1 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
1 essus des ports, dans la puissante vibration d’un pont de fer, au-dessus de canaux reflétant les décors d’une grandiose acti
2 , descendant à pied d’Andermatt et passant par le pont du diable. Et ce qui me saisit ne fut pas la grandeur presque lugubre
2 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
3 d’un des plus grands désastres de l’histoire. Des ponts détruits dans une région où les Allemands ne vinrent jamais — tandis
4 au pire, tandis qu’ils font leur premier tour de pont . Ils se rappellent sans doute ce Polonais, tiré, jeté par la police f
5 venue à cause d’une conversation entendue sur le pont cette nuit même. L’heure était fort tardive et propice aux aveux. V.
6 dures proches défilaient au hublot ! Couru sur le pont . Nous sommes dans les passes de l’Hudson. Une brume de chaleur tropic
7 rienté dans une chambre nouvelle. Je monte sur le pont et ne le reconnais pas, encombré de bagages, noirci d’humidité (il fa
3 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
8 îles et plaines reliées par un immense réseau de ponts , de tunnels, et d’autostrades surélevées. Personne ne m’avait dit, no
9 et de digues, enjambée par les arches de fer d’un pont à n’en pas croire ses yeux, qui porte l’autostrade pendant des kilomè
10 uction qui enfièvre tout le continent, et dont le pont de l’autostrade au fond de l’horizon porte la’ gloire. Princeton,
4 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
11 Un vrai départ, déjà dépaysé. Rien à regarder du pont , sinon dans les hauts draps de brume qui nous serrent, le reflet de n
12 , en mer Nuit des tropiques. Tout à l’avant du pont , le vent merveilleusement chaud fait claquer les pans du peignoir sur
13 éricaines, danse aux salons et farandoles sur les ponts , et tout le monde saute dans la piscine illuminée, vers une heure du
14 cune excuse. À cette même heure où l’orchestre du pont joue la Samba pour des messieurs en smoking blanc et des femmes qui c
15 somnie. Nous entrons dans l’hiver du Sud. Sur le pont déserté, un couple passe et repasse à grandes enjambées, c’est Jouvet
16 ns les flaques du quai, j’entends mon nom crié du pont lugubrement au mégaphone, je gravis la passerelle, on la relève à la
17 ire. C’est une jeune fille aux bras menus qui, du pont , mais en vain, voudrait atteindre un groupe d’amis qui disent adieu.
5 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
18 rs toussotants, luit d’un éclat d’étain pâli. Les ponts immenses, vers Brooklyn, font une dentelle d’un kilomètre, toute menu
19 les fenêtres des usines. Des fumées traînent, les ponts s’éteignent, le sommet des gratte-ciel se met à luire sous la lune, a
6 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
20 son aura dramatique. Plus question de couper les ponts , de brûler ses pénates, et autres rites attestant devant les mânes de