1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 lement qu’il a survécu, sans changement, aux deux premières guerres mondiales. Et qu’il y a eu, cependant, du mérite. Faut-il ajo
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
2 ment, la Suisse ne forme pas une unité visible au premier coup d’œil sur la carte, comme c’est le cas de la France, de l’Italie
3 t par l’ambition des grandes maisons féodales, au premier rang desquelles allait se placer la maison des Habsbourg. Cette derni
4 catholique. « Soldats », avait dit Dufour dans sa première proclamation aux troupes, « il faut sortir de cette lutte non seuleme
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
5 ermudes, y recevoir d’un consulat américain les «  premiers papiers » qui font de vous un candidat admis à la nationalité américa
6 supérieurs administratifs. La commune tranche en première instance, et le canton n’intervient qu’en appel. Ce régime s’est révé
7 cantons telle qu’on vient de la décrire, date du premier tiers du xixe siècle et du renversement des Patriciats, dont la subt
8 n évidente nécessité : en quelques mois — les six premiers de 1848 — une Constitution fédérale fut discutée, écrite, votée et mi
9 nde forteresse des Alpes était un désert livré au premier occupant ». Il décrivait la paralysie qui frappe une Diète formée de
10 à Berne. Le 16, elles procédèrent à l’élection du premier Conseil Fédéral, inaugurant un régime qui ne devait plus être remis e
11 éputé à la Diète fédérale, principal rédacteur du premier projet de Constitution dit pacte Rossi ; puis il passa en France, où
4 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
12 t de son territoire est improductif, les matières premières (charbon, pétrole, fer, métaux précieux) lui font presque totalement
13 Il fallait tout d’abord se procurer les matières premières . Le choix se porta d’une part sur celles qui, venant de loin, ne coût
14 mes, ce qu’on allait exporter, c’était la matière première importée plus du travail. Et telle est, de nos jours encore, la princ
15 n’est jamais massive : elle ne caractérise pas au premier coup d’œil, comme ailleurs, l’état de larges quartiers de villes ou s
16 , et répondent comme les Markgenossenschaften des premiers cantons, à la nécessité de grouper les efforts pour compenser la pauv
5 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
17 littérature, y tiennent une place importante, en première page. Quant à la radio, écoutée par un habitant sur cinq37, elle cons
6 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
18 ’est Zwingli qui conduit les protestants lors des premières guerres civiles religieuses. Et ce sont les deux villes soumises à so
7 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
19 enève, Lausanne, Neuchâtel et Fribourg, les trois premiers sont protestants, le quatrième catholique. Cet émiettement d’un group
20 ller à Genève, la Suisse devenait la gardienne du premier organisme politique universel, au sein duquel elle bénéficiait d’un s