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pour se tirer des confusions de notre langue, les
poètes
ont coutume de rapporter les mots à leurs origines lointaines, c’est-
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nces qu’ils réveillent au cœur des bourgeois, des
poètes
, des mal mariés, des midinettes qui rêvent d’amours miraculeuses. Le
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l est le grand mystère de cette religion dont les
poètes
du siècle passé se firent les prêtres et les inspirés. De cette influ
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… D’autre part, n’est-il pas fort étrange que les
poètes
du xiiie siècle, si exigeants dès qu’il s’agit d’honneur, de fidélit
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’un par l’autre ne sent dolor. Dira-t-on que les
poètes
de cette époque furent moins sentimentaux que nous ne le sommes deven
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t pour admirer la plus poignante définition qu’un
poète
ait jamais donnée de la passion ! À lui seul, ce vers exprime tout, e
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« qu’il n’y attache pas d’importance ». S’il est
poète
, il parlera d’inspiration, ou au contraire de rhétorique. Il ne sera
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son être l’anéantissement de son être ? Certains
poètes
, beaucoup plus tard, ont osé cet aveu suprême. Mais la foule dit : ce
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malgré nous, à la « vraie vie » dont parlent les
poètes
. Mais cette « vraie vie », c’est la vie impossible. Ce ciel aux nuées
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oint pour un amour vrai. La grande trouvaille des
poètes
de l’Europe, ce qui les distingue avant tout dans la littérature mond
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au préalable languedocienne, c’est-à-dire que le
poète
, ne pouvant être que troubadour, était tenu de parler — et de l’appre
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t au contraire ; enfin, que deux personnages : le
poète
qui, huit-cents, neuf-cents, mille fois réédite sa plainte, et une be
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uel : le domnei ou donnoi, vasselage amoureux. Le
poète
a gagné sa dame par la beauté de son hommage musical. Il lui jure à g
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it M. Jeanroy (quitte à reprocher à chacun de ces
poètes
pris à part de n’avoir montré aucune espèce d’originalité et de s’êtr
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belle — qui serait faite de lieux communs dont le
poète
ne saurait d’où ils viennent. N’est-ce pas, sauf la beauté, plutôt co
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er que les thèmes que nous avons relevés chez les
poètes
provençaux entretiennent avec le néo-manichéisme des relations d’un t
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te de la persécution et serment d’initiation) ces
poètes
ne pouvaient parler ouvertement de leur foi cathare. (Ceux qui en ont
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dmettra que cette atmosphère suffisait bien à des
poètes
pour « colorer » un symbolisme même dogmatique à l’origine. 3. L’amou
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xiie siècle, il n’en était pas ainsi : chez les
poètes
de cette époque, l’expression du désir charnel est si vive et parfois
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’autres. » Et de citer Chrétien de Troyes, et les
poètes
du Nord disciples des troubadours, Gace Brûlé, Gautier d’Épinal, Blon
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arfaitement identiques chez une douzaine d’autres
poètes
! (Ce qui a fait dire à je ne sais plus quel érudit qu’il semblerait
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eussent été tout différents ; nous savons que ces
poètes
n’éprouvaient nul besoin et n’avaient pas la possibilité de parler de
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cet exemple, que l’action d’une doctrine sur des
poètes
s’exerce moins par influence directe qu’à la faveur d’une certaine am
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d’erreurs, variations et contradictions chez les
poètes
influencés. D’où résulte qu’un surcroît d’informations sur la nature
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e siècle, dans l’islam, d’une école de mystiques
poètes
qui devaient avoir plus tard pour principales illustrations al-Hallaj
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la Divinité. Or le langage érotico-religieux des
poètes
mystiques tendait à établir cette confusion du Créateur et de la créa
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du Créateur et de la créature. Et l’on accusa ces
poètes
de manichéisme déguisé, sur la foi de leur langage symbolique. Al-Hal
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rs, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces
poètes
attachent au « salut » de la Dame une importance apparemment démesuré
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, aux initiés de l’Église d’Amour, et par eux aux
poètes
du Midi ? Je ne sache pas que l’on soit en mesure de résoudre aujourd
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e sa mythologie. Que celle-ci ait revêtu chez les
poètes
du Nord des couleurs assombries et plus tragiques, c’est naturel. Tar
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nsi s’est répandue l’opinion fort étrange que les
poètes
bretons n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le suc
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omplaisante ; enfin la fantaisie individuelle des
poètes
: tels sont donc en fin de compte les éléments sur lesquels la doctri
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60. M. Jeanroy cite des textes probants de ces
poètes
dans sa thèse latine. De nostratibus medii ævi pœtis qui primum lyric
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à la société constituée ! Est-il beaucoup de nos
poètes
qui aient trouvé leur « amour mortel » ? Pour certains, tout se rédui
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re les « spirituels » (mais dans l’Église) et les
poètes
. Cependant qu’autour de Palerme, où Frédéric II tient sa cour, fleuri
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ure. On ne trouve à la cour de Palerme qu’un seul
poète
provençal, et Frédéric persécute l’hérésie. De même, on peut se deman
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ur art, qu’on surprend mieux qu’ailleurs chez les
poètes
italiens le vrai mystère des troubadours, de même que c’est au crépus
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d’aller vers le Seigneur. Le temps venait où les
poètes
succomberaient aux charmes du miroir et de la rhétorique profanée. No
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e qui ravagea l’Europe : et voilà qui rappelle au
poète
que ses « qualités d’homme » le lient de fait à une condition pitoyab
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st un moment décisif non seulement dans la vie du
poète
, mais dans l’évolution du mythe à travers l’histoire de l’Europe.
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m und Drang le traduisissent en allemand pour les
poètes
, qui l’ont traduit en métaphores pour les bourgeois sentimentaux, et
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rême » à laquelle se refusait son corps. Mais les
poètes
ne sont plus les seuls à tenter l’au-delà nocturne : un philosophe co
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ïveté, la vulgarité foisonnante que les plus purs
poètes
allemands savaient goûter malgré leur nostalgie152. René s’amuse un j
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nacent les débris de son rameau… On croit lire un
poète
allemand, on va retrouver la richesse du monde… Mais déjà l’homme du
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flux cosmique de l’instinct, c’est l’idéal de nos
poètes
du primitivisme solaire, mais la pratique de cette croyance n’est pas
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’un ouvrage intitulé : Remarques sur les premiers
poètes
français et les troubadours, et de trois volumes (anonymes) de mémoir
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ngage guerrier de l’amour Dès l’Antiquité, les
poètes
ont usé de métaphores guerrières pour décrire les effets de l’amour n
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dire, la puissance passionnelle de la Nation. Les
poètes
romantiques jouèrent un rôle notable dans les guerres de libération q
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ragiques cela peut signifier. Mais l’exemple d’un
poète
ne vaut rien ou vaut trop. J’entends décrire une illusion apprise par
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tes interprétées par la fantaisie individuelle du
poète
. Les faits que nous décrit l’auteur de la Folie Tristan étaient sans
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nde rédigée, et réinventée quant au sens, par les
poètes
du xiie siècle : elle seule agit encore sur nous, en tant que mythe
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des chœurs des anges autour du trône de Dieu. Le
poète
espagnol Juan Manuel l’appelle une espèce de sacrement, qu’il compare
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e défendre de pleurer… » Dès ce moment, ajoute le
poète
, « dura toujours l’amour de Girard et d’Elissent, pur de tout reproch
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t François avait été le disciple enthousiaste des
poètes
français (d’où son nom même). Il partageait l’engouement des Italiens