1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 ent encore en 1914 un droit de péage sur le grand pont de Dresde que leurs ancêtres avaient fait construire vers l’an 950, c
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
2 Le dormeur au fil de l’eau Où s’asseoir ? Le pont est encombré de jambes de dormeuses ; il faudrait réveiller tant de b
3 de reflets, — et déjà nous passons sous de hauts ponts sonores, au long d’un quai tout fleuri de terrasses ; on nous déverse
4 e soleil se couchait, nous avons repassé un grand pont vibrant et nous sommes rentrés en Europe. Mais dès le lendemain, m’éc
5 es comtes Szechenyi qui construisirent le premier pont sur le Danube, auteurs ainsi du trait d’union de Buda-Pest. Il y a tr
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
6 ues à une compagnie de cavaliers qui passe sur le pont devant la statue d’Eberhard-en-Barbe. Des bourgeois échangent de gros
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
7 de petits poissons. À gauche je domine un pesant pont de pierre rougeâtre, trois arches dont les piles s’avancent en éperon
8 ls l’aiment bien, — ne la voient plus.) La vie du pont m’occupe, comme les remous dans l’eau. Un char traverse lentement. Un
9 aune, se retournent. Ce petit monde enclos par le pont et l’écluse, je m’en contenterai doucement. Comme si j’avais presque
10 lants qui passent sans avoir l’air de rien sur le pont Saint-Nikolaus sont bien capons de voir à sa fenêtre la silhouette de
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
11 at politique » des totalitaires devint bientôt le pont aux ânes des discussions politico-philosophiques dans les jeunes revu
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
12 r une espèce de trappe. Nous restons seuls sur le pont , ma femme et moi, à entasser nos valises tant bien que mal à l’abri.
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
13 essus des ports, dans la puissante vibration d’un pont de fer, au-dessus de canaux reflétant les décors d’une grandiose acti
14 s situées au-dessous du niveau marin. De plus, le pont de Moerdijk, à l’entrée ouest de Rotterdam, et le pont d’Arnhem sur l
15 de Moerdijk, à l’entrée ouest de Rotterdam, et le pont d’Arnhem sur le Rhin, sont minés 73. — Merci, vous tombez bien. Je do
16 , descendant à pied d’Andermatt et passant par le pont du diable. Et ce qui me saisit ne fut pas la grandeur presque lugubre
17 yage aux États-Unis ? 73. On sait que ces deux ponts furent occupés, dès la première heure, par des parachutistes allemand
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
18 d’un des plus grands désastres de l’histoire. Des ponts détruits dans une région où les Allemands ne vinrent jamais — tandis
19 au pire, tandis qu’ils font leur premier tour de pont . Ils se rappellent sans doute ce Polonais, tiré, jeté par la police f
20 venue à cause d’une conversation entendue sur le pont cette nuit même. L’heure était fort tardive et propice aux aveux. Hen
21 dures proches défilaient au hublot ! Couru sur le pont . Nous sommes dans les passes de l’Hudson. Une brume de chaleur tropic
22 rienté dans une chambre nouvelle. Je monte sur le pont et ne le reconnais pas, encombré de bagages, noirci d’humidité (il fa
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
23 îles et plaines reliées par un immense réseau de ponts , de tunnels, et d’autostrades surélevées. Personne ne m’avait dit, no
24 et de digues, enjambée par les arches de fer d’un pont à n’en pas croire ses yeux, qui porte l’autostrade pendant des kilomè
25 uction qui enfièvre tout le continent, et dont le pont de l’autostrade au fond de l’horizon porte la gloire. Princeton, f
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
26 Un vrai départ, déjà dépaysé. Rien à regarder du pont , sinon dans les hauts draps de brume qui nous serrent, le reflet de n
27 , en mer Nuit des tropiques. Tout à l’avant du pont , le vent merveilleusement chaud fait claquer les pans du peignoir sur
28 éricaines, danse aux salons et farandoles sur les ponts , et tout le monde saute dans la piscine illuminée, vers une heure du
29 cune excuse. À cette même heure où l’orchestre du pont joue la Samba pour des messieurs en smoking blanc et des femmes qui c
30 somnie. Nous entrons dans l’hiver du Sud. Sur le pont déserté, un couple passe et repasse à grandes enjambées, c’est Jouvet
31 ns les flaques du quai, j’entends mon nom crié du pont lugubrement au mégaphone, je gravis la passerelle, on la relève à la
32 ire. C’est une jeune fille aux bras menus qui, du pont , mais en vain, voudrait atteindre un groupe d’amis qui disent adieu.
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
33 rs toussotants, luit d’un éclat d’étain pâle. Les ponts immenses, vers Brooklyn, font une dentelle d’un kilomètre, toute menu
34 les fenêtres des usines. Des fumées traînent, les ponts s’éteignent, le sommet des gratte-ciel se met à luire sous la lune, a
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
35 son aura dramatique. Plus question de couper les ponts , de brûler ses pénates, et autres rites attestant devant les mânes de