1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 la destruction de l’autre) ; soit le subordonner, poser une hiérarchie, instituer un ordre de priorités, donc définir une pol
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
2 e règle par lui-même, toute limite est externe et posée du dehors. Elle est alors obstacle à écarter, ou marque de l’échec fi
3 estres qu’on appelle justement non renouvelables, posera la seule limite infranchissable à notre type de croissance industriel
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
4 is je n’en crois rien. Car les problèmes que nous pose l’énergie ne dépendent pas des grands « impératifs techniques », des
5 des années 1970, les premières questions vont se poser dans l’ordre exact que l’on pouvait prévoir : coût calculé en termes
6 , il faut mettre ces déchets quelque part, ce qui pose encore le problème du transport : il y a eu trente-six pertes de subs
7 activité prodigieusement abondante, son démontage poserait un problème de beaucoup plus grande envergure que celui des déchets.
8 tes de retraitement et de stockage des déchets, «  pose des conditions pratiquement irréalisables pour le moment : les sociét
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
9 anche, s’il existe des limites à sa souveraineté, posées par l’intérêt général de l’humanité, il ne peut plus se prévaloir d’u
10 ffres irréfutables » ? De fait, la question ne se pose pas : tant qu’il y aura l’État-nation, il n’y aura pas d’Europe ni de
11 ficiers du roi dans les provinces. Ces groupes se posent en contrôleurs, non pas en maîtres qui inspirent, encore moins en ser
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
12 soins : chacun des trois vit des deux autres.) Je pose alors la question décisive : — Si l’avenir n’était pas notre affaire,
13 des pires défauts de la prospective actuelle, et posent ses limites empiriques. Limites et nécessités Quant aux limites
14 e aurait réponse à tout, et bientôt l’homme ne se poserait plus d’autres problèmes que ceux que la technique peut résoudre. C’ét
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
15 ns les termes les plus propres, me semble-t-il, à poser le problème fondamental de toute prospective. Il serait facile d’en d
16 e temps de finir ma phrase… La question que je me pose maintenant est de savoir si la crise de l’automne 1973 pouvait être p
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
17 connaître l’existence du dilemme. Second pas : en poser les termes avec netteté et courage. Pour le reste, je pense que c’est
18 ricant, de son seul échec. La première question à poser devant une innovation technique sera donc celle-ci : en cas de succès
19 clusions sur la prospective Bien des problèmes posés par la prospective en général s’évanouiraient, si l’on s’en tenait à
8 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
20 usqu’ici. Tout s’est passé comme si Hitler, ayant posé un diagnostic exact de notre société occidentale, avait aussitôt abus
21 ille de sa grande catastrophe. La question qui se posait alors à l’inquiétude de trop rares observateurs était la suivante : —
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
22 iècle, une jeunesse alertée, mais sans « moyens » posait les bases du mouvement personnaliste. Elle savait que les totalitaire
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
23 lles sont de répondre au problème global que nous posions , celui de la dégradation des liens humains dans les sociétés « avancé
24 ion dans la plus écartée de nos communes rurales, posés , qu’on le veuille ou non, par des projets d’autoroute, de canal, de c
25 e : “intervention directe du citoyen”, “problèmes posés au ras du bitume”, etc. — Perception globale de la ville qui n’exclut
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
26 ient majeur : la fixité d’une frontière identique posée à des fonctions diverses et diversement variables, il s’en distingue
27 écessaires à la vie. » 164. Vers 1870, Bakounine posait le même problème en termes comparables. Opposant son système an-archi
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
28 qui n’est pas « tout casser », mais au contraire, poser un nouvel ordre. On voit maintenant combien se trompent ceux qui crai
29 les deux. Voici comment le problème me semble se poser . Si l’on admet 1° que chaque fonction détermine sa propre région ; 2°
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
30 abord. Vous me dites que le problème là-bas ne se pose plus, puisque le Prolétariat est au pouvoir, s’étant approprié les mo
31 condition première de son succès étant qu’il soit posé devant nous pour tenter notre espoir et nous tirer à lui. Je ferai vo
32 à ces questions que je voudrais que le lecteur me pose pour s’assurer qu’il m’a compris.   — Qu’attendez-vous de l’avenir eu
33 s me dérober à une question que je ne cesse de me poser . Vous demandez qui va réaliser mon plan. À vrai dire, il y a toutes r