1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 lence de la Confédération. Une abondante imagerie populaire perpétue jusqu’à nos jours dans les foyers suisses et dans les salles
2 les derniers à protéger Louis XVI contre l’émeute populaire , le 10 août 1792, et se firent presque tous massacrer sur les marches
3 que, une extension et une codification des droits populaires . Cette crise larvée s’aggrava soudain lorsqu’en 1847 les cantons cath
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
4 s, mais d’être restés jusqu’à nos jours des États populaires , fondés sur le droit et dont la première mission est l’administration
5 iner, a démontré que la caractéristique de l’État populaire suisse « réside dans la dépendance de l’administration vis-à-vis de l
6 e d’une trentaine d’années de crises, d’agitation populaire et de tentatives de réforme constitutionnelle, il suffit de la très c
7 isé par les droits des cantons et par le contrôle populaire (référendum). Au surplus, quelle que soit l’étendue de ses pouvoirs,
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
8 abitants »23. Rappelons parmi les plus connues et populaires de celles qui sont nées dans les laboratoires industriels de la Suiss
9 ues communes montagnardes qui refusent — par vote populaire  — de vendre leurs pâturages et vallées hautes pour qu’on y construise
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
10 toutes les fonctions publiques. Les consultations populaires qui se sont multipliées depuis une vingtaine d’années donnent des rés
11 s de publicité. La part du folklore, des chansons populaires chantées par les chœurs de village, des retransmissions de cérémonies
12 Europe, elle est vraiment la chose du peuple, et populaire aux deux sens du terme. L’antimilitarisme n’existe guère que chez que
5 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
13 ationaux. C’est tout d’abord une vieille méfiance populaire , voire paysanne, et surtout sensible en Suisse alémanique, à l’endroi