1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 un raccourci, mais parce que l’Occident, seul et premier , les a produites. Je cherche donc à me représenter quelle attitude hu
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
2 er les contenus de ces termes sera l’objet de mon premier chapitre. Certains penseront qu’il est dangereux de souligner ce qui
3 à dans leur état naissant. Qu’elles soient causes premières ou effets ; qu’elles résument une série de facteurs antécédents, ou q
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
4 cipaux mots-clés du christianisme, la dialectique première de l’homme occidental. Parole et non Silence ; faite chair et non co
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
5 la foi. Cet idéal s’est constitué comme tel aux premiers siècles de notre ère, dans une histoire qu’il n’a pas arrêtée, mais d
6 colonne » de quelque empire germain ou hun. Cette première différence met en lumière l’avantage appréciable des Soviets sur Atti
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
7 flagrante entre la « révolution chrétienne » des premiers siècles et les autres révolutions qui ont versé dans son ombre « un s
8 suite se perdre dans les bureaux de l’État l’élan premier vers la communauté, les révolutions de l’Europe ont fomenté le nation
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
9 t et se relie, tout cela est « religion » au sens premier du terme43 — et ne laisse aucune place à l’Histoire, ni davantage à l
10 re plus vraie que la règle — d’où les martyrs des premiers temps du christianisme. Si au contraire le « sens » appartient à l’Hi
11 ffronter cette situation béante qui fut celle des premiers chrétiens, mais elle en reste tributaire — et c’est pourquoi l’Orient
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
12 raisons religieuses. Il y a la foi d’abord et son premier modèle : Abraham partit « sans savoir où il allait », obéissant à une
13 nom selon sa vocation. Car ainsi que l’écrit son premier biographe, l’évêque Bartolomé de las Casas, « cet homme illustre voul
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
14 raie réalité. La plupart des grandes hérésies des premiers siècles sont très nettement spiritualistes, ce qui indique bien que l
15 par d’insistants rappels à la christologie, forme première de paradoxe vivant dont le spiritualisme, puis le matérialisme, sont
16 e, l’immutabilité et l’impénétrabilité. Fondement premier et refuge ultime de l’idée de matérialité, l’atome se résolvait en un
17 es hindous, au terme d’un voyage dont l’impulsion première avait pris pour tremplin la très ferme croyance en la réalité de la m
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
18 cus.) D’autre part, nous nous découvrons les tout premiers contemporains de la machine. Inventée par le siècle dernier, elle n’a
19 ion d’inventer, qui est d’ordre poétique (au sens premier du terme) et qui est de l’homme en général. Mais quelque chose d’uniq
20 et peu importent les moyens.) On voit donc mal, à première vue, comment une ère technique conduirait aux religions. L’ascèse éta
21 ourquoi la connaissance des dogmes et des options premières de nos religions sera demain la première condition des hérésies et gn
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
22 uement de l’entropie sociale, l’URSS est alors au premier rang, ouvrant la voie. Ce qui a pris le nom de « progressisme » depui
23 ours) nul honnête homme ne peut nier que de cette première loi à la deuxième il y ait progrès. Or les intellectuels qui se disen
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
24 ope. Il est clair que les USA ont résolu les deux premiers problèmes — mais à moindre prix que l’Europe, d’où moins de valeur ex