1 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
1 se réservant pour les grandes catastrophes de la politique mondiale. Voici cependant où l’on verra percer le bout de son oreille
2 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
2 ates, séniles, et que l’on savait mensongères. La politique était devenue gâteuse, l’économie incontrôlable et délirante, la mora
3 irituelle. Il se transforme alors en une religion politique , ou en une politique d’allure religieuse. Et cela d’autant mieux que
4 sforme alors en une religion politique, ou en une politique d’allure religieuse. Et cela d’autant mieux que la religion qu’il ado
5 eulement ne divergent plus des buts normaux de la politique , mais se confondent avec ceux-ci. Alors il n’y a plus de recours, plu
6 fins, et qu’il n’existe rien au-delà. La religion politique , ou la politique religieuse totalitaire, a créé le type même d’une co
7 existe rien au-delà. La religion politique, ou la politique religieuse totalitaire, a créé le type même d’une communauté régressi
8 tisme pour les autres. Dans l’ensemble, un régime politique correspondant à la fatigue, à la sous-résistance, au scepticisme géné
9 l’enthousiasme éperdu des foules. Et les calculs politiques les plus sains des réalistes et des experts seront vidés d’un coup pa
10 la scène vide, l’Ennemi déchu ? Les maîtres de la politique mondiale ont sans doute un plan dans la tête : ils prescriront d’abor
3 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
11 uspétance du citoyen — que dans sa vie proprement politique — farce des partis — et vous obtiendrez au terme de l’opération, si e
12 le beau mot de Liberté équivaut à substituer à la politique de puissance telle que la formula Machiavel, une politique du romanes
13 de puissance telle que la formula Machiavel, une politique du romanesque collectif. (Ainsi le mariage d’amour sentimental a pris
14 l n’est pas une Cause, — même pas dans le domaine politique , malgré tant d’éloquence et de vrais sacrifices. Cette liberté non qu
15 un risque à courir à chaque instant — sur le plan politique aussi bien qu’en esprit. Non seulement, étant ce qu’elle est, il sera
16 neuf. Mais nous parlions, dites-vous, de liberté politique . J’y viendrai donc. Ce qui est en cause dans ce plan, ce n’est point
17 a jeunesse ; soit dans la médecine ; soit dans la politique internationale, nous sommes en train de pousser à fond une expérience
18 esures gouvernementales. Cette tendance de la vie politique à son tour va contaminer la vie privée, comme il arrive d’ailleurs da
4 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
19 mais à l’ensemble de nos entreprises économiques, politiques et urbaines.) Reprenons ce récit trop mal connu. « Toute la terre ava
20 ’anarchie sans précédent de notre vocabulaire, en politique surtout, suffirait à trahir l’absence de toute commune mesure dans no
21 journalistes, des philosophes et des doctrinaires politiques . Les tribunaux, naguère, avaient coutume d’acquitter les crimes passi
22 ation. L’impérialisme des totalitaires traduit en politique les mêmes principes dont s’autorise l’anarchie de nos mœurs privées.
23 cœur. Lorsque nos circonstances individuelles ou politiques , nos drames intimes ou internationaux, se révèlent comme des situatio
5 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
24 eux parmi nous qui ont cédé au vertige de l’Abîme politique ou moral ? Pour dissiper l’hypnose, le médecin parfois souffle doucem
25 se sentir responsables dans la société et dans la politique , donc d’être libres ; cette irresponsabilité anxieuse appelle la dict
6 1982, La Part du diable (1982). Postface après quarante ans
26 dictions. — Quand j’écrivais en 1942 que l’avenir politique , pour des siècles, aurait toutes chances d’être déterminé par le camp