1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 marques très simples, quoique peut-être inédites. Première remarque : l’Europe, qui ne représente en fait que 4 à 5 % des terres
2 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
2 lement motivé à chaque instant de son progrès. Sa première œuvre importante, L’Alternative, parut en 1843, lorsqu’il avait trent
3 sme officiel et les évêques, qui avaient loué ses premières œuvres, il se vit abandonné dans la plus complète solitude qu’ait jam
4 rame inventé par Shakespeare, ceux qui évoquent à première vue le drame vécu par Kierkegaard et nous suggèrent un parallèle poss
5 eare, et Kierkegaard tel qu’il se montre dans son premier ouvrage, L’Alternative : deux princes vraiment, deux êtres d’exceptio
6 ation religieuse, afin de rétablir dans sa pureté première l’exigence absolue de l’Évangile. La tâche apparaît surhumaine. Et no
7 Je disais tout à l’heure que Kierkegaard, dès ses premières publications, s’était tracé un plan d’action comportant toute une str
3 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
8 que je voudrais commenter brièvement. Voici notre première raison : La science nous apparaît encore plus gravement menacée que l
9 aire James Franck, prix Nobel, qui a été l’un des premiers à appliquer en physique les théorèmes d’Einstein, déclara que la défe
4 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
10 cience. Un réveil. Telle paraît donc la condition première de toute action concrète et raisonnable en faveur de l’union, notre s
11 rouvait en effet côte à côte des hommes d’État du premier rang, mais rompus aux disciplines de l’esprit ; et des hommes de pens
12 iens d’avoir longuement analysé, dans l’un de mes premiers livres, « la décadence des lieux communs ». Cette analyse, devenue à
5 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
13 tre force. La conférence de Genève est acceptée : première victoire du Kremlin. Pendant des mois toute l’attention du monde va s
6 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
14 la plus grande nation voisine, ils s’élèveront au premier rang dans cette nation pour y prendre une revanche éclatante, pour la
7 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
15 flagrante entre la « révolution chrétienne » des premiers siècles et les autres révolutions qui ont versé dans son ombre « un s
16 suite se perdre dans les bureaux de l’État l’élan premier vers la communauté, les révolutions de l’Europe ont fomenté le nation
8 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
17 raie réalité. La plupart des grandes hérésies des premiers siècles sont très nettement spiritualistes, ce qui indique bien que l
18 par d’insistants rappels à la christologie, forme première du paradoxe vivant dont le spiritualisme, puis le matérialisme, sont
19 e, l’immutabilité et l’impénétrabilité. Fondement premier et refuge ultime de l’idée de matérialité, l’atome se résolvait en un
20 es hindous, au terme d’un voyage dont l’impulsion première avait pris pour tremplin la très ferme croyance en la réalité de la m
9 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
21 cus.) D’autre part, nous nous découvrons les tout premiers contemporains de la machine. Inventée par le siècle dernier, elle n’a
22 ion d’inventer, qui est d’ordre poétique (au sens premier du terme) et qui est de l’homme en général. Mais quelque chose d’uniq
23 et peu importent les moyens.) On voit donc mal, à première vue, comment une ère technique conduirait aux religions. L’ascèse éta
10 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
24 misérables, au hasard d’une panique croissante. Premier argument : Puisque tout ce que vous condamniez a été « supprimé » ave
11 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
25 e sur un ordre de Bonaparte. Les saint-simoniens, premiers socialistes français, envoient des volontaires pour travailler au can
12 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
26 ites, de nos jours, ont brillé plus d’une fois au premier rang de la pensée libre : qu’il suffise de citer le P. Teilhard de Ch
13 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
27 quelques coups élémentaires, et l’on voit que mes premiers résultats n’en sont pas moins d’une assez grande complexité. Je suis
14 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
28 ne parlait que de l’Occident en général. Quant au premier , je crains qu’il ne s’inspire de Machiavel, qui écrivait au xvie siè
15 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
29 eur de leur lucidité ; qu’un Poujade intéresse du premier coup les masses prouve qu’elles ignorent pathétiquement leurs vrais p
30 ire, les préjugés symbolisant leurs différences à première vue. J’ai regardé tous mes voisins, comme d’habitude. Ils représenten
16 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
31 tants que les États-Unis d’Amérique, va tenter sa première expérience d’union progressive et prudente. Trop petite ! vont répéta
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
32 s annonce que le Marché commun vient d’avoir pour premier effet la dévaluation du franc. On lui répond très sobrement que cette
33 s su faire une place à la Suisse ». L’étudiant de première année qui commettrait une erreur si grossière se verrait recalé sans
34 du groupe de Bandung, par son déficit en matières premières et en énergie, et par ses propres armes en général, idéologiques et t
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
35 s ; c) appréciation plus modérée du lancement des premiers spoutniks : on attendait la Lune, on en est encore loin. Les problème
19 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
36 e à La Haye le premier Congrès de l’Europe. Seize Premiers ministres, deux-cents ministres et parlementaires, huit-cents délégué
37 al parisien du soir publiait l’automne dernier en première page la photo « exclusive » du synchrocyclotron « soviétique ». Cet a
38 fait vendre. Montrer que l’Europe — la France au premier rang — a fait deux fois mieux que la Russie, ce serait rassurer le le
20 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
39 de l’Église, la fin de l’Histoire dans Augustin, premier philosophe de l’Histoire, la décadence de la chevalerie dans les roma
21 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
40 n’y aura rien vu, dans l’ignorance où il est des premiers rudiments de l’attitude et de la pratique fédéralistes. Tout ceci me
22 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
41 es fragments inégalement poussés, inconciliables. Première version : le frère et la sœur cèdent à leur amour, réfugiés sans pass
42 t encore lu, lorsqu’éclata la crise, que les cent premières pages du roman, je me disais : — Tout se passe comme si cet homme éta
23 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
43 ongrès de Montreux et de La Haye, elle avait pour premier objectif d’empêcher que la France et l’Allemagne reposent leur « prob
44 el » dans les termes où vous le faites encore. Ce premier objectif est atteint. Un tout autre problème a surgi : celui du rôle
24 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
45 resse dans ses rubriques dites « littéraires ». Première approche de l’œuvre Ces premiers textes de Kassner, lus en françai
46 téraires ». Première approche de l’œuvre Ces premiers textes de Kassner, lus en français dans une précieuse et simple tradu
47 généalogie du réalisme poétique.   Telle fut ma première impression. Je la vois aujourd’hui confirmée par un commerce rarement
48 — amusé de retrouver en moi cette persistance du premier choc reçu par mon adolescence prolongée. Transposant vingt-cinq ans e
49 ’où l’image qui me vint à l’esprit, pendant notre première rencontre, de cet archer qui tire les yeux fermés et atteint à chaque
25 1960, Preuves, articles (1951–1968). Les incidences du progrès sur les libertés (août 1960)
50 êmes et devant la société. Peu de mois après leur première conférence à Berlin, il y a dix ans, ils décidèrent de se grouper afi
26 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
51 ique, la passion malheureuse de Tristan, mais ses premiers grands livres pseudonymes évoquent le vol d’un sombre papillon fascin
52  noble » qui dès le xiie siècle a fait porter au premier rang les valeurs d’art et l’enthousiasme dans la vénération, plutôt q
53 élire orgiastique de la musique, portant ainsi du premier coup la musique à sa perfection, chez les Grecs comme parmi nous, mai
27 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
54 nomades apparaissaient soudain sur les terres des premiers sédentaires, pillaient, prenaient les femmes, leur révélaient le plai
55 ns le bas du visage, qui permet de reconnaître au premier regard un chef nazi. Si peu sérieux que cela puisse vous paraître, je
56 d’une page de ses Mémoires, et pas seulement aux premières phrases où il compare la France à la « princesse des contes… vouée à
28 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
57 on le joue à Paris, ce n’est pas peu dire.) Donc, premier point du raisonnement : ce n’est pas l’Est qui a fait le mur, c’est l
29 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
58 e dans le Saint-Empire et par lui, ayant reçu ses premières libertés pour assurer la grand-garde du Gothard, elle a seule conserv
59 ux, et plus de cent-mille membres. Elle tient son premier congrès à Montreux, en septembre 1947, date que l’on peut considérer
60 entre le temps où j’écrivais le Message final du premier congrès de l’Europe à La Haye, et le temps où l’Europe unie sera sans
61 « dans les vrais intérêts de l’Europe entière ». Premières réactions prévisibles : un État-capitale ferait peur aux autres. La S
62 uisse ! » On passe au vote : la Suisse sort bonne première , étant seconde sur chaque bulletin. Je ne m’attends pas à voir mon de
63 pposons la chose faite. Que devient mon pays ? Ma première impression, c’est que la Suisse n’est plus à l’écart de l’Europe et q
30 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
64 es entre des groupes qui bavardent… »   Dès notre première vraie rencontre, j’avais découvert quelque chose dont je pense bien q
31 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
65 e questions et réponses écrites simultanément. Ma première question était : Qu’est-ce que le génie ? Marcel lit sa réponse : L’i
32 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
66 départ ? Le fait qu’A. M. et R. S. aient été mes premiers visiteurs donne peut-être son vrai sens à ma venue dans ce lieu. » Le
67 uivantes notre mouvement étaient en germe dans ce premier affrontement entre l’élan des fédéralistes et la tactique des unionis
68 se en commun des sources d’énergie et de matières premières (charbon, électricité, fer, etc.) », d’organisation fédérale des tran
69 Neuchâtel, La Baconnière, 1940. 152. Rapport du premier congrès de I’UEF, 27-31 août 1947, Montreux, édité par l’UEF, Genève