1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
1 de se demander d’abord si vraiment ce problème se pose — ou si l’auteur tout simplement s’est amusé à le poser. Il ne serait
2 — ou si l’auteur tout simplement s’est amusé à le poser . Il ne serait pas mauvais non plus de savoir si l’on cherche, en lisa
3  ». Et voilà, par exemple, une situation qui nous pose un problème réel ! Mais après tout, qu’est-ce qu’un problème ? Est-il
4 rsque la foi disparaît que le problème de Dieu se pose — éternellement insoluble. Ou bien Dieu est présent, et c’est un ordr
5 ultitude des problèmes que nous sommes en état de poser , sinon de résoudre du tout. (Mais la vie ne s’arrête pas pour si peu.
6 ose est de découvrir que soudain des problèmes se posent , qui débordent l’ordre établi et qui minent ses fondements. À plusieu
7 nstater ceci : la révolution est ouverte quand se pose soudain la question du uhlan de la guerre de Bohême : il s’arrête au
8 ustement la question qu’on avait décidé de ne pas poser , en vertu de cette confiance sans laquelle on ne peut gouverner. Qu’u
9 lle on ne peut gouverner. Qu’un homme en vienne à poser cette question, c’est que la confiance a cessé de régner. Et c’est le
10 égi l’action. Quand la masse des problèmes qui se posent se révèle soudain plus pesante que les forces qui sont encore vives d
11 t c’est pourquoi le simple fait qu’un problème se pose , et qu’on l’avoue, est souvent beaucoup plus important que les soluti
12 Insuffisance de nos refus Si la culture nous pose un problème, c’est donc, et tout d’abord, qu’elle est en décadence. O
13 issance d’un bien nouveau, d’un bien qui, lui, ne pose pas de problèmes, mais qui donne des ordres, et la force, et la joie
14 ermes d’un ordre nouveau. Certains d’entre eux se posent en révolutionnaires : c’est par un abus de langage. Préparer la révol
15 de la culture. J’ai dit que tout problème réel se pose à nous à partir du moment où son objet (Dieu, la culture, l’amour, la
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
16 onsommation ? C’est bien le même dilemme que nous pose le capitalisme sur le plan de la quantité. Sur le plan de la qualité
17 ’une question plus profonde me paraît devoir être posée  : l’éthique des maîtres oisifs est-elle vraiment la négation de l’éth
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
18 la conscience du capitaliste — auquel personne ne posera plus de question gênante  — et il privera le grand public de tout cri
19 evenus à cette crise dont nous avions en débutant posé le fait. 11. On se rappelle que Condorcet fut l’inventeur des assur
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
20 avec le domaine culturel. Le problème s’est donc posé dans tous les cas sous la forme très simple d’une mise au pas (Gleich
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
21 insertion active. Dès lors, l’alternative qui se pose à l’esprit est la suivante : ou bien il se soumet à la mesure faite p
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
22 en Russie, et qu’il ouvre une ère historique, je poserais encore ma question : est-ce un système dont le télos est vrai ? Est-c
23 et ce qui est mauvais. Je n’ai pas le goût de me poser en conseiller d’un peuple qui ne peut pas m’écouter. Mais je suis for
24 re aujourd’hui responsables. À la question que je posais tout à l’heure : où trouver le fondement final de toute communauté ré
7 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
25 dresse des États libéraux. J’écris ce livre et je pose ces problèmes dans l’optique des États libéraux. Qu’on n’entende poin
8 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
26 à maintenir secrète au cœur de l’acte. S’il faut poser cette exigence exorbitante (oui, si durement injuste pour tant d’œuvr
27 alibrage et non point matière. La question qui se pose alors est celle-ci : cet appareil, ce beau jeu de balances, est-il en
28 pour être pratiquement utilisables sur-le-champ… Posez à ces penseurs une question bien directe et simple, ils ne sauront qu
29 ésultats acquis, registres de problèmes qui ne se posent plus : cette administration nourrit fort bien son monde. Mais il y a
30 cessive dans la tractation de problèmes qui ne se posent pas, que l’on pose par jeu, par anxiété de faible ou par métier : tel
31 ation de problèmes qui ne se posent pas, que l’on pose par jeu, par anxiété de faible ou par métier : tels sont les traits f
32 if… » « La foi n’est pas autre chose que… », etc. Posez au clerc une question politique, il répondra en faisant de l’histoire
33 politique, il répondra en faisant de l’histoire ; posez -lui une question morale, il parlera psychologie. Abordez le domaine p
34 dans un seul individu, le savant s’en voudrait de poser , au terme de ses descriptions, autre chose que de prudentes hypothèse
35 s de décrire l’homme. On est alors en droit de se poser cette question : est-ce que le simple fait d’avoir réduit l’activité
36 de réfléchir sérieusement sur un problème qui se pose à tout homme préoccupé de la valeur concrète de sa pensée, j’entends
37 concrète de sa pensée, j’entends le problème que pose la liaison de l’étatisme et d’une culture irresponsable. Faut-il marq
38 événements. Et j’ai plus de respect pour ceux qui posent et qui résolvent le problème avec une brutalité souvent naïve, endoss
9 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
39 le La décadence de la culture en Occident nous pose pour la première fois dans notre histoire le problème global de la cu
40 osition d’où nous partons. Il ne suffit pas de la poser . Il faut en exprimer successivement tous les aspects, en éclaircir au
41 este réellement, comme une force qui pèse, et qui pose une certitude. Une pensée réelle, c’est une pensée qui agit, et en ce
42 particulières. Mais je n’écris pas ce livre pour poser des énigmes et fatiguer le lecteur à force de paradoxes. Je pourrais
43 ente… La seule réponse adéquate aux questions que pose la maxime : penser avec les mains, ce sera la description des attitud
44 Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il ne pose pas les problèmes dans leur réalité, c’est-à-dire qu’il se pose de fa
45 roblèmes dans leur réalité, c’est-à-dire qu’il se pose de faux problèmes, qui admettent une infinité de solutions, tantôt pu
46 tive sera donc de s’attacher aux problèmes qui se posent et non pas à ceux que l’on suppose (sinon pour démontrer qu’ils ne se
47 e l’on suppose (sinon pour démontrer qu’ils ne se posent pas). Je ne dis pas cela seulement contre les philosophes distingués
48 trons les vrais problèmes, les vrais dilemmes que pose la vie commune, nous toucherons enfin le vrai tragique, qui est celui
49 ou économique, autre chose que ce qu’un acte aura posé à l’origine de ce mécanisme ; et qu’un système dont l’acte initial es
50 , comme si tu allais vivre : une agonie ! Il faut poser cette limite, il faut y tendre sans relâche. Ne fût-ce que pour nous
51 t de nous tenter. Sous cette forme générale, nous posons ici le principe d’une ascèse d’incarnation : volonté d’assumer dans u
52 — mais ceux qui veulent agir me comprendront — je poserai donc la thèse suivante, comme une limite extrême et un repère : Le l
53 n tant qu’elle exige de chacun une réponse, ne se pose par ailleurs que dans l’individu aux prises avec son entourage humain
54 i c’est un autre homme, en face de moi, qui me la pose . Qu’il soit là, proche ou lointain, à portée de ma main, à portée de
55 ar lequel l’individu répond à la question que lui pose son prochain. Et à l’inverse, le but de la communauté est de permettr