1 es les plus profondes, c’est un fait qu’établit à première vue le succès prodigieux du roman. Il est d’autres raisons, plus secr

2 nence historique non point du mythe sous sa forme première , mais de l’exigence mythique à laquelle répondait le Roman. Élargissa

3 hefleur, prend l’orphelin à sa cour et l’éduque. Première prouesse ou performance : la victoire de Tristan sur le Morholt. Ce g

4 a reine déclare qu’elle rejoindra le chevalier au premier signal de sa part, et sans que rien puisse la retenir, « ni tour, ni

5 se-t-il pas de ce droit ? Mise en éveil par cette première question, notre méfiance critique ne tarde pas à découvrir d’autres é

6 ocher nos amants, bien au contraire. Lors de leur première rencontre, ils n’ont que des rapports de politesse conventionnelle. E

7 e roman du tout. 13. Rappelons ici ces étapes : Premier séjour de Tristan en Irlande. Ils se séparent sans s’aimer. — Second

8 se lever, et lui déposait un baiser sur le front. Premier baiser, généralement le seul… et qui s’appelait consolament. Certains

9 nèbres, et du péché qui nous enserre. Sa création première , encore informe, a été achevée mais pervertie par l’Ange révolté, Sat

10 it venue jusqu’à nous, c’est Héloïse et Abélard : première moitié du xiie siècle. 28. Charles-Albert Cingria, Ieu oc tan (dans

11 moitié du xiie siècle, c’est à-dire de la toute première génération des troubadours ! Donc l’un des inventeurs de ces « formul

12 commun aux orphiques, aux manichéens, et même aux premiers chrétiens ; la pierre sacrée du Graal joue un rôle dans les religions

13 Une vie nouvelle commence ici88. Normalement, ce premier et décisif appel devrait introduire Tristan dans la voie des macérati

14 érer ce rapprochement entre un génie religieux du premier ordre et un poème où l’élément mystique revêt les formes les plus rud

15 ècle, la conscience moderne a cru voir une donnée première . Elle a cru pouvoir « expliquer » le plus élevé par le plus bas, la m

16 , au courant le plus orthodoxe. J’emprunterai mon premier exemple à l’ouvrage de Rudolf Otto intitulé Mystique occidentale-orie

17 lques réserves : l’amour courtois, dans sa pureté première , aime pour souffrir, pour « pâtir »…] d) Ce n’est pas dans les pauvr

18 du spirituel — et celui-ci serait alors la cause première  — ou au contraire d’une sublimation de phénomènes physiologiques, les

19 ents s’annulent. Nous ne savons rien des origines premières . Ce que nous avons pu dégager, c’est uniquement le jeu des deux facte

20 te dialectique permanente pour en faire la donnée première . 7.Libération finale des mystiques Cette décision tout arbitrai

21 re choisis presque au hasard.) Voici le Sonnet du premier anniversaire de l’amour de Pétrarque pour Laure : Je bénis le lieu,

22 mes : c’est une suite de quatrains dont les trois premiers vers exaltent la femme selon le mode courtois, tandis que la quatrièm

23 t d’être analysé. Voici comme Alidor se plaint au premier acte : Ce n’est qu’en m’aimant trop qu’elle me fait mourir ; Un mome

24 ormule même de notre mythe. Mais Racine, dans ses premières pièces, raccourcit la portée du mythe à la mesure d’une psychologie e

25 e besoin ; d’où son fameux traité De l’Amour. Aux premières lignes de la préface, vous le sentez en pleine polémique : « Quoiqu’i

26 mait, Don Juan était aimé ; mais celui qui n’a du premier que la nostalgie, et du second que l’inconstance, se voit amené à déf

27 l’essence même du mythe. De même que le péché du premier homme, et de chaque homme, introduit dans le monde le temps ; de même

28 e roi Marc est devenu le Cocu ; Tristan, le jeune premier , ou gigolo ; Iseut, l’épouse insatisfaite, oisive et lectrice de roma

29 tionnels et rhétoriques que le film américain des premières années de l’après-guerre. C’était l’époque du happy end : tout devait

30 stinent à conserver (la décoration de la tente au premier acte, le lierre peint sur les murailles du burg au deuxième) ! Il fau

31 t la guerre. Or on observe qu’une nation dans son premier essor passionnel recule rarement devant une guerre même sans espoir.

32 oup les plus violentes.) Ceci vaut pour les trois premiers quarts du siècle et particulièrement pour la période qui va de 1848 à

33 ganiser sans un constant recours à la passion des premiers révolutionnaires : or c’était cette passion précisément que l’on ente

34 base raciste et militaire, devait se donner pour première tâche de surmonter cette crise de mœurs. On commença par opposer à l’

35 n’a-t-on rien à dire de plus sérieux ? Poussez le première porte venue ! Ce silence que l’épouse est censée ménager autour du va

36 e alors d’affirmer le mariage qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant

37 ésie qui en résulta avec l’orthodoxie chrétienne. Première correction d’importance. Ensuite, il est urgent de rappeler que le fa

38 re : il y fut autorisé et cessa de sentir pour sa première amie la tendresse qu’il lui avait portée d’abord. Après un mois, il r