1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 qui savent que l’Europe doit s’unir, mais qui se posent ces deux questions : peut-on faire l’Europe ? et comment ? Je dis qu’
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 un État fédéral européen.) Ainsi l’obstacle qu’on pose à l’union de l’Europe, et les dangers qu’on redoute de cette union, s
3 ’une caste, d’un ordre, d’un karma, et ne peut se poser le problème d’un sens personnel de sa vie, divergeant de la voie trac
4 e progrès a cessé d’être une foi naïve. Nous nous posons à son sujet des questions parfois angoissantes. Comment mesurer le pr
5 mme résultat de l’éducation scolaire nous amène à poser le problème d’une éducation pour l’Europe. Comment former des citoyen
6 urtout, on ne dit rien des problèmes réels qui se posent à la cité et que le citoyen devra trancher quand il votera. La leçon
7 création personnelle. Notre « Petit Livre rouge » poserait toutes les questions qui résultent de l’examen objectif de la situati
8 sé par l’État. Ces deux repères extrêmes une fois posés , il nous est plus facile de définir ce qu’est la voie européenne. Pos
9 s facile de définir ce qu’est la voie européenne. Posons -nous cette question très simple : Pourquoi sommes-nous choqués par le
10 e selon les théories de Pavlov. Elle n’a pas à se poser à chaque instant la question : que faire ? où aller ? Tout a été régl
11 fois dans toute l’Histoire qu’un même problème se pose au même moment à l’humanité tout entière. Nous voici sur le seuil pér
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
12 se trouve dans les termes mêmes du problème ainsi posé  : car l’unité différenciée se transpose tout naturellement en union d
13 re réponse imaginable au défi que l’Histoire nous pose dans les termes les plus pressants et sans échappatoires possibles dé
14 ules de type fédéraliste. À la question que je me posais sur la prophétie proudhonienne, voici donc une première réponse : oui
15 noncés, je retiens que leurs formes et structures posent un certain type de relations, posent donc une société et une politiqu
16 t structures posent un certain type de relations, posent donc une société et une politique. De même que le modèle trinitaire d
17 daire Notre modèle de pensée fédéraliste ainsi posé à la clé de l’histoire européenne, il reste à repérer les principaux
18 onception de l’homme analogue au modèle bipolaire posé par le concile de Chalcédoine. La personne humaine, notion déduite de
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
19 st autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre. C’est ce mod
20 au xvie siècle, la souveraineté est le droit de poser et de casser les lois, le fait du prince, et seul en jouit le roi de
21 à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les limites posées par le droit applicable à chaque domaine ». Or il n’est pas un seul É
22 limites décisives à la souveraineté ne sont point posées par le droit, mais par les circonstances réelles du siècle, technique
23 nouvel accroissement de confort ? Ces dilemmes se posent aujourd’hui à tous les peuples avancés sous le rapport de l’industrie
24 igibles. Je ne sais si les problèmes profonds que pose leur balance commerciale (laquelle ne saurait être positive, me sembl
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
25 existence des empires de l’Est et de l’Ouest leur pose un dilemme aussi simple qu’inexorable : — ou bien ils se contentent
26 délicats, passionnés et passionnants, se trouvent posés par la disparité des définitions ethniques et économiques de la régio
27 e signifie pas « tout casser », mais au contraire poser un nouvel ordre. Voilà pourquoi cette région laisse froids les fédéra
28 roblèmes, et non par nations. Devant un problème posé (urbanisme, participation civique, université, par exemple), il nous
29 enir. Du même coup, l’Europe fédérale se trouvera posée sur la base des régions, et non plus des États anciens. Et la révolut
6 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
30 ger de centre : Copernic, et surtout Galilée, ont posé le modèle d’une vraie révolution en faisant du Soleil le centre du co
31 e le dépassement de l’État-nation que parce qu’il pose une hiérarchie nouvelle des finalités politiques. Donner comme but à