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ns la misère et dans la communion, superstitieux,
poètes
, bons et fous. Je décrivis les révoltes obscures de ces masses opprim
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pas choisi en toute clarté — ruse vitale pour des
poètes
—, tous les textes cités par Béguin nous inclinent à penser qu’ils so
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rappante, c’est le rôle de la rhétorique chez les
poètes
du rêve et les mystiques. Le philosophe G. von Schubert, comme plus t
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Le philosophe G. von Schubert, comme plus tard le
poète
Jean-Paul, insistent sur un fait que Freud utilisera jusqu’à l’abus :
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exprimer l’inexprimable », dit la sainte ; et le
poète
: « Mais où trouver des mots pour dépeindre, même faiblement, la merv
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s jours qu’on en oublie l’origine mystique : « Le
poète
et le rêveur sont passifs ; ils écoutent le langage d’une voix qui le
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roix, et dont la nuit des songes, chantée par les
poètes
, n’était que le symbole et le signe physique6. C’est « le royaume de
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vœu de mort. Le sommeil préfigure la mort pour le
poète
romantique ; et la mort progressive à soi-même est l’ambition de tous
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udrait-on mourir ? La biographie de plusieurs des
poètes
étudiés par Béguin nous indique une réponse. En effet, la blessure do
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es œuvres achevées. En effet, le mouvement de ces
poètes
est inversé de celui du Créateur. Créer, c’est donner forme, et ils v
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elle de ces pseudo ou prémystiques que furent les
poètes
du rêve : il se dévoue à quelque chose qui le dépasse, il se donne à
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res incompatibles.) Nous n’avons pas en Suisse de
poètes
de génie, ni de peintres qui aient fait époque, ni de compositeurs du