1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
1 t qu’il soit superflu de commencer par définir ce premier mot ? Allons tout de suite à un exemple extrême. Pour le croyant, Die
2 niveau des hommes concrets, des ouvriers au sens premier du mot : ceux qui ont prise sur les choses et qui « étreignent la réa
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
3 a réplique prolétarienne à une thèse qui date des premiers efforts de la bourgeoisie pour s’élever, en qualité de classe « instr
4 ture. Mais on peut se demander sérieusement si ce premier progrès suffit, et si cette analyse morale conduit au cœur du conflit
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
5 ême que le principe central, la vertu décisive et première de la société féodale fut l’honneur, vérité de la force et de la conf
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
6 égage une seule conclusion claire, à vrai dire de première importance : « Le rapport de la lutte des classes au mouvement cultur
7 on trouverait une mesure commune qui apparaisse à première vue plus strictement, plus arithmétiquement conforme aux critères que
8 tout autres raisons. Ce hiatus inquiétant, cette première faille dans la construction si rigoureuse du stalinisme, commence seu
9 on industrielle, quantitative. Le succès même des premiers plans de cinq ans devait manifester l’insuffisance d’un principe de c
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
10 ure », c’est-à-dire non point pour telle œuvre de premier ordre, que ces masses n’auraient pas toujours la capacité d’admirer,
11 scendance juive.) La culture officielle aura pour premier objectif de développer exclusivement les qualités spécifiques du prol
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
12 ont j’ai parlé. Rosenberg a beau dire que les dix premiers pas d’un parti comme le sien décident de tout son avenir : l’exemple
13 tage important d’une tradition de liberté. Et vos premières expériences nous enseignent. Toute la question est alors de savoir si
7 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
14 de l’expression. Si nous ne partons pas, dès nos premières démarches, d’une définition concrète des mots en jeu, la partie est p
15 le chose intéresse André Gide lorsqu’il écrit son premier roman62 : les moyens du romancier et la conscience qu’il en prend — p
16 nd ; la réalité des fins dernières et de la cause première étant nettement subordonnée à l’intensité même de l’expérience. D’où
17 une part, que notre conduite peut être aliénée au premier automatisme venu, même moral, cependant que d’autre part notre esprit
18 ondée sur l’inactualité des décrets de l’esprit —  premier paradoxe — a-t-elle pu s’imposer à des peuples entiers, alors que — s
19 très subtile, mais peut-être aussi plus visible à première vue que dans le cas d’un mauvais peintre, qui ferait à tous ses modèl
8 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
20 s’ordonnerait à la mesure que nous cherchons. Première vertu : le réalisme Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il n
21 ci la division du mot et de la pensée, qui a pour premier effet de priver la pensée de son efficacité. C’est que nous avons pri
22 éculaire des pouvoirs. Et nous n’en sommes qu’aux premiers cris. Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme de
23 e révolution est la plus difficile de toutes. Ses premières manifestations tangibles, en politique, évoquent les premiers pas d’u
24 ien ne les précisera mieux que l’exemple de leurs premières déviations politiques. Pour éviter de nous perdre dans des jugements
25 out empirique, par là même insuffisante. La cause première nous échappe, puisque le péché, justement, c’est d’être séparé de not
26 ’histoire, c’est la chute dans le temps. Le péché premier , le lâchage premier et irrattrapable de l’instant, c’est le refus de
27 chute dans le temps. Le péché premier, le lâchage premier et irrattrapable de l’instant, c’est le refus de l’obéissance instant