou militaire. Si les Européens n’arrivent pas très vite à co
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Les régions
62 Le phénomène région est probablement la nouveauté politique la plus importante du siècle depuis l’apparition, à la suite de la Pr
63 s nécessités ou « raisons d’État », de l’appareil politique , administratif ou militaire qui a réussi à faire main basse sur une n
64 ’on crée à Bruxelles une Direction générale de la politique régionale, se manifestent les premières revendications régionalistes
65 — ceux dont s’occupe la Direction générale de la politique régionale des Communautés. Les revendications ethniques n’y jouent pr
66 gue, sans qu’y soient jamais apparus de problèmes politiques ou économiques sérieux résultant de cette pluralité : c’est que les c
67 du débat, tandis qu’à la Direction générale de la politique régionale créée par les Communautés de Bruxelles répondra dès 1970 la
68 d’un phénomène que seuls les appareils des partis politiques font encore semblant de mettre en doute, et qui n’est autre que la né
69 mum, de régionaliser et de localiser les pouvoirs politiques et économiques, si l’on veut sauver l’Europe du désastre des sociétés
70 de tous ordres, économiques, sociales, scolaires, politiques , et les violences qui en résultent. Le chaos le plus grave est celui
71 ’État national n’est plus le critère ultime de la politique , dans notre pays.28 Ces trois déclarations définissent très clairem
72 ir d’un centre administratif sourd aux directives politiques quelles qu’elles soient et de si haut qu’elles viennent29, il nous fa
73 ues et politologues européens, et nombre d’hommes politiques responsables aux USA : la décentralisation du gouvernement, de l’écon
74 ent suivis autrement qu’en paroles par des hommes politiques d’influence comparable à celle des gouverneurs d’État et maires de mé
75 es. 2. Que les responsables gouvernementaux de la politique régionale se forment une vision globale, et non pas sectorielle (inté
6 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
76 lors, les plans européens proposés par des hommes politiques (plans Fouchet, Harmel, Davignon, Tindemans) ainsi que par l’OTAN et
77 ts que croient devoir s’afficher certains leaders politiques à l’égard de Jimmy Carter, persuadés qu’ils sont que ce président ne
78 de taille, de même que serait exclue pour raisons politiques toute agression d’une Europe fédérée) ont déposé des conclusions radi
79 ue à ses trop grandes diversités — de décider une politique d’agression contre quelque voisin que ce soit, russe ou maghrébin, ar
7 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’Europe et le tiers-monde
80 en même temps, une volonté de copier les modèles politiques et les objectifs économiques des États colonisateurs, tout en croyant
81 à visiter dans le tiers-monde 300 000 prisonniers politiques , ce qui implique, si l’on connaît les obstacles partout opposés par l
8 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Programme pour les Européens
82 rahissent la plupart des discours) sur la volonté politique de la communauté qui l’élabore dans ses bureaux39 puis le discute, le
83 boutir, au mieux, qu’à confirmer la satellisation politique de 8 États de l’Est européen par l’URSS, d’une part, la mise en sous-
9 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Annexes
84 racle » de la restauration économique, sociale et politique de la RFA. L’Italie s’est dotée, en 1948, après la chute du fascisme,
85 réunie par l’Institut danois.) 1. L’organisation politique de l’Europe en régions est la condition d’un développement harmonieux
86 , donne aux régions le moyen d’intervenir dans la politique de construction et de gestion de l’Europe. 41. Source : Eurobarom