1 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
1 onheur de découvrir une terre et une race par ses poètes . La plaine hongroise était une grande liberté lumineuse ; tout m’accu
2 est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète . Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruis
3 e, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète , sur un coteau de vignes. Trois chambres boisées entourées d’une larg
4 que les vents ne l’emportent pas), un beau nid de poète  : car demeurer ici, c’est demeurer vraiment « en pleine nature », un
5 és et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est poète aussi, et très belle). Nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur
6 in qu’on l’imagine, tout a de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… ⁂ N’est-ce pas cel
7 l’air… ⁂ N’est-ce pas cela, la vraie gloire d’un poète  : que son souvenir se confonde — inoubliable, inséparable — avec celu
2 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
8 nes la bure du philosophe pour revêtir la toge du poète . Deux immenses pianos, encombrés de manuscrits tiennent conseil au ce
3 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
9 sie et prose. — Revenons à la géographie ! dit ce poète . Et de nous décrire une Suisse héroïque protégée par les Alpes, ce re
4 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
10 né son art, il entrevoit une action plus urgente. Poète satirique ou guerrier, architecte ou négociateur, à quelle passion ma