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onheur de découvrir une terre et une race par ses
poètes
. La plaine hongroise était une grande liberté lumineuse ; tout m’accu
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est dans la piscine que nous devons rencontrer le
poète
. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front, belle carrure ruis
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e, sans arbres, et nous montons vers la maison du
poète
, sur un coteau de vignes. Trois chambres boisées entourées d’une larg
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que les vents ne l’emportent pas), un beau nid de
poète
: car demeurer ici, c’est demeurer vraiment « en pleine nature », un
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és et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est
poète
aussi, et très belle). Nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur
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in qu’on l’imagine, tout a de belles couleurs, le
poète
sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… ⁂ N’est-ce pas cel
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l’air… ⁂ N’est-ce pas cela, la vraie gloire d’un
poète
: que son souvenir se confonde — inoubliable, inséparable — avec celu