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que. Mais ici se pose le problème de la vérité du
portrait
. Gide note lui-même dès 1924 : « Si plus tard on publie mon journal,
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un moment privilégié de ce journal. Alors le vrai
portrait
de l’auteur n’est plus dans l’œuvre ni dans le journal, mais dans leu
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t sur la construction des romans de Ramuz. ⁂ Tout
portrait
représente un dialogue entre le peintre et son modèle. Mais comment d
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l’être. La première impression qu’on reçoit de ce
portrait
serait trop faiblement traduite par le mot de méfiance : il faudrait
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ns ce passage des Six Cahiers le « négatif » d’un
portrait
de Ramuz. Essayons d’en tirer une épreuve positive : « Sa poésie comm