1
oïncidant, comme par miracle, avec les frontières
politiques
des États nationaux […], remaniés et multipliés au xxe siècle ». Éch
2
rivain de race. Totalement étranger au microcosme
politique
, il n’en a pas moins ensemencé le domaine du politique, au sens le pl
3
ique, il n’en a pas moins ensemencé le domaine du
politique
, au sens le plus élevé du terme. Il s’est efforcé d’apaiser les angoi
4
n, d’une part, — et même toutes les révolutions :
politiques
, sociales, scientifiques, esthétiques ou morales —, et le re-tourneme
5
réalités, cosmiques, philosophiques, religieuses,
politiques
et civiques se réordonnent d’une manière plus significative… Mais cha
6
utrui, pour associer Proudhon et Barth, pensée et
politique
, rigueur de la foi et philosophie de l’acte. Si j’ai utilisé un vocab
7
à la fois le penser et le faire — de l’auteur de
Politique
de la personne et de Penser avec les mains . Œuvre si diverse et si
8
s François Saint-Ouen 2. Citons, par exemple :
Politique
de la personne , L’Aventure occidentale de l’homme , Vingt-huit siè
9
qui apparaissent à certaines périodes d’équilibre
politique
. À ces sources antiques, il faut ajouter la source chrétienne. La cit
10
unités autonomes, constituées comme des communes
politiques
, qui ont leur propre administration, assurent leur propre police, et
11
tement le même mouvement qui a amené les communes
politiques
à chercher l’immédiateté impériale, qui a conduit les toutes première
12
le rôle de public devant les grands ténors de la
politique
. Il est passionné parfois, mais lui-même ne joue pas, c’est-à-dire qu
13
sage et de participation civique. 5. Dimension
politique
et fédéralisme 10 février 1967 Megalopolis est une sorte de limit
14
isque polis était la ville en grec — s’occuper de
politique
signifiait s’occuper des affaires de la commune. Étymologiquement, dé
15
e que l’homme des grandes cités est un prolétaire
politique
: il est soumis à des mécanismes qui échappent complètement à ses pri
16
était à la fois cause et résultat de la faiblesse
politique
des ligues, de même cet état de prolétarisation politique, d’individu
17
e des ligues, de même cet état de prolétarisation
politique
, d’individualisme atomisé, cette faiblesse intime du citoyen, ce vide
18
imitive sont nées toutes les catégories de la vie
politique
qui sont encore les nôtres. Autour de l’agora se dressent tous les bâ
19
s le Sénat. La place est donc le centre de la vie
politique
, c’est là que se forme l’opinion et que se font les décisions de l’as
20
cités grecques et romaines, lieu de conversations
politiques
, de création de partis, lieu de procès et aussi de théâtre, aux origi
21
que qui déterminera les formes de notre existence
politique
. 19 février 1976 Quand une ville devient trop grande, il n’est plus q
22
e relève pas de l’économie, et encore moins de la
politique
au sens étroit et partisan du terme. Elle exige la recréation de comm
23
je réponds que c’est au contraire la grande tâche
politique
de notre temps. a. Avec l’introduction suivante des éditeurs : « L
24
elon le mot de Denis de Rougemont, un “prolétaire
politique
”. C’est sur une telle dépolitisation, au sens étymologique, que l’Éta
25
former des petits totalitaires, de petits soldats
politiques
. 18 novembre 1966 Au lieu d’initiation, on veut conduire l’enfant à l
26
soupçonne pas la presse occidentale de suivre une
politique
quelconque, loin de là ! Elle n’a d’autre souci que celui de son tira
27
À ce taux, elle pourrait aussi bien s’offrir une
politique
, sans rien y perdre. Réformer la presse d’information me paraît impo
28
er 1969 Les deux instruments principaux de la vie
politique
nationale en France, sous la IIIe République, sont devenus le suffrag
29
e impériale a légué à l’existence et aux concepts
politiques
des Européens : retenons les termes d’État, de loi, d’institutions, e
30
s n’avaient jamais vu que des paraboles de succès
politique
et social. 8. Les antinomies constitutives de la culture européenn
31
séquences incroyables ; notamment dans le domaine
politique
. Les mêmes termes, les mêmes formes de pensée se retrouveront quand i
32
ns très cartésien, définit l’homme par ses droits
politiques
, et non plus par sa nature globale et ses fins. C’est donc à partir d
33
es va pouvoir développer tous ses effets sociaux,
politiques
et scientifiques. À partir de ce moment-là va se développer, dans la
34
comment on peut traduire, en termes de structures
politiques
, cette unité de culture non unitaire et si hautement diversifiée qu’e
35
rte un nom bien connu dans l’histoire des régimes
politiques
, c’est, de toute évidence : fédéralisme. Je ne vois pas d’autre forme
36
Divers, dont le fédéralisme est la transposition
politique
. L’idée d’empire est un autre produit marquant de la culture et de l’
37
le, libertaire — par un appareil administratif et
politique
— l’État —, confiscation dont le résultat est l’État-nation moderne.
38
si les appareils étatiques se ressemblent, leurs
politiques
resteront toujours absolument dissemblables. 29 novembre 1968 On peut
39
, c’est de voir ce que Rome a légué à l’existence
politique
, à l’existence civique des Européens : ce sens de l’État et de la loi
40
relativement moderne de deux réalités, sociale et
politique
, beaucoup plus anciennes, d’origines complètement différentes — l’une
41
des nations, et cela a dominé, au xxe siècle, la
politique
des nationalités qui a présidé aux « traités de banlieue » qui ont pa
42
ture ou la religion, ou certaines grandes options
politiques
de base, cette centralisation a cessé d’être efficace ; elle est deve
43
De même que pour Bodin, au sommet de l’existence
politique
de la république, il y a la justice, dont l’interprète est le souvera
44
ièmement, loin derrière, il y a les circonstances
politiques
, les convenances, les tactiques ; alors vous comprenez, le juridisme,
45
fice, qu’on dit temporaire, de certaines libertés
politiques
à l’intérieur du pays. Or, on s’aperçoit qu’il n’est presque aucune d
46
artir en guerre au nom de toutes les philosophies
politiques
qui ont été inculquées depuis cent-cinquante ans. Ainsi, la véritable
47
ps, qu’elle n’est plus adaptée aux conditions, ni
politiques
, ni économiques, encore moins sociales de la fin du xxe siècle. Mais
48
ce n’est pas la faute des penseurs et des hommes
politiques
qui en ont proposé les moyens, ce n’est pas la faute des systèmes pro
49
s initiateurs de mouvements de pensée et d’action
politique
certaines dispositions dominantes qui déterminent nettement des types
50
ns dominantes qui déterminent nettement des types
politiques
. Par exemple, le type unitaire se reconnaît à certains traits, comme
51
dérée comme un ensemble, comme une possible union
politique
, présente les deux conditions de base nécessaires à toute formation f
52
es États-nations et dans l’attachement des hommes
politiques
, des partis politiques et de l’opinion publique, à ce concept de nati
53
s l’attachement des hommes politiques, des partis
politiques
et de l’opinion publique, à ce concept de nation souveraine, séparée
54
vancé d’un centimètre en direction de notre union
politique
. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une
55
ent, je le regrette. Je n’ai pas beaucoup aimé la
politique
de de Gaulle en France, mais je crois qu’il aurait fait un très bon p
56
ns, et une grande animation de leurs échanges. La
politique
d’union et la régionalisation sont liées. 22 avril 1977 Ce qui est le
57
. On le retrouve dans le langage proverbial de la
politique
courante en Europe, des proverbes comme « United we stand, divided we
58
je réponds que c’est au contraire la grande tâche
politique
de notre temps, car à ce prix seulement nous ferons l’Europe, et nous
59
u niveau économique, encore moins au niveau de la
politique
au sens courant du terme (politique des partis ou rivalités des États
60
niveau de la politique au sens courant du terme (
politique
des partis ou rivalités des États-nations). Cette réponse exige la re
61
u’elle ne soit pas toujours perçue par les hommes
politiques
et la plupart des observateurs. L’Europe des régions ne sera pas le f
62
mériter le qualificatif de fédéraliste, un régime
politique
doit respecter, prévoir, et articuler ces trois éléments au moins : l
63
aire, constitue ce que j’appellerai maintenant la
politique
fédéraliste, au sens le plus large. 18 février 1966 Il y a, dit-on en
64
entielle entre la philosophie personnaliste et la
politique
fédéraliste. Dans les deux cas, le problème est toujours de définir c
65
gie, de l’âme et du corps de l’homme, ou bien, en
politique
, de l’autonomie d’un groupe et de l’union nécessaire pour sauver cett
66
e et une méthode de conduite plus qu’une doctrine
politique
ou notion juridique, une expérience multiforme et non pas une constru
67
tion en tant que méthode et pas seulement système
politique
. 28 octobre 1966 Cette espèce de répugnance à se laisser définir que
68
is surtout reste un besoin très profond de la vie
politique
et civique des Occidentaux. Le troisième motif, qu’on trouve aujourd’
69
Le véritable sens du fédéralisme, c’est le régime
politique
où les provinces, les régions, les cantons, les communes autonomes fo
70
’un fédéralisme moderne, c’est-à-dire d’un régime
politique
qui, loin de vouloir effacer toutes ces complexités, voudrait au cont
71
qu’une notion juridique ou un mode d’organisation
politique
, le fédéralisme est une attitude, une manière d’aborder les problèmes
72
“solution confédérale” prônée par nombre d’hommes
politiques
; il n’y aura pas d’Europe fédérale basée sur les États-nations, mais
73
hrase définit tout l’esprit qui a été celui de la
politique
étrangère du général de Gaulle de 1958 à 1969, avec les conséquences
74
rté (modèle alternatif de la fédération au niveau
politique
, et de l’écologie au niveau économique) ? Le problème, c’est qu’il n’
75
individualisme débridé : cela signifie, au niveau
politique
, que l’autonomie est profondément souhaitable, mais qu’elle ne doit p
76
valeurs régler ces communautés, leur morale, leur
politique
? et pour quelle fin ultime les faire marcher ? Ce sont d’énormes que
77
compte, c’est-à-dire de ce qu’on veut avoir comme
politique
! C’est cela, la liberté. Et cela pèse ! Et on comprend que tant d’ho
78
e produits), ou les divers conformismes moraux ou
politiques
qu’on baptise « discipline de parti » ou « sens de l’histoire », et q
79
nce de cause un régime et, plus généralement, une
politique
donnée, c’est de savoir d’abord quels étaient ou quels sont ses buts
80
ès, de se poser la question de l’efficacité de la
politique
proposée, c’est-à-dire de comparer les réalisations effectuées aux bu
81
ns effectuées aux buts déclarés ou réels de cette
politique
. 3 décembre 1971 Il y a les finalités réelles et les finalités allégu
82
distinguer ? Il y a dans les discours des hommes
politiques
ce qu’on pourrait appeler les mensonges de routine : expliquer pourqu
83
porte que mieux, etc. Bien rares sont les hommes
politiques
qui déclarent leurs vraies finalités. La plupart ne déclarent que ce
84
Car le budget est la traduction financière d’une
politique
, c’est-à-dire la manière dont on entend ordonner les moyens et les fi
85
plus importants. On essaie de faire croire que la
politique
que l’on adopte est « dictée par le budget », alors qu’il est clair q
86
ofit ne doit pas avoir la priorité dans les choix
politiques
qui s’imposent désormais à nos sociétés occidentales. 29 octobre 1971
87
délimité, le champ clos de la bataille proprement
politique
. Or, des choix de cet ordre, de plus en plus, nous devrons les faire
88
scitent les moyens adéquats de la part des hommes
politiques
. 3 février 1964 On pourrait aller plus loin dans la critique des utop
89
poursuivies qui déterminent le vrai visage d’une
politique
: loin de se cantonner à la vie politicienne, les choix politiques so
90
de se cantonner à la vie politicienne, les choix
politiques
sont globalement une affaire d’adéquation de moyens et de fins, aussi
91
el, énergétique, militaire, social, culturel, que
politique
. Par exemple, sert-on une croissance uniquement quantitative, quels q
92
discerner deux tendances opposées dans les choix
politiques
: les “idéalistes” seront seulement préoccupés des fins sans se donne
93
liser, telle serait la définition de la meilleure
politique
. On a souvent qualifié Denis de Rougemont d’utopiste, et il revendiqu
94
et dans toutes les déclarations philosophiques ou
politiques
de base. Comme si, en tout cas en théorie, idéalement, la personne ét
95
éologie et qui aboutit à des réalités civiques et
politiques
. Or, tous ces caractères de la personne, ce caractère paradoxal, vous
96
homme s’est mis à calculer, à prévoir, à avoir sa
politique
à lui, est née l’idée de recherche à tout prix et de progrès. Voilà q
97
r désormais tout au long de l’histoire sociale et
politique
de l’Occident. Ainsi, ces grandes catégories sont définies théologiqu
98
tien vont développer peu à peu leurs conséquences
politiques
; l’ère moderne sera de plus en plus l’ère des idéologies politiques,
99
moderne sera de plus en plus l’ère des idéologies
politiques
, et ces idéologies sont bien souvent des théologies laïcisées ; elles
100
ut des hommes, mais pour la conduite quotidienne,
politique
et civique de tous les Occidentaux, croyants ou non, pendant les deux
101
iales sur les conduites quotidiennes, civiques et
politiques
des Occidentaux. Même dans l’ère contemporaine, les grandes idéologie
102
dans l’ère contemporaine, les grandes idéologies
politiques
apparaissent souvent comme des transpositions de ces débats théologiq
103
orrespondu aussi une notion du civisme, de la vie
politique
, de la vie commune, qui traduisait bien cette notion de l’individu. D
104
octrine de la personne implique une morale et une
politique
. On peut dire que la morale de la personne, c’est ce qui découlera de
105
dans la communauté. De même, on peut dire que la
politique
de la personne découlera des buts de toute communauté et de ses condi
106
t équivalents, on peut dire que la morale est une
politique
de la personne, tandis que la politique est une morale de la communau
107
e est une politique de la personne, tandis que la
politique
est une morale de la communauté. 3 février 1972 L’écologie et la pers
108
ur de base, on comprendra du même coup les formes
politiques
qui traduisent cette valeur. La dialectique de la personne se retrouv
109
outes les activités économiques, intellectuelles,
politiques
et morales des citoyens. 25 novembre 1966 L’idéal directeur d’une édu
110
a joué un rôle dans la vie civique et dans la vie
politique
, et que la notion qu’il représente est devenue l’un des fondements de
111
t ce que toute une école de philosophes de la vie
politique
entre les deux guerres mondiales a défini comme étant la personne, l’
112
5 novembre 1968 La grande nouveauté, c’est que la
politique
est considérée par Rousseau comme l’affaire de tous et de chacun, alo
113
réellement à la vie de la cité et en tant que la
politique
est soumise à une certaine morale civique et n’est pas seulement, com
114
éorie du fédéralisme. Il s’ensuit que le problème
politique
revient à imaginer, décrire, puis faire accepter des institutions cor
115
développement de la personne. 29 octobre 1971 La
politique
, c’est la prévision des moyens en fonction des fins souhaitées, c’est
116
t traduire les finalités d’une société en mesures
politiques
bien calculées. Si l’on ignore les finalités, ou si l’on n’ose plus l
117
es écoles, on se trouve hors d’état d’établir une
politique
, des plans d’avenir, un système de prévision, une prospective. On se
118
ction — nous ramènent, de tous côtés, à des choix
politiques
au sens propre et originel du terme : à la nécessité de décider libre
119
er les moyens. 21 janvier 1966 Les deux termes, «
politique
» et « civique », sont absolument équivalents, l’un étant tiré de la
120
d’être des citoyens. 21 novembre 1969 Civisme et
politique
désignent les mêmes réalités, les termes sont tirés l’un du latin et
121
latin et l’autre du grec. « L’homme est un animal
politique
», cela signifie qu’il est fait essentiellement pour vivre dans une c
122
ussi — les libertés d’un homme. Au début donc, la
politique
est simplement l’art d’aménager les rapports entre les hommes dans la
123
eviendra très souvent, tout au long de l’histoire
politique
de l’Europe, le règne de la loi, rule of law, et la majesté, majestas
124
patriotes ; les sociétés partielles ou les sectes
politiques
sont impitoyablement liquidées et accusées de trahison ; les jacobins
125
n’a pas cessé, dans tous ses ouvrages de doctrine
politique
, de mettre en garde précisément contre cette interprétation, et de ra
126
re au centre et à l’est, qui vivent sans doctrine
politique
bien définie de la souveraineté. Le type même de l’écrivain politique
127
ie de la souveraineté. Le type même de l’écrivain
politique
qui y correspond est Machiavel, qui donne des descriptions des vertus
128
oderne a été de plus en plus l’ère des idéologies
politiques
, et nous verrons que ces idéologies sont bien souvent des théologies
129
ire nous nous voyons acculés à la nécessité d’une
politique
. Nous nous sommes libérés de la nature, mais nous sommes condamnés dé
130
nce dans la recherche des buts réels que suit une
politique
, qui ne sont pas nécessairement, qui ne sont presque jamais ses buts
131
ilement, alors il faut savoir ce qu’est une bonne
politique
ou une politique efficace, et cela se ramène à deux critères, deux gr
132
faut savoir ce qu’est une bonne politique ou une
politique
efficace, et cela se ramène à deux critères, deux grands critères qui
133
ars 1977 Il faut bien s’entendre sur le sens de «
politique
» : si on désigne par politique, par activité politique ou pensée pol
134
sur le sens de « politique » : si on désigne par
politique
, par activité politique ou pensée politique, l’art ou la science de l
135
que » : si on désigne par politique, par activité
politique
ou pensée politique, l’art ou la science de l’aménagement des relatio
136
e par politique, par activité politique ou pensée
politique
, l’art ou la science de l’aménagement des relations humaines dans la
137
y aura toujours en Occident, deux grandes écoles
politiques
. Pour l’une que j’appelle l’école unitaire, l’idée dominante, le but
138
ces réalisées de fédération ont correspondu à une
politique
de liberté par l’union, tandis que toutes les réalisations étatiques,
139
ts-nations et États totalitaires, obéissent à une
politique
de puissance, par unification forcée, ce qu’on appelle depuis Hitler
140
s Hitler par « mise au pas ». Chacune de ces deux
politiques
ou de ces passions (on pourrait dire passions fondamentales) correspo
141
sation et les résultats de l’application de cette
politique
, soit de puissance, soit de liberté. Par exemple, chez tous les pense
142
ables. Ce sont des maxima contradictoires dont la
politique
consiste à rechercher l’optimum de combinaisons en tension. La recher
143
des finalités antinomiques, voilà, à mon sens, la
politique
par excellence. 29 avril 1967 Il y a ainsi un certain nombre de famil
144
dresser un tableau sur deux colonnes des penseurs
politiques
illustrant deux tendances antinomiques et contradictoires de la menta
145
rrespond, que l’on appelait sous Hitler le soldat
politique
. Le soldat politique est en quelque sorte une persona romaine ; c’est
146
pelait sous Hitler le soldat politique. Le soldat
politique
est en quelque sorte une persona romaine ; c’est un être qui, comme l
147
s appliquer à la personne. 7. Utopie, langage,
politique
10 février 1964 Le politicien part de l’idée que la politique est
148
février 1964 Le politicien part de l’idée que la
politique
est l’art du possible. L’utopiste, dans le meilleur sens du terme, pa
149
le meilleur sens du terme, part de l’idée que la
politique
, c’est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ; les plus gran
150
actes ; et finalement, c’est elle qui définit une
politique
. Cela a toujours été le cas, mais je pense que dans la vie publique e
151
le cas, mais je pense que dans la vie publique et
politique
d’aujourd’hui, c’est plus vrai que jamais. Le rôle de la parole est i
152
Âge, on n’a pas l’impression qu’ils faisaient la
politique
à coup de discours. Ils étaient des hommes de peu de mots, c’est souv
153
omment voulez-vous établir, adopter, discuter une
politique
d’union, si vous n’êtes pas capable de lui donner un nom ; un nom qui
154
donner un nom ; un nom qui la distingue d’autres
politiques
, qui précise du même coup les buts que l’on veut atteindre ? 8. Fé
155
binaison : Charles Maurras et toutes ses théories
politiques
qui demandent un fédéralisme interne et qui s’opposent avec une farou
156
m. Avec l’introduction suivante des éditeurs : «
Politique
et utopie se distinguent, mais s’épaulent mutuellement : si la politi
157
distinguent, mais s’épaulent mutuellement : si la
politique
est l’art de choisir entre plusieurs alternatives, l’utopie est l’art
158
si, l’utopie au meilleur sens du terme éclaire la
politique
. Faire des choix politiques, c’est décider, en toute liberté et respo
159
ns du terme éclaire la politique. Faire des choix
politiques
, c’est décider, en toute liberté et responsabilité, notre avenir dans
160
ées et assumées. Plutôt qu’“art de gouverner”, la
politique
est l’affaire de tous. En l’absence de civisme en effet, les citoyens
161
que des sujets passifs d’un pouvoir souverain. La
politique
étant fondée sur l’engagement de tous, elle ne peut être exercée réel
162
e développement de la personne. Ainsi, une telle “
politique
de la personne” libre et responsable débouche sur le fédéralisme par
163
qu’on fait trop souvent l’agent exclusif de toute
politique
? Considéré objectivement, c’est-à-dire débarrassé de son aura sacrée
164
le de fonctionnaires chargés d’exécuter les choix
politiques
définis par la communauté. L’État n’a que le pouvoir, c’est la commun
165
, condition d’exercice du pouvoir. Les idéologies
politiques
modernes ont déplacé le sacré du religieux au profane, de l’Église à
166
t marquée par des antinomies irréductibles. Toute
politique
se voit notamment contrainte de rechercher le meilleur équilibre poss
167
nce et liberté, unitarisme et fédéralisme, soldat
politique
et citoyen. Le choix de la puissance est un choix collectif : c’est c
168
montre l’utilité d’établir un lexique des termes
politiques
clarifiant, en particulier, ce qui oppose une option supranationale e
169
et même culturelle, elle peut devenir une réalité
politique
de base de l’Europe de demain. 24 février 1967 Les régions sont, en p
170
able —, ne peut correspondre qu’à une seule forme
politique
bien définie : le fédéralisme, union dans la diversité, union pour sa
171
ation des grandes tâches d’intérêt public, tâches
politiques
au sens originel du mot : l’économie, l’écologie et l’habitat, les tr
172
européen, et à ce titre, elle va devenir le thème
politique
le plus important des années qui viennent. 6 novembre 1970 La région,
173
du fédéralisme européen, sera sans doute le thème
politique
le plus important des prochaines décennies. Mais, en même temps, les
174
, culturelle, linguistique, ethnique, religieuse,
politique
—, ces diverses fonctions ne recouvrant pas nécessairement les mêmes
175
ses. L’État, par ses excès, a amené la révolution
politique
. La révolution est explosive, expansive, innovatrice, aventurière, et
176
réalités cosmiques, philosophiques, religieuses,
politiques
et civiques se réordonnent d’une manière plus significative, laissant
177
nt les échecs constants de toutes les révolutions
politiques
en Europe. Il n’y a pas d’exemple d’une révolution qui ait réussi ce
178
ivisme, contre ce que Hitler appelait le « soldat
politique
», idéal totalitaire du citoyen complètement embrigadé, qui n’avait p
179
taux de croissance, qui sont le sacré des hommes
politiques
d’aujourd’hui) ? L’attitude révolutionnaire serait de mettre le nivea
180
ion des individus à tous niveaux (civique, moral,
politique
…), et permettra l’instauration d’un nouvel ordre, fédéraliste, basé s