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eurs des chapitres de ce livre ont été publiés en
première
version par les revues suivantes : Nouvelle Revue française , Bullet
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esse de provoquer dans mon esprit l’étonnement du
premier
regard, c’est la similitude de forme, c’est-à-dire la similitude esse
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e… » ne rappelle-t-il pas étrangement ces vers du
premier
Faust cités plus haut : « Moi qui me suis cru plus grand que le Chéru
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Goethe, dès qu’il s’agit de faire état des choses
premières
, des fins dernières, en tant que telles. De là ce rationalisme agress
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témoigner d’une certaine force de révolte. Notre
premier
mouvement nous porte vers Rimbaud, nous détourne de Goethe. Mais pren
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C’est le problème posé par Faust dans la fameuse
première
scène. Posé, et même, en principe, résolu dès cette scène. Mais, pour
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e personnelle et originale, c’est-à-dire à l’état
premier
, incommunicable. L’exaltation de ces valeurs en elles-mêmes, le natio
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qu’il était le meilleur écrivain de son pays. Sa
première
œuvre eut un immense succès ; mais à mesure qu’il se fit mieux compre
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isme officiel et les évêques qui avaient loué ses
premières
œuvres, il se vit abandonné dans la plus complète solitude qu’ait jam
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’évanouissent et meurent aux pages des livres. Au
premier
pas que nous faisons dans notre nuit, voici que le chemin s’éclaire e
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oi sur les vérités qui font vivre, cette solitude
première
devant Dieu, est-ce bien cela que revendiquent les défenseurs du prim
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somptueuse paraît le très vénérable et très noble
Premier
Prédicateur général de la Cour, le favori élu par la bonne société ;
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e quoi tu agiras, si tu agis. Un « moi pur », son
premier
devoir, c’est de persévérer dans son être agissant : en cette extrémi
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re visiblement de Kierkegaard, qu’il fut l’un des
premiers
à découvrir au xxe siècle. D’autre part, sa volonté de sobriété, d’é
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(bien plutôt que « désarmé » comme il le dit aux
premières
pages ) par les procédés de l’humaniste et du sceptique que se vantai
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ais le malaise du critique commence au-delà de ce
premier
piège évité. Il naît de la difficulté que l’on éprouve à découvrir l’
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isme anticonfessionnel, que Gide retient de cette
première
éducation chrétienne, l’a mis en garde contre certaines altérations,
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l’homme d’avant la malédiction, d’avant la grande
première
bifurcation dont chacun des embranchements a comporté ensuite une bif
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ie siècle rationaliste, Moritz fut l’un des tous
premiers
à se tourner vers l’étude des rêves. Il s’y trouvait prédisposé par l
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s. Et cela nous fait comprendre bien des choses à
première
vue sans liens intimes : la suppression du droit romain, le mépris de