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lence de la Confédération. Une abondante imagerie
populaire
perpétue jusqu’à nos jours dans les foyers suisses et dans les salles
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les derniers à protéger Louis XVI contre l’émeute
populaire
, le 10 août 1792, et se firent presque tous massacrer sur les marches
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que, une extension et une codification des droits
populaires
. Cette crise larvée s’aggrava soudain lorsqu’en 1847 les cantons cath
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s, mais d’être restés jusqu’à nos jours des États
populaires
, fondés sur le droit et dont la première mission est l’administration
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iner, a démontré que la caractéristique de l’État
populaire
suisse « réside dans la dépendance de l’administration vis-à-vis de l
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e d’une trentaine d’années de crises, d’agitation
populaire
et de tentatives de réforme constitutionnelle, il suffit de la très c
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isé par les droits des cantons et par le contrôle
populaire
(référendum). Au surplus, quelle que soit l’étendue de ses pouvoirs,
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abitants »23. Rappelons parmi les plus connues et
populaires
de celles qui sont nées dans les laboratoires industriels de la Suiss
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ues communes montagnardes qui refusent — par vote
populaire
— de vendre leurs pâturages et vallées hautes pour qu’on y construise
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toutes les fonctions publiques. Les consultations
populaires
qui se sont multipliées depuis une vingtaine d’années donnent des rés
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s de publicité. La part du folklore, des chansons
populaires
chantées par les chœurs de village, des retransmissions de cérémonies
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Europe, elle est vraiment la chose du peuple, et
populaire
aux deux sens du terme. L’antimilitarisme n’existe guère que chez que
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ationaux. C’est tout d’abord une vieille méfiance
populaire
, voire paysanne, et surtout sensible en Suisse alémanique, à l’endroi